Nicolas George, représentant Holcim en Algérie : «L’avenir de la construction réside dans des pratiques durables»

Les exportations de Lafarge Algérie ont atteint près de 1,7 million de tonnes de produits au premier semestre 2023, ce qui représente une nette progression par rapport à la même période de l’année dernière. Ce résultat est le fruit des investissements consentis par Holcim en Algérie pour honorer ses engagements à l’exportation. De plus, des investissements seront également réalisés dans le but de réduire l’impact de l’industrie du ciment sur l’environnement.

La réduction des émissions de gaz à effet de serre (GES) est un autre objectif de ce cimentier, qui est convaincu que l’avenir de la construction réside dans des pratiques durables. Dans le cadre de l’économie circulaire, le groupe met en place des politiques telles que la substitution du gaz naturel par les boues d’hydrocarbures et la capture du CO2. Ces sujets ont été abordés dans l’entretien accordé à DZEntreprise par Nicolas George, représentant du groupe Holcim en Algérie, qui revient sur la présence du groupe en Algérie et les solutions durables proposées sur le marché national.

Acteur de l’industrie algérienne Lafarge Algérie s’est affirmé comme un des leaders dans son secteur d’activité, à savoir le bâtiment et la construction, est-il possible de revenir brièvement sur ce parcours ?

Effectivement, cela fait un peu plus de 20 ans que nous sommes présents en Algérie, et depuis l’entrée de Lafarge au sein du groupe Holcim en Algérie, notre priorité a été de devenir un acteur majeur, sans nécessairement être leader dans tous les secteurs, mais de jouer un rôle important.

Nous avons débuté avec COLPA, une joint-venture avec Cosider spécialisée dans la production de plâtre, de moulures et de plâtre de construction. Ensuite, nous avons procédé à l’acquisition des cimenteries d’Orascom. Cette expansion s’est réalisée à un moment où le marché était très dynamique, avec une demande réelle, notamment dans le domaine des infrastructures.

Dès le début, nous nous sommes concentrés sur la fourniture de solutions pertinentes pour tous les grands projets, tels que l’autoroute Est-Ouest, la Grande Mosquée d’Alger et d’autres infrastructures qui, de mon point de vue, sont emblématiques du développement des dernières décennies, et auxquels nous avons participé. Nous avons apporté notre contribution grâce à la qualité de nos produits, mais également grâce à la qualité de nos services, en respectant les délais de livraison de manière continue, surtout lorsque le marché connaissait des déficits et qu’il était absolument nécessaire de fournir nos clients dans les délais impartis.

En parlant du marché, quelles sont vos parts localement et visez-vous plus ? 

Quand on dit acteur leader en Algérie, je pense que nous le sommes,  vu que notre part de marché est assez stable. Nous avons entre 33 et 35% de parts de marché. C’est une place significative, juste derrière le Groupe public GICA,  avec son implantation géographique plus étendue, en détient 50% des parts des marchés. Avec nos trois cimenteries qui sont bien répartie entre l’Est, le Centre et l’Ouest, nous sommes capables de maintenir ces parts de marché sur l’ensemble du territoire national.

En ce qui concerne votre question sur l’expansion, il est vrai que nous ne visons pas une augmentation de notre part de marché pour une raison simple. Actuellement, il existe un surplus considérable de capacités de production de ciment, ce qui rend les investissements dans de nouvelles capacités inutilisées sans intérêt. Les 33% que vous détenez correspondent à votre part de capacités installées, ce qui est en équilibre avec votre part de marché. Cet équilibre naturel est bénéfique pour toutes les parties concernées.

Qu’en est-il des exportations ? Etes-vous sur les mêmes parts pour l’exportation ?

En ce qui concerne les exportations, nous avons effectivement des ratios similaires. Nous avons d’ailleurs été pionniers dans ce domaine, en commençant à exporter dès décembre 2017, juste après la levée de l’interdiction des exportations en novembre de la même année. Les concurrents ont rapidement suivi notre exemple. En 2019, nous avons réalisé une augmentation légère des volumes, mais la véritable accélération s’est produite en 2020 et 2021, avec une cadence maintenue en 2022.

En ce qui concerne nos parts de marché à l’export, elles se situent également autour de 30 à 35% des volumes. Nos exportations sont réparties entre l’Afrique de l’Ouest, l’Europe et le continent américain. De plus, nous avons également des volumes, notamment de ciment blanc, à destination des pays d’Asie et d’Asie du Sud-Est. Nous avons donc une présence diversifiée sur les marchés internationaux.

Vous avez lors de votre dernière rencontre avec les médias évoqué les investissements consentis pour l’exportation, pouvez-vous en citer quelques-uns ?

Nous avons réalisé plusieurs investissements significatifs, parmi lesquels je peux mentionner les suivants :

Le chargeur automatique sur le port de Djendjen, qui a représenté un coût de 3,5 millions de dollars. Nous accordons une grande importance au respect de l’environnement, c’est pourquoi nous avons décidé de ne le mettre en exploitation qu’une fois que tous les réglages, notamment en ce qui concerne les émissions de poussière, seront terminés.

Nous avons également investi dans une plateforme logistique en partenariat avec le Groupe SNTF, dans la même région. Cette plateforme vise à améliorer notre efficacité logistique et nos capacités de distribution.

Pour réduire le nombre de camions sur la route, nous avons investi dans le changement des trains sur l’usine de Cilas. Il s’agit d’une mesure écologique visant à réduire les émissions de CO2 et les accidents. Ce projet à long terme nous permettra, d’ici deux à trois ans, de substituer la majorité de nos trajets en camion.

Concernant l’usine d’Ogaaz, nous sommes en cours d’investissement de 9 millions de dollars pour la construction de nouveaux silos de ciment dédiés à l’exportation. De plus, nous avons investi 1,5 million de dollars dans des halls de stockage de ciment blanc pour être en mesure de traiter des navires de plus grande taille dans les ports d’Oran, Mostaganem ou Arzew, afin de pouvoir atteindre nos clients en Amérique latine.

Ces investissements démontrent notre engagement envers l’innovation, l’efficacité logistique et la protection de l’environnement.

Vous nous aviez affirmé lors du dernier Batimatec  que l’avenir de la construction réside dans des pratiques durables. Quelle est la démarche  et quels sont les principaux axes sur lesquels s’appuie Lafarge Algérie pour ce faire ?

Le constat de départ, auquel nous croyons fermement au sein du groupe Holcim, est que le dérèglement climatique est une réalité et que les émissions de CO2 contribuent à ce phénomène. Nous sommes donc convaincus de la nécessité de réduire notre impact en termes d’émissions de CO2 au cours des prochaines années et décennies. C’est notre point de départ.

Ensuite, la question qui s’est posée est la suivante : quels sont les principaux leviers pour réduire les émissions de CO2 ? Nous avons commencé à travailler sur une partie essentielle du processus, à savoir le produit lui-même.

Comment ?

Dans un bâtiment, on estime qu’environ 30% des émissions de gaz à effet de serre sont liées aux matériaux de construction, tandis que les 70% restants sont liés à son cycle de vie, notamment à la consommation d’énergie pour le chauffage, etc. Nous nous sommes d’abord concentrés en interne sur la réduction de ces émissions liées aux matériaux de construction.

Nous avons entrepris des actions pour améliorer l’efficacité de nos usines, réduire la consommation d’énergie par tonne de produit fabriqué et diminuer les émissions à la sortie de nos cheminées, parmi d’autres mesures.

Lors de la production d’une tonne de ciment, la majeure partie des émissions de CO2 provient de la fabrication du produit semi-fini appelé clinker. Ensuite, il est mélangé à d’autres additifs ayant un impact nettement inférieur. Actuellement, nous cherchons à réduire au maximum la concentration en clinker tout en maintenant une qualité équivalente. Pour y parvenir, différentes techniques et options sont disponibles. Nous avons illustré cette démarche l’année dernière avec le lancement en Algérie du produit Chamil™ EcoPlanet, qui présente une réduction de 40% par rapport à un ciment classique en termes d’émissions de CO2.

Nous avons également travaillé sur des solutions permettant aux bâtiments eux-mêmes de consommer moins d’énergie fossile et de réduire leurs émissions de CO2. Cela passe principalement par l’isolation, ainsi que d’autres produits visant à éviter les pertes thermiques. Notre produit phare, Airium™, est un exemple concret de cela. Il s’agit d’une mousse minérale isolante utilisée pour les toitures, les dalles et les lames d’air.

Ainsi, cette enveloppe isolante contribue à réduire les 70% d’émissions de CO2 sur la durée de vie d’un bâtiment. Cela présente également un aspect économique important pour l’Algérie, en comparaison avec des bâtiments énergivores, en favorisant les économies d’énergie.

Vous êtes aussi sur un modèle d’économie circulaire.

Pour le moment, nous avons développé l’économie circulaire en Algérie selon deux axes principaux. Le premier axe concerne la substitution des énergies fossiles par la valorisation des déchets, notamment les déchets industriels.

Depuis l’année dernière, nous avons commencé à traiter les boues de forage et les résidus d’hydrocarbures présents dans le Sud du pays. Cela représente une opportunité pour la création de petites entreprises dans le domaine du transport et du tri des déchets. Cette activité peut constituer une niche intéressante pour le développement de l’économie circulaire en Algérie.

Dans vos trois cimenteries ?

Non. Actuellement, nous recevons les déchets d’hydrocarbures uniquement dans notre usine d’Oggaz. Ces déchets sont traités et pré-conditionnés pour obtenir la texture appropriée, puis ils sont injectés dans le four de la cimenterie. Cette pratique permet de remplacer une partie du gaz naturel utilisé dans le processus de production du ciment.

Actuellement, nous ne substituons que 1% du gaz naturel par les déchets d’hydrocarbures pour un seul four, ce qui représente un début. Toutefois, sur le plan technique, nos installations sont capables de traiter jusqu’à 30% de substitutions. Notre objectif est de généraliser cette approche et d’établir les contrats nécessaires pour garantir des volumes réguliers et suffisants. Bien que nous ne puissions atteindre que 30% de substitution avec les équipements actuels, en Europe, de nombreuses cimenteries fonctionnent avec des taux de substitution allant jusqu’à 95% voire 99%. Techniquement, il est possible de remplacer intégralement le gaz naturel par les déchets d’hydrocarbures et d’autres déchets disponibles localement.

Quel est le deuxième axe?   

Le deuxième axe sur lequel nous travaillons concerne le remplacement des matières premières utilisées dans le processus de fabrication du ciment. Nous avons substitué une partie de l’argile extraite des carrières par des boues de barrages. Nous avons d’abord réalisé un pilote à Oggaz il y a plus d’un an, puis nous l’avons dupliqué à Biskra. Nous sommes en train de le mettre en place à M’sila et nous sommes satisfaits de voir que nos concurrents commencent également à adopter cette pratique. Le fait de substituer une carrière d’argile, qui est une terre arable, par cette méthode nous permet de réduire notre impact sur les terres agricoles. Il est important de prendre en compte cet impact, souvent sous-estimé.

Nous récupérons également les boues ferreuses de chez Tosyali, ainsi que les boues d’écumes de sucre, ce qui nous permet de remplacer le calcaire dans notre processus de production. Nous envisageons également de récupérer les déchets d’El-Hadjar afin de substituer une partie de nos matières premières ferreuses. Nous constatons qu’il est de plus en plus possible de trouver des substituts et que, à terme, au moins 50% de nos matières premières, en dehors du calcaire, pourraient provenir de l’économie circulaire.

En ce qui concerne l’impact environnemental, il est important de souligner que nous avons effectué des changements au niveau des filtres pour réduire les émissions de poussière dans les usines de M’sila et d’Oggaz. Nous avons investi environ 15 millions de dollars au cours des deux dernières années pour réaliser ces améliorations. Cet investissement considérable démontre notre engagement à être aussi respectueux de l’environnement que possible.

Quels sont les investissements consentis pour l’innovation et le développement durable ?

Le traitement des boues de pétrole à l’usine d’Oggaz a nécessité un investissement de 3,5 millions de dollars. De plus, d’autres investissements d’environ un demi-million de dollars ont été réalisés pour l’installation de geo-chutes afin de permettre à nos deux autres usines de M’sila et Biskra (Cilas) de traiter et valoriser les déchets.

Il est important de noter que notre dynamique d’investissement peut être accélérée si des contrats de traitement des boues de forage sont mis en place. Ces contrats permettraient d’optimiser notre capacité à traiter ces déchets spécifiques et contribueraient à renforcer notre engagement envers l’économie circulaire.

Ces investissements démontrent notre volonté de développer davantage nos capacités de traitement des déchets et de renforcer notre engagement envers des pratiques durables et respectueuses de l’environnement.

Récemment vous avez signé un partenariat avec le CNTPP et d’autres entreprises, quels sont les objectifs à travers ce genre de partenariat ?

Le partenariat est profondément ancré dans l’ADN de Lafarge en Algérie. Nous avons conclu de nombreux partenariats tout au long de notre parcours. Par exemple, il y a 20 ans, nous avons établi un partenariat avec Cosider, nous nous sommes développés avec le groupe Souakri sur Cilas, et nous sommes également en partenariat avec Gica sur la société SCMI. Nous avons également des partenariats dans le domaine des granulats et bien d’autres.

Pour nous, le partenariat revêt une grande importance. Nous établissons également des partenariats avec les autorités. Le dernier en date est avec le Centre national des techniques de production propre (CNTPP), qui nous aide à accélérer notre dynamique d’économie circulaire. Il y a de nombreuses opportunités qui existent, et il est essentiel que nous soyons en mesure de les réaliser, de les généraliser et de les développer à plus grande échelle. Comment pouvons-nous passer d’un petit pilote sur une usine à une mise en œuvre à l’échelle industrielle sur l’ensemble de nos sites ? C’est dans cette perspective que nous travaillons avec le CNTPP, car ils ont une vision globale de ce qui se passe en Algérie. Ils disposent du réseau, des contacts et de la compréhension du tissu économique algérien, et ils sont en mesure de nous guider dans la bonne direction.

Nous avons collaboré avec eux sur des projets liés aux boues de barrages et aux déchets de la sidérurgie d’El Hadjar. Ils ont identifié des déchets qui datent de plusieurs années et que nous sommes en mesure de traiter. Au lieu de les laisser s’accumuler sur un terrain vague, nous pouvons les utiliser comme matières premières alternatives. C’est là que le CNTPP joue son rôle de centre, et nous sommes réellement satisfaits de leur soutien et de leur accompagnement.

L’entrée en vigueur de la taxe carbone et imminente et son impact notamment pour les économies africaines sera important. Selon vous, qu’est-ce qui peut être fait pour réduire les GES, notamment dans l’industrie des ciments ?  

Il est effectivement louable que le gouvernement algérien mette l’accent sur les exportations hors hydrocarbures pour améliorer la balance commerciale. Cependant, il est important de noter que la grande majorité de ces exportations concerne des produits qui sont assez énergivores. Bien que cela fonctionne bien en termes de redistribution de la valeur créée localement à travers toute la chaîne économique, il y a un enjeu majeur lié à la taxation carbone mise en place par l’Europe.

L’Europe a récemment voté pour l’instauration d’une taxe carbone sur certains produits d’importation. Dans un premier temps, cette taxe s’appliquera à une liste restreinte de produits énergivores tels que la sidérurgie, le ciment et les fertilisants. Cela signifie que toutes les exportations hors hydrocarbures de l’Algérie risquent d’être soumises à des taxes à l’entrée en Europe à partir de 2026. Cette taxation sera progressive, avec une augmentation du taux de taxation entre 2026 et 2033. En 2033, le taux de taxation sera de 100% des émissions de CO2 liées à la fabrication et au transport du produit taxé à l’entrée en Europe.

Pour rester compétitifs sur le marché européen après 2026, il est donc nécessaire d’accélérer au plus tôt notre transition vers une économie décarbonée. Cela implique de réduire nos émissions de CO2 dans la fabrication et le transport des produits exportés, afin de répondre aux exigences de la taxation carbone progressive de l’Europe.

Il est essentiel de prendre en compte ces enjeux et de travailler activement à la décarbonation de nos industries et de nos exportations, en adoptant des pratiques plus durables et en investissant dans des solutions à faible émission de carbone.

Comment ?

Il est en effet primordial de développer des produits qui utilisent autant que possible des matières premières déjà décarbonées, tout en veillant à diluer la matière première émettrice de CO2, qui est le clinker, tout en maintenant les performances et la qualité des produits. Cela permet de réduire significativement l’empreinte carbone de nos produits.

Il existe également deux autres leviers sur lesquels nous travaillons. Le premier est la capture du carbone, qui consiste à capter le CO2 émis lors du processus de production, généralement à la sortie des cheminées. Ce CO2 capturé peut ensuite être utilisé dans d’autres industries, telles que l’agroalimentaire ou la fabrication de carburants verts, ou bien il peut être séquestré de manière sûre et permanente. Cependant, il est important de souligner que la capture du carbone est un processus complexe et techniquement exigeant, qui demande du temps et des investissements considérables. Il s’agit d’une solution à long terme qui nécessite une recherche continue et des avancées technologiques.

En somme, il est essentiel de poursuivre nos efforts pour développer des produits à faible empreinte carbone en diluant les matières premières émettrices de CO2, tout en explorant des solutions innovantes telles que la capture du carbone. Ces initiatives contribueront à notre objectif de réduire l’impact environnemental de notre industrie et de promouvoir des pratiques durables dans le secteur de la construction.

Des solutions déjà utilisées ?

Effectivement, la capture et la séquestration du carbone sont déjà pratiquées en Amérique du Nord et en Europe, notamment dans des puits de pétrole et de gaz en fin de vie ou dans des formations géologiques profondes capables de capturer et de minéraliser le carbone à long terme. L’avantage en Algérie est que le pays dispose déjà de puits de pétrole en fin de vie et il semble y avoir des formations salines dans le sous-sol, ce qui offre un potentiel géologique intéressant. De plus, l’Algérie dispose de l’expertise et de l’infrastructure nécessaires, grâce à sa société nationale qui est un leader mondial dans le domaine des hydrocarbures. Tout cela pourrait être transformé en un avantage concurrentiel réel.

L’Algérie a donc une véritable carte à jouer dans le développement de la capture et de la séquestration du carbone, ce qui pourrait créer une opportunité économique majeure, notamment lorsque les réserves en énergies fossiles commenceront à diminuer. C’est un projet à long terme auquel nous croyons fermement. Nous avons déjà commencé à travailler sur ce sujet en attendant le cadre réglementaire adéquat, et nous sommes convaincus qu’au cours des prochaines semaines et des prochains mois, il y aura une meilleure visibilité et des avancées significatives dans ce domaine.

Nous avons remarqué que lors de vos sorties médiatiques, vous êtes souvent accompagnés par vos collaborateurs qui interviennent chacun en ce qui le concerne pour expliquer ou vulgariser, qui un produit, qui une solution, qui une politique. Pourquoi ce choix ?

Parce que nous sommes une équipe et que c’est eux qui font le travail ! Aujourd’hui, nous ne sommes que 2 expatriés dans l’entreprise, certains de nos collègues algériens travaillent aujourd’hui  dans les usines du groupe Holcim à l’étranger.  

Entretien réalisé par S.A ( In DZEntreprise juillet 2023)

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