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  • Le président Abdelmadjid Tebboune : «Atteindre 209 millions de tonnes équivalant pétrole à l’horizon 2027»

    Le président Abdelmadjid Tebboune : «Atteindre 209 millions de tonnes équivalant pétrole à l’horizon 2027»

    Dans une allocution prononcée à l’occasion de la célébration du 53ème anniversaire de la nationalisation des hydrocarbures, proclamée le 24 février 1971, le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a rendu un vibrant hommage aux anciens cadres et travailleurs du secteur « qui se sont engagés, malgré leur petit nombre, à relever le défi et à gagner le pari d’assurer la continuité des opérations de production et de commercialisation des hydrocarbures », ce qui a fait qu’ «en quelques années, ils ont réussi, avec brio et une grande efficacité, à s’imposer sur la scène économique nationale et internationale, en permettant à l’Algérie de devenir un pays leader dans le domaine des hydrocarbures».

    Revenant sur la nouvelle stratégie mise en œuvre dans le secteur énergétique ces dernières années, Abdelmadjid Tebboune est revenu longuement dans son allocution, lue en son nom par le Premier ministre, Nadir Larbaoui, dans la wilaya de Timimoun, sur les réalisations concrétisées dans les domaines de la production et de la commercialisation des hydrocarbures.

    «Dans le but de concrétiser notre engagement à encourager la production et l’exportation de l’énergie en intensifiant les efforts de production d’énergies fossiles, plus de 140 puits d’exploration et de développement ont été réalisés, permettant de réaliser plus de 25 découvertes», a déclaré le président Tebboune, avant de mettre l’accent sur les perspectives du secteur en déclarant que «l’Algérie poursuivra ses efforts pour augmenter ses capacités de production d’hydrocarbures, à travers un plan d’investissement ambitieux qui permettra d’augmenter la production primaire d’hydrocarbures en Algérie, de l’ordre de 2% annuellement, durant la période allant de 2023 à 2027, pour atteindre environ 209 millions de tonnes équivalant pétrole (TEP) à l’horizon 2027.»

    Le président Tebboune a souligné par la suite le rôle pivot que joue la région de Timimoun dans l’intensification de la production pétrolière et gazière, affirmant qu’elle «occupe une importante place au titre de la stratégie globale, notamment en matière de consolidation de l’amont pétrolier pour la production de gaz naturel, à travers les trois importants projets gaziers qu’elle abrite dans le sud-ouest du pays, à savoir le développement des champs de Hassi Ba Hamou, de Hassi Tidjerane et de Tinerkouk, d’une capacité de production estimée à 14 millions de m3 par jour».

    R. N.

  • Les présidents Tebboune et El Ghazouani à Tindouf pour lancer des projets communs stratégiques

    Les présidents Tebboune et El Ghazouani à Tindouf pour lancer des projets communs stratégiques

    Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a effectué ce jeudi une visite dans la wilaya de Tindouf, pour accueillir son homologue mauritanien, Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani, où ils ont procédé à l’inauguration et à la pose de la première pierre de plusieurs projets stratégiques communs entre les deux pays dans cette région frontalière.

    Ainsi, l’Algérie et la Mauritanie passe à la vitesse supérieure dans la concrétisation sur le terrain de projets complémentaires prometteurs, ce qui traduit la volonté des deux pays de promouvoir et de hisser leur coopération bilatérale vers de plus larges perspectives et d’imprimer une nouvelle dynamique aux échanges économiques et commerciaux entre les deux parties en vue d’établir un partenariat stratégique global.

    C’est donc dans le cadre de cette démarche que les deux chefs d’Etat ont procédé à, entre autres, l’inauguration des postes frontaliers fixes des deux pays et donner le coup d’envoi au projet de réalisation de la route devant relier la région de Tindouf, en Algérie, à celle de Zouerate, en Mauritanie, sur une longueur de près de 800 km, puis à la pose de la première pierre du projet de réalisation de la zone franche à Tindouf.

    Revêtant une importance stratégique pour l’intensification du partenariat économique algéro-mauritanien, la zone franche prévue dans la zone frontalière entre les deux pays de la wilaya de Tindouf, baptisée El Mougar, devra être réalisée au courant du premier semestre de l’année en cours.

    Pour ce qui est de la route Tindouf-Zouirate, il faut noter qu’elle constitue le premier projet d’infrastructure que l’Algérie réalise en dehors de ses frontières et avec des entreprises exclusivement algériennes.

    En outre, il y a lieu de souligner aussi que ce début de concrétisation de projets communs sur le terrain a été précédé de la multiplication ces derniers mois d’échanges de visites officielles, l’intensification des concertations et de la coordination entre les deux pays, à la faveur de la volonté affichée par les présidents des deux pays et de leur ambition commune de hisser les relations bilatérales profondes et privilégiées entre les deux pays aux plus hauts rangs.

    Une croissance de plus de 200% des exportations algériennes vers la Mauritanie

    A ce propos, la dernière visite effectuée dans ce pays voisin de l’Ouest est celle du ministre des Affaires étrangères, Ahmed Attaf, en qualité d’Envoyé spécial du président de la République, au début de ce mois de février.

    A l’issue de cette visite, rappelle-t-on, le chef de la diplomatie algérienne a tenu à souligner que les relations bilatérales algéro-mauritanienne « sont en plein essor », notamment dans le contexte des projets complémentaires et intégrés que les présidents algérien et mauritanien ont décidé de lancer, mais aussi quelques mois seulement après l’inauguration de la première banque algérienne, Algerian union bank (AUB) en l’occurrence, et de la première foire permanente des produits algériens en Mauritanie.

    Les services de la présidence mauritanienne ont annoncé de leur côté que le président Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani a été accompagné lors de sa visite dans la wilaya de Tindouf d’une importante délégation ministérielle, comprenant notamment les ministres de l’Intérieur, du Commerce, des Equipements et des Transports, ainsi que le directeur général des Douanes mauritaniennes.

    Outre celle prévue avec la Mauritanie, il est à rappeler que cinq zones franches devront être réalisées aux frontières, respectivement dans les localités de Tin Zaouatine, Timiaouine, Bordj Badji Mokhtar et Debdeb, ce qui permettra de donner un souffle nouveau aux échanges commerciaux et aux projets économiques en coopération avec les pays frontaliers. A ce sujet, rappelle-t-on, le chef de l’Etat a présidé mardi dernier une réunion de travail consacrée à ces projets stratégiques pour l’accélération de la diversification économique.

    Au plan commercial, il y a lieu de souligner que l’Algérie est l’un des principaux partenaires de la Mauritanie, avec des exportations qui ont enregistré une croissance de plus de 200% ces trois dernières années, alors que cette tendance à la hausse est appelée à se confirmer dans les années à venir à la faveur des projets stratégiques que les deux pays ont prévu en partenariat.

    R. N.

  • Hébergement web et stockage de données : AYRADE obtient l’autorisation de l’ARPCE

    Hébergement web et stockage de données : AYRADE obtient l’autorisation de l’ARPCE

    Spécialisée dans l’hébergement web et le Cloud sur le marché national, la Sarl AYRADE vient d’obtenir une autorisation générale pour ses services auprès de l’ARPCE (Autorité de régulation de la poste et des communications électroniques).

    « AYRADE s’est vue attribuer l’autorisation générale 01/RM/2024 pour ses services d’hébergement et de Cloud Computing », a annoncé le directeur général de l’entreprise, Lamine Belbachir, estimant que «ce succès est le fruit d’un effort considérable».

    Comprenant «hébergement et stockage des données en Cloud Computing», l’autorisation de l’ARPCE pour cette entreprise couvre une durée de validité qui s’étale du mois de février de l’année en cours jusqu’au mois de février 2031, est-il précisé sur le document délivré par l’institution en charge de régulation du secteur des communications électroniques.

    Ayant pour activités principales les services Cloud, le développement web ainsi que l’infrastructure et la sécurité informatique, l’entreprise AYRADE est « forte de 18 ans d’expérience dans le secteur de l’hébergement et du Cloud», souligne également son premier responsable, pour qui, l’entreprise «a également su gagner la confiance de plus de 10 000 clients à travers notre groupe de sociétés».

    La société d’hébergement met également à la disposition de ses clients «plusieurs types de serveurs web pour héberger en toute sécurité (leurs) données», et ce pour divers types de besoins, que ce soit pour «un hébergement mutualisé», «un serveur web dédié» ou «un serveur Cloud», entièrement disponible en Algérie, précise cette même source.

    En comptant dans son portefeuille clients des entreprises de grande envergure, tant du secteur public que privé, AYRADE a réussi à s’imposer comme un acteur de premier plan sur le marché national de stockage de données.

    Parmi les clients de ladite entreprise, il y a lieu de relever, entre autres, la compagnie publique des hydrocarbures Sonatrach, Algérie Télécom, Algérie Poste, ainsi que de grands groupes du secteur privé, à l’instar de Cevital, Trust, banque et assurances, la Al Baraka, Volvo ou Yassir.

    R. N.

  • Industries agroalimentaires : Baisse des prix à la production (ONS)

    Industries agroalimentaires : Baisse des prix à la production (ONS)

    L’autre volet que l’office national des statistiques (ONS) vient de passer au scanner est l’indice des prix à la production dans le secteur industrielle durant le troisième trimestre de l’année précédente. Il en ressort que «les prix à la production industrielle hors hydrocarbures, du secteur public national se caractérisent par une baisse de 0,6% au troisième trimestre 2023, dans les mêmes proportions que celle relevée au trimestre précédent, soit – 0,5%».

    Par secteur d’activité, l’ONS souligne qu’«après une baisse de 0,5% relevée au trimestre précédent, les prix à la production du secteur de l’énergie se rehaussent et affichent une variation de +1,8% au troisième trimestre 2023», alors que «passant d’un taux de -7,0% au trimestre précédent à +2,1% au 3e trimestre 2023, un rebondissement considérable des prix caractérise le secteur des mines et carrières», ajoute le même document.

    De son côté, le secteur des industries agroalimentaires enregistre durant la même période une baisse modérée de 0,8%, note l’ONS, en précisant qu’«hormis la stabilité qui gagne l’industrie du lait, les prix au niveau du reste des branches régressent». Et d’ajouter que «le travail de grain recule d’un taux de -0,6% et la fabrication des produits alimentaires pour animaux de -1,5% », contre respectivement -1,6% et -7% au trimestre précédent.

    En outre, une enquête menée par cet organisme en charge des statistiques auprès des chefs d’entreprise relevant des secteurs public et privé fait ressortir une augmentation de l’activité industrielle durant le troisième trimestre de l’année précédente par rapport au trois mois d’avant.

    Ainsi, selon les chefs d’entreprise interrogés par les enquêteurs de l’ONS, la hausse est plus importante dans le secteur public, au même titre que la demande sur les produits fabriqués et les effectifs qui ont augmenté également.

    Tout en affirmant que l’état de leur trésorerie reste à un niveau «normal», l’échantillon auprès duquel l’ONS a mené son enquête souligne, toutefois, que «l’allongement des délais de recouvrement des créances» et «les charges d’exploitation élevées» influent toujours sur l’état de la trésorerie.

    Sur un autre volet, évoquant des raisons de «vétusté» des équipements ou leur surexploitation, 59% des chefs d’entreprises publiques et plus de 31% du secteur privé ont déclaré aux enquêteurs de l’ONS avoir subi des pannes durant le troisième trimestre 2023, mais la plupart d’entre eux ont affirmé avoir les capacités de produire plus en procédant au renouvèlement des équipements uniquement sans recourir à des recrutements supplémentaires.

    A la question des matières premières, le niveau d’approvisionnement durant la même période a été jugé «inférieur à la demande exprimée selon plus de 35% des concernés du secteur public et de plus de 31% de ceux du privé, ce qui a engendré des ruptures de stocks à près de 40% des premiers allant à moins de 10 jours et à près de 28% des seconds allant à 29 jours pour 20% d’entre eux».

    Mohamed.N

  • Avec une croissance de 7,1% au 3e trimestre 2023, le secteur industriel confirme sa reprise, selon l’ONS

    Avec une croissance de 7,1% au 3e trimestre 2023, le secteur industriel confirme sa reprise, selon l’ONS

    Les signes de reprise se multiplient dans le secteur industriel, tel qu’il ressort des nouveaux indices que vient de publier l’Office national des statistiques (ONS), confirmant ainsi le nouveau départ de la croissance de plusieurs branches d’activité.

    En effet, selon le nouvel indice de la production industrielle, le secteur public «affiche un accroissement appréciable de +7,1% au cours du troisième trimestre 2023 par rapport à la même période de l’année précédente, caractérisée par une hausse de 4,9%, situant ainsi la variation aux neufs mois de l’année à +5,6% », souligne l’ONS dans sa nouvelle publication.

    Par secteur d’activité, il est relevé qu’ « après une relative stagnation observée au trimestre précédent, le secteur de l’énergie se ressaisit et inscrit un taux de +7,6% durant ce troisième trimestre, similaire à celui inscrit à la même période de l’année précédente (+7,4%)».

    C’est le même constat qui a été relevé pour les matériaux de construction, une branche qui «enregistre pour le second trimestre consécutif une hausse de sa production», avec un taux de 10,5% durant la même période.

    Dans le détail, « cette hausse concerne l’ensemble des branches du secteur, dont la fabrication des matériaux de construction et produits rouges qui affiche une performance de 136,1% contre une baisse de 59,9% inscrite à la même période de l’année écoulée», précise l’ONS.

    La branche des industries agroalimentaires s’inscrit, elle aussi, sur la même trajectoire, car elle «se ressaisit de nouveau et inscrit une variation positive de 6,5% au troisième trimestre 2023», tandis que l’industrie textile bien qu’elle maintienne sa croissance, connaît un certain ralentissement en affichant un taux de 2,5% seulement durant le troisième trimestre 2023, et ce «après avoir observé une hausse remarquable de +27,5% au trimestre précédent», fait remarquer l’ONS.

    A l’inverse, c’est la branche des industries chimiques qui marque le pas, car «après avoir progressé éminemment d’un taux de +22,4%», elle «a régressé de -10,1 % durant ce troisième trimestre 2023 », au même titre que «les industries des cuirs (qui) affichent pour le deuxième trimestre consécutif une baisse de 36,6% après celle de -30,1% observée au trimestre précédent», soulignent les auteurs de la publication.

    Mohamed Naili

  • Alors que son portefeuille clients a atteint 15,6 millions d’abonnés : Djezzy réalise un chiffre d’affaires de 102,4 milliards DA en 2023

    Alors que son portefeuille clients a atteint 15,6 millions d’abonnés : Djezzy réalise un chiffre d’affaires de 102,4 milliards DA en 2023

    L’opérateur de la téléphonie mobile Djezzy vient d’annoncer un niveau de performance appréciable avec lequel il a bouclé l’exercice précédent, 2023.

    En effet, le bilan financier et des innovations introduites sur le marché national des communications mobiles et numériques, que l’opérateur vient de publier ce mardi fait ressortir des résultats positifs à tous les niveaux.

    « Djezzy, leader de l’innovation technologique, annonce ses résultats financiers du quatrième trimestre de l’année 2023, ainsi que pour l’ensemble de l’exercice, comparés à la même période en 2022 », annonce l’opérateur dans son communiqué, où il estime que ces résultats « illustrent une performance financière solide, une forte augmentation du nombre des clients et une bonne rentabilité ».

    En effet, rien qu’au dernier trimestre de l’année précédente, le deuxième opérateur de la téléphonie mobile sur le marché national a réalisé un chiffre d’affaires qui a avoisiné les 27 milliards de dinars. «Au 4ème trimestre 2023, Djezzy a enregistré un chiffre d’affaires de 26,8 milliards de dinars, soit une augmentation de 10,4% par rapport à la même période en 2022», indique l’entreprise dans son document.

    Cependant, pour l’ensemble de l’année 2023, l’opérateur a réalisé un chiffre d’affaires total de 102,4 milliards de dinars, ce qui représente une valeur de 760 millions de dollars. Atteignant ce niveau, le chiffre d’affaires de l’entreprise a ainsi enregistré une croissance de 9,5% par rapport celui de l’exercice d’avant.

    Le même bilan fait ressortir aussi un EBITDA (Earnings before interest, taxes, depreciation, and amortization), ce qui signifie le bénéfice avant intérêts, impôts, dépréciation et amortissement, qui s’est élevé à 45,5 milliards de dinars durant l’année 2023, représentant une hausse de 8,4% par rapport à ce qui a été réalisé durant l’exercice 2022.

    Pour atteindre ce niveau de performances financières, il y a lieu de relever que l’opérateur à accentué ses investissements durant l’année précédente, qui ont atteint un quart du chiffre d’affaires réalisé durant la même période. Ainsi, indique la société dans son bilan, «Djezzy a fortement investi en 2023 avec plus de 24,9 milliards de dinars, soit une hausse annuelle de 38,5%, ce qui représente un ratio de 25% du chiffre d’affaires».

    700 000 nouveaux clients en l’espace d’une année

    Ne comptant pas s’arrêter là, Djezzy exprime une volonté de poursuivre sa politique d’investissement durant les années à venir, soulignant qu’avec l’appui du Fonds national d’investissement (FNI), la société « poursuit sa stratégie visant à accélérer les programmes de digitalisation, en vue de contribuer au développement numérique du pays, tandis qu’en sa qualité d’acteur engagé dans l’industrie des télécommunications, elle « a consolidé ses partenariats stratégiques avec Algérie Télécom et Algérie Télécom Satellite pour le développement de solutions technologiques innovantes ».

    Dans le même registre, l’opérateur rappelle que « des accords ont été signés avec des institutions majeures, dont le ministère de l’Enseignement supérieur et la recherche scientifique, l’Agence nationale des parcs technologiques (ANPT) et l’Algerian Startup Fund (le Fonds algérien des startups, ASF), pour accompagner les jeunes porteurs de projets dans leur nouveau parcours professionnel ».

    En conséquence, ce volume important des investissements n’a pas manqué d’avoir un effet sur la consolidation de la position de l’opérateur sur le marché national, et ceci s’est traduit par un renforcement appréciable de son portefeuille clients.

    En effet, « la base d’abonnés a également connu une hausse notable avec plus de 700 000 nouveaux clients, portant le nombre des clients à 15,6 millions, soit une croissance de 4,5% par rapport à la même période en 2022 ». Avec ce réseau de clients, Djezzy consolide ainsi sa position de deuxième opérateur de la téléphonie mobile en Algérie.

    Dans son analyse des résultats obtenus durant l’exercice précédent, l’opérateur estime que « la performance enregistrée en 2023 représente la meilleure croissance du marché de la téléphonie mobile en Algérie », une performance qui est, outre les investissements consentis pour l’amélioration de son produit, « le fruit d’une stratégie commerciale axée sur les clients, avec un portefeuille d’offres adaptées à leurs besoins et une qualité de réseau à la hauteur de leurs attentes », souligne la société.

    Au chapitre de ces améliorations justement, Djezzy estime que les investissements déployés à tous les niveaux, et l’introduction de plusieurs innovations dans les services fournis à la clientèle, ont permis d’ « étendre significativement la couverture 4G et d’améliorer le débit et la latence pour assurer une meilleure qualité de service aux clients ». Dans l’objectif de se rapprocher davantage du client, l’opérateur annonce également avoir étendu davantage « son réseau de boutiques, notamment dans les nouvelles wilayas du sud ».

    R. N.

  • Nacer Saïs lors des Partners day de la CAAT : «Le secteur des assurances doit se réinventer face aux risques climatiques»

    Nacer Saïs lors des Partners day de la CAAT : «Le secteur des assurances doit se réinventer face aux risques climatiques»

    Face aux nouveaux risques émergents, à savoir les changements climatiques, les nouvelles technologies et les tensions géopolitiques, le secteur doit s’adapter, a déclaré le président-directeur général de la Compagnie algérienne des assurances (CAAT), Nacer Saïs, lors du Partners Day organisé le 19 février dernier à Alger.

    «Le système d’assurance traditionnelle doit se réinventer face à ces défis majeurs», a-t-il tranché, expliquant que «plusieurs évolutions pourraient être envisagées à l’avenir, dont une amélioration de l’offre assurantielle qui s’appuiera sur la mutualisation à grande échelle par le mécanisme de la réassurance».

    Mais il faudra aussi des changements aussi bien du rôle des clients du secteur et que de celui de l’Etat, qui demeure primordial dans le cas des grands sinistres, comme c’est le cas d’événements naturels dévastateurs (séismes, grandes inondations, etc.). que les professionnels des assurances, tous réunis, ne pourraient prendre en charge seuls.

    Selon Saïs, il est nécessaire qu’il y ait «un changement du rôle des assurés, des entreprises, avec de nouvelles obligations, notamment pour développer des mécanismes efficients de prévention et de résilience». «Une implication de l’Etat, en tant que garant ultime du dispositif qu’il conviendra de mettre en place tôt ou tard dans le cadre d’un partenariat public-privé, assureurs-Etats, qui favorisera l’intervention des finances publiques en cas d’épuisement des capacités financières disponibles, à l’occasion d’un sinistre catastrophique, est recommandée. Ces évolutions sont déjà en marche. Il faut les intensifier et les renforcer», a-t-il souligné.

    Touchée de plein fouet par les bouleversements climatiques qui affectent notre planète, l’Algérie n’est pas non plus à l’abri des attaques cybernétiques et subit aussi les effets des tensions géopolitiques sur le plan économique.

    Autrement dit, insiste le PDG de la CAAT, le secteur des assurances est appelé, lui aussi, à évoluer rapidement en Algérie.

    «Avec la nouvelle réforme, en cours d’examen au niveau du gouvernement, le secteur devrait se transformer en véritable contributeur au PIB national, tout en continuant d’assumer sa mission d’accompagnement et de protection des biens de ses clients, que ce soit des particuliers ou des grandes entreprises». Et d’affirmer que la Compagnie algérienne des assurances (CAAT) «s’inscrit résolument dans la modernité», en revoyant ses méthodes de gestion, le management de ses équipes et en élaborant de nouvelles stratégies qui lui permettent d’atteindre ses nouveaux objectifs de croissance.

    «Nous sommes conscients que le secteur des assurances en Algérie ne restera pas comme ça. Il est à la croisée des chemins», a-t-il encore insisté, se montrant optimiste quant au saut qualitatif que s’apprête à connaître la législation algérienne en la matière.

    «Beaucoup de choses sont annoncées. Il y a un projet de loi qui va avoir un impact certain sur tous les acteurs de l’assurance. Nous souhaitons préparer la CAAT pour qu’on puisse faire des changements en douceur au lieu d’attendre la dernière minute quand ce sera obligatoire», a-t-il affirmé lors d’un point de presse organisé en marge de l’événement, durant lequel il a réaffirmé la solidité de la situation de la CAAT, en s’appuyant sur les chiffres d’affaires des exercices précédents.

    «Le monde entier et pas uniquement l’Algérie parle des changements climatiques et de leurs effets et impact sur tous les domaines d’activité, notamment les assurances. Et qui dit changements climatiques, dit aggravation des risques naturels qui seront d’une intensité et d’une récurrence si importantes qu’il faut s’y préparer», a-t-il noté, rappelant que
    «les assureurs sont en première ligne pour réfléchir à des solutions qui permettent aux entreprises et à l’ensemble du tissu économique en Algérie de trouver au moment venu les capacités nécessaires pour affronter ces risques».

    «Avant que ce soit une question de prix, il s’agit de chercher les capacités à même de nous permettre non seulement de couvrir à la fois les risques liés aux phénomènes naturels, mais aussi ceux liés au développement technologique, c’est-à-dire les cybers-risques qui ont un impact certain sur les entreprises», a souligné le PDG de la CAAT.

    Les différents intervenants à cette rencontre n’ont pas manqué d’insister sur cet aspect et la nécessité de revoir le mode de fonctionnement du secteur des assurances et d’impliquer d’autres acteurs économiques et institutionnels dans la lutte contre ces nouveaux risques émergents.

    «Nous pensons que quelles que soient leurs capacités financières, les sociétés d’assurance ne pourront jamais affronter ces risques seules. Evidemment, il y a l’assurance et la réassurance nationale et internationale», a souligné Saïs, expliquant, toutefois, qu’«il y aura forcément l’intervention de l’Etat dans le cadre d’un dispositif national».

    La tragédie de Boumerdès, qui a vécu en 2003 l’un des séismes les plus meurtrier qu’a connus notre pays depuis l’indépendance, est encore vivace dans la mémoire des Algériens qui, sans l’intervention de l’Etat et la solidarité citoyenne et internationale, la situation aurait était pire.

    C’est d’ailleurs à partir de cette date que l’Etat a mis en place l’assurance Cat-Nat, un dispositif toujours en vigueur.

    «Ce dispositif est certes géré par les assureurs, mais il bénéficie d’une garantie de l’Etat. C’est le schéma que préconise beaucoup de pays, un partenariat entre le secteur économique, les assureurs et les réassureurs et l’Etat», a conclu le PDG de la CAAT qui a profité du Partners Day pour dévoiler le nouveau logo de la compagnie.

    Lyès Menacer

  • Assurance islamique : El-Djazair Takaful réalise plus 76 millions DA de souscriptions en 11 mois

    Assurance islamique : El-Djazair Takaful réalise plus 76 millions DA de souscriptions en 11 mois

    A peine une année après son lancement sur le marché national, l’assurance islamique connait un succès significatif, au même titre que les produits bancaires relevant de la finance islamique qui ne cessent de gagner en popularité comme en témoignent les déclarations du patron d’El-Djazair Takaful.

    Dans le détail, le premier responsable de la compagnie a fait savoir que, durant l’année précédente, El-Djazair Takaful a réussi à «gagner la confiance de plus de 2 100 souscripteurs, tous types d’assurance confondus», ce qui a permis donc à la compagnie d’atteindre, en valeur,76 millions de dinars de souscriptions, a-t-il expliqué dans une déclaration à l’agence APS ce samedi.

    Au chapitre des indemnisations, le même responsable a fait état de « plus de 80 dossiers d’accidents déclarés sur 100» qui ont été indemnisés, estimant qu’à ce niveau, les résultats obtenus «sont très encourageants», et ce au moment où la compagnie qu’il dirige a constaté, a-t-il affirmé, «un engouement des citoyens et des opérateurs pour l’assurance Takaful, qui est conforme aux préceptes de la charia ».

    Evoquant le déploiement de la compagnie sur le territoire national, Mahfoud Ziane Bouziane a fait savoir que cette activité d’assurance islamique Takaful avait été réalisée par une dizaine d’agences ouvertes durant l’année 2023 dans différentes régions du pays, avant d’indiquer aussi que El-Djazair Takaful envisage de doubler le nombre de ses agences durant l’année en cours, tout en affirmant la proposition de « meilleurs services ».

    Parmi les facteurs favorisant la réussite de ce type de produits d’assurance islamique sur le marché national en si peu de temps et les perspectives de ce segment dans les mois et années à venir, le même responsable notera la relance de l’industrie automobile en Algérie qui, selon lui, contribuera à booster la finance islamique et l’assurance Takaful.

    L’industrie automobile favorise la finance islamique et l’assurance Takaful

    Dans le cadre de l’accompagnement de la finance islamique, Mahfoud Ziane Bouziane a rappelé justement la signature par la compagnie de sept conventions avec des établissements bancaires, relevant des secteurs public et privé, portant sur la couverture des différentes formules de la finance islamique que ces banques proposent, à travers les produits de l’assurance Takaful.

    Dans le même volet, le responsable a ajouté que la compagnie était « en négociation avec les autres banques privées disposant de guichets islamiques ».

    Pour une meilleure extension non seulement de l’assurance Takaful mais aussi de l’ensemble des produits relevant de la finance islamique, le même responsable a tenu à préciser que la compagnie El-Djazair Takaful a participé à des rencontres académiques spécialisées, à portée nationale et internationale, dans l’objectif de sensibiliser sur ces types de produits financiers, avec l’organisation de journées de sensibilisation à travers le pays, en coordination avec les Chambres de commerce et d’industrie.

    Concernant les futurs projets de la compagnie, M. Bouziane a fait état d’un « projet ambitieux » qui est à l’étude pour sa réalisation durant l’année en cours et il porte sur le lancement prochain d’une agence virtuelle d’e-marketing.

    Enfin, il est à préciser qu’El-Djazair Takaful, spécialisée dans l’assurance générale, est l’une des deux compagnies spécialisées dans l’assurance Takaful en activité sur le marché national, aux côtés d’El-Djazair El-Moutahida Family Takaful qui, quant à elle, est spécialisée dans l’assurance Takaful familiale. Les deux compagnies ont été créées en 2022, alors que les textes réglementaires encadrant cette nouvelle activité relevant de la finance islamique ont été promulgués en 2021, rappelle-t-on.

    R. N.

  • Ouverture d’une nouvelle agence de l’AUB en Mauritanie : Les banques algériennes entament leur extension sur le marché africain

    Ouverture d’une nouvelle agence de l’AUB en Mauritanie : Les banques algériennes entament leur extension sur le marché africain

    Moins de cinq mois après son entrée en activité, la première banque algérienne en Mauritanie, Algerian union bank (AUB), vient d’ouvrir ce mercredi sa deuxième agence commerciale dans la capitale économique de ce pays, Nouadhibou, alors que la première a été ouverte à Nouakchott.

    A travers l’ouverture de cette nouvelle agence, dont l’inauguration a été faite par son président du Conseil d’administration, Ali Kadri, en présence des autorités locales du pays, la nouvelle banque algérienne exprime ainsi sa volonté de s’inscrire «dans la continuité du développement de son réseau commercial», comme il est souligné dans le communiqué rendu public à cette occasion.

    Cette première extension de la présence des banques algériennes en Mauritanie exprime également la volonté de l’AUB, qui «dispose d’un plan de développement ambitieux pour l’élargissement de son réseau commercial à travers l’ouverture d’autres agences», d’ «offrir à l’ensemble de ses clientèles un réel service de proximité», selon la même source, tout en estimant que l’ouverture de cette nouvelle agence après quatre mois seulement de son entrée en activité, «illustre la volonté et la détermination de l’AUB à poursuivre le maillage ciblé du territoire de la Mauritanie, conformément à sa stratégie d’expansion».

    Cependant, pour réussir son positionnement sur ce nouveau marché, la nouvelle banque algérienne AUB annonce la mise à la disposition de sa clientèle d’ «une panoplie de produits et services bancaires adaptés à leurs besoins, riche en matière de financement du commerce extérieur, de la monétique, des dépôts ainsi que de la banque digitale».

    Pour rappel, dans le cadre de la nouvelle politique de déploiement sur le marché continental, le secteur bancaire algérien a signé son arrivée en Afrique, avec l’ouverture en septembre dernier de deux banques, respectivement à Nouakchott et dans la capitale sénégalaise, Dakar.

    « Poursuivre le maillage ciblé du territoire de la Mauritanie »

    La première, baptisée Algerian Union Bank, ayant son siège dans la capitale mauritanienne et dont le capital s’élève à 50 millions de dollars, est issue d’un partenariat de quatre banques publiques, qui sont le CPA (Crédit populaire d’Algérie), avec une participation au capital de la nouvelle banque à hauteur de 40%, la BEA (Banque extérieure d’Algérie), la BNA (Banque nationale d’Algérie) et la BADR (Banque de l’agriculture et du développement rural), détenant 20% de parts de capital chacune.

    La deuxième banque, ABS (Algerian bank of Senegal), ouverte également en septembre dernier à Dakar, au Sénégal, est, quant à elle, dotée d’un capital qui s’élève à 100 millions de dollars, détenue par les mêmes banques publiques, avec respectivement 40% de parts qui reviennent à la BNA, tandis que le CPA, la BEA et la BADR se partagent les 60% restants à parts égales de 20% chacune.

    En outre, il y a lieu de relever que la nouvelle démarche de l’AUB, visant à élargir son réseau sur le marché mauritanien reflète l’ambition de la nouvelle vision des pouvoirs publics en matière d’ouverture sur le marché africain, notamment dans le sillage de ses nouvelles mutations avec l’entrée en vigueur effective de la Zlecaf (Zone de libre-échange continentale africaine).

    Dans cette perspective et parallèlement à l’installation de banques algériennes dans le continent africain, les pouvoirs publics misent aussi sur l’ouverture de zones franches aux frontières pour encourager et faciliter les échanges économiques avec les pays voisins.

    A ce propos, si la première zone de ce type est prévue aux frontières avec la Mauritanie, tel que cela a été annoncé à la fin décembre dernier par le Premier ministre, Nadir Larbaoui, lors de sa visite de travail et d’inspection dans la wilaya de Tindouf, le chef de l’Etat, Abdelmadjid Tebboune, a réitéré ce projet hier mardi, en déclarant que « l’Algérie connaîtra, en 2024, la création de zones franches avec des pays frères, à commencer par la Mauritanie, puis les pays du Sahel tels que le Mali et le Niger, outre la Tunisie et la Libye», à l’occasion de la 41ème réunion du Comité d’orientation des chefs d’Etat et de gouvernement du Nouveau partenariat pour le développement de l’Afrique (Nepad).

    M. N.

  • Ooredoo Algérie : Près de 92 milliards de dinars de chiffre d’affaires en 2023

    Ooredoo Algérie : Près de 92 milliards de dinars de chiffre d’affaires en 2023

    A la faveur de l’accélération de la digitalisation et l’essor que connait le marché national des technologies numériques, l’opérateur de la téléphonie mobile Ooredoo Algérie vient d’enregistrer des résultats financiers en progression à tous les niveaux durant l’année 2023.

    C’est ce qui ressort du communiqué rendu public ce mercredi par la société, où il est fait part d’emblée d’un chiffre d’affaires durant l’exercice précédent qui a atteint 91,9 milliards de dinars, soit une progression de 6% et de 5,2 milliards de dinars en valeur en une année, par rapport à celui de 86,7 milliards de dinars enregistré en 2022. «Durant l’année 2023, les revenus d’Ooredoo Algérie ont atteint 91,9 milliards de dinars algériens contre 86,7 milliards de dinars en 2022, soit une progression de 6 % », souligne Ooredoo dans son communiqué.

    Selon le même bilan, «le résultat avant intérêts, impôts (taxes), dotations aux amortissements et provisions sur immobilisations (EBITDA) a atteint 37 milliards de dinars en 2023, contre 30,8 milliards de dinars en 2022, soit une nette progression de 20,4 %», ajoute la même source.

    Ainsi, si l’opérateur de la téléphonie mobile estime que les résultats financiers réalisés durant l’exercice précédent confirment « les orientations stratégiques gagnantes d’Ooredoo quant au développement du marché algérien des télécommunications en pleine mutation », l’entreprise n’a pas manqué d’engager des investissements durant la même période dans la perspective de consolider davantage sa position sur le marché national.

    Dans ce chapitre, la société note dans son communiqué que « durant l’année 2023, Ooredoo Algérie a consacré 18,7 milliards de dinars d’investissements notamment pour le renforcement de son réseau de couverture à travers le territoire national et l’expansion de son réseau de vente avec l’ouverture de plusieurs boutiques intelligentes, contre 18,3 milliards de dinars durant l’année 2022, soit une progression de 2,2% ». Les investissements engagés par l’entreprise ont ainsi connu une augmentation de 400 millions de dinars durant l’année précédente par rapport à celle d’avant.

    660 000 nouveaux clients en une année

    Cependant, à la lumière de ces progrès financiers, c’est le portefeuille clients de l’opérateur en question qui a également évolué vers la hausse durant l’année précédente, en atteignant 13,4 millions d’abonnés. Ceci représente donc une progression de 660 000 abonnés nouveaux en 2023 par rapport aux 12,74 millions enregistrés à la fin 2022, selon les données de l’ARPCE (Autorité de régulation de la poste et des communications électroniques).

    Pour Ooredoo Algérie « c’est performances exceptionnelles sont le résultat de la stratégie de l’entreprise gagnante, axée notamment autour de la digitalisation, du renforcement de son réseau de couverture et orientée vers le développement de l’expérience client en mettant son savoir-faire technologique au service de ses clients », est-il souligné dans le même communiqué.

    Avec ces indicateurs, le directeur général de l’entreprise, Roni Tohme, considère que « 2023 a été, pour Ooredoo Algérie, une année exceptionnelle sur tous les plans, et couronnée par des résultats financiers très solides », tout en estimant que « ces chiffres positifs viennent confirmer la viabilité de la stratégie d’Ooredoo, axée sur le renforcement continu de son réseau de couverture à travers tout le territoire national et la modernisation de ses équipements technologiques, afin d’offrir une meilleure expérience client qui demeure au cœur de ses préoccupations », a-t-il déclaré à l’annonce des résultats de l’exercice 2023.

    Dans sa lecture de ces performances, Roni Tohme n’a pas manqué de rappeler que « durant l’exercice 2023, Ooredoo s’est également démarquée avec son engagement dans les différentes actions de responsabilité sociétale », indique l’entreprise dans son communiqué.

    Pour rappel, au 30 Septembre 2023, les revenus de Ooredoo Algérie ont atteint 67,5 milliards de dinars algériens contre 65,2 milliards de dinars durant la même période de l’année 2022, soit une progression de 3,6 %.

    R. N.