Catégorie : Développement durable

  • Travaux publics : Belux Eclairage présente au STIP 2023 (Safex)

    Travaux publics : Belux Eclairage présente au STIP 2023 (Safex)

    L’entreprise spécialisée dans l’éclairage « Belux Eclairage », sise à Oran, va participer au Salon international des Travaux Publics (SITP) qui se déroulera au Palais des expositions des Pins maritimes de la SAFEX à Alger du 14 au 18 novembre 2023, lit-on dans un communiqué public.

    La présence de Belux éclairage est placée sous le thème de «l’innovation au cœur de votre activité », selon la même source,  en référence à ce qui se fait aujourd’hui en matière d’éclairage respectueux de l’environnement et du développement durable.

    «Belux éclairage s’engage à fournir des solutions qui rendent les villes plus durables sur le plan environnemental, mais également plus vivables et sûres pour ses usagers», explique cette entreprise qui a à son actif 48 longues années d’expérience mais surtout de travail au service de l’éclairage.

    La présence de Belux éclairage au SITP 2023 intervient quelques semaines seulement après une brillante participation au sein du Comité des Villes africaines, au Salon Innopolis Expo, qui s’est déroulé le 19 et 20 septembre dernier dans la capitale française.

    Cet événement international était l’occasion pour l’entreprise oranaise pour exposer ses dernières créations en éclairage, que ce soit en matière de performances et d’efficacité énergétique qu’en termes de design.

    «Des produits innovants et respectueux de l’environnement et de la biodiversité seront bientôt fabriqués en Algérie par BELUX Eclairage pour les marchés local et africain», avait expliqué Belux Eclairage, précisant que «c’est la toute première fois qu’une entreprise maghrébine expose ses produits en France dans le domaine de l’éclairage».

    Sophia Rais

  • Production de Gaz : Elle risque de baisser de 75% à long terme faute d’ «investissements conséquents»

    Production de Gaz : Elle risque de baisser de 75% à long terme faute d’ «investissements conséquents»

    Face à une demande en croissance constante, les mises en gardes sur la nécessité d’intensifier les investissements dans les secteurs énergétiques traditionnels se multiplient, et ce, afin de pouvoir maintenir l’offre mondiale à des niveaux permettant de répondre aux besoins exprimés.

    Après l’OPEP, c’est l’Union internationale du gaz (IGU) qui vient en effet d’émettre un avertissement quant aux conséquences de l’absence d’ « investissements conséquents » dans la production qui entrainerait une baisse de l’offre moniale de presque 25% à moyen terme et de 75% à long terme.

    Dans un rapport qu’elle vient de publier cette semaine, l’organisation en question, activant dans la promotion de l’industrie gazière, estime ainsi que, sans le développement de nouveaux investissements d’envergure dans le secteur, la production mondiales passera de son niveau actuel, qui est de 4 100 milliards m3 en 2023 à 3 134 milliards m3 en 2030, puis elle reculera à seulement 1 000 milliards m3 à l’horizon 2050, «en raison de la maturation des actifs et du déclin naturel» des réserves, selon le nouveau rapport de l’organisation en question.

    En se penchant sur les perspectives du marché mondial de cette ressource énergétique, de surcroît moins polluante et contribuant d’une manière importante à la transition énergétique, les auteurs du rapport de l’IGU, intitulé «Global gas report 2023», relèvent que «l’analyse des futures trajectoires potentielles des fondamentaux du marché mondial du gaz à l’horizon 2030 montre que des investissements continus dans la chaîne de valeur du gaz naturel sont nécessaires pour faire face à la demande mondiale et à la croissance probable dans certaines régions (du monde,  ndlr)». 

    Le constat que vient d’établir l’IGU met en relief les risques potentiels de voir de «graves chocs énergétiques» se produire à partir de 2030 dans le cas où se poursuit la tendance à la baisse des investissements dans l’exploration et l’exploitation des gisements de gaz naturel dans un contexte où les politiques déployées à travers certaines régions du monde, notamment au sein de l’Union européenne, pour aller vers la décarbonation connaissent une évolution à un rythme ralenti.

    Dans ce rapport, élaboré conjointement avec le cabinet de conseil Rystad Energy et le leader européen du transport de gaz naturel Snam, l’Union internationale du gaz relève, à titre indicatif, qu’à la «fin 2022, la capacité d’approvisionnement mondiale en hydrogène à faible teneur en carbone s’élevait à 3,2 millions de tonnes par an (seulement, ndlr) et le biométhane était proche de 7 milliards m3, ce qui est bien inférieur à la plupart des objectifs pour 2030».

    Revenant sur la situation du marché mondial du gaz dans la conjoncture actuelle, les analystes de l’IGU soulignent une relative stabilité du marché durant l’année 2022 mais des baisses de production et des perturbations sur la chaîne d’approvisionnement ont également été enregistrées durant l’année 2022.

    Les investissements avaient déjà baissé de 58%

    «La production mondiale de gaz en 2022 est restée stable avec une hausse marginale de 8,3 milliards m3, soit moins de 0,5 %, ce qui maintient l’offre mondiale de gaz en pénurie», est-il souligné à ce propos, précisant que «la réduction de la production russe en 2022 a été compensée par la croissance de l’offre en Amérique du Nord, au Moyen Orient, en Europe et en Asie, équilibrant à peu près le volume de l’offre de gaz disponible sur le marché au niveau d’avant la guerre entre la Russie et l’Ukraine», alors que, pour ce qui est du continent africain, il est fait état d’ «une légère baisse de production de gaz entre 2021 et 2022 ».

    Enfin, en guise de perspectives, si cette organisation de promotion de l’investissement gazier juge impératif et indispensable l’intensification des investissements dans la production de gaz, c’est parce que, rappelle-t-elle, « de nombreux pays en développement d’Asie, d’Afrique et d’Amérique du Sud continueront d’avoir besoin de plus de gaz pour alimenter leur économie et réduire la pollution atmosphérique et les émissions (le gaz étant moins polluant par rapport au pétrole et au charbon, ndlr)».

    En conséquence, pour construire des systèmes énergétiques durables et abordables pour tous, « il est clair que des investissements dans le gaz sont nécessaires de toute urgence ainsi que davantage d’énergies renouvelables», estiment les rédacteurs du document en question, alors que, rappelle l’IGU, «la production risque de s’effondrer progressivement durant les années à venir, en raison notamment d’une réduction de 58 % des investissements dans le secteur gazier entre 2014 et 2020».

    Par ailleurs, au début du mois, l’OPEP a également établi des perspectives similaires pour le secteur pétrolier, estimant à 14 000 milliards de dollars les investissements nécessaires dans l’exploration et la production de pétrole à l’horizon 2042 pour maintenir l’offre à des niveaux permettant de répondre à la demande du marché mondial.

    M. Naïli

  • OMC Med Energy : Rachid Hachichi expose le rôle actif de Sonatrach dans la sécurisation des approvisionnements du marché européen

    OMC Med Energy : Rachid Hachichi expose le rôle actif de Sonatrach dans la sécurisation des approvisionnements du marché européen

    Le P-dg de Sonatrach, Rachid Hachichi, participe, en compagnie du ministre de l’Energie et des mines, Mohamed Arkab, aux travaux de la Conférence et exposition méditerranéennes de l’énergie, OMC Med Energy, qui viennent de s’ouvrir ce mardi dans la ville italienne de Ravenne et se poursuivront jusqu’à jeudi, a annoncé un communiqué rendu public aujourd’hui par la compagnie nationale des hydrocarbures Sonatrach.

    Ayant pour thème «reconfigurer l’industrie énergétique, travailler pour la transition énergétique», l’édition de cette année intervient dans un contexte marqué par le retour des ressources énergétiques au centre des enjeux de l’économie mondiale, alors que de fortes mutations s’opèrent dans ce secteur.

    Au niveau régional, OMC Med Energy «se présente comme un des regroupements majeurs de l’industrie énergétique dans l’espace méditerranéen, auquel prendront part une multitude de ministres de l’énergie de différents pays au monde, responsables de firmes mondiales du secteur des hydrocarbures ainsi que des experts dans les domaines pétrolier et gazier pour évoquer la question des perspectives énergétiques dans le bassin méditerranéen et exposer la problématique des énergies nouvelles ainsi que celle de la transition énergétique», souligne le communiqué de la compagnie nationale.

    La réduction de l’empreinte carbone comme priorité

    Le premier responsable de Sonatrach, Rachid Hachichi, a toutefois marqué sa présence à l’OMC Med Energy, selon la même source, par une communication sur le thème de «la décarbonation et la sécurité des approvisionnements : impact sur la conduite des affaires».

    Lors de son exposé, auquel ont pris part les dirigeants de plusieurs compagnies opérant dans le secteur de l’énergie à travers le monde, Rachid Hachichi est revenu sur le rôle central et actif de la compagnie nationale dans les efforts européens d’aller vers la diversification des sources d’approvisionnement des 27, notamment dans le domaine gazier, dont Sonatrach est parmi les principaux fournisseurs du marché européen.

    Dans son intervention, Rachid Hachichi a exposé également la vision et la stratégie de Sonatrach dans le renforcement de son partenariat avec l’Italie en particulier et l’Union européenne en général, ainsi que ses efforts pour assurer un approvisionnement stable et sécurisé vers le marché européen, selon la même source.

    Les initiatives du groupe Sonatrach dans le domaine de la protection de l’environnement et la réduction de l’empreinte carbone, comprenant plusieurs mesures prises pour la diminution des émissions de gaz à effet de serre ont également été évoquées par le PDG lors de cet OMC Med Energy. Il conclu sa présentation en rappelant l’engagement de la compagnie qu’il dirige à «assurer la sécurité énergétique et contribuer au développement économique et social, ainsi qu’à la transition progressive du pays vers des énergies propres». 

    Par ailleurs, comme le soulignent les organisateurs de l’événement, l’édition de cette année de l’OMC Med Energy «réunira à nouveau des opérateurs industriels, des parties prenantes et des institutions nationales et internationales pour discuter et échanger des idées sur les stratégies de décarbonation, de transition et de sécurité énergétique».

    R. N.

  • Projets dans l’hydrogène vert, câble électrique avec l’Europe et autres : Nouveau pas dans la coopération énergétique algéro-allemande

    Projets dans l’hydrogène vert, câble électrique avec l’Europe et autres : Nouveau pas dans la coopération énergétique algéro-allemande

    Placé au chapitre des priorités de l’Etat depuis quelques années, le développement des énergies renouvelables vient d’enregistrer de nouvelles avancées dans le cadre de la coopération bilatérale algéro-allemande, notamment en ce qui concerne l’hydrogène vert .

    Au moment où le ministre de l’Energie et des mines, Mohamed Arkab, vient d’appeler à la mise en place d’un partenariat «exceptionnel, réel et solide » avec l’Allemagne dans ce domaine, à l’occasion de la 5ème édition de la Journée algéro-allemande de l’énergie, qui a eu lieu ce lundi à Alger, un important contrat vient d’être conclu avec la Société allemande pour la coopération internationale (GIZ). Ce nouveau projet s’ajoutera ainsi à celui qui a été prévu et qui porte sur un câble électrique reliant l’Algérie et l’Europe, dont le ministre de l’Energie vient d’appeler à la concrétisation.

    Ayant eu pour thème «les technologies d’avenir qui nous relient, énergies renouvelables et hydrogène vert», l’édition de cette année de la Journée algéro-allemande de l’énergie a été une occasion pour le ministre de tutelle de réitérer la nécessité de renforcer la coopération bilatérale dans ce domaine et la pousser «au-delà des échanges commerciaux».

    Pour ce faire, M. Arkab a exprimé son engagement à « renforcer, promouvoir et insuffler à cette coopération la dynamique nécessaire pour réaliser les projets en vue », mais aussi il a appelé les partenaires allemands à « participer et à soutenir le projet de réalisation du câble électrique algéro-européen, qui permettra l’exportation de l’énergie propre et renouvelable et la sécurisation de la connectivité électrique sur les plans régional et international », ainsi qu’ à «contribuer à l’accélération du processus de transition énergétique et à la réduction de l’empreinte carbone».

    Dans le domaine de l’hydrogène vert, auquel l’Algérie accorde un grand intérêt, le ministre de l’Energie a révélé une « étude de faisabilité de projets expérimentaux scientifiques pour la maîtrise de la chaîne de valeur de la production de l’hydrogène vert, dont un projet d’une capacité de 50 mégawatts, avec une contribution de 35 millions de dollars offerte sous forme de don par le gouvernement allemand », ainsi qu’ « une étude de faisabilité en cours pour la création du SoutH2 Corridor ».

    Réduire jusqu’à 22% les émissions de gaz à effet de serre à l’horizon 2030

    La partie allemande n’a pas manqué de son côté d’exprimer son attachement au renforcement de la coopération bilatérale avec l’Algérie dans le domaine énergétique et le renouvelable lors de cette journée, comme l’a souligné le secrétaire d’Etat parlementaire au ministère fédéral allemand de l’Economie et de la protection du climat, Stefan Wenzel, évoquant « l’importance de la coopération et de la consolidation du partenariat avec l’Algérie dans tous les domaines relatifs à l’énergie et aux énergies renouvelables, étant un partenaire commercial et économique important », cependant que, a-t-il affirmé «le gouvernement allemand compte accompagner et soutenir les projets d’investissement conjoints».

    En outre, estimant que la demande sur l’hydrogène connaitra une croissance dans les années à venir, le responsable allemand a mis l’accent sur la nécessité de « la coopération avec l’Algérie dans ce domaine».

    Par ailleurs, la coopération bilatérale entre les deux pays vient de se renforcer avec de nouveaux projets dans le domaine des énergies renouvelables et vertes. Le ministère de l’Energie et des mines et la Société allemande pour la coopération internationale viennent en effet de procéder ce lundi à la signature d’un contrat d’exécution de coopération technique pour le développement de projets dans le domaine des énergies renouvelables et l’hydrogène vert.

    Baptisé TaqatHy, le nouveau projet en question, d’une valeur qui s’élève à 12 million de dollars, a été signé, pour la partie algérienne,  par le directeur général de l’Energie auprès du ministère de l’Energie et des mines, Tahar Djouambi, et du côté allemand, par la directrice résidente de la GIZ, Martina Vahlaus.

    Pour le directeur général de l’Energie au sein du département de Mohamed Arkab, « ce contrat représente une nouvelle opportunité d’échange et de partage d’expériences sur des sujets d’intérêt commun et sa mise en œuvre contribuera à la réalisation de notre programme de développement des énergies renouvelables, de l’efficacité énergétique et de l’hydrogène vert ».

    Enfin, outre la coopération avec le partenaire allemand dans ce domaine des énergies vertes, le ministre de l’Energie et des mines a également fait état de lancement par l’Algérie d’ «un projet de grande envergure pour le stockage naturel du carbone en plantant 420 millions arbustes pendant 10 ans, avec un investissement d’un milliard de dollars», ce qui permettra de « réduire les émissions de gaz avec un taux oscillant entre 7 et 22% à l’horizon 2030 et à moins de 1% le volume global du gaz brûlé ».

    M. N.

  • Eaux d’irrigation : les secteurs de l’agriculture et de l’hydraulique mettent le cap sur la valorisation des eaux recyclées

    Eaux d’irrigation : les secteurs de l’agriculture et de l’hydraulique mettent le cap sur la valorisation des eaux recyclées

    En plus des eaux conventionnelles, souterraines et superficielles, le gouvernement vient d’opter pour l’optimisation des ressources non conventionnelles, en mettant le cap notamment sur le recyclage des eaux pour leur utilisation dans l’agriculture, et ce dans le but de renforcer les disponibilités du pays en eau d’irrigation.

    A cet égard le ministre de l’Agriculture et du développement rural, Abdelhafidh Henni, vient d’annoncer à l’occasion de la Journée mondiale de l’alimentation, intervenant le 16 octobre de chaque année et célébrée en Algérie cette année sous le thème de «l’Eau c’est la vie, l’eau nous nourrit. Ne laisser personne de côté», que son département ministériel œuvre actuellement, en coordination avec le secteur de l’hydraulique, à élaborer un projet de convention entre les deux secteurs sur la valorisation des réserves des eaux usées par l’irrigation agricole sécurisée à travers le recours aux techniques modernes d’épuration.

    Représentant un potentiel non négligeable pouvant contribuer au renforcement des ressources hydriques mobilisables pour l’agriculture, il convient de souligner qu’en 2022, le volume des eaux usées épurées a atteint le niveau de 500 millions m3/an, produits au niveau de 200 stations d’épuration installées à travers différentes wilayas du pays, indiquait un bilan établi par le ministère des Ressources en eau et de la sécurité hydrique l’année précédente.

    Pour ce qui est des projections à moyen terme, comptant s’appuyer sur le potentiel que représente cette ressource non conventionnelle, le ministère de tutelle a dévoilé au début de l’année en cours un vaste programme visant à accroitre le volume d’eaux usées recyclées pour atteindre à l’horizon 2030 pas moins de 1,2 milliard de m3/an, avec l’installation de nouvelles stations d’épuration devant permettre d’augmenter les volumes produits actuellement de 700 millions de m3 supplémentaires.

    «Par cette démarche, il s’agit en effet d’assurer des ressources hydriques supplémentaires au profit du secteur agricole, réduisant ainsi la pression sur les eaux souterraines et les eaux de surface, impactées par la faible pluviométrie », expliquait le ministère de tutelle tout en précisant que la mobilisation des eaux usées issues des stations de recyclage est en mesure de répondre aux besoins en ressources hydriques destinées à l’irrigation de 24 000 hectares de terres agricoles d’ici à 2024 et atteindre, à l’horizon 2030, quelque 400 000 hectares, dont 16 000 hectares dans les wilayas des hauts plateaux.

    5% seulement des eaux recyclées sont utilisées actuellement

    Pour sa part, le professeur Ahmed Kettab, expert et consultant dans le domaine des ressources hydriques, indiquait récemment qu’en plus de la mobilisation des eaux superficielles, à travers le renforcement des capacités de stockage, comme les barrages, ayant atteint actuellement 10 milliards m3, l’autre domaine où l’Algérie dispose d’un potentiel non négligeable, est l’utilisation des eaux usées recyclées au niveau des stations d’épuration.

    Néanmoins, en évoquant ce volet, le professeur regrettera qu’à peine 5% de ces eaux sont utilisées actuellement, avant de proposer «la généralisation du recyclage, en multipliant les stations d’épuration, et proposer cette eau pour des usages autres que l’eau potable».

    En effet, outre le secteur agricole, les efforts de développement des capacités d’épuration visent l’utilisation de cette ressource dans d’autres domaines, tels l’industrie, l’irrigation des jardins publics, les stations services pour le lavage de véhicules, le lavage des routes et espaces urbains, la lutte contre les feux de forêts ainsi que le projet du barrage vert, note le programme de renforcement des capacités de recyclage des eaux usées du ministère de l’Hydraulique.

    Par ailleurs, outre le dossier relatif à la généralisation du recours aux eaux issues des stations d’épuration dans le secteur, le ministre de l’Agriculture précisait dans son intervention, à l’occasion de la Journée mondiale de l’alimentation de cette année, que son département a consacré «un programme ambitieux» pour élargir les superficies irriguées qui ont atteint près de 1,5 million d’hectares en 2023, précisant que 67% de ces superficies sont équipées de systèmes d’irrigations économes en eau.

    M. N.

  • Après avoir réussi le pari de l’augmentation du volume de ses exportations : Holcim El-Djazaïr met le cap sur la valeur ajoutée et les produits décarbonés

    Après avoir réussi le pari de l’augmentation du volume de ses exportations : Holcim El-Djazaïr met le cap sur la valeur ajoutée et les produits décarbonés

    Le groupe Holcim El-Djazaïr, spécialisé dans la production de ciment et ses dérivés, vient de réaliser de nouveaux progrès en réussissant un nouveau record à l’export, avec plus d’un million de tonnes au 3ème trimestre de l’année en cours, mais pas que. Ce volume, étant constitué exclusivement de produits finis, cette réalisation «marque une transition significative de l’importance de la quantité vers la création de valeur pour l’Algérie », vient d’annoncer le cimentier dans un communiqué rendu public ce mercredi.

    Bien qu’elle intervienne dans «un environnement de marché international du ciment hautement concurrentiel», cette nouvelle performance est qualifiée de «première en Algérie», selon le même communiqué, et «s’inscrit parfaitement dans la stratégie 2025 du Groupe Holcim», intitulée «Accélérer la croissance verte».

    Au-delà de sa dimension commerciale, ces nouvelles performances du groupe Holcim El-Djazaïr ont une portée environnementale, puisqu’en choisissant «d’orienter ses exportations davantage vers les produits finis (les ciments) et de réduire la proportion de produits semi-finis (le clinker)», l’entreprise opte pour une novelle approche qui « vise à réduire les émissions de poussières lors des opérations de chargement, démontrant ainsi un engagement indéfectible en faveur de l’environnement », explique le communiqué.

    Avec sa nouvelle démarche, Holcim El-Djazaïr a fait donc de 2023 l’année du changement de cap dans ses objectifs en matière d’exportations, puisque, depuis janvier dernier, «40% des produits exportés par l’entreprise sont des produits finis, représentant une augmentation de 300% par rapport à 2022», précise le communiqué.

    Ne comptant pas se contenter de cette réalisation, l’entreprise ambitionne d’aller au-delà dès l’année prochaine, en visant un objectif de 60% en produits finis du total de ses exportations d’ici l’année prochaine (2024) et, «pour atteindre cet objectif, l’entreprise intensifiera son programme d’investissement au cours des prochains mois», fait savoir le communiqué de l’entreprise.

    A présent, d’importants investissements de nature à permettre de concrétiser les objectifs tracés ont déjà été réalisés, dont «l’acquisition d’une nouvelle flotte de camions performants pour faciliter le transport de ses produits», «la construction de nouveaux silos de ciment dédiés à l’exportation à l’usine d’Ogaaz», ainsi qu’ «un investissement dans des halls de stockage de ciment blanc pour traiter des navires de plus grande taille dans les ports d’Oran, Mostaganem et Arzew, afin de mieux desservir les clients», précise Holcim El-Djazaïr.

    Garder la compétitivité sur le marché européen après 2026

    Au chapitre de cette série d’investissements déployés récemment sur le marché national, il importe de rappeler qu’Holcim a annoncé aussi la semaine dernière la réalisation de «son tout premier chargeur automatique de clinker sur navire au port de Djendjen, dans la wilaya de Jijel».

    Ce projet, d’une valeur estimée à trois millions d’euros et qui «marque un moment historique dans le développement de la logistique nationale dédiée à l’exportation», est de nature à «compléter le schéma logistique visant à stimuler les exportations de Holcim El-Djazaïr», a fait savoir le groupe dans un communiqué.

    Outre le renforcement de ses capacités de production et logistiques, l’entreprise ne perd pas de vue non plus les nouveaux défis qui se dressent sur ses marchés d’exportation pour mettre en œuvre de nouvelles stratégies qui lui permettront de s’y adapter.

    C’est le cas notamment des nouvelles mutations qui guettent le marché européen à moyen terme, dont l’Algérie est le deuxième fournisseur en ciments, après la Turquie, avec 11% de parts de marché». A cet égard, le groupe Holcim affirme reconnaitre «l’importance de rester compétitif sur le marché européen après 2026, suite à l’instauration récente d’une taxe carbone sur certains produits d’importation».

    En conséquence, l’entreprise estime qu’ «il est nécessaire d’accélérer au plus tôt notre transition vers une économie décarbonée. Cela implique de réduire nos émissions de CO2 dans la fabrication et le transport des produits exportés, afin de répondre aux exigences de la taxation carbone progressive de l’Europe», explique le communiqué.

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    Pour y parvenir, l’entreprise compter adopter «des pratiques plus durables, en investissant dans des solutions à faible émission de carbone, ainsi qu’en favorisant le remplacement des transports routiers par des transports ferroviaires», laquelle « mesure écologique (qui) vise à réduire les émissions de CO2 et à minimiser les risques d’accidents », fait savoir le groupe Holcim.

    M. N.

  • Investissements dans les hydrocarbures et lutte contre le dérèglement climatique : Les clivages éclatent au grand jour

    Investissements dans les hydrocarbures et lutte contre le dérèglement climatique : Les clivages éclatent au grand jour

    Après avoir été pendant longtemps pointés du doigt, étant accusés d’aggraver le réchauffement climatique, les pays producteurs de pétrole et de gaz se dressent pour répondre directement à ceux qui, au nom de la cause climatique, appellent à l’arrêt des investissements dans le secteur des hydrocarbures, étalant ainsi au grand jour les clivages qui entourent la question de l’avenir de la sécurité énergétique mondiale à moyen et long terme.

    Aujourd’hui, force est de constater qu’au moment où la demande mondiale en produits énergétiques d’origine fossile, pétrole et gaz en particulier, est en constante croissance et les processus de transition vers les énergies vertes (hors nucléaire) sont encore à des stades relativement bas, représentant moins de 30% du mix énergétique de la majeure partie des pays ayant opté pour ce pari, le développement du secteur des hydrocarbures s’avère incontournable pour éviter l’effondrement de la croissance économique mondiale et ne pas basculer dans l’insécurité énergétique.

    Pour lever les amalgames qui entourent la problématique énergétique, c’est l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) qui procède à ce qui s’apparente à une mise au point pure et simple adressée aux «anti-hydrocarbures».

    Lors de la présentation du nouveau rapport du cartel sur «les perspectives du marché mondial du pétrole à long terme», qui a eu lieu le 9 octobre dernier, le secrétaire général de l’Opep, Haitham Al Ghais, indique que «les appels à l’arrêt des investissements dans de nouveaux projets pétroliers sont mal avisés et pourraient conduire à un chaos énergétique et économique», car, explique-t-il, «le monde continuera à avoir besoin de davantage d’énergie dans les décennies à venir».

    Ce constat n’est pas moins vrai lorsque l’analyse prospective du marché fait ressortir une demande mondiale de pétrole qui s’élèverait à 116 millions de barils/jour à l’horizon 2045, selon le nouveau rapport du cartel, soit près de 14 millions de barils/jour par rapport à son niveau actuel d’un peu plus de 102 millions de barils/jour, selon les estimations de l’AIE (Agence internationale de l’énergie).

    Pour maintenir les capacités de production des hydrocarbures à des niveaux en mesure de répondre à cette demande croissante, l’Opep estime ainsi les investissements nécessaires dans l’industrie pétrolière mondiale à pas moins de 14.000 milliards de dollars durant les deux prochaines décennies.

    Au même moment avec l’Opep, le Forum des pays exportateurs de gaz (Gecf) a mis en garde contre les appels à l’arrêt des investissements dans le gaz naturel, lancés aussi par les opposants aux hydrocarbures, considérant que la planète pourrait se suffire d’énergies propres, et ce, malgré leur faible niveau de développement à leur stade actuel.

    La demande en gaz et pétrole en hausse à long terme

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    Lors de sa 25e réunion ministérielle qui a eu lieu le 10 octobre dernier dans la capitale équato-guinéenne, Malabo, les membres du Gecf étaient unanimes dans leur avertissement contre tout éventuel arrêt des investissements dans le secteur qui entraînerait inéluctablement «une diminution de l’offre, une hausse excessive des prix et un retour potentiel au charbon (source d’énergie beaucoup plus polluante que le gaz, ndlr), comme cela s’est produit en 2022, sapant les objectifs de réduction des émissions de gaz à effet de serre».

    Ceci au moment où la consommation de gaz naturel est appelée à connaître une croissance de l’ordre de 36% à l’horizon 2025 et sa contribution au mix énergétique (gaz-énergies vertes) passera de 23% actuellement à 26% à la même échéance, selon les dernières prévisions du Forum qui regroupe les exportateurs de gaz, dont l’Algérie.

    Ces éclairages des pays producteurs d’hydrocarbures parviendront-ils à «tempérer les ardeurs» et asseoir plus de pragmatisme dans la lutte contre le réchauffement climatique ? Rien n’est encore acquis lorsque l’on sait que la manière dont ces courants s’opposent à l’investissement dans les secteurs pétrolier et gazier.

    En mai dernier, à titre indicatif, l’ONG Carbon Tracker s’en était prise aux majors mondiaux des hydrocarbures et les bailleurs de fonds finançant les investissements dans le secteur. Dans une étude qu’elle a réalisée, l’ONG accuse, en effet, les «gestionnaires d’actifs du monde   entier, dont l’américain BlackRock, de détenir plus de 400 milliards de dollars d’investissement dans des compagnies de production d’hydrocarbures, en contradiction avec leurs engagements climatiques affichés».

    Carbon Tracker conteste ainsi au fonds d’investissement en question de détenir des participations dans le capital de pas moins d’une quinzaine de firmes pétrolières, dont le géant britannique BP, l’américain ExxonMobil ou le français Total Energies.

    M. Naïli

  • Algérie : La croissance du PIB réel atteindrait 3,8% à la fin de l’année en cours (FMI)

    Algérie : La croissance du PIB réel atteindrait 3,8% à la fin de l’année en cours (FMI)

    Après le taux de croissance du PIB réel de 2,1% relevé par la Banque mondiale dans son dernier rapport, publié la semaine dernière, c’est au tour du Fonds monétaire international (Fmi) qui vient de se pencher à nouveau sur les perspectives de croissance dans le monde, dans un nouveau rapport sur «les perspectives de l’économie mondiale», mis en ligne sur son site web aujourd’hui mardi, et dans lequel il table sur un taux de croissance du PIB réel de l’Algérie qui atteindrait 3,8% d’ici la fin de l’année en cours, soit un décalage de pas moins de 1,7% par rapport à sa «jumelle» des accords de Bretton Woods (la Banque mondiale).

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    Ainsi, dans le chapitre consacré à l’analyse des quatre principaux indicateurs des pays du Moyen Orient et d’Asie Centrale, qui sont le PIB réel, les prix à la consommation (l’inflation), le solde du compte courant et le chômage, le FMI rappelle que le PIB de l’Algérie a enregistré une croissance de 3,2% l’année dernière (2022), et il prévoit son augmentation d’ici la fin de l’année en cours (3,8%), avant de fléchir à nouveau à 3,1% durant l’année prochaine (2024).

    En ce qui concerne l’évolution des prix à la consommation sur le marché national, le nouveau rapport de l’institution financière internationale estime que le taux d’inflation de 9,3% enregistré l’année dernière (2022) baissera de 0,3% d’ici la fin de l’année en cours pour se maintenir à 9% et poursuivra sa tendance baissière jusqu’à atteindre 6,8% durant l’année prochaine.

    A ce propos, i y a lieu de noter que la Banque mondiale, dans son dernier bulletin d’information économique de la région Mena (Moyen Orient et Afrique du Nord) d’octobre 2023, intitulé « trouver le juste équilibre : Emplois et salaires en temps de crise dans la région Moyen Orient et Afrique du Nord », prévoit un taux d’inflation d’ici la fin de l’année en cours du même niveau que l’exercice précédent, à savoir 9,3% et une baisse légère de 0,7% l’année prochaine, avec un taux de 8,6% à la fin 2024.

    Dans le même chapitre, le FMI souligne dans son rapport « ne pas disposer » de données concernant le marché de l’emploi et l’évolution du taux de chômage en Algérie, à l’instar de nombreux autres pays émergents et en développement d’ailleurs.

    Se penchant sur l’évolution de la croissance du PIB sur une période plus longue, le rapport du FMI fait ressortir une reprise lente de la croissance en Algérie, classée dans la catégorie des « pays relevant des marchés émergents et en développement ».

    Baisse du taux d’inflation à moyen terme

    En effet, après la dégringolade de l’année 2020, quand la pandémie de Covid-19 a, rappelle-t-on, mis à mal l’ensemble des économies au monde sans épargner aucune région et durant laquelle l’Algérie a connu une croissance négative de son PIB de(-5,1%), une tendance haussière a été amorcé dès l’année qui a suivi mais à un rythme relativement lent, à l’instar de la majeure partie des pays dans le monde.

    Après avoir atteint un niveau de 3,4% en 2021, le PIB de l’Algérie redescend ainsi à 3,2% l’année d’après (2022), avant de remonter à 3,8% cette année, selon les prévisions des analystes du FMI. Et après le taux de 3,1% prévu pour l’année prochaine (2024), les rédacteurs de ce nouveau rapport prévoient le fléchissement de la courbe à nouveau jusqu’à atteindre le seuil de 1,7% à l’horizon 2028.

    La même tendance peu optimiste est prévue par le FMI pour ce qui est de l’évolution du solde du compte courant dans les années à venir. Après le taux de 2,9% du PIB attendu d’ici la fin 2023 et 1% seulement l’année prochaine, les nouvelles prévisions que viennent d’établir les experts de l’institution monétaire internationale tablent en effet sur un déficit du solde du compte courant de l’Algérie à l’échéance 2028, avec un taux négatif de (-5,2%) du PIB.

    A ce propos, les auteurs du rapport du FMI précisent que, dans le cas de l’Algérie, « les dépenses publiques totales et les prêts/emprunts nets du gouvernement, comprennent principalement le soutien au système de retraite et d’autres entités du secteur public », ce qui représente donc les transferts sociaux, y compris les fonds mobilisés pour la couverture des subventions sous diverses formes prévues dans la politique budgétaire.

    C’est au niveau de l’évolution du taux d’inflation que la conjoncture se présente en revanche moins pessimiste pour l’Algérie à moyen terme, selon les mêmes projections, car, la baisse qui sera amorcée dès cette année, avec une inflation qui baissera des 9% prévus d’ici la fin de l’année en cours pour se limiter à 6,8% l’année prochaine, les projections du FMI prévoient la poursuite de cette tendance jusqu’à 2028, où le taux d’inflation sera de 5,8%.

    M. N.

  • SIEERA 2023 : La  BDL contribue au développement du secteur de l’environnement

    SIEERA 2023 : La BDL contribue au développement du secteur de l’environnement

    La Banque de Développement Local-BDL prend part au Salon International de l’Environnement et des Energies Renouvelables d’Alger (SIEERA 2023) et ce du 27 au 29 septembre 2023, au palais des expositions pins maritimes Alger, annonce un communiqué transmis à notre rédaction.  

    Cette même source précise que de cette participation  démontre «la volonté de la BDL de participer à la mise en place d’un écosystème durable dédié au développement d’une économie verte, notamment à travers l’utilisation des panneaux solaires photovoltaïques». Un procédé déjà effectué au sein de l’agence BDL d’El Mouradia qui réduit de plus de 70% de la consommation d’énergie de ladite agence.

    A travers cette participation au SIERRA 2023, la BDL va vers les porteurs de projets et  dévoile sa démarche  voulue pour contribuer  au développement du secteur de l’environnement et des énergies renouvelables, à travers un nombre appréciable de projets financés.

    Pour rappel, le SIEERA 2023, mis sous le haut patronage du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a été l’occasion pour les exposants de faire part de leurs offres et expériences en matière de solutions innovantes liées à l’environnement et aux énergies renouvelables, mais aussi les possibilités et potentiels de la valorisation des déchets tous types confondus.

    R.N

  • Le projet est présenté en Conseil du Gouvernement  Le ministère de l’Habitat veut encadrer l’accès à certains marchés publics

    Le projet est présenté en Conseil du Gouvernement Le ministère de l’Habitat veut encadrer l’accès à certains marchés publics

    Le ministère de l’Habitat, de l’Urbanisme et de la Ville veut mettre de l’ordre et surtout faire le tri dans le milieu des acteurs qui interviennent dans le secteur, en instaurant de nouvelles règles tout en mettant en place un mécanisme numérique adéquat pour alléger les procédures administratives.

    Le Conseil du gouvernement tenu ce mardi a été l’occasion au ministre de l’Habitat pour présenter un projet de décret exécutif qui fixe les conditions d’accès des entreprises et groupement d’entreprises aux marchés publics de certaines activités.

    «Le ministre de l’Habitat, de l’Urbanisme et de la Ville a présenté un projet de décret exécutif modifiant et complétant le décret exécutif numéro 14-139 du 20 avril 2014 portant obligation pour les entreprises, groupes d’entreprises et groupement d’entreprises intervenant dans le cadre de la réalisation des marchés publics de certains secteurs d’activités d’être titulaires d’un certificat de qualification et de classification professionnelles», lit-on dans le communiqué qui a sanctionné cette réunion qui avait aussi abordé des sujets liés à deux autres secteurs : la Justice et le Travail.

    Dans le souci de lever toutes les contraintes bureautiques mais également assurer une meilleure transparence, le projet de présenté par le ministre de l’Habitat, Mohamed Tarek Belaribi devant le Premier ministre, Aïmene Benabderrahmane «prévoit notamment l’introduction de la numérisation des procédures de traitement des dossiers de demande d’obtention du certificat de qualification et de classification professionnelles et leur délivrance, la simplification et l’allégement des procédures administratives, la réduction des délais, la révision du système d’évaluation et son harmonisation et l’obligation pour les entreprises de s’engager dans un processus de qualité pour améliorer leurs performances », affirme encore le communiqué rendu public par les services du Premier ministre.

    La démarche du ministère de l’Habitat, de l’Urbanisme et de la Ville vise, comme l’explique le communiqué du gouvernement, à lutter contre l’anarchie qui règne dans le secteur qui cause d’importants retards dans la livraison de nombreux grands chantiers et programmes de logements inscrits dans le cadre des plans gouvernementaux, les malfaçons, etc.

    Avant-projet de loi relative à la lutte contre le faux et l’usage de faux

    En plus du projet présenté par le ministre de l’Habitat, le Gouvernement a examiné aussi un avant-projet de loi relative à la lutte contre le faux et l’usage de faux, présenté par le ministre de la justice, garde des sceaux, qui s’inscrit dans le cadre de la moralisation de la vie publique et de la lutte contre la corruption.

    « Ce projet de texte, initié en application des directives de Monsieur le Président de la République, vise à faire face à ce genre d’infractions dans toutes ses formes, notamment la falsification de documents officiels, publics et commerciaux, l’usurpation d’identité d’autrui et l’obtention, indûment, des avantages, des subventions et aides publiques, ainsi que des exonérations financières fiscales et tous autres avantages ».

    Règlement des conflits collectifs de travail et à l’exercice du droit de grève

    Troisième secteur examiné, lors de ce premier Conseil du gouvernement de la rentrée sociale, est celui du Travail, de l’Emploi et de la Sécurité sociale. Au moins cinq projets de décrets exécutifs ont été examinés et « qui interviennent en applications des dispositions de la loi n 23-08 du 21 juin 2023 relative à la prévention, au règlement des conflits collectifs de travail et à l’exercice du droit de grève.

    Les projets de texte fixent, selon le même communiqué, «la liste des secteurs d’activités et des postes de travail nécessitant la mise en œuvre d’un service minimum obligatoire et la liste des secteurs, la périodicité des réunions obligatoires relatives à l’examen de la situation des relations socioprofessionnelles et des conditions générales de travail au sein des institutions et administrations publiques, les missions des médiateurs dans le domaine du règlement des conflits collectifs de travail ainsi que les modalités de leur désignation et de leurs honoraires, la composition»;

    Il identifie également «les modalités de désignation des membres de la commission nationale et de la commission de wilaya d’arbitrage en matière des conflits collectifs de travail ainsi que leur organisation et leur fonctionnement », ainsi que «les missions, la composition, les modalités de désignation du président et des membres du conseil paritaire de la fonction publique dans le domaine de la conciliation des conflits collectifs de travail, ainsi que son organisation et son fonctionnement ».

    Sophia Rais