Catégorie : Evénement

  • Ouverture du salon Equip Auto 2024 : Les sous-traitants algériens à la recherche de nouvelles opportunités

    Ouverture du salon Equip Auto 2024 : Les sous-traitants algériens à la recherche de nouvelles opportunités

    Le tissu des sous-traitants algériens dans le domaine de la construction et du service après-vente de l’automobile s’étoffe d’année en année, une aubaine pour l’industrie automobile naissante dans notre pays, dans le cadre de la politique des pouvoirs publics visant à diversifier l’économie nationale hors-hydrocarbures.

    La 17e édition du Salon international Equip Auto Algeria 2024 qui s’est ouverte ce lundi au Palais des expositions des Pins maritimes (SAFEX) à Alger donne un petit aperçu des progrès qui sont en train d’être accompli en matière de fabrication de pièces de rechange, même si nous sommes encore loin des attentes en termes de quantité, bien que la qualité y soit.

    Dans un contexte marqué par un retour progressif à l’importation des véhicules, tous types confondus, avec l’obligation pour les concessionnaires de lancer un projet industriel dans les cinq prochaines années en Algérie, Equip Auto Algeria est l’occasion de faire le point sur la situation des sous-traitants algériens et la manière de les inclure dans l’écosystème de production qui a commencé à se mettre en place pour construire une véritable industrie automobile.

    Selon le commissaire du Salon, Nabil Bey-Boumezrag, «cette année, les exposants algériens sont présents en force et représentent près de 30% du nombre total des exposants» issus de plusieurs pays, dont une grande partie vient de Chine. Cela s’explique évidemment par le fait que les premières marques autorisées à commercialiser leurs véhicules en Algérienne viennent de ce pays d’Asie, où sont également fabriquées les pièces de première monte pour la quasi-majorité des constructeurs automobile mondiaux.

    C’est d’ailleurs dans l’optique de s’installer en Algérie, affirme M. Bey-Boumezrag, lors de l’ouverture du salon, que ces dizaines d’entreprises chinoises participent à Equip Auto Algérie 2024.

    A noter que parallèlement à l’exposition, des conférences-débats auront lieu tout au long des quatre jours que va durer ce salon autour des questions liées à l’innovation dans le domaine de la construction et de la sous-traitance automobile.

    Sophia Rais

  • Ericsson Day Algeria 2024 : Le groupe suédois se prépare à l’arrivée de la 5G en Algérie

    Ericsson Day Algeria 2024 : Le groupe suédois se prépare à l’arrivée de la 5G en Algérie

    L’Etat et l’ensemble des intervenants dans le secteur des télécommunications et des technologies de l’information en Algérie doivent poursuivre leur effort ensemble pour la réussite de cette transformation numérique que connait notre pays, a affirmé ce mardi (23 janvier 2023) le ministre de tutelle, Karim Bibi Triki, lors de son allocution d’ouverture à Ericsson Day Algeria 2024, consacré à l’internet 5G.

    «Au niveau du secteur de la poste et des télécommunications, un des axes majeurs de notre plan d’action s’articule autour de la capacité à fédérer les efforts de toutes les parties prenantes, de tous les acteurs en vue de réaliser notre ambitieux plan d’action que nous avons tracé à partir de 2020, en exécution et dans le cadre de la mise en œuvre des engagements du président de la République Abdelmadjid Tebboune », a-t-il déclaré à l’assistance, rendant hommage au groupe suédois Ericsson pour ce qu’il continue d’accomplir en Algérie depuis près d’un demi-siècle.

    « A côté de cette dynamique que connait le secteur des TIC et du numérique, d’une manière générale, nous nous sommes rendus qu’à chaque fois que nous atteignons nos objectifs fixés, pour une étape donnée, nous nous rendons qu’il y a de nouveaux défis qu’il faut encore relever », a-t-il rappelé, notant que «des événements comme celui-ci où, au-delà des capacités existantes et des performances atteintes aujourd’hui, nous cette obligation continue de toujours nous projeter sur l’avenir », a-t-il souligné à propos du débat organisé par le groupe Ericsson sous le thème : « les apports de la numérisation à l’écosystème, qualité de l’internet et arrivée de la 5G ».

    Autrement dit, l’Algérie doit se montrer prête à l’adoption de la 5G dans le moyen et le long terme, pour satisfaire à la fois les besoins des consommateurs et accélérer sa croissance économique.

    Les chiffres fournis par Ericsson témoignent de l’accélération que connait le monde en matière de connexion haut débit.

    « Il y a eu ainsi 1,6 milliard abonnements 5G pour l’année 2023, environ 100 millions de plus que ce qui avait été prévu précédemment », a affirmé le groupe suédois, qui se montre prêt à l’arrivée de l’internet 5G en Algérie, expliquant que «la couverture mondiale de la population en bande moyenne 5G est actuellement supérieure à 40 %, en augmentation par rapport à la couverture de 30 % enregistrée en 2022 ».

    Et d’ajouter : «Le trafic mondial de données mobiles devrait tripler en six ans et la consommation moyenne mondiale de données par smartphone devrait passer de 21 Go/mois à 56 Go/mois entre 2023 et 2029 ».

    Dans la région MENA (Moyen-Orient et Afrique du Nord), le rapport sur la mobilité d’Ericsson prévoit que le nombre total d’abonnements mobiles augmentera de 2,4 % par an, passant de 740 millions en 2023 à 850 millions en 2029. Les abonnements 4G représenteront 54 % d’ici 2029, tandis que les abonnements 5G devraient enregistrer la plus forte croissance de la période, à 41 %, passant de 44 millions d’abonnements en 2023 à 350 millions en 2029, pour représenter environ 40 % du total des abonnements d’ici 2029.

    L’arrivée de la 5G en Algérie ne peut qu’apporter davantage de croissance à une économie nationale en pleine transformation, comme l’a noté le ministre de l’Economie de la connaissance, des Start-up et des Micro-entreprises, Yacine el Mahdi Oualid, lors de son intervention à cette rencontre, expliquant que le développement du secteur en Algérie a contribué à la création de nombreux nouveaux emplois, d’entreprises du numérique et de startups spécialisées dans l’économie digitale.

    Sophia Rais

  • Foire commerciale intra-africaine du Caire : l’Algérien Amine Boutalbi, directeur du CAIID, désigné ambassadeur

    Foire commerciale intra-africaine du Caire : l’Algérien Amine Boutalbi, directeur du CAIID, désigné ambassadeur

    Le directeur du Centre arabe africain pour l’investissement et le développement (CAIID), Amine Boutalbi, a été désigné par la Banque africaine pour l’exportation et l’importation (Afreximbank) en qualité d’ambassadeur de la Foire commerciale intra-africaine 2023 (IATF 2023), prévue en novembre au Caire (Egypte), a-t-on appris des organisateurs de cet important événement international.

    L’IATF 2023 se tiendra au Caire du 9 au 15 novembre prochain avec la participation  de plus de 43 000 exposants, issus de 75 pays, et représente une véritable opportunité pour les opérateurs algériens que le docteur Boutalbi a appelés récemment, via les réseaux sociaux, à s’y inscrire massivement.

    Car, de nombreux contrats d’investissements et de coopération seront signés lors de cette foire et dont le montant devrait dépasser les 40 milliards de dollars, selon les déclarations de Mme Kanayo Awani, vice-présidente exécutive de l’Afreximbank, en marge de la tournée de promotion organisée le 28 septembre dernier à Alger.

    Des acteurs économiques du continent africain et d’autres régions seront au Caire pour prendre part à cette foire qui se tient tous les deux ans.

    Au-delà des contrats qui seront signés ou négociés au Caire, l’IATF représente un véritable carrefour par les pays africains qui cherchent à développer le commerce intra-africain afin de lutte contre la dépendance aux marchés internationaux.

    La mise en œuvre de la Zone de libre-échange africaine (ZLECAF) vise d’ailleurs à concrétiser les objectifs de l’Union africaine en matière de coopération économique et commerciale entre les pays membres.

    Cette synergie constitue un premier pas pour la mise en place d’un véritable marché africain inclusif . Cela se fera parallèlement au renforcement du tissu industriel qui, lui aussi, dépend une partie des importations de certains matériaux et matières premières transformées, alors qu’il existe un potentiel inexploité dans ce domaine.

    par ailleurs nous avons appris qu’après le Caire c’est Alger qui abritera la prochaine édition de la Foire commerciale intra-africaine en 2025

    Sophia Rais

  • «Automechanika Dubai 2023» : SATERIX Iris Tyres,  expose ses produits

    «Automechanika Dubai 2023» : SATERIX Iris Tyres, expose ses produits

    Le premier fabricant de pneumatique en Algérie et troisième à l’échelle du continent africain, SATERIX Iris Tyres, filiale du groupe Iris, dont les installations sont implantées dans la zone industrielle de Sétif à 300 kilomètres à l’est de la capitale Alger,  est présent du 2 au 4 octobre en cours à la vingtième édition du salon «Automechanika Dubai 2023».

    L’équipe du salon et à leur tête le directeur commercial de la filiale spécialisée dans la fabrication de pneumatique a participé du 28 au 30 septembre passé pour la première fois, au salon Equip Auto de Lyon. En effet, le stand d’Iris Tyres a été installé du 28 au 30 septembre passé, à l’édition Lyonnaise qui comporte toute la filière automobile (accessoires automobiles) et occupant plus de 75 mille mètres carrés à Euroexpo LYON qui a enregistré plus de 550 exposants.

    Placée sous le signe «Industrie algérienne, technologie européenne», la marque Iris qui prend part a déjà participé au niveau du vieux continent au salon international  « The Tire » de Cologne (Allemagne), qui s’est déroulé du 24 au 26 mai de l’année passée. Le détenteur du trophée d’honneur de l’exportation décerné par le président de la république, Abdelmadjid Tebboune, le 11 juillet passé, exporte vers plusieurs pays des quatre coins du monde.

    Au mois de février de l’année 2022, il a réussi à concrétiser un partenariat stratégique avec un des leaders mondiaux de la  pneumatique pour véhicules électriques, Enso pour conquérir le nouveau monde du véhicule électrique tous types confondus.  Lesdits pneus ont, à cet effet, été testés et homologués par une entreprise allemande de renom qui a décerné la note “A” au produit algérien qui répond aux normes en matière d’efficacité énergétique et de protection de l’environnement. La marque algérienne qui exporte déjà vers plus de vingt pays, pourra ainsi conquérir les grandes marques mondiales qui ont été présentes à la capitale européenne de l’automobile et qui seront présentes à Dubai.

    «Les participations d’Iris ainsi que sa présence à ces rendez-vous mondiaux de renom, s’inscrivent non seulement dans le cadre  de l’internationalisation de la marque mais surtout dans la contribution à la politique de développement économique du pays et la croissance des exportations hors hydrocarbures prônées par les pouvoirs publics», dira à DZEntreprise, Yacine Guidoum, PDG du groupe Iris. Et de renchérir : «Iris qui fait de l’exportation de ses produits son cheval de bataille n’a jamais cessé de se développer et de se déployer davantage.

    A cet effet, une nouvelle extension de ses lignes entrera en exploitation cette fin d’année (avant la fin de l’année 2023, n.d.l.r) pour arriver à une capacité de production de 4 millions unités. Cela permettra à l’entreprise de doubler ses quantités à l’export et de s’ouvrir sur d’autres marchés à l’international ».

    De son côté Hichem Hamoudi, directeur commercial d’Iris Tyres et chef de la délégation d’Iris au salon de Lyon dira en substance: « Nous sommes très contents d’avoir participé pour la première fois à ce rendez-vous en France. Les années passées, nous avons été présents dans différents salons tenus à travers le monde dont les Etats Unis d’Amérique, aux Emirats Arabes Unis, en Allemagne et en Chine. Nous n’avons pas à rougir car nos produits sont très concurrentiels. Nos participations et notre présence aux salons et expositions entrent dans le cadre de la stratégie de notre groupe et d’Iris Tyres pour renforcer l’exportation. Les visiteurs de notre stand ont  beaucoup apprécié nos produits, notamment le rapport qualité prix».

    Le représentant d’Iris Tyres au salon de Lyon a par ailleurs annoncé que les représentants du groupe Iris, à la conquête de nouveaux marchés mondiaux, ont repris leur bâton de pèlerin pour participer à la vingtième édition du salon «Automechanika Dubai 2023» du 2 au 4 octobre en cours.

    Il est à rappeler que «Automechanika Dubai 2023», organisé chaque deux ans, est l’un des plus importants du Moyen Orient. Il est à noter que les pouvoirs publics avaient tracé l’objectif d’atteindre entre 16% et 22% d’exportations hors hydrocarbures d’ici la fin de 2023, début 2024.

    Faouzi Senoussaoui

  • Fondation Konrad-CARE : Débat autour du rôle central des incubateurs universitaires

    Fondation Konrad-CARE : Débat autour du rôle central des incubateurs universitaires

    Le rôle de l’université et des incubateurs universitaires dans l’émergence des startups aux projets innovants et l’appui de l’Etat ainsi que des industriels pour accomplir les jeunes auto-entrepreneurs dans leurs premiers pas a été au cœur de la rencontre organisée en fin de semaine dernière la Fondation allemande Konrad Adenauer, en collaboration avec le Cercle d’action et de réflexion pour l’entreprise (CARE, think-tank).

    Confrontant la longue expérience allemande dans le domaine de l’innovation à la jeune aventure algérienne en matière de création et de promotion des startups, les différents intervenants à cette rencontre ont estimé que l’importance de réseau universitaire a un impact direct sur la mise en place d’un écosystème de startups.

    «La présence universitaire est un élément important dans la concentration des startups puisqu’elle a liée directement à la recherche », explique dans son intervention Jannis Gilde, Chef de projet de recherche à l’Association de startup pour le développement de l’écosystème des startups et de l’investissement, en Allemagne.

    Le chercheur allemand, intervenu par visioconférence, a mis en exergue la constitution des clusters qu’il considère comme un facteur de succès, citant l’exemple des villes de Berlin et Munich, où il y a une forte concentration universitaire en Allemagne.

    Si en Algérie, les startups sont de création récente, la tendance expliquée par le chercheur allemand se confirme avec une implantation plus importante des projets innovants dans la capitale Alger, suivie par Oran (ouest), Sétif et Constantine, dans l’est du pays. Même en termes de financement, la capitale occupe la première place.

    Cette dynamique, favorisée par une véritable synergie entre le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique et le ministère de l’Economie de la connaissance, des Start-up et des Micro-entreprises, s’est ces deux dernières années, en témoigne la montée dans le classement de l’Algérie à l’échelle mondiale.

    En effet, l’Algérie est passée de la 984e position en 2021 à la 446e position en 2023 en matière de création de startups, selon le classement établi par le centre de recherche et de cartographie des écosystèmes de startups Global Startup Ecosystem.

    « L’Algérie a dépensé près de 57 milliards de DA sur la recherche scientifique et le développement technologique durant les sept dernières années », a rappelé dans son intervention Mehdi Omarouayache, Président du Cluster algérien du numérique et membre du CARE, soulignant par ailleurs le rôle déterminant et prépondérant des incubateurs universitaire, où la recherche bénéficie aujourd’hui d’importants moyens matériels et financiers.

    Ceci sans oublier les différents dispositifs mis en place par les pouvoirs publics pour la promotion de l’innovation, dont l’incubateur Algeria Venture ou encore l’Agence Nationale de Valorisation des Résultats de la Recherche et du Développement Technologique (ANVREDET) qui a pour mission le «Transfert du savoir aux acteurs économiques et sociaux, en particulier aux entreprises, qui auront à l’exploiter », explique pour sa part, lors de son intervention Fragua Rabah, Chef de département ingénierie de management au sein de cette institution publique.

    Pour ce faire, l’ANVREDET dispose de tout un réseau de partenaires, issus de différents horizons (universités, instituts, écoles, centres de recherches, acteurs socioéconomiques et agences) à travers l’ensemble du territoire national.

    Son implication dans la promotion des projets innovants permet aux porteurs de ces projets de concrétiser leurs idées grâce à l’expertise de l’ANVREDET accompagne les jeunes créateurs dans la maturation de leurs projets et leur financement (Banques, dispositifs d’aides),  avant de les soumettre à des partenaires publics ou privés.

    Lyès Menacer

  • Ouverture aujourd’hui de la 30ème édition de la FPA

    Ouverture aujourd’hui de la 30ème édition de la FPA

    Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a procédé aujourd’hui à l’ouverture de la 30ème édition de la Foire de la production algérienne FPA, au Palais des expositions, Pins maritimes à Alger. S’étalant sur une superficie de 27 000 m2, la manifestation a rassemblée près de 600 entreprises publiques et privées, ainsi que des startups.

    Les exposants activent dans des secteurs variés, entre autres l’agroalimentaire, l’électroménager, l’industrie mécanique, l’industrie pétrochimique, les services, les banques, les assurances, le bâtiment et autres. A noter, également, la présence à la FPA, pour la 6ème année consécutive des entreprises des industries militaires, occupant tout un pavillon.

    Créer une véritable industrie mécanique

    Se rendant précisément au niveau de ce pavillon, le président Tebboune a rappelé la nécessité «d’augmenter le taux d’intégration nationale et de créer une véritable industrie mécanique. Il faut se tourner vers l’industrialisation».

    Pour le président de la République qui met en avant la nécessité de réduire l’importation et de promouvoir la production nationale, dans tous les domaines et pour tous les produits, il est important d’atteindre un taux d’intégration qui va jusqu’à 50%.

    Parlant de l’industrie mécanique, de façon générale, le chef de l’Etat a affirmé que «l’ère du montage en Algérie est révolue». Et de prévenir : «il n’y aura aucune tolérance envers ceux qui tentent de contourner les services de l’Etat à cet égard».

    Réduire l’importation des huiles et exporter le sucre

    Les mêmes déclarations ont été faites à son arrivée au stand du Conseil du renouveau économique algérien (CREA) où il a évoqué la réduction prochaine de l’importation des huiles brutes pour la production de l’huile de table : «Nous aspirons à parvenir entre avril et mai prochains à asseoir une véritable industrie de l’huile de table, du champ au consommateur, en vue de mettre un terme à l’importation des huiles brutes pour les raffiner, et à notre dépendance au marché international».

    De même, pour le sucre, il a lancé un appel aux investisseurs pour s’orienter vers la production locale de cette matière, avec des facilitations pour son exportation pour les pays d’Afrique. Le sucre est très demandé sur le marché africain, a-t-il tenu à souligner.

    Présence sur le marché africain

    La même nécessité de réduire les importations et de promouvoir la production locale a été réitérée par le président Tebboune en ce qui concerne les appareils électroménagers. Il a assuré de la disponibilité de l’Etat à s’engager dans ce processus de façon à atteindre des taux d’intégration acceptables. Ce qui va surtout augmenter les opportunités de création de postes d’emploi.

    Lors de cette sortie à la FPA pour exprimer l’engagement de tout l’Etat algérien à soutenir la production nationale et les entreprises nationales, le président Tebboune a insisté sur la détermination de l’Etat à protéger le produit national de façon à répondre aux besoins de la consommation locale mais aussi aller vers l’exportation, principalement vers le marché africain.

    Selon le président Tebboune, il serait même possible d’accéder au marché de l’Union européenne pour ce qui est des équipements électroménagers, réputés pour leur qualité. A ce propos, devrions-nous rappeler, tout un programme est lancé par le ministère de l’Industrie pour la redynamisation des entreprises économiques en difficultés, parmi elles l’ENIEM, jadis fleuron de l’industrie électroménagère en Algérie.

    La 30ème édition de la FPA se tient sous le slogan : «Pour une économie forte et attractive». En marge de l’exposition, des journées d’études sont programmées sous forme de panels où il est question de débattre du nouveau code de l’investissement, la modernisation du secteur de l’agriculture et les efforts en matière de sécurité alimentaire, le commerce électronique et autres. L’évènement s’étale sur une période de 12 jours, soit jusqu’au 24 décembre 2022.

    Samia Hanifi.

  • SMEX 2022 : Ooredoo présente ses offres et innovations aux chefs d’entreprises

    SMEX 2022 : Ooredoo présente ses offres et innovations aux chefs d’entreprises

    Ooredoo, entreprise technologique, prend part à la 1ère édition de la Conférence et Salon internationaux sur les Petites et Moyennes Entreprises arabes (SMEX ALGERIA 2022), qui se tient du 12 au 14 Novembre 2022 au Palais des Expositions des Pins Maritimes (SAFEX).

    La cérémonie d’ouverture s’est déroulée en présence notamment du Ministre du Commerce et de la Promotion des Exportations, M. Kamel Rezig, du Ministre des Finances, M. Brahim Djamel Kassali, du Ministre de l’Industrie, M. Ahmed Zeghdar, ainsi que le conseiller auprès du Président de la République, chargé des affaires économiques, M. Yacine Ould Moussa.

    Organisé par la Société Algérienne des Foires et Exportations (SAFEX), en partenariat avec l’Union Arabe pour le Développement des Exportations Industrielles AUIED, ce salon qui rassemble des propriétaires d’entreprises et de décideurs, constitue une plate-forme d’affichage, de commerce, d’échange et de coopération pour les Petites et Moyennes Entreprises aux niveaux national et international.

    Ooredoo prend part à ce Salon à travers un stand au niveau duquel des conseillers commerciaux de Ooredoo Business exposent les différentes offres et solutions de l’entreprise adaptées aux besoins des professionnels. 

    Au cours de la cérémonie d’ouverture, la délégation ministérielle a visité le stand Ooredoo, où elle a été informée des différentes solutions technologiques proposées par Ooredoo aux visiteurs du salon.

    A travers sa participation à cet évènement économique et commercial, Ooredoo confirme son statut d’acteur engagé dans l’accompagnement des professionnels de tous les secteurs d’activité avec des offres et solutions innovantes.

    Communiqué de presse

  • 1er ImLab : les progrès dans l’imagerie médicale et le laboratoire mis en exergue

    1er ImLab : les progrès dans l’imagerie médicale et le laboratoire mis en exergue

    Des professionnels de la santé et de simples citoyens se sont rendus nombreux au Salon international de l’imagerie médicale et du laboratoire (ImLab). Pour une première édition, c’est de l’avis des exposants et des organisateurs une belle « réussite ». Il y a à découvrir en matière d’imagerie médicale, équipements et produits de laboratoire, logiciels et divers services dédiés aux centres d’imagerie et aux laboratoires d’analyses médicales. Evencia, l’agence organisatrice, en tire une grande satisfaction

    Organisée du 26 au 29 octobre, au Palais des expositions, Pins maritimes à Alger, à l’initiative de l’agence Evencia, la première édition du Salon international du laboratoire et de l’imagerie médicale (ImLab) est de l’avis de ses organisateur un « beau succès ».

    Grande affluence des visiteurs

    Rien que pour le premier jour, le nombre des visiteurs de l’ImLab a dépassé les 800. Les jours suivants, des professionnels de la santé, des étudiants et des formateurs, de simples citoyens mais aussi des hommes d’affaires à la recherche d’opportunités d’investissement, ont continué d’affluer vers le pavillon El Bahdja, accueillant la manifestation, passant d’un stand à un autre, se renseignant sur les nouveautés en matière d’équipements, de produits et de services.

    Du nouveau, y en a eu lors de cette première édition de l’ImLab. Des progrès dans les deux domaines de l’imagerie médicale et le laboratoire. Des produits phares et des équipements modernes permettant un diagnostic précis et rapide de certaines pathologies. D’où l’intérêt certain des visiteurs.

    A préciser que ce Salon est parrainé par le ministère de l’Industrie pharmaceutique, pleinement engagé dans le développement de l’industrie pharmaceutique, notamment depuis l’arrivée, à sa tête, d’une grande compétence dans le domaine, en l’occurrence M. Ali Aoun, ancien P-DG du laboratoire public Saidal, avant de passer à la direction de la Pharmacie centrale des hôpitaux (PCH)

    La satisfaction des organisateurs de l’ImLab est entière. Yasmine Chaouche, la directrice de l’agence Evencia, ne cache pas son émotion : «Toute l’équipe d’Evencia est fière d’avoir relevé le challenge de réunir les professionnels du diagnostic, spécialistes en imagerie médicale et laboratoire. C’est avec beaucoup d’émotion que s’est clôturée la première édition d’ImLab, avec les félicitations et les encouragements des exposants et des visiteurs professionnels venus des quatre coins d’Algérie, médecins, chefs de services, directeurs d’organismes de santé, investisseurs, étudiants…et autres».

    De la représentante d’Evencia, nous apprenons que les soixante participants algériens représentent quelques 200 firmes nationales et internationales dans les deux spécialités de laboratoire et d’imagerie médicale.

    A noter la présence de jeunes startups qui se sont particulièrement distinguées par leurs produits, à l’exemple d’Anatomis qui est une plateforme multimodale d’anatomie numérique. Ses deux co-fondateurs, Dr Chiali Hakim, médecin spécialiste en anatomie générale, et le jeune Mohamed El Amine, à peine 21 ans, ont simplement impressionné tous ceux qui se sont approchés du stand pour voir de près leurs maquettes et modèles 3 D de simulation chirurgicale.

    Dr Chiali met encore plus en avant la maquette d’entraînement chirurgical pour le fraisage du nerf facial au niveau du rocher du crâne : «Nous avons la chance de travailler avec des praticiens, des chirurgiens mais aussi des pédagogues. La maquette pour le fraisage du nerf facial, nous l’avons produite pour le Pr Yazibane, spécialiste en ORL. Elle a été aussi utilisée par des écoles de formation. Nous avons aussi d’autres produits qui ont aidé les chirurgiens à diminuer le temps opératoire, cibler la pathologie et mieux suivre leur patient».

    Evènement référence à l’international

    Pour en revenir à l’évènement lui-même, il est à souligner que 13 conférences, 5 ateliers thématiques et 2 symposiums étaient au programme. De l’avis des présents, les communications sont de grande qualité, avec un contenu très riche.

    Melle Chaouche assure que les deux industries de la santé, imagerie médicale et laboratoire, ont désormais une vitrine internationale en Algérie : Le Salon ImLab qui «s’inscrit comme événement référence pour le progrès du diagnostic à travers les objectifs qu’il se fixe d’atteindre, au fil de son évolution».

    Le premier étant de permettre aux professionnels de la santé de découvrir les nouveautés en matière d’imagerie médicale, d’équipements et produits de laboratoire, de logiciels spécialisés et de divers services dédiés aux centres d’imagerie et aux laboratoires d’analyses médicales. Il est aussi question de leur offrir la possibilité de prendre connaissance des dernières offres mondiales en matière d’imagerie médicale et de laboratoire.

    De même, il est attendu de ce genre de manifestation d’encourager les initiatives nationales d’investissement dans ce domaine à forte valeur ajoutée. Les opportunités de création d’entreprises et d’emplois sont nombreuses dans ce créneau.

    Bien que timide, la production nationale au rendez-vous

    Pour ce qui est de la production nationale, il est à constater la présence de quelques producteurs nationaux à ce premier Imlab. «Nous sommes persuadés que rien n’empêche la fabrication à court terme en Algérie de produits d’imagerie (moniteurs de surveillance, échographes…) et d’équipements de laboratoire, peut-être en partenariat avec les fournisseurs étrangers actuels» soutient Melle Chaouche.

    Aït Slimane Samy est le directeur d’unité de production Alpha Diagnostic. C’est une société spécialisée dans le dispositif médical. Elle active depuis 1993, soit durant les années difficiles où l’acquisition des réactifs était presque impossible en Algérie. Durant 25 ans, la société faisait dans l’importation.

    Fin 2019, l’équipe d’Alpha Diagnostic s’est décidée à se lancer dans la production locale de réactifs. Avec l’arrivée de la Covid, elle s’est vue dans l’obligation de s’orienter vers un réactif demandé pour le diagnostic de cette nouvelle maladie. Le 1er janvier 2021, à Ouled Fayet, est sortie la première boîte de réactifs de la société Alpha Diagnostic, sous la marque «Cebio». Cebio est aujourd’hui disponible et commercialisé partout à travers le territoire national.

    Avec de la bonne volonté et la conjugaison des efforts de acteurs économiques, à l’ère du digital et de la transition numérique, le développement dans tous les domaines ne doit relever de l’impossible, dans une Algérie qui recèle des compétences et des richesses multiples.

    La deuxième édition de l’ImLab est prévue à la Safex, du 25 au 28 octobre 2023.

    Karima Mokrani

  • Digital africain summit : Accélérer l’évolution numérique du continent

    Digital africain summit : Accélérer l’évolution numérique du continent

    Le Digital africain summit est un évènement de grande envergure rassemble, à Alger, des décideurs africains et des acteurs du numérique, autour d’une question fondamentale : quelle est la stratégie à mettre en place pour accélérer l’évolution numérique en Afrique, avec la perspective de réaliser les objectifs du développement durable ?

    C’est à l’occasion de la première édition du Digital africain summit, organisée au Centre international des conférences «Abdelatif Rahal», du 31 mai au 2 juin, à l’initiative du Groupement algérien des acteurs du numérique (GAAN).

    Comme le soulignent les représentants du GAAN, le Digital africain summit se tient dans un contexte particulier, marqué par «un essor sans précédent de l’innovation digitale et l’entrepreneuriat en Afrique». En témoignent les statistiques de l’année 2021 qui révèlent que plus de 2 millions de dollars ont été levés par 564 startups africaines.

    En comparaison avec l’année 2022, le montant de ces levées de fond a triplé, alors que le nombre des startups a augmenté de 42,1%. Les pays qui se sont le plus distingués par l’activité de leurs startups sont le Nigeria, l’Egypte, l’Afrique du Sud et le Kenya.

    L’Algérie ne fait pas partie de ces pays qui se sont accaparés la part du lion malgré des avancées remarquables en la matière. Notre pays œuvre toutefois à apporter sa pierre au grand édifice de transformation numérique en Afrique. Pour preuve, ce sommet africain est parrainé par trois ministères, en l’occurrence celui de la Numérisation et des Statistiques, celui de la Poste et des Télécommunications, en plus de l’implication directe du ministre délégué auprès du Premier ministre, chargé de l’Economie de la connaissance et des Startups, Yacine Oualid.

    Dans l’allocution d’ouverture du Digital africain summit, le président du GAAN, Tadjeddine Bachir, a souligné l’impératif d’aller de l’avant dans ce domaine pour rattraper un retard de plusieurs années dans tout le continent noir : «Nous avons aujourd’hui, plus que jamais, le devoir, la responsabilité historique de saisir l’opportunité unique que nous offre le digital et les technologies, pour rattraper le retard civilisationnel qui nous sépare du monde».

    Pour le représentant du GAAN, il y a urgence de «réussir à construire ensemble les mécanismes d’intelligence collective qui nous permettront de parcourir, main dans la main, l’aventure technologique et civilisationnel qui nous attend».

    Présent au Digital africain summit, le Pr Mohamed Belhocine, commissaire de l’Union africaine, chargé de l’éducation, de la science et de la technologie, est revenu plusieurs fois, dans son discours, sur la nécessité de mettre en place un écosystème adéquat qui sera à même de permettre l’accélération de l’évolution technologique, dans l’ensemble des pays africains. Le Pr Belhocine a mis en avant le rôle du secteur privé mais aussi celui de la femme dans ce processus de transformation numérique. Il y va du développement durable de l’Afrique, a-t-il soutenu.

    Pour le représentant de l’Union africaine, l’évolution numérique en Afrique permettra la reprise économique et la construction de systèmes durables et plus résilients. Des services meilleurs seront fournis aux populations et aux entreprises, dans les domaines du e-commerce, la santé, la finance, l’éducation, l’agriculture et autres. Ils peuvent être fournis aussi bien par le secteur public que privé. Les PME et les startups doivent s’impliquer également.

    «Dans une économie moderne axée sur le savoir, l’atout le plus précieux qu’une nation peut posséder est une ressource humaine alphabétisée, instruite et qualifiée dans le domaine numérique» affirme le commissaire de l’UA. A ce propos, a-t-il  tenu à rappeler, l’UA est en train d’élaborer une stratégie d’éducation numérique pour «promouvoir la citoyenneté numérique, faciliter l’utilisation des TIC pour l’enseignement, l’apprentissage, la recherche et renforcer la compétitivité».

    Et le même intervenant d’insister sur la finalité de telle démarche : «Les innovations numériques et la technologie doivent servir à aider les gens à améliorer leur vie». Cependant, pour que l’innovation numérique prospère en Afrique, fait-il observer, il y a nécessité de mettre en place l’écosystème d’innovation requis. Cela inclut, précise-t-il, «des politiques favorables, facilitantes, des compétences, une architecture de financement  durable pour la recherche et le développement et une participation active du secteur privé». Pour ce qui est du rôle des femmes, plaide-t-il, «il faut soutenir l’activité des femmes dans le secteur du numérique».

    Karima Mokrani

  • Djazagro 2022 : la 19ème édition s’ouvre demain à la Safex

    Djazagro 2022 : la 19ème édition s’ouvre demain à la Safex

    Le Salon professionnel de la production agroalimentaire (Djazagro) revient dans sa 19ème édition, cette année, du 30 mai au 2 juin, au Palais des expositions, Pins maritimes à Alger.

    500 exposants de 25 pays y sont attendus au Djazagro 2022 . Ils présenteront des produits divers dans 6 secteurs, à savoir : conditionnement et emballage alimentaire, hygiène et analyse industrielle, manutention, transport et stockage, matériels et équipements, matières premières et produits semi-finis, ingrédients et additifs.

    Ces 500 exposants seront répartis sur 8 grands espaces: produits alimentaires et boissons, produits alimentaires intermédiaires, boulangerie-pâtisserie, ingrédients et arômes, hôtellerie et restauration, process, emballage et enfin matériel de froid. Plus de 20 000 professionnels sont attendus dans les différents stands.

    Pour le Djazagro 2022, les organisateurs ont initié, pour la première fois, un concours «Djaz’INNOV», au niveau de son espace «tendances & Innovation» aménagé au pavillon central. Le concours récompense  les matériels, les produits, les techniques et les services les plus innovants dans le domaine de l’agroalimentaire.

    Au programme du Djazagro 2022 des conférences, des thématiques portant, entre autres, sur la qualité du blé, les ruptures de stocks des ingrédients alimentaires, emballage intelligent, la valorisation des déchets…et adaptation de l’industrie agro-alimentaire aux besoins de la restauration collective.

    Pour rappel, la 18ème édition du Salon Djazagro a eu lieu du 23 au 25 novembre 2021.

    Rabah Nadri