Étiquette : COVID-19

  • Oxford Business Group : Etude sur l’économie algérienne post-Covid-19

    Oxford Business Group : Etude sur l’économie algérienne post-Covid-19

    Le cabinet d’intelligence économique et de conseil «Oxford Business Group» (OBG) publie une étude sur les nouveaux indicateurs économiques en Algérie. Produite en collaboration avec Bomare Compagnie, elle met en avant les efforts des autorités du pays pour une relance effective de l’économie algérienne, près de deux années après le début de la pandémie de la Covid-19.

    Le nouveau rapport d’Oxford Business Group est sous le titre : «L’Algérie capitalise sur ses atouts pour diversifier ses exportations». Réparti sur 32 pages, ce travail présenté en anglais, retrace la politique gouvernementale menée sous l’égide du président Tebboune, dans l’objectif de faire de 2022, une année de relance économique par excellence, avec des objectifs d’amélioration du climat des affaires.

    C’est un rapport «ciblé» qui analyse notamment les efforts déployés pour réduire la dépendance aux hydrocarbures, en encourageant l’investissement aussi bien national qu’étranger, dans le domaine de l’industrie, en s’appuyant particulièrement sur le privé.

    «Le rapport revient en détail sur les efforts déployés dans un objectif de reprise économique, insistant entre autres sur le cadre règlementaire en vigueur, les investissements à destination du développement du capital humain, le soutien aux PME et les mesures visant à incorporer davantage les activités de l’économie informelle dans l’économie formelle ou encore la politique de digitalisation» indique un communiqué d’OBG.

    Oxford Business Group «identifie les segments industriels à fort potentiel de croissance, tels que les engrais, l’agro-industrie ou le ciment, illustrant son analyse de nombreux chiffres et graphiques, dans un format clair et accessible». Sont aussi passés au crible, «le développement d’une industrie à plus forte valeur ajoutée et l’essor récent du secteur manufacturier, notamment dans les segments électronique et électroménager».

    « L’Algérie dipose de nombreux avantages compétitifs qui la placent en bonne position pour exporter une gamme de produits variés vers les marchés européens. Tout d’abord, sa proximité géographique avec l’Europe. Si un composant ou un produit fabriqué dans un pays plus lointain, tel que la Chine, peut mettre des semaines à atteindre l’Europe, pour un coût de plusieurs milliers de dollars, l’Algérie peut le fournir plus rapidement et à moindre coût grâce à son emplacement et à des liaisons de transport fiables,» affirme Ali Boumediene qui se dit optimiste quant aux perspectives de diversification de l’économie algérienne. 

    A propos d’Oxford Business Group

    Oxford Business Group (OBG) est un cabinet d’intelligence économique et de conseil présent dans plus de trente pays d’Asie, d’Afrique, du Moyen-Orient et des Amériques. La firme produit de l’information stratégique sur les marchés ayant démontré un taux de croissance parmi les plus rapides au monde, afin d’aiguiller les décisions commerciales et d’investissement.  

    Samia Hanifi

  • Air Algérie Cargo prête pour acheminer le vaccin anti-Covid

    Air Algérie Cargo prête pour acheminer le vaccin anti-Covid

    La Compagnie nationale de navigation aérienne Air Algérie, via sa filiale Air Algérie Cargo, se dit prête pour acheminer la première vague de doses de vaccins dès que le gouvernement déciderait à acquérir le remède anti-Covid-19.

    Il y a deux jours l’Association internationale du transport aérien (Iata), qui regroupe 290 compagnies, dont Air Algérie, a révélé que les compagnies aériennes devront assurer au moins 1 000 vols quotidiens pour livrer la première vague de doses de vaccins dans le monde via 8 000 gros-porteurs.

    Alors que l’acheminement des vaccins contre la Covid-19 s’organise dans le ciel, avec un renouveau du fret aérien dans les stratégies des compagnies, révèle l’Iata, Air Algérie cargo s’est préparée à cette opération, sachant que les timides rotations du transport de passagers ne laissent guère le choix à la compagnie nationale qui doit faire preuve de réactivité et d’anticipation.

    C’est ainsi qu’une commission a été installée par le Premier ministère pour un éventuel déploiement de la flotte nationale pour l’acquisition du vaccin anti-Covid.

    Composée des ministères des Transports, de la Santé, des représentants de la commission de suivi de la pandémie du coronavirus, cette commission a associé la compagnie Air Algérie et sa filiale Air Algérie Cargo pour décliner un schéma directeur à même de reconquérir le ciel pour faire face à la concurrence des compagnies déjà opérationnelles.

    Selon notre source, « cette mesure a été prise lors du dernier Conseil interministériel quant à une éventuelle décision d’acquérir le vaccin. Air Algérie a déjà converti quatre avions de transport des voyageurs en cargos pour répondre aux besoins d’importations de dispositifs médicaux, dont le vaccin anti-Covid ».

    Selon la même source, la filiale Air Algérie Cargo a renforcé sa flotte avec quatre avions-cargos, à savoir un Hercule LC 130 d’une capacité de 20 tonnes, un Boeing 737-800 d’une capacité de 20 tonnes et deux autres avions de type ATR pour faire face au fret.

    Mieux encore, les appareils d’Air Algérie Cargo répondent aux normes de transport de tous types de marchandises, y compris les vaccins, les dispositifs médicaux et autres variétés de médicaments.

    Cependant, apprend-on, les hangars de l’Entreprise de gestion et des services aéroportuaires (EGSA) et les établissements de santé devront disposer de toute la logistique pour le stockage.

    En ce sens, l’Iata craint que « seuls les mieux placés pour rafler ces marchés exigeants se trouvent les compagnies et aéroports que l’association a certifiés Center of excellence for independent validators (CEIV-Pharma), devenue la norme internationale de référence dans le transport de produits pharmaceutiques, en particulier des vaccins, soient en première ligne ».

    Pour l’Iata, il s’agit, après acquisition du vaccin, de respecter la chaîne de froid, notamment la sécurité du traitement des flux de vaccins, le temps de transit des doses entre les camions et les avions et les procédures de dédouanement au niveau des aéroports.

    Rabah Nadri

  • Transferts sociaux sur fonds de Covid 19: Une «rallonge» de 65, 31 MDA

    Transferts sociaux sur fonds de Covid 19: Une «rallonge» de 65, 31 MDA

    Pour faire face aux retombées de l’épidémie de Covid 19, le gouvernement a prévu une dotation supplémentaire de 65, 531 milliards de dinars, qui s’ajoute aux dotations budgétaires de l’Etat allouées aux transferts sociaux, avons-nous appris auprès d’une source au ministère des Finances.

    La dotation supplémentaire allouée au transferts sociaux sur fonds de Covid 19

    Cette dotation se décline comme suit : l’acquisition de moyens de protection par les ministères de la Santé, de l’intérieur, et des Affaires étrangères est estimée à respectivement : 12, 846 milliards de dinars, 0,14 milliard de dinars et 0,063 milliard de dinars.

    S’agissant du paiement d’indemnités exceptionnelles au profit des agents de l’Etat, le budget alloué est de l’ordre de 24, 394 milliards de dinars, répartis comme suit : le ministère de la Santé 16,5 milliards de dinars, ministère de l’Intérieur 7,755 milliards de dinars, et celui des Finances, 0,1395 milliards de dinars.

    S’ajoutent aussi l’allocation destinée aux familles impactées, estimée à 24,702 milliards de dinars, l’assistance au rapatriement des citoyens bloqués à l’étranger, 3, 317 milliards de dinars, le ministère de l’Intérieur (2 milliards de dinars) et le ministère des Affaires étrangères (0, 317  milliards de dinars).

    Au chapitre de la coopération internationale, le gouvernement algérien fait état de 0,271 milliard de dinars, répartis entre la participation volontaire au PNUD et au fond d’intervention de l’Union Africaine avec respectivement : 0,013 milliard de dinars et 0,258 milliards de dinars.

    Selon cette même source, l’Algérie a également bénéficié d’un don de 3 millions de dollars US (380 millions de dinars) octroyé par le Fond arabe de développent économique et social (FADES) au profit du ministère de la Santé.

    Outre les dotations budgétaires de l’Etat allouées aux transferts sociaux, d’autres mesures au profit des administrations ont été décidées.

    Il s’agit, notamment de l’autorisation des paiements à découvert des dépenses relatives à l’opération solidarité ramadhan 2020, le report de la date de production des états matrices au titre des budgets des institutions et administrations publiques, le report de la date de production des PV des travaux de réunions des conseils d’administration et d’orientation, jusqu’à la mise en place des budgets modificatifs  pour 2020, et le report de la date de production du rapport annuel d’activité des contrôleurs financiers au titre de l’exercice 2019, jusqu’au 4 juin 2020.  

    Brahim Salah            

  • Unilever Algérie fait don de 07 respirateurs à 3 hôpitaux d’Oran

    Unilever Algérie fait don de 07 respirateurs à 3 hôpitaux d’Oran

    Résolument engagé dans la lutte contre la propagation du Covid-19, Unilever Algérie a procédé le jeudi 13 Août à la remise de sept respirateurs au Centre Hospitalier Universitaire d’Oran, à l’Hôpital El Mohgoun et à l’Établissement Hospitalier Spécialisé de Canastel.

    La dotation d’hôpitaux en équipement médicaux dont les respirateurs en premier lieu, sont un élément crucial contre la Covid-19. Les respirateurs constituent le dernier recours pour les malades les plus sévèrement atteints par le virus dont la détresse respiratoire doit impérativement être prise en charge au moyen de ces coûteux appareils dont les hôpitaux peuvent manquer en période de crise.

    «Nous souhaitons apporter notre contribution à l’effort collectif en vue d’endiguer la propagation du Covid-19 et apporter le soutien nécessaire au personnel hospitalier pour prendre en charge et soigner les personnes les plus sévèrement atteintes par le virus» a déclaré à ce propos M. Hamid Boumesbah, Directeur général de Unilever Algérie.

    Ce don d’équipement médical s’inscrit dans le cadre des nombreux efforts consentis par Unilever Algérie depuis le début de la pandémie. L’entreprise avait précédemment fait don de thermomètres à distance, d’oxymètre et de gel antiseptique à l’Hôpital Hassi, à l’unité Covid- 19 du CHU d’Oran et à l’EHU de Canastel.

    En première ligne de la lutte contre la Covid-19 dans la Willaya d’Oran, ces établissements de santé avaient également reçu de la part d’Unilever Algérie des dons d’équipement de protection individuelle dont des sur-blouses, des sur-chaussures, des charlottes médicales ainsi que des lunettes et masques de protection.

    Outre ce support fourni à l’établissement hospitalier, Unilever Algérie a mis en place une batterie de mesures en interne pour préserver la santé de ses employés tels que le réaménagement des espaces professionnels, la distribution de masques et de gels hydroalcooliques pour les employés etc.

    A propos d’Unilever 

    Avec plus de 2.5 milliards de consommateurs par jour et la commercialisation d’un large portefeuille de produits dans plus de 190 pays, Unilever est l’un des leaders mondiaux sur le marché des produits de grande consommation.

    Le groupe compte plus de 161 000 employés à travers le monde et a généré un chiffre d’affaires de 53.7 milliards d’euros en 2017.

    A propos d’Unilever Algérie

    En Algérie, Unilever dispose d’un site de production à Oran ainsi que d’un bureau commercial à Alger, employant au total 350 collaborateurs directs et plus de 500 collaborateurs indirects.

    Durant ses 64 années de présence en Algérie, la principale mission d’Unilever a été de proposer à ses consommateurs des produits responsables et de qualité.

  • Covid-19: La BAD accorde 123 millions d’euros à trois pays d’Afrique australe

    Covid-19: La BAD accorde 123 millions d’euros à trois pays d’Afrique australe

    Le Conseil d’administration de la Banque africaine de développement a approuvé, mercredi 22 juillet à Abidjan, un financement multinational de 123,34 millions d’euros pour trois pays d’Afrique australe (Malawi, Madagascar et Mozambique) et São Tomé-et-Principe dans le cadre du programme de riposte contre la pandémie de Covid-19.

    Ce financement approuvé par la Banque africaine de développement , qui représente un total de 100,40 millions d’unités de compte, est composé de prêts et de dons du Fonds africain de développement, le guichet de prêt à taux concessionnel du Groupe de la Banque africaine de développement, et du Fonds d’appui à la transition, un mécanisme de financement de la Banque destiné aux pays en transition.  

    Ces fonds, destinés au programme multi-pays d’aide à la riposte contre la pandémie de Covid-19 (MCSP), vont permettre à ces quatre pays de faire face à la crise sanitaire et à ses conséquences économiques et sociales.

    Le Malawi bénéficiera de 40,53 millions d’euros (32,9 millions d’UC), dont un prêt de 22,01 millions d’euros (17,87 millions d’UC) et un don de 18,51 millions d’euros (15,03 millions d’UC).

    Madagascar recevra un prêt de 36,85 millions d’euros (30 millions d’UC), et le Mozambique un total de 36,85 millions d’euros (30 millions d’UC), avec un don de 18,42 millions d’euros (15 millions d’UC) et un prêt de 18,42 millions d’euros (15 millions d’UC).

    São Tomé-et-Principe bénéficiera d’un don de 9,21 millions d’euros (7,5 millions d’UC).

    L’aide de la Banque a pour objectif d’appuyer le plan de réponse au Covid-19 et les efforts des gouvernements de Madagascar, du Malawi, du Mozambique et de Sao Tomé-et-Principe pour lutter contre la pandémie et protéger les vies, les moyens de subsistance et les emplois face à la pandémie.

    Le programme financera des mesures dans trois domaines prioritaires liés notamment à la protection de la productivité de la main-d’œuvre contre la menace d’épidémie en renforçant la capacité de diagnostic et la réponse en matière de santé publique.

    Il aidera aussi à la sauvegarde des revenus et des moyens de subsistance grâce à une protection sociale améliorée, et au renforcement de la résilience économique et la préservation de l’emploi.

    Le 24 juin dernier, la Banque africaine de développement avait accordé près de 8,9 millions de dollars de financement à six pays de la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC), parmi lesquels le Malawi, Madagascar et le Mozambique, ainsi qu’un financement de 683 000 dollars à São Tomé‑et‑Principe, pour soutenir leur riposte à la pandémie.

    Selon l’Organisation mondiale de la santé, au 14 juillet, Madagascar comptait 5343 cas de contamination au coronavirus, le Malawi 2497 cas, le Mozambique 1268 cas et São Tomé‑et‑Principe 736 cas sur les quelque 219‑000 habitants de l’archipel.

    La Banque africaine de développement s’est engagée fortement à soutenir ses États membres face à la pandémie. En avril dernier, la Banque a mis en place une Facilité de réponse rapide contre le Covid-19 (CRF) dotée de 10 milliards de dollars américains destinés à aider ses pays membres régionaux et le secteur privé.

    Distribué par APO Group pour African Development Bank Group .

  • Impact de la covid-19 sur l’économie nationale: Les mesures «urgentes» du chef de l’Etat

    Impact de la covid-19 sur l’économie nationale: Les mesures «urgentes» du chef de l’Etat

    L’impact de l’épidémie du Covid 19 sur la sphère économique et financière, a fait l’objet d’un large débat au cours du dernier Conseil des ministres. Débat clôturé par un certain nombre de mesures en direction des entreprises.

    Dans une conjoncture marquée par la baisse des revenus pétroliers, la fonte du chiffre d’affaires des entreprises, et la fermeture de dizaines d’entités économiques n’arrivant pas à supporter le poids de la crise, Abdelmadjid Tebboune, Président de la République a pris des mesures audacieuses pour « soulager » les opérateurs économiques et les petits métiers.

    Des mesures destinées, en premier chef,  à atténuer la pression de la pandémie du Covid-19 sur les entreprises, les PME/PMI, les professions libérales et les petits métiers.

    A noter que lors de la réunion, tenue la semaine dernière, regroupant opérateurs économiques et partenaires sociaux autour du Premier ministre, les premières conclusions ont convergé vers « une démarche méthodologique partagée et l’identification d’axes de travail regroupant une série de mesures destinées à préserver l’emploi et à promouvoir les activités des entreprises.»

    C’est conscient des incidences de la crise sanitaire sur la vie économique et sociale, que le chef de l’Etat a fait observer que « la sphère économique était dans l’attente de facilitations de l’action entrepreneuriale et d’accompagnement dans le dépassement des effets induits par la stagnation actuelle comme conséquence de la crise sanitaire. »

    Partant, il a instruit Il a instruit le Premier ministre de prendre des mesures urgentes en faveur des opérateurs « happés » par la crise sanitaire.  A commencer par le gel du paiement des charges financières et des obligations fiscales et parafiscales dues par les opérateurs économiques pour la période correspondant à la période de confinement.

    Par ailleurs, aucune sanction ou paiement de pénalités ne sera exigé de ces opérateurs durant cette période. Il est aussi question d’évaluer « rigoureusement » les préjudices subis et les manques à gagner enregistrés par les opérateurs économiques, en particulier en ce qui concerne les petites et moyennes entreprises et les petits métiers.

    Une évaluation qui doit s’effectuer « dans un cadre transparent et éviter les fausses déclarations.» Catégorie la plus vulnérable, celle des petits métiers (chauffeurs de taxis, coiffeurs…) a bénéficié d’un intérêt particulier de la part du Conseil des ministres.

    Il s’agit de l’allocation à cette dernière d’une aide financière d’une valeur de 30.000 Dinars, pendant une période de 3 mois, sur la base d’une évaluation rigoureuse de la situation de chaque corporation pendant les 4 derniers mois.

    Un décret exécutif devra être pris à ce sujet avant la fin du mois. Le Ministre des finances a été instruit de prendre une note destinée au secteur bancaire pour s’assurer de la mise en œuvre des mesures préventives de facilitation de financements déjà prises au niveau de la Banque centrale.

    Le ministre des finances a été aussi instruit de prendre une note destinée au secteur bancaire pour s’assurer de la mise en œuvre des mesures préventives de facilitation de financements déjà prises au niveau de la Banque centrale.

     S’agissant de l’assurance des personnels de la Santé, le président de la République a souligné, à ce sujet, que cette assurance, qui vient compléter la loi de protection des professionnels de la santé, est « le moins que l’Etat pouvait faire pour montrer la reconnaissance de toute la nation à un corps qui se trouve depuis le début de la pandémie du Covid-19 sur le devant de la bataille sanitaire nationale ».

    Le président de la République a tenu à préciser, à cette occasion, que la prise en charge financière de cette prime d’assurance spéciale « vient, bien à propos, couvrir les risques encourus par les personnels de la santé publique directement concernés par la prévention et la lutte contre la pandémie du Coronavirus ».

    Brahim Salah

  • Le SIAL Paris reporté à l’automne 2022

    Le SIAL Paris reporté à l’automne 2022

    Initialement prévu pour l’automne 2020, le SIAL Paris est reporté à l’automne 2022, et ce « pour garantir, aux professionnels de l’agroalimentaire, une expérience à la hauteur de leurs attentes», annonce un communiqué du  Groupe Comexposium, société organisatrice du Salon International de l’Alimentation (SIAL).

    Cette même source précise que les organisateurs du SIAL Paris ont multiplié les initiatives pour permettre « la tenue d’un tel évènement international en cette période de pandémie. » La consultation menée auprès des exposants et des visiteurs s’est soldée par un seul et même avis: Le report de cette édition du SIAL Paris à l’automne 2022 (du 15 au 19 octobre).

     « SIAL Paris souhaite rester fidèle à sa mission avec une ferme intention de garder le contact et d’accompagner la reprise et la transformation des acteurs du secteur agroalimentaire à l’échelle mondiale.» Indique Nicolas Trentesaux, Directeur Général SIAL Global. 

    Avant la décision du report, le organisateurs avaient, comme précisé dans une note publié sur leur site, étudié plusieurs « scénarios sanitaires » pour accueillir exposants et visiteurs dans les meilleures conditions qui soient.

    «  Certaines plus techniques et liées à la gestion scrupuleuse des flux, certaines plus visibles et directement liées à la mise en place de gestes barrières : port du masque, lavage systématique des mains (gel hydro-alcooliques), désinfection et aération des espaces, digitalisation des badges, portique de prise de température.» Précise cette note qui rend compte aux exposants de la démarche entreprise pour garantir aux participants une évolution sur site sans risques de contamination.

    Des dispositions particulières pour organiser «  les dégustations propres à notre univers : portions et conditionnements individuels, découpe à la demande, poubelles hermétiques…» Ont été évoquées.

    Pour rappel, ajoute-le communiqué, chaque édition du SIAL Paris rassemble habituellement 7200 exposants de plus de 120 pays, et attire 300 000 participants.

    Cette même source tient à préciser que le Salon « décrypte également le marché et les tendances du secteur de l’alimentation mondial et n’a de cesse de se réinventer depuis plus de 50 ans, en tant qu’acteur incontournable de l’industrie food.»

    Le report de l’évènement SIAL Paris à l’automne 2022, n’empêche pas le Salon de  « garder la parole et de proposer différents nouveaux rendez-vous dès octobre 2020, autour des enjeux mondiaux, des tendances et des innovations qui façonnent l’industrie agroalimentaire de demain.»

    Avec des experts de Kantar, ProtéinesXTC et Gira, partenaires du Salon  de grandes études exclusives et sans équivalents sur l’alimentation mondiale, seront menées. Une analyse pointue des grandes tendances et leurs manières d’évoluer au fil du temps, basée sur le triptyque : Attente consommateurs, Innovation produits et Comportement en restauration hors domicile.

    « Par ailleurs, nous continuerons à faire grandir notre réseau mondial afin d’offrir des plateformes de croissance régionales avec de grands rendez-vous annuels en Chine, au Canada, en Indonésie, en Inde ou aux Emirats Arabes Unis. »Conclu Nicolas Trentesaux

    A propos de SIAL Paris

    Network, le plus important réseau mondial de salons dédiés à l’alimentation et aux boissons. Ces neuf rendez-vous réguliers (SIAL Paris, SIAL Canada à Montréal et Toronto, SIAL Chine, SIAL Middle East, SIAL Interfood à Jakarta, SIAL India à New Delhi, Gourmet Selection by SIAL et Djazagro à Alger) rassemblent 16 700 exposants et 700 000 professionnels originaires de 200 pays.

    A propos de Comexposium

     Comexposium est l’un des leaders mondiaux d’organisation d’événements professionnels et grand public, organisant 135 événements B2B et B2B2C dans le monde entier couvrant de nombreux secteurs d’activité comme l’agriculture, la construction, la mode, le retail, la santé, les loisirs, l’immobilier, l’agroalimentaire, la sécurité, l’éducation, le tourisme et les comités d’entreprise.

     Présent dans plus de 30 pays, Comexposium accueille annuellement plus de 3,5 millions de visiteurs et 48 000 exposants. Avec un siège basé en France, Comexposium dispose d’un réseau commercial et de collaborateurs présents dans 22 pays.

     Comexposium se positionne comme un créateur d’échanges et de rencontres entre les individus et le business.

  • Covid-19: Danone Djurdjura Algérie s’engage envers le tissu associatif

    Covid-19: Danone Djurdjura Algérie s’engage envers le tissu associatif

    Danone Djurdjura Algérie annonce son engagement à soutenir et accompagner le tissu associatif algérien tout au long de la crise sanitaire.

    L’entreprise a fait don de plus de 115.000 produits laitiers, dont 25.000 ont été distribués en complément de repas associatifs.

    Des dons de produits laitiers et aides financières ont été accordés dans le but de contribuer à l’élan de solidarité qui a vu le jour depuis mars dernier.

    Danone Djurdjura Algérie a soutenu et continue de soutenir la fondation Ness El Khir, ainsi que de nombreuses autres associations et collectifs de bénévoles algériens.

    Des dons de produits laitiers et aides financières ont été accordés dans le but de contribuer à l’élan de solidarité qui a vu le jour depuis mars dernier.

    Ainsi, les associations ont pu compléter leurs couffins avec des produits laitiers frais et aussi acheter des denrées alimentaires et des vêtements pour l’Aïd.

    L’engagement de Danone Algérie

    Cet engagement s’inscrit dans le cadre de la mission de Danone Djurdjura Algérie : apporter la santé par l’alimentation au plus grand nombre.

    Kenza Nechar, Directrice nationale des programmes de la fondation « Ness El Khir » s’est exprimée: « Nous tenons à remercier nos équipes sur le territoire nationale, l’accompagnement des pouvoir public et les donateurs pour leur mobilisation et engagement à lutter contre cette pandémie. Le soutien des contributeurs comme Danone Djurdjura Algérie nous permet de venir en aide aux familles qui sont dans le besoin. »

    A ce propos, Danone Djurdjura Algérie tient à saluer le travail et dévouement des associations et collectifs algériens qui ont permis de venir en aide aux communautés les plus vulnérables.

    Pour rappel, Danone Djurdjura Algérie s’est dès le début de la crise sanitaire engagée à maintenir sa collecte de lait et à garantir la récupération de 100% du lait produit par ses éleveurs partenaires.

    En plus du soutien à la filière lait, Danone Djurdjura Algérie a mené une opération de désinfection des cabinets de pédiatrie et des hôpitaux sur tout le territoire national pour rassurer les familles et les médecins.

    Tout cela avec comme unique but de soutenir ses parties prenantes: éleveurs, familles et corps médical.

    Communiqué

  • Ooredoo: 27 millions DA pour le Croissant Rouge Algérien

    Ooredoo: 27 millions DA pour le Croissant Rouge Algérien

    Entreprise citoyenne par excellence, Ooredoo poursuit sa contribution dans les efforts de la lutte contre la Covid 19 et annonce la donation d’un montant de plus de 27 millions de dinars au profit du Croissant Rouge Algérien (CRA).  

    En effet, ce montant a été collecté grâce aux clients qui ont contribué tout au long du mois de Ramadhan dernier avec 50 DA dans chaque opération de rechargement de leurs forfaits de 2000 DA et plus et ce, pour soutenir les efforts du Croissant Rouge Algérien dans la lutte contre cette épidémie.

    Dans le cadre de cette opération, le Directeur Général Adjoint M. Bassam Al Ibrahim, a déclaré « Ooredoo est très honorée de remettre cette contribution financière qui vise à soutenir et encourager les efforts du Croissant Rouge Algérien dans l’accomplissement de ses nobles missions notamment dans le cadre de la lutte contre la pandémie du Corona. Nos clients ont grandement contribué dans la collecte de ces fonds. Ooredoo saisit cette occasion pour affirmer que cette opération s’inscrit dans le cadre des initiatives globales qu’elle a entreprise avec son traditionnel partenaire en vue d’intensifier leurs efforts pour endiguer cette crise sanitaire. »

    De son côté, la Présidente du Croissant Rouge algérien, Mme Saïda Benhabyles a affirmé : « Nous tenons à remercier notre partenaire exceptionnel qui nous accompagne et soutient toujours dans nos différentes actions et initiatives humanitaires. Je tiens à souligner que Ooredoo et le Croissant Rouge Algérien partagent les mêmes valeurs et principes et nous travaillons en étroite collaboration pour soutenir les Algériens et juguler cette crise sanitaire, notamment dans les régions les plus touchées. »

    A travers cette action citoyenne, Ooredoo confirme sa contribution active pour soutenir les initiatives d’intérêt général notamment durant cette crise sanitaire.

    Biographie succincte de M. Bassam Al Ibrahim :

    M. Bassam Al Ibrahim possède plus de vingt ans d’expérience dans le secteur des télécoms et des technologies de l’information et de la communication. M. Bassam a occupé le poste de Directeur Exécutif Adjoint Approvisionnement au sein du groupe Ooredoo où il a occupé plusieurs postes de responsabilités.

    En 2013, il a intégré le département Technologies du groupe Ooredoo. Il jouit d’une expérience riche et considérable au niveau managérial dans le secteur des télécoms.

    M. Bassam Al Ibrahim est titulaire d’un MBA obtenu de HEC Paris et d’un ingéniorat en télécommunications de l’Université Essex, Colchester, Royaume-Uni.

    A propos du Groupe Ooredoo

    Ooredoo est un groupe mondial des télécommunications opérant au Moyen-Orient, en Afrique du nord et au sud-est asiatique. Il offre ses services à ses clients particuliers et entreprises dans une dizaine de pays.

    Ooredoo est un leader dans la fourniture d’une expérience Data à travers un large contenu et des services développés via ses réseaux fixe et mobile.

    Au 31 décembre 2019, les revenus de Ooredoo ont atteint 30 milliards Riyel Qatari.   Ses actions sont cotées à la Bourse du Qatar « Qatar Exchange » et à la Bourse d’Abou Dhabi « Abu Dhabi Securities Exchange ».

  • Une Commission pour évaluer les impacts du Covid-19 sur l’économie nationale

    Une Commission pour évaluer les impacts du Covid-19 sur l’économie nationale

    Quels sont les impacts du Covid-19 sur l’économie nationale ? C’est la question à laquelle doit répondre la Commission de sauvegarde chargée d’évaluer les incidences du Covid-19 que préside le Premier ministre, Abdelaziz  Djerad.

    Commission  qui a été installée ce samedi 18 juillet à Alger à suite aux travaux de la réunion du Gouvernement avec les partenaires sociaux et les opérateurs économiques consacrée à l’évaluation des impacts du Covid-19 sur l’économie nationale.  

    Un groupe de travail dirigé par Reda Tir, président du Conseil national économique et social (CNES) a été chargé de rédiger un rapport succinct des impacts du Covid-19 sur les entreprises, l’emploi et l’économie nationale.

    Ce rapport sera discuté en Conseil du gouvernement le 22 du mois en cours, puis en Conseil des ministres le 26 de ce même mois. Mohamed Cherif Benmihoub, ministre délégué auprès du premier ministre chargé de la prospective, en est le rapporteur.

    Composition du groupe de travail sur les impacts du Covid-19

    Le groupe de travail qui comprend outre les représentants de 9 ministères, les représentants de 6 organisations du patronat et 6 représentants de syndicats des travailleurs a été invité par le Premier ministre à présenter un rapport « pratique, avec des solutions concrètes et réalistes ( ..) Non théorique et repose sur des aspects concrets prenant en compte toutes les données de façon claire et précise » Tient à préciser Abdelaziz  Djerad.

    Le but étant de trouver des solutions pragmatiques à même de protéger l’emploi et les entreprises nationales qu’elles soient publiques ou privées, comme a tenu à le souligner le Premier ministre lors de son allocution d’ouverture  de cette rencontre consacrée à évaluer les impacts du Covid-19 sur l’économie nationale.

    «  Notre approche est rationnelle, bâtie sur une stratégie et une logique. Logique qui diffère de ce qui a été fait par le passé, le but étant de redonner confiance aux opérateurs économiques.» Fait  remarquer le Premier Ministre qui  précise que le gouvernement tient à rétablir la confiance, à travers la concertation, avec les partenaires sociaux et les opérateurs économiques.

    Des opérateurs économiques dont les représentants se sont succédés sur l’estrade pour faire connaitre leurs approches et vision  partant d’un constat fait sur le terrain et de nombreuses  réflexions.  

    Pour rappel, le Premier Ministre, Adbelaziz Djerad,avait en juin dernier demandé aux membres de son gouvernement de lancer des concertations avec les organisations patronales et les syndicats pour évaluer dans le détail les impacts du Covid -19 et les mesures de confinement sur les entreprises et l’emploi.

    Des rencontres de concertations  pour évaluer les impacts du Covid-19 sur  les entreprises et l’emploi ont regroupés les représentants  de l’UGTA, de l’Union nationale des entrepreneurs publics (UNEP), la Confédération générale des entreprises algériennes (CGEA), la Confédération des industriels et des producteurs (CIPA), la Confédération nationale du patronat algérien (CNPA), l’Association générale des entrepreneurs algériens (AGEA), le Forum des chefs d’entreprises (FCE) et le Club des entrepreneurs et industriels de la Mitidja (CEIMI).

    Toutes ces organisations avaient, en mai dernier, dans une déclaration commune  affirmé que « la crise sanitaire et les mesures de confinement avaient amené à la fermeture de certaines entreprises alors que d’autres ont réduit leur activités. Les impacts du Covid-19  sont  réels et nécessitent  des mesures d’urgence, si l’on veut sauver les entreprises et l’emploi. »

    R.N