Impact de la pandémie: Djerad demande une évaluation sur les entreprises et l’emploi

Le Premier Ministre, Adbelaziz Djerad, vient de demander aux membres de son gouvernement de lancer des concertations avec les organisations patronales et les syndicats pour évaluer l’impact de la pandémie et des mesures de confinement sur les entreprises et l’emploi.

Cette concertation est voulue, précise l’Aps qui rapporte l’information, pour  évaluer dans le détail l’impact de la pandémie du coronavirus Covid-19 sur les entreprises et l’économie nationale.

« Les membres du gouvernement sont instruits de procéder, en application des instructions du Président de la République, chacun dans son domaine d’activité, à une consultation avec les organisations patronales et les syndicats des travailleurs activant dans le monde économique, autour de la problématique de l’atténuation des effets induits par les mesures de prévention et de lutte contre le Coronavirus, prises par l’Etat ». Relève cette même source dans la missive adressée par le Premier ministre  à son gouvernement.

Les recommandations de ces concertations sur l’impact de la pandémie  revêtent un caractère urgent et doivent être rendues  avant le 23 du mois en cours.

L’évaluation de l’impact de la pandémie, qui se fera par secteur d’activité a pour buts de mesurer l’impact de cette pandémie sur l’entreprise et l’emploi et dégager des mesures à même de sauvegarder l’emploi et préparer la reprise de la croissance.

Pour rappel, L’UGTA et 5 organisations patronales avaient dans une déclaration commune, transmise  mardi dernier au Président de la République affirmé que la crise sanitaire et les mesures de confinement avaient amené à la fermeture de certaines entreprises alors que d’autres ont réduit leur activités. L’impact de la pandémie est réel et nécessite des mesures d’urgence, si l’on veut sauver les entreprises et l’emploi.

« L’entreprise nationale publique et privée en tant que créatrice de richesse et d’emploi évolue dans un contexte difficile et rencontre un certain nombre de contraintes dont les charges d’exploitation courante obèrent sa trésorerie.  Elle demeure attentive  et réactive aux décisions des pouvoirs publics pour la préservation de l’emploi et de la cohésion sociale.» Relève-t-on dans cette déclaration conjointement signée par l’UGTA, l’Union nationale des entrepreneurs publics (UNEP), la Confédération générale des entreprises algériennes (CGEA), la Confédération des industriels et des producteurs (CIPA), la Confédération nationale du patronat algérien (CNPA), l’Association générale des entrepreneurs algériens (AGEA), le Forum des chefs d’entreprises (FCE) et le Club des entrepreneurs et industriels de la Mitidja (CEIMI).

Les signataires se sont dit convaincus  que « l’Algérie dépassera cette situation difficile et engagera un large processus de relance de l’économie nationale par un changement de paradigme et ce, à travers des réformes structurelles consacrant la préférence à l’entreprise nationale, la liberté d’initiatives, la levée des mesures administratives et bureaucratiques et un allègement des charges à même d’améliorer les niveaux de production et d’emplois et de contribuer ainsi à la réduction des importations. »

Rabah Nadri

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