Catégorie : Automobile

  • Les nouvelles dispositions pour l’importation de véhicules neufs

    Les nouvelles dispositions pour l’importation de véhicules neufs

    Au Journal officiel numéro 34, a été publié  le décret exécutif définissant les conditions et les modalités d’exercice de l’activité de concessionnaires de véhicules neufs, ainsi que les deux cahiers de charges qui y sont attachés. Ce décret modifie et complète certaines dispositions du décret exécutif n ° 20-227 daté le 19 août 2020.

    Ainsi les conditions relatives à la propriété et à la taille des différentes infrastructures ne sont plus  restrictives, puisqu’il est demandé  aux concessionnaires de « disposer d’infrastructures appropriées pour l’exposition, le service après-vente, la pièce de rechange et le stockage. Les infrastructures et les superficies y afférentes doivent être adéquates avec l’activité projetée et correspondre aux bonnes pratiques en usage dans la profession ».

     
    Au titre du réseau de distribution, le concessionnaire est tenu de disposer de ses propres infrastructures et/ou de recourir à des agents agréés, a souligné le décret, précisant toutefois que la durée minimale des titres de propriété ou titres de location est fixée à dix ans au minimum.


    Mieux encore l’agrément qui sera accordé aura une durée indéterminé puisque l’article 3 du même décret stipule que  l’expression « agrément définitif » sera  remplacée par « agrément » dans l’ensemble des dispositions du décret exécutif n° 20-227 correspondant au 19 août 2020 suscité.
    Le concessionnaire ne peut toutefois prétendre qu’à un seul agrément de concessionnaire lui permettant d’exercer l’activité et représenter jusqu’à deux  marques pour les véhicules automobiles, remorques et semi-remorques neufs, et  trois marques pour les engins roulants neufs.

    Le décret a introduit par ailleurs une durée de 20 jours pour la délivrance de l’agrément à compter de la date de délivrance du récépissé de dépôt.  Préalablement à l’examen du dossier des visites d’inspection sont effectuées par le directeur de la wilaya chargé de l’industrie, territorialement compétent, afin de vérifier la conformité des infrastructures existantes au regard des documents fournis.

    Tout avis défavorable émis par le comité technique dûment motivé, doit être notifié à l’intéressé par le président du secrétariat technique du comité dans un délai de 20 jours qui suit la date du récépissé de dépôt du dossier relatif à la demande de l’agrément, le ministre chargé de l’industrie informé. Il est prévu toutefois que le postulant s’estimant lésé, peut disposer d’un droit de recours à introduire auprès de la commission de recours, dans un délai de 15 jours, à partir de la date de notification.

    La commission de recours doit répondre dans les 20 jours qui suivent la réception du recours formé par le postulant. En cas d’avis défavorable du comité technique et de la commission de recours, le cas échéant, le postulant ne peut pas déposer un autre dossier de demande d’agrément qu’après six  mois, à compter de la date de notification de l’avis défavorable.

    Il est à retenir également que l’article 30 du décret prévoit la création d’ un système d’information national central auprès du ministère chargé de l’industrie qui sera alimenté instantanément par les informations relatives aux opérations de ventes effectuées par tous les concessionnaires et leurs agents agréés sur le territoire national.

    Une interconnexion est établie entre ce système d’information et les systèmes d’information des secteurs concernés, notamment le ministère chargé de l’intérieur et des collectivités locales, pour assurer le contrôle du respect des dispositions du présent décret et ses cahiers des charges annexés. Il est d’ailleurs mentionné que les concessionnaire doivent s’engager «  à ne vendre qu’un seul véhicule particulier par personne physique pour une période de trois années »  et  tout manquement à cet engagement est passible des mesures prévues par la réglementation en vigueur, averti la même source.

    Le décret a par ailleurs souligné que les concessionnaires doivent veiller, dans leur gamme de véhicules de tourisme, à la promotion de véhicules électriques précisant que les concessionnaires sont tenus d’honorer toute commande exprimée de véhicules électriques à hauteur de 15% du total de véhicules de tourisme commercialisés.

    Sachant que ne sont autorisés à l’importation par les concessionnaires de véhicules neufs, dans la catégorie de véhicules de tourisme, que les véhicules automobiles dont la cylindrée est égale ou inférieure à 1600 cm³ équivalent à 1,6 litre.

    Nacima Benarab  

  • Conseil des ministres: Nouvelles conditions d’importation des véhicules

    Conseil des ministres: Nouvelles conditions d’importation des véhicules

    Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a présidé, dimanche 18 avril 2021, une réunion du Conseil des ministres au cours de laquelle ont été particulièrement abordés l’importation des véhicules neufs et la création d’écoles supérieures des mathématiques et de l’intelligence artificielle, entre autres thématiques du jour.

    Au sujet de l’importation des véhicules neufs, le Conseil des ministres a fixé de nouvelles conditions. La première porte sur la cylindrée du moteur qui ne doit pas dépasser 1,6 litre. Cela concerne seulement les concessionnaires, non les particuliers. La deuxième fait obligation aux concessionnaires d’affecter un quota de 15% des véhicules importés aux véhicules électriques, tout en réduisant au minimum les véhicules diesel.

    Dans le communiqué qui a sanctionné les travaux de ce Conseil des ministres, rendu public à la fin de la réunion, il a été indiqué que le président de la République a insisté en ce qui concerne l’importation de véhicules neufs sur «l’adoption d’une approche qui allie simplification et efficacité avec coordination entre les différents secteurs en vue de lutter contre tous les phénomènes de fraude et d’escroquerie autour des conditions fixant l’exercice de cette activité».

    De même, le chef de l’Etat a souligné «la nécessité de prendre en considération les normes de sécurité environnementale et les exigences de l’approvisionnement du marché national de carburant en vue de rationaliser l’importation des véhicules neufs».

    Deux écoles supérieures des mathématiques et de l’intelligence artificielle

    Autre sujet abordé lors de ce Conseil des ministres, la création d’écoles supérieures des mathématiques et de l’intelligence artificielle à la nouvelle ville de Sidi Abdallah (Alger). Le président Tebboune a mis en avant la nécessité de «réunir toutes les conditions pédagogiques et de service pour encourager les inscrits des deux écoles et leur accorder toutes les incitations nécessaires pour développer le niveau d’apprentissage scientifique et faciliter leur intégration professionnelle plus tard». De même, il a donné instruction de «trouver les mécanismes juridiques pour encadrer les diplômés de ces écoles et lutter contre le phénomène de fuite des cerveaux».

    A l’ère de la digitalisation de tous les services à travers le monde et le développement très rapide des start-up qui s’appuient dans tous leurs travaux de recherche et d’innovation sur l’intelligence artificielle et les fondements des mathématiques, la création de ces écoles s’avère une nécessité absolue, voie une urgence pour le développement économique du pays.

    Ainsi, est-il indiqué dans le même communiqué du Conseil des ministres, ce dernier a souligné la nécessité de «conduire l’Algérie vers une formation poussée dans le domaine des sciences, toutes spécialités confondues, tout en encourageant l’échange d’expériences dans le domaine de la formation avec nos partenaires étrangers».

    Partant, le chef de l’Etat a évoqué, lors de cette réunion du Conseil des ministres, la nécessaire dotation des régions du pays de ce genre d’écoles pour faciliter l’émergence de l’élite de demain. «Créer de nouvelles villes scientifiques comprenant des écoles nationales supérieures spécialisées dans différentes régions du pays pour former l’élite sur la base d’une étude réaliste et profonde des besoins nationaux en ressources humaines, notamment dans les secteurs de l’industrie et de l’agriculture et dans tout autre secteur créateur de richesse».

    Aussi, le chef de l’Etat a souligné l’importance de «mettre en avant le rôle des écoles nationales supérieures dans le renforcement de la cohésion nationale entre les différentes élites» et de «préserver le caractère purement scientifique et technologique du pôle technologique de Sidi Abdellah».

    Samia Hanifi  

  • «Les véhicules vont coûter encore cher et pour longtemps»

    «Les véhicules vont coûter encore cher et pour longtemps»


    Dans cette interview, Mohamed Yaddadene, Consultant du secteur automobile, revient, entre autres, sur la hausse des prix des véhicules d’occasion et des véhicules neufs, pour les prochaines années. Il a affirmé que cette tendance haussière pourrait encore durer assez longtemps.


    M. Yaddadene a, par ailleurs, déploré l’inexistence d’un climat des affaires propice et stable qui peine à attirer des investisseurs dans ce secteur.       

    Dz entreprise : Quel bilan faites-vous sur la situation actuelle du secteur automobile en Algérie ?

    Mohamed Yaddadene : Un bilan négatif avec un marché complètement déstructuré qui n’arrange ni les clients algériens ni les recettes fiscales du Trésor public…Ceci dit, cela a permis cependant de réduire la facture des importations dans une logique voulue.

    Certains observateurs ont été plus critiques à l’égard de la décision des pouvoirs publics qui ont opté pour l’importation des véhicules neufs. Qu’en pensez-vous ?

    La preuve, il parait qu’il y a déjà sept 07 opérateurs qui ont eu des agréments provisoires pour l’importation de véhicules neufs. Importer du neuf, c’est tout à fait logique, quand on sait que le coût de l’occasion reste assez élevé à l’importation, la situation du parc automobiledoit continuer le renouvellement et le rajeunissement.

    Le ministre de l’Industrie a signé récemment 07 autorisations pour 07 concessionnaires qui restent dans l’anonymat total. Pourquoi, ce flou ?  

    Aucune idée, l’information n’a pas été diffusée, c’est un choix à respecter mais le consommateur, qui a guetté la moindre décision, a besoin d’être informé afin de se préparer et d’éviter les rumeurs, donc la transparence doit régner. Pour rappel, chaque marque automobile est libre de choisir elle-même son distributeur ou concessionnaire en Algérie…

    Cette mesure a suscité beaucoup d’interrogations sur le prix de ces véhicules. Avec la dégradation de notre monnaie nationale, certaines estimations parlent d’une augmentation de plus de 50%. Êtes-vous d’accord avec cette interprétation ?

    Tous les indicateurs confirment que les prix seront effectivement plus chers dans une forte proportion, d’abord à travers le taux de change, l’inflation par les coûts sur les marchés internationaux et les coûts locaux, à moins d’une négociation sur des volumes importants, les prix connaitront une forte hausse sur l’ensemble des segments de produits.

    Quel sera donc l’impact sur le prix des véhicules d’occasion ?

    Pour l’heure, les prix des véhicules d’occasion sont partis vers la hausse sur tous les produits, la nature a horreur du vide créé sur le marché depuis quelques années. Cela va durer encore assez longtemps.

    Prévue dans la loi de finances 2020 , l’importation de véhicules de moins de trois ans a été gelée par le ministre de l’Industrie. Quelle lecture faites-vous sur cette décision ?

    C’est un choix important à partir du moment où on a opté pour l’importation de véhicules neufs. Ce choix est sûrement motivé par les expériences vécues par le passé, au point où le parc en a subi les conséquences. Pour information, les VO ou (Véhicules d’Occasion) coûtent assez chers là où ils se trouvent avec des moteurs inadaptés aux conditions de roulage en Algérie. 

    Quelles sont les prévisions du secteur dans les prochaines années ?  

    Cela restera compliqué de prévoir dans un tel contexte, il y a des choix stratégiques; d’abord de limiter la facture des importations et de réglementer le métier de concessionnaire avec les agréments provisoires attribués pour un volume d’environ 200 000 unités pour un marché qui demande plus de 450 000.
    Tout comme le choix de mettre en place une vraie industrie automobile qui réponde au marché local et qui doit s’inscrire dans un programme d’exportation vers certains marchés comme c’est le cas, par ailleurs, dans certains pays. Tout reste à faire, il suffit de stabiliser le marché et surtout de créer un climat propice et stable au développement des affaires pour attirer les investisseurs.

    Propos recueillis par Nacima Benarab

  • Industrie et concessions automobiles: Création de 2 commissions de recours

    Industrie et concessions automobiles: Création de 2 commissions de recours

    Avec la création des deux commissions de recours, les choses semblent s’accélérer au département de Ferhat Ait Ali Braham, du moins en ce qui concerne le dossier automobile.

    En effet, les membres des commissions de recours relatives à l’activité de construction de véhicules et celle de concessionnaires de véhicules neufs ont été désignés pour un mandat de trois ans, en vertu de deux arrêtés ministériels publiés, aujourd’hui, au Journal officiel.

    Signé le 9 novembre dernier, le premier arrêté porte sur la désignation des membres des commissions de recours relative à l’exercice de l’activité de construction de véhicules.

    Selon l’arrêté, cette désignation vient « en application des dispositions de l’article 21 du décret exécutif du 19 août 2020 fixant les conditions et les modalités d’exercice de l’activité de construction de véhicules, à la commission de recours relative à l’exercice de l’activité de construction de véhicules », et ce, pour un mandat de trois années ».

    Selon ce texte de loi signé par le ministre de l’Industrie, Ferhat Ait Ali Braham, les membres des commissions de recours désignés, représentent trois ministères, à savoir, l’Industrie, en qualité de président de la commission, les Finances, le commerce et la Chambre algérienne de commerce et d’industrie (Caci).

    En outre, l’autre arrêté signé le 9 novembre dernier porte sur la désignation des membres de la Commission de recours relative à l’exercice de l’activité de concessionnaires de véhicules neufs.

    En ce sens, cet arrêté vient « en application des dispositions de l’article 44 du décret exécutif du 19 août 2020 fixant les conditions et les modalités d’exercice de l’activité de concessionnaires de véhicules neufs, à la commission de recours relative au dispositif de concessionnaires de véhicules neufs », et ce, pour un mandat également de trois années.

    Cette nouvelle commission est composée de cinq membres, dont trois représentent des ministères de l’Industrie, en qualité de président de la commission, des Finances du Commerce, de la Chambre algérienne de commerce et d’industrie (Caci), et une, représentante du Conseil national de la concurrence.

    L’arrêté  qui fait référence à l’article 44 de décret exécutif du 19  août dernier indique que « le mandat des membres de la commission de recours, cesse, automatiquement, avec la cessation de leurs fonctions, au sein de la structure au titre de laquelle ils ont été désignés ».

    Du reste, les deux commissions de recours vont fixer, incessamment, un règlement intérieur et détermineront leur mode de fonctionnement et les modalités de leur saisine dès leurs premières réunions.

    Concernant leur prérogatives, chaque commission devra se prononcer sur les recours introduits dans un délai maximal de 30 jours, et ce, à compter de la date de réception du recours par la commission, qui sera soumis au ministre de l’Industrie pour statuer en conséquence et notifier à l’opérateur la décision définitive.

    A noter que la création de ces deux commissions intervient moins de quinze jours après la création de deux comités d’études et de suivi des dossiers des opérateurs intéressés par l’activité de construction des véhicules et de la concession automobile.

    Yanis Oumakhlouf

  • Renault Algérie Production: Licenciement de 476 employés

    Renault Algérie Production: Licenciement de 476 employés

    Le plan social lancé le 15 août dernier, entre départ volontaire et licenciement économique, par l’usine de Renault Algérie Production (RAP) d’Oued Tlelat, à Oran, un plan qui visait 1 200 employés, a fini par être concrétisé, manque de visibilité oblige.

    Ce matin, la nouvelle est tombée comme un couperet pour 476 pères de familles travaillant jusque là à l’usine Renault Algérie Production.

    En effet, l’usine RAPO, après de longues négociations et un commun accord avec le syndicat de l’entreprise affilié à l’UGTA, a licencié 476 travailleurs, avec une indemnité de départ de trois mois de salaire par an pour les opérateurs et un mois et demi par an pour les managers.

    Selon notre source, Renault Algérie Production a, pour le moment maintenu la décision de garder 500 salariés en chômage technique jusqu’au 31 décembre prochain, date butoir pour passer à un second plan social.

    Selon la même source, 200 contractuels, dont les contrats sont arrivés à terme, ont également été remerciés par l’usine Renault Algérie Production.

    Ainsi, les employés licenciés ont été invités à se rendre à l’administration de l’usine RAP pour signer le relevé de leurs indemnités de départ.

    Parallèlement, les employés maintenus ne percevront que 70% de leur salaire en attendant la reprise de la production de véhicules prévue pour janvier 2021, sachant 6 000 kits CKD et SKD sont stockés et ne sont pas encore montés. Mais, ce volume de kits ne constitue que trois mois de production assurée pour les travailleurs.

    Cet après-midi, un groupe de cadres parmi les 500 travailleurs maintenus se sont donné rendez-vous en vidéoconférence pour tenter d’élaborer un plan de sauvetage et de redémarrage de l’activité de l’usine RAP. Il faut rappeler que cette situation était attendue pour les 1 200 travailleurs de l’usine RAP.

    Ces dernier avait appelé à maintes reprises à des rassemblements de protestation en septembre dernier dans l’enceinte de l’usine RAP pour dissuader l’administration à reconsidérer ses décisions. En vain.

    Du reste, le constructeur automobile français avait déclaré, au mois dernier, son intention de supprimer 15 000 emplois dans le monde, dont 1 200 emplois en Algérie.

    l’ usine Renault Algérie Production est passée de 75 000 unités/an à une panne sèche après la décision du gouvernement d’abroger l’ancien cahier des charges, objet de scandales judiciaires, et de promulguer un nouveau décret pour passer du montage à la construction automobile.

    Rabah Nadri

  • Concessions automobiles : Les membres du comité technique chargé de l’étude des dossiers désignés

    Concessions automobiles : Les membres du comité technique chargé de l’étude des dossiers désignés

    L’arrêté portant désignation des membres du comité technique chargé de l’examen et du suivi des dossiers relatifs à l’exercice de l’activité de construction de véhicules, son organisation et son fonctionnement, ainsi que l’Arrêté portant désignation des membres du comité technique interministériel chargé de l’examen et du suivi des dossiers relatifs à l’exercice de l’activité de concessionnaires de véhicules neufs, son organisation et son fonctionnement, ont été publié au journal officiel n° 65 du 04 novembre.

    Des arrêtés qui viennent en applications des dispositions 18, 41 et 43 du décret exécutif n° 20-226 du 19 août 2020.      

    Ainsi le comité technique chargé de l’examen et du suivi des dossiers relatifs à l’exercice de l’activité de construction de véhicules est constitué de 8 membres dont 4 du ministère de l’Industrie, les autres membres représentent les ministères des finances, des mines, du commerce et la Chambre Algérienne de l’Industrie et du Commerce.

    Pour rappel, selon l’article 18 du décret exécutif n° 20-226 du 19 août 2020, le comité technique doit être composé de  7 membres dont 3 représentants du ministère de l’industrie.        

    Présidée par Fateh Lekfif, représentant du ministre de l’industrie, ce comité  a entre autre mission d’instruire les demandes introduites pour l’exercice de l’activité de construction de véhicules.

    Le comité est habilité à « émettre un avis conforme sur les demandes de l’autorisation provisoire permettant aux investisseurs d’accomplir les démarches nécessaires pour la réalisation de l’investissement, objet de la demande. Et d’émettre un avis conforme sur les demandes des investisseurs, relatives à l’agrément définitif et les décisions d’évaluation technique pour l’exercice de l’activité de construction de véhicules. ».

    Le comité technique qui peut, s’il le souhaite,  faire appel à  des experts ou organismes habilités, dans le cadre d’un accompagnement technique, est également habilité à d’émettre un avis conforme en cas de non-respect des engagements pris par les investisseurs au titre du cahier des charges à l’activité de construction de véhicules annexé au décret exécutif n° 20-226 du 19 aout 2020.

    Dans son article 7 l’arrêté précise que « l’avis technique du comité est pris à la majorité absolue des membres présents. En cas de partage des voix, celle du président est prépondérante. »

    Sur ce même journal officiel   est également  publié l’Arrêté portant désignation des membres du comité technique interministériel chargé de l’examen et du suivi des dossiers relatifs à l’exercice de l’activité de concessionnaires de véhicules neufs, son organisation et son fonctionnement.

    Présidé par Hafid Tahar, représentant du ministre de l’industrie, ce comité comprend 5 membres, dont deux du ministère de l’industrie, un du commerce, un des finances et un autre des mines.

    Le comité  est chargé « d’examiner les dossiers de demande d’autorisations provisoires et d’agréments définitifs, d’émettre un avis à l’attention du ministre chargé de l’industrie sur les demandes relatives à l’agrément définitif, sur étude des dossiers présentés et rapport de visite établi par le directeur de wilaya chargé de l’industrie, territorialement compétent, d’émettre un avis sur le retrait et les suspensions des agréments, attribués et de veiller au respect de la réglementation régissant l’activité.»

    Chacun des comités est assisté par un secrétariat technique, qui en plus des missions qui lui sont assignés par le décret 20-226 du 19 aout 2020, est chargé de l’enregistrement des dossiers de demande de souscription jusqu’au classement des dossiers.

    Rabah Nadri

  • Les véhicules de moins de 3 ans coûteront plus chers que les véhicules neufs

    Les véhicules de moins de 3 ans coûteront plus chers que les véhicules neufs

    Même si le dossier est sur la table du Conseil des ministres pour être définitivement examiné, le gouvernement hésite encore à se prononcer sur l’importation de véhicules de moins de 3 ans d’une manière plus explicite.

    A tel point où une totale cacophonie s’est installée entre les députés à l’Assemblée populaire nationale (APN), le ministère de l’Industrie et les rédacteurs de la loi de finances de 2021 où l’importation de véhicules de moins de 3 ans a fait l’objet d’un chapitre complet.

    Hier encore, le ministre de l’Industrie, Ferhat Aït Ali Braham, a affirmé devant des députés de la Commission des finances et du budget de l’APN, que « les textes réglementaires de l’article 110 contenus dans la loi de finances complémentaire 2020 étaient gelés, car ces dispositions, portaient dans le premier alinéa sur les voitures neuves inutilisées, qui sont autorisées à l’importation ».

    toujours à propos de l’importation de véhicules de moins de 3 ans il dira que « le deuxième alinéa stipulait qu’il appartenait aux citoyens de se procurer des devises pour importer leurs véhicules, ce qui n’est pas acceptable dans tous les pays du monde et qui ouvre la voie au blanchiment d’argent».

    Les véhicules de moins de 3 ans plus chers en raison de la hausse du prix de l’euro sur le marché parallèle

    Pour se prémunir contre toute éventuelle polémique, le ministre a estimé que la position de son département n’était pas contraignante pour l’Etat algérien et que ce dernier sera libre de l’examiner et de prendre des décisions à ce sujet par tous les membres du gouvernement lors du Conseil des ministres.

    En revanche, il avance des arguments pour étayer sa vision, affirmant que « les prix des véhicules de moins de 3 ans seront plus élevés que ceux des véhicules neufs, en raison de la hausse du prix de l’euro sur le marché parallèle, dans le cas où les concessionnaires seront autorisés à utiliser les devises du marché parallèle pour importer ce type de voitures ».

    En ce sens, il explique que les véhicules de moins de 3 ans ne seront pas à la portée du simple citoyen, compte tenu de leur valeur financière élevée à l’étranger et des coûts de leur importation.

    Sur sa lancée, le ministre avertit les concessionnaires qui ont l’habitude de traiter avec des parties à l’étranger en utilisant leurs passeports qu’ils pourraient rencontrer de nombreux problèmes juridiques au niveau des douanes, s’ils importaient des véhicules de moins de 3 ans non conformes.

    Le cahier de charges n’est pas destiné pour une catégorie particulière 

    Abordant le décret exécutif relatif aux conditions et modalités d’exercice de l’activité de construction automobile et que le cahier de charges relatives aux activités des concessionnaires, le ministre a rappelé qu’il était entériné et publié sur le Journal officiel depuis le 19 août dernier.

    Sur ce chapitre précis, le ministre rappelle que le portail numérique du ministère de l’Industrie qui permet aux concessionnaires de déposer leurs dossiers a été mis à leur disposition depuis le 10 septembre dernier et, qu’à ce jour, 180 dossiers ont été déposés, dont 35 dossiers pour la construction automobile et le reste concernant des importateurs potentiels.

    A la question d’un député quant aux soupçons qui pourraient peser sur cette loi, notamment le délit d’initié, le ministre a déclaré que « ce cahier de charges convenait à tous et n’est pas conçue sur mesure pour une catégorie particulière ».

    D’ailleurs, le ministre a monté le ton pour faire savoir à cet élu que son secteur « ne permettra plus jamais aux opérateurs et concessionnaires automobile de se servir de l’argent des citoyens pour faire du business et les laisser à leur merci en attente de leurs véhicules durant plusieurs mois, comme c’était le cas auparavant ».

    Pour le ministre, « la modification de certains articles juridiques est intervenue pour barrer la route à certaines parties étrangères qui avaient plein pied en Algérie dans le domaine de l’importation et de la commercialisation de voitures et exigeaient un taux d’investissement supérieur à 49/51% ».

    Du reste, il insisté sur le soutien de l’Etat aux investisseurs qui produisent des pièces de rechange pour le marché intérieur et qui évitent aux usines et aux entreprises le recours à l’importation.

    Yanis Oumakhlouf

  • Lancement de Michelin Agilis 3 en Algérie

    Lancement de Michelin Agilis 3 en Algérie

    Michelin, leader mondial de la fabrication de pneumatiques, poursuit le développement de son offre pour véhicules utilitaires légers en Algérie avec le nouveau pneu Michelin Agilis 3.

    Ce pneu, conçu pour les acteurs du transport routier et de la livraison, allie robustesse et longévité de la marque Michelin et propose des solutions exceptionnelles en termes de sécurité, de performance et d’environnement (économie de carburant et réduction des émissions de CO2*).

    Marc Pasquet, président de Michelin Afrique, Inde et Moyen-Orient, s’est exprimé à ce sujet : « Michelin s’est engagé dans une stratégie de performance durable. Cette stratégie s’applique à tous ses produits, de la voiture au poids-lourd. Les choix de Michelin, en matière de design, permettent une utilisation plus efficace des matériaux et des ressources, tout en garantissant un niveau de performance important tout au long de la vie des pneus.

    Par conséquent, l’impact environnemental de ces pneus est moindre et ceux-ci peuvent être utilisés plus longtemps. Il s’agit donc de deux considérations essentielles pour les professionnels du transport routier et urbain, qui cherchent à optimiser leurs coûts d’exploitation, tout en garantissant la sécurité et en réduisant leur empreinte environnementale. Je suis convaincu que cette nouvelle gamme de pneus répond aux attentes des propriétaires de véhicules utilitaires légers du pays ».

    La résistance au roulement d’un pneumatique est responsable d’au moins 20 % de la consommation de carburant d’un véhicule*. Le nouveau Michelin Agilis 3 pèse en moyenne un kilo de moins que le pneu de génération précédente, et la différence peut atteindre 1,7 kg dans le cas de certaines grandes dimensions, donc moins de ressources naturelles utilisées pour sa production et moins de déchets à recycler en fin de vie.

    Selon des tests internes réalisés par Michelin, le nouveau Michelin Agilis 3 permet de baisser de 100 kg en moyenne les rejets de CO2 d’un véhicule utilitaire pour 20 000 kms parcourus. Ce qui équivaut au CO2 stocké dans environ 3 arbres** et à une baisse de consommation de carburant de 0,2l/100km, soit une économie de 100 euros.

    À l’usage, certaines performances du pneu s’améliorent, notamment le freinage sur sol sec et la consommation de carburant. Cependant, la performance de freinage sur sol mouillé se détériore à mesure que le pneu s’use. Le pneu Michelin Agilis 3 a été conçu pour offrir un niveau de performance élevé en matière de freinage sur sol mouillé jusqu’au témoin légal d’usure (1,6 mm).

    En effet le nouveau Michelin Agilis 3, tout en étant homologué en classe A pour la performance de freinage sur sol mouillé à l’état neuf (selon les normes d’étiquetage européennes), reste également très performant à l’état usé*** avec des résultats largement au-dessus**** du seuil de sécurité imposé par la règlementation sur les pneus neufs.

    Un résultat qui a pu être obtenu grâce aux technologies EverGrip, et notamment :

    Un mélange innovant, avec une plus forte densité de silice et de noir de carbone pour contribuer tout au long de la vie du pneu à la sécurité lors d’un freinage sur sol mouillé avec un dosage optimisé de noir de carbone et de silice, qui contribue tout au long de la vie du pneu à la sécurité lors d’un freinage sur sol mouillé.

    Une nouvelle sculpture de la bande de roulement avec :

    Des sillons profonds : les pavés de gomme de la bande de roulement assurent une bonne flexibilité, ce qui améliore le comportement sur route mouillée

    Des rainures en U : des pavés aux parois plus verticales qui augmentent le taux d’entaillement à 2 mm de profondeur de sculpture favorisant l’évacuation de l’eau jusqu’au témoin légal d’usure (1,6 mm).

    Les plus de Michelin Agilis 3

    Michelin Agilis 3 offre une longue durée de vie et une robustesse grâce à deux technologies issues des pneumatiques poids lourds que Michelin a transposées pour la première fois sur un pneu destiné aux véhicules utilitaires légers :

    Un mélange de gomme offrant une plus grande résistance à l’abrasion,

    Une technologie brevetée présente dans la sculpture de la bande de roulement pour lutter contre la rétention de cailloux.

    Enfin pour apporter davantage de sécurité, Michelin reprend les protections de flancs introduites pour la première fois sur le Agilis CrossClimate, qui se composent de boucliers anti-râpages en sur-épaisseur du flanc. Le nouveau pneu Michelin Agilis 3 est une nouvelle fois la preuve que le Groupe s’engage dans une stratégie de performance durable en faveur du développement d’une mobilité plus sûre, plus propre, plus accessible et plus efficiente.

    Toutes les dimensions de Michelin Agilis 3 Agilis 3 sont désormais disponibles – de 14 à 16 pouces de diamètre pour les mini-fourgonnettes et les véhicules utilitaires légers tels que New Toyota Hiace, Toyota Hilux, Nissan Urvan, etc. – chez les distributeurs de pneus agréés par Michelin.

  • Industrie et importation Automobile: Les grands axes des nouveaux cahiers des charges

    Industrie et importation Automobile: Les grands axes des nouveaux cahiers des charges

    Les nouveaux cahiers des charges, celui relatif  aux conditions et aux modalités d’exercice de l’activité de construction de véhicules, et celui fixant les conditions et modalités d’exercice de l’activité de concessionnaires de véhicule automobile, remorques et semi-remorques neufs, ont été publié sur le journal officiel N°49, du 19 Aout 2020, date à laquelle ils entrent en vigueur.

    La construction automobile, confinée jusque-là dans le montage (CKD-SKD), sera soumise à des conditions strictes. Dans le nouveau cahier des charges, un ensemble de conditions sont stipulées dans le Chapitre 2, les articles de 3 à 17.

    En vertu de la nouvelle réglementation régissant l’industrie automobile en Algérie, l’investisseur postulant à l’activité de construction de véhicules est soumis à l’obtention d’une autorisation provisoire délivrée par le ministre chargé de l’industrie.

    Les pièces constitutives du dossier sont : la demande d’obtention de l’autorisation provisoire; le cahier des charges daté, signé et paraphé par la personne dûment habilitée et portant la mention « lu et approuvé »; la fiche d’engagement qui y est jointe en annexe II du cahier des charges, doit être datée et signée;  une copie des statuts de la société, faisant ressortir l’activité de construction de véhicules.

    Par ailleurs, une étude technico-économique du projet est établie. Elle doit, notamment faire ressortir, l’étude détaillée du projet, se rapportant aussi bien aux aspects techniques que financiers et commerciaux du projet, avec des prévisions chiffrées sur trois exercices d’exploitation; la liste des principaux équipements et installations, objet de l’investissement, et les emplois à créer par catégorie ; l’organisation et la disposition des infrastructures devant abriter l’activité (plans détaillés).

    Les niveaux des investissements (montants d’investissement) envisagés, par étape, en adéquation avec les niveaux d’intégration projetés ; les niveaux de production projetés par type et modèle et par étape en volume de production, et la liste des principaux composants, pièces et parties à importer et ceux à fabriquer localement (soit par intégration interne, soit en sous-traitance).

    Est exigé également, l’engagement d’obtention du numéro d’identification mondiale du constructeur (WMI) propre à l’usine installée en Algérie, pour le marquage du numéro de châssis à apposer sur tous les véhicules à produire à partir du premier véhicule sorti de chaîne.

    Une fois complété, le dossier est déposé auprès du secrétariat technique d’un comité, qui sera présidé par le Ministre de l’Industrie ou son représentant.

    Ledit Comité est composé de trois représentants du ministère de l’Industrie, et d’un représentant des ministères des Finances, du Commerce, des Mines et de la Chambre algérienne du Commerce et de l’Industrie (un représentant chacun).

    Le rôle de ce Comité consiste à d’émettre un avis conforme sur les demandes des investisseurs relatives à l’agrément provisoire ; de donner un avis conforme sur les demandes des investisseurs relatives à l’agrément définitif et les décisions d’évaluation technique, après visite sur site; et enfin d’émettre un avis conforme en cas de non-respect des engagements pris par les investisseurs au titre du cahier des charges.

    Cependant le comité peut faire appel à l’avis d’experts ou organismes habilités. Quant à l’autorisation provisoire, elle est délivrée dans un délai n’excédant pas trente (30) jours ouvrables qui suivent la date de délivrance du récépissé de dépôt.

    La démarche provisoire permet au concessionnaire d’accomplir les démarches nécessaires pour la réalisation de son investissement. Sa durée de validité de l’autorisation provisoire est fixée pour une période n’excédant pas trente-six (36) mois.

    Cependant, l’exercice effectif de l’activité de construction de véhicules est conditionné par l’obtention de l’agrément définitif.

    Le dossier doit comprendre une demande d’obtention de l’agrément définitif ; une copie du registre du commerce ; le numéro d’identification fiscale « NIF » ; les documents attestant l’existence des infrastructures et des équipements nécessaires à la construction de véhicules tels que déclarés à la demande de l’autorisation provisoire ; et le justificatif du numéro d’identification mondiale du constructeur « WMI » propre à l’usine installée en Algérie délivré par l’organisme habilité. Ce dossier est déposé auprès du secrétariat technique du comité en charge.

    L’agrément définitif ne sera délivré qu’une fois que des inspections techniques d’habilitation sont effectuées sur le site. Quant au taux d’intégration il est estimé comme suit : dès le démarrage de l’activité, un taux d’intégration minimum de 30% est exigé ; 3ème année : 35 % ; 4ème année : 40 % ; et 5ème année : 50%.

    Automobile: L’importation de véhicules « balisée »

    Le second décret qui vient d’être publié au journal officiel, concerne les nouvelles conditions relatives à l’importation des véhicules neufs. La première condition pour exercer cette activité automobile est le fait que les importations se feront via des sociétés détenues entièrement par des algériens résidents.

    Comme il sera procédé à la réinstauration des systèmes de quotas « L’importation de véhicules est soumise au régime des quotas, par marque de véhicules, dans le respect des critères de transparence ». Précise le décret qui ajoute que le concessionnaire « ne peut prétendre qu’à un seul agrément de concessionnaire lui permettant d’exercer l’activité et représenter jusqu’à deux marques de véhicule sur le territoire. »

    Ledit décret ajoute également, que « le concessionnaire de véhicules neufs est tenu de s’approvisionner auprès d’un constructeur concédant ou d’une entité affiliée au constructeur concédant et s’engage à n’importer que les véhicules dont les marques sont portées dans le cahier des charges. »

    Comme il leur interdit de réviser les prix après signature du contrat de vente avec le client. « Le prix de vente figurant sur le bon de commande du véhicule neuf doit être ferme, non révisable et non actualisable à la hausse. Il doit être établi en toutes taxes comprises et inclure, éventuellement, les rabais, ristournes, remises consentis ainsi que les avantages fiscaux prévus par la législation en vigueur. ».

    Le décret stipule également que le délai de livraison du véhicule au client ne doit pas dépasser 45 jours pour l’automobile, remorque et semi-remorque et 90 jours pour l’engin roulant.

    La délivrance des agréments se fera d’abord par le ministère de l’Industrie qui délivrera une autorisation provisoire qui « ne constitue, en aucun cas, une autorisation d’exercice de l’activité. » Ce document valable 12 mois est délivré 30 jours après le dépôt du dossier auprès du même ministère.

    Brahim Salah