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  • Stellantis : Rencontre stratégique pour l’industrie automobile en Algérie

    Stellantis : Rencontre stratégique pour l’industrie automobile en Algérie

    C’est hier que les travaux de la Convention sur la sous-traitance automobile ont débuté à Oran, un événement organisé par le Groupe Stellantis sur deux jours. Cette initiative fait suite à un forum économique tenu à Turin le 29 mai 2023, sous l’égide de l’ambassade d’Algérie en Italie, axé sur «les perspectives de développement de l’industrie automobile en Algérie». L’objectif principal de cette convention est d’encourager les équipementiers italiens à étendre leurs activités en Algérie, notamment suite à l’investissement engagé par Stellantis, dont Fiat fait partie.

    En partenariat avec l’Association nationale de la filière de l’industrie automobile italienne (Anfia) et le Groupe Stellantis, ce forum avait rassemblé environ une centaine d’acteurs économiques et institutionnels algériens et italiens opérant dans la production de composants automobiles. Les autorités algériennes et les responsables de Stellantis ont mené une campagne de sensibilisation auprès des équipementiers italiens pour les inciter à s’implanter en Algérie, mettant en avant les avantages offerts par le pays en termes d’énergie, de coût de la main-d’œuvre qualifiée, de situation géographique stratégique en Afrique et par rapport à l’Europe, ainsi que les nouvelles règles en matière d’investissement et de finances.

    Dans son allocution, le ministre de l’Industrie et de la Production pharmaceutique, Ali Aoun, a mis en lumière « l’importance stratégique de la création d’un solide réseau de sous-traitance dans le secteur de l’industrie automobile en Algérie ». L’objectif est clair : établir un écosystème robuste capable de répondre aux normes internationales en matière de qualité et de sécurité, tout en favorisant l’intégration locale.

    Avec la participation de 90 opérateurs algériens et étrangers provenant de sept pays différents, dont l’Algérie, la Turquie, la France, l’Italie, la Tunisie, le Portugal et la Chine, cette rencontre vise à présenter la stratégie du groupe Stellantis en matière d’approvisionnement en pièces et composants automobiles. Cela reflète une volonté claire de favoriser la collaboration et les partenariats durables, qui devraient se concrétiser par des relations contractuelles entre Stellantis et les fournisseurs présents.

    En ce sens, M. Aoun a exprimé la détermination de son ministère «à établir des partenariats solides dans le domaine de la sous-traitance, que ce soit localement ou en joint-venture, afin de répondre à la demande nationale et d’exportation», précisant que « cette approche est essentielle pour créer une base de PME sous-traitantes et assurer une intégration locale plus poussée, favorisant ainsi l’utilisation des matières premières nationales et encourageant le progrès technologique et l’innovation».

    En outre, il a souligné que «les conditions actuelles sont propices à l’attraction des investissements nationaux et étrangers dans l’industrie automobile en Algérie, mettant en avant les avantages offerts par la loi sur la promotion de l’investissement».

    Cette déclaration témoigne de la volonté du Gouvernement de créer un environnement favorable aux investissements et à la croissance économique, tout en soulignant l’engagement à soutenir le développement de l’industrie automobile.

    De son côté, Samir Cherfan, chef d’opération Moyen-Orient et Afrique du groupe Stellantis, a mis en exergue le projet Fiat Algérie « comme étant le premier écosystème automobile intégré dans le pays, auquel les sous-traitants peuvent se joindre. Cela témoigne de la vision à long terme du groupe et de son engagement envers le développement de l’industrie automobile en Algérie ».

    Présent à cet événement, l’ambassadeur d’Italie en Algérie, Alberto Cutillo, a également souligné «l’intérêt particulier du gouvernement italien pour le projet Fiat Algérie», notant «la volonté continue de l’Italie d’accompagner l’Algérie dans son développement industriel, à travers un partenariat mutuellement bénéfique».

    Une chose est sure, cette rencontre marque une étape importante dans le développement de l’industrie automobile en Algérie. En favorisant la collaboration entre les acteurs nationaux et internationaux, elle ouvre la voie à la création d’un écosystème dynamique et compétitif, capable de répondre aux défis et aux exigences du marché mondial de l’automobile.

    Farid Belgacem

  • Industrie automobile : Le projet d’Emin Auto et de JAC relancé en Algérie

    Industrie automobile : Le projet d’Emin Auto et de JAC relancé en Algérie

    L’usine de production des modèles de voitures particulières et utilitaires du groupe Emin Auto, comme les marques de camions JAC, basée à Tamzoura, dans la willaya d’Ain Témouchent, a été, aujourd’hui, au centre d’une audience au ministère de l’Industrie et de la Production pharmaceutique.

    En effet, selon un communiqué du département dudit ministère, Ali Aoun a reçu une délégation du groupe chinois JAC et de la société Emin Auto, composé du directeur général de la région Afrique et Moyen Orient de la marque JAC, Gao Wenxing, et du gérant d’Emin Auto et représentant agrée de la marque JAC en Algérie, Sahsuvaroglu Nihat, affirmant que «cette audience s’inscrit dans le cadre du suivi des dossiers de l’importation et de la fabrication des véhicules de la marque JAC en Algerie» et a permis «d’étudier l’état d’avancement du projet de fabrication des voitures touristiques et utilitaires de la marque JAC dans la wilaya de Aïn Témouchent à travers une joint-venture entre le groupe chinois JAC et Emin Auto.

    Les représentants de la marque JAC, souligne la même source, «ont fait état du grand progrès d’avancement de l’usine, notamment en ce qui concerne les infrastructures qui abriteront les équipements nécessaires à la production des véhicules, avec un taux d’intégration supérieur à 30% et une capacité totale estimée à 100 000 voitures/an en pleine exploitation, dont 40% seront destinés à l’exportation».

    Il faut rappeler que M. Nihat avait déjà affirmé, lors d’une visite guidée au profit des médias, que «les travaux de cette usine qui s’étale sur une surface de 33 hectares connaissent un taux de réalisation de 80%, avec un investissement global de 2,7 milliards de dinars et la construction des blocs qui abriteront les lignes de fabrication (…) Et que tout le matériel a été réceptionné en 2017».

    A l’époque, M. Nihat Sahsuvaroglu avait annoncé que pour la gamme JAC, la production devait commencer avec les modèles 1040 S New Face, carrosserie Plateau, 2.8l diesel injection, du JAC Bosseur Plateau 1.9l Turbo injection, le fourgon JAC 2.7l Turbo injection et que la gamme JAC comptera également un Pick-Up D/ avec une motorisation diesel turbo injection 2.0l.

    Remis aux calendes grecques avec l’éclatement du scandale lié au dossier de l’automobile devant la justice, le projet d’Emin Auto, avec les Chinois, renait de ses cendres et le ministre en charge du secteur, ajoute la même source, «a réitéré le soutien et l’accompagnement permanent des services du ministère, appelant les représentants de la marque JAC à respecter l’ensemble de leurs engagements et à accélérer les opérations d’importation et de fabrication de voitures pour répondre à la demande des citoyens et contribuer au développement économique et industriel du pays».

    En ce sens, précise le même document, les discussions ont également porté sur le programme d’importation de voitures de cette marque pour l’année 2023-2024, dont une partie sera commercialisée avant la fin de l’année en cours, et ce, affirme la même source, «suite à la finalisation de toutes les procédures liées à l’opération d’importation».

    A ce propos, il convient de rappeler que M. Nihat a affiché son ambition de relancer ledit projet et d’inscrire un programme d’importation au lendemain de la publication des décrets exécutifs N° 22-383 et N° 22-384 du 17 novembre 2022 fixant respectivement les conditions et les modalités d’exercice de l’activité de concessionnaire de véhicules neufs et les conditions et les modalités d’exercice de l’activité de construction de véhicules.

    Ce à quoi, le patron d’Emin auto s’est conformé à la démarche du Gouvernement avant d’obtenir son agrément et de voir, enfin, le projet industriel, sis à Ain Témouchent, relancé dans les délais impartis, tels que définis par la loi en vigueur.

    Farid Belgacem

  • Relance de l’industrie automobile : la CAPC propose une démarche en trois phases

    Relance de l’industrie automobile : la CAPC propose une démarche en trois phases

    La Confédération algérienne du patronat citoyen (CAPC) a présenté, lundi dernier, une réflexion sur le développement de la filière mécanique en Algérie. Faisant le constat d’une instabilité juridique qui dure depuis au moins une dizaine d’années, en plus de l’option pour une augmentation du taux d’intégration, l’organisation patronale propose une démarche en trois phases pour relancer l’industrie automobile en Algérie.

    D’emblée, la CAPC appelle à «un changement de cap devant mettre en ligne de mire la balance commerciale au lieu et place du taux d’intégration». Non sans insister sur la nécessité de libérer les projets en cours et les opérations lancées dans l’automobile et les différents domaines de la sous-traitance.

    La CAPC assure que la démarche qu’elle propose assurera au secteur automobile une autosuffisance en devises à court terme et un excèdent d’exportation à long terme, tout en fédérant les acteurs économiques du secteur de la mécanique autour de mêmes objectifs. Il s’agit principalement de la préservation des réserves de change et le développement du tissu industriel.  

    La contribution de la CAPC est sous le titre : «les pistes de relance de l’industrie automobile». Elle a été réalisée en collaboration avec d’autres organisations patronales réunies au sein de la Coordination nationale du patronat (CNP) nouvellement créée.

    Allant dans le détail, les auteurs de cette réflexion rappellent que l’intégration a été au cœur de la politique industrielle nationale et est devenue l’objectif à atteindre. Cela devrait booster l’industrie. Sur le terrain, les choses se passent autrement.

    «Cependant et au regard de la particularité de l’industrie automobile qui connait une externalisation de plus en plus accrue, se focaliser sur des taux d’intégration élevés parait irrationnel» fait observer la CAPC. Sur un autre plan, notre pays «dispose d’importants avantages comparatifs, notamment les coûts de l’énergie, de la main d’œuvre et l’infrastructure existante en pleine expansion».

    De même, «l’accroissement des coûts de la logistique et les problèmes d’approvisionnements induits par la COVID et les différentes crises constituent des opportunités additionnelles pour notre pays qui peut bénéficier des colocalisations industrielles particulièrement avec l’avènement du projet de loi sur les investissements».

    Selon la Confédération algérienne du patronat citoyen, l’augmentation du taux d’intégration n’est pas sans risques majeurs sur tout l’écosystème économique. Elle en cite particulièrement trois : risque induit par les pertes de change, risque de désindustrialisation et risque d’accroître le gap technologique.

    La nouvelle démarche préconisée consiste en «l’utilisation des excédents de devises susceptibles d’être générés à travers des opérations d’exportation bien définies pour financer l’importation de véhicules destinés pour le marché local».

    Dans la première phase qui est de courte durée, il est question d’opter pour l’exportation de véhicules (acquis dans le cadre de crédits fournisseurs) montés en Algérie sous le régime douanier du perfectionnement actif. Il s’agit, précise la même source, de procéder au montage pour l’exportation avec un changement de position tarifaire à même de permettre une algérianisation du produit et le bénéfice des dispositions des différents accords. Le bénéfice tiré en devises pourrait être utilisé par l’assembleur national et son fournisseur pour alimenter le marché local, soutient-elle.

    Résultat de telle démarche, estime la CAPC, le parc national est renouvelé progressivement sans affecter les devises détenues localement, tout en fructifiant les infrastructures existantes et en exploitant la main d’oeuvre déjà formée.

    La deuxième phase est à moyen terme. Elle consiste en l’homologation d’un nombre prédéfini de pièces de rechange par les sous-traitants et de produits déjà existants, dans le domaine de la mécanique, ce qui rendra cette filière exportatrice. 

    La Confédération du patronat citoyen soutient que «l’Algérie dispose d’une assise industrielle beaucoup plus importante et plus compétitive mais surtout plus diversifiée que certains pays activant dans la mécanique». Partant, «différents intervenants peuvent valablement développer la filière à travers des sociétés et des investissements qui existent déjà».

    En ce qui concerne la troisième phase, celle-ci étant à long terme, la CAPC note qu’en plus de la câblerie électrique et faisceaux de câble, l’Algérie dispose d’un énorme potentiel à travers les investissements déjà réalisés ou en cours de réalisation mais qui nécessitent un minimum de mise à niveau. Elle cite l’emboutissage de tôle, diverses pièces moulées, pièces électroniques auto (les modules embarquées), pièces électriques auto (batteries sans entretien, ampoules…) et diverses pièces en plastique.

    Karima Mokrani

  • Industrie automobile: Les opérateurs invités à s’inscrire sur une plateforme

    Industrie automobile: Les opérateurs invités à s’inscrire sur une plateforme

    Le ministère de l’industrie lance à partir de ce dimanche 20 septembre, une plateforme numérique dédiée aux préinscriptions des opérateurs intéressées par l’industrie automobile et les concessions de véhicules neufs.

    Mais les opérateurs intéressés par l’industrie automobile ou par la concession pour la vente des véhicules neufs ne pourront le faire à distance puisque cette même source les invite à se présenter au siège du ministère pour ce faire.

    Le communiqué publié sur le site du ministère de l’industrie, invite les opérateurs intéressés par ces secteurs d’activités de « se présenter, uniquement sur rendez-vous, au niveau du siège du Ministre de l’Industrie sis 2, rue Ahmed bey immeuble le Colisée Alger pour procéder aux préinscriptions électroniques sur le portail dédié aux dispositifs, munis  d’une pièce d’identité nationale, des statuts de l’entreprise et du registre de commerce, le cas échéant.»

    Pour rappel, cette procédure qui concerne l’industrie automobile et les concessions pour la vente de véhicules neufs, rentre dans le cadre de la mise en œuvre des dispositifs régissant les activités de construction de véhicules et de concessionnaires de véhicules neufs, dont les cahiers des charges ont été scellés par des décrets exécutifs numéros n°20-226 et n° 20-227 publiés au journal officiel le 19 aout dernier.  

    Pour l’obtention du rendez-vous, les opérateurs sont invités ainsi à s’inscrire via l’adresse mail: info.dispositifs@industrie.gov.dz ou bien par téléphone aux numéros suivants: Tél : 021 23 92 25 / 021 23 95 07

  • Industrie automobile: Les clauses du nouveau cahier des charges dévoilées

    Industrie automobile: Les clauses du nouveau cahier des charges dévoilées

    Annoncé il y a quelques jours, le nouveau cahier des charges régissant l’industrie automobile en Algérie, n’obligera pas les investisseurs étrangers de s’associer à un partenaire local.

    Cependant, le nouveau cahier de charge de l’industrie automobile imposera aux investisseurs étrangers, un apport financier et technologique, a affirmé, hier, Ferhat Ait Ali Braham, ministre de l’Industrie et des Mines, au forum du quotidien El Moudjahid.

    Le ministre a fait savoir que le prochain cahier de charges régissant l’industrie automobile, qui sera établi par son département posera des exigences aux investisseurs étrangers telles qu’une implication financière à travers « un investissement majoritaire si nécessaire ».

    Et de préciser : « nous n’obligerons pas l’investisseur de s’associer à un partenaire national, mais on lui imposera d’apporter le financement et le savoir faire ».

    Ce cahier de charge concernant l’industrie automobile, permettra aux opérateurs locaux de « s’intégrer dans les clauses du nouveau cahier de charges », ajoute Ait Ali qui affirme que le gouvernement a engagé une réflexion dans ce sens.

    Le nouveau cahier de charge imposera également la réalisation initiale de certains équipements tels que le carrossage afin d’avoir dès le début une coque et un châssis algériens.

    Il a tenu à, à cette occasion, « la volonté du gouvernement de lancer une industrie automobile sérieuse en Algérie ». Abordant la question des véhicules de moins de trois ans, le ministre a tenu à rappeler la création d’un groupe de travail regroupant les ministères de l’Industrie du Commerce et des Finances.

    Il a indiqué que ce groupe poursuivait son travail pour permettre le lancement effectif de ces importations. Mais, pour ce qui est de l’importation des véhicules roulant au diesel, il a relevé une problématique technique du fait que « le gasoil en Europe n’est pas le même qu’en Algérie ».

    Evoquant la question des prix, il met en garde : « le citoyen doit savoir que la différence entre les prix des véhicules de moins de trois ans et ceux des voitures neuves n’est pas grande, notamment du fait de la valeur du dinar sur le marché parallèle sans compter les droits de douane ».

    Par ailleurs, dans une déclaration à la presse, en marge de l’ouverture de la rencontre gouvernement-walis, le ministre a évoqué la possibilité d’assembler des voitures électriques en Algérie.

    Le ministre de l’Industrie a fait savoir que le nouveau cahier des charges relatif au montage automobile sera promulgué dans deux mois, soulignant que ce cahier de charges consacrera une nouvelle vision basée sur l’intégration progressive des composants produits localement.

    La décision d’intégrer la Société nationale des véhicules industriels (SNVI) à l’industrie militaire n’a pas été en reste dans la conférence de M Ait Ali, qui a tenu à préciser que l’objectif de cette démarche était de maintenir en activité cette entreprise publique, tout en offrant à l’industrie militaire des équipements, au lieu que l’Etat investisse dans de nouveaux équipements.

    Brahim Salah

  • Industrie automobile: Les japonais veulent investir en Algérie

    Industrie automobile: Les japonais veulent investir en Algérie

    S’achemine-t-on vers une véritable industrie automobile ? Après l’importation déguisée de véhicules, à travers les kits CKD/SKD, l’heure est à la mise en place d’usines où seront produites toutes sortes de voitures.

    En plus de l’obligation faites aux opérateurs de se lancer dans le processus de fabrication, des pays connus pour leur professionnalisme dans le domaine se disent intéressés par des projets d’industrie automobile en Algérie.

    C’est du moins ce qui ressort des déclarations de l’ambassadeur nippon à Alger, lors de son entretien avec le président de la commission des affaires étrangères, de la coopération et de la communauté établie à l’étranger à l’Assemblée populaire nationale (APN), Abdelkader Abdellaoui.

    L’hôte de la chambre basse du parlement, Kazuya Ogawa, qui s’est entretenu sur les voies et moyens du développement de la coopération bilatérale dans tous les domaines, n’a pas caché l’intérêt de son pays à investir dans l’industrie automobile.

    A cette occasion, M. Abdellaoui a mis en avant « l’intérêt exprimé par l’Algérie en vue d’inciter les opérateurs japonais à investir dans différents domaines », précisant que l’Algérie « aspire à tirer profit des expériences des pays amis et partenaires afin de diversifier ses sources de revenus ».

    L’ambassadeur japonais a réitéré « l’attachement de son pays au soutien des efforts visant la promotion de la coopération bilatérale, l’exploitation des opportunités d’investissement en Algérie et la concrétisation des projets de partenariat dans divers domaines, notamment l’industrie automobile ».

    Il est clair que les japonais seront d’un apport considérable au secteur de l’industrie automobile, de par leur savoir-faire, de la qualité de leur produit et de leur sérieux et rigueur. Le passage du montage automobile à l’industrie automobile permettra la création d’un vaste réseau de sous-traitance.

    Ce qui générera des milliers de postes d’emplois. Toyota, Mitsubishi, Nissan…sont des marques très appréciées par les consommateurs algériens, qui préfèrent acquérir un véhicule neuf et de qualité, plutôt que d’acheter un véhicule d’occasion ou s’aventurer avec des marques dont la qualité laisse à désirer.

    Brahim Salah

  • Industrie automobile : Tamazirt exige un taux d’intégration de 15%

    Industrie automobile : Tamazirt exige un taux d’intégration de 15%

    A partir de Bordj Bou Arreridj, où elle se trouvait aujourd’hui pour l’ouverture de l’année scolaire 2019/2020, Djamila Tamazirt, ministre de l’Industrie et des Mines n’a pas manqué, comme à chacune de ses sorties sur le terrain, d’aborder la situation de l’industrie automobile en Algérie.

    En effet, après avoir rappelé que les constructeurs automobiles en Algérie entamaient leur 3éme année de production, la ministre a fait remarquer que le taux d’intégration dans l’industrie automobile, devait être de l’ordre de 15%.

    Pour  Djamila Tamazirt, le fait que les entreprises soient « toutes à leur troisième année de production permet l’émergence d’un tissu industriel de PME, de développer cette activité et de s’orienter vers l’exportation ».

    Pour rappel, le  ministère  de l’Industrie et des Mines avait annoncé, en début de l’année en cours, par la voix de son secrétaire général que les entreprises de montages automobiles en Algérie avaient 24 mois pour atteindre un taux d’intégration de 40%  en vue de réduire la facture d’importation des CKD/SKD destinés à l’assemblage de véhicule.

    Les opérateurs exerçant les activités de montage de véhicules ont conformément au cahier de charges jusqu’à la fin de l’année en cours pour atteindre 10% avait rappelé à ce moment le SG du ministère de  l’Industrie et des Mines.

    Le Décret Exécutif n° 17-344 du 28 Novembre 2017 qui fixe  les conditions et les modalités d’exercice de l’activité de production et de montage de véhicules est quelques peu mis entre parenthèses, par des décisions comme celle prise en mai dernier concernant  la limitation des importations des kits SKD et CKD destinés au montage automobile.

    Notons enfin que le Taux d’intégration exigé à court terme par les pouvoirs publics, pour l’industrie automobile, parait impossible à atteindre dans l’immédiat du fait de l’absence d’un tissu industriel de sous –traitance et du climat morose  qui caractérise l’économie nationale impactée par la situation politique du pays.

    Pour rappel de nombreux chefs d’entreprises, ayant investit dans l’industrie automobile sont poursuivis pour atteinte à l’économie nationale sont incarcérés dont deux propriétaire d’Unité de montage véhicule.

    R.N

  • Industrie automobile: Rencontres algéro-françaises sur la sous-traitance

    Industrie automobile: Rencontres algéro-françaises sur la sous-traitance

    Business France-Algérie, en partenariat avec la Bourse algérienne de sous-traitance et de partenariat organise, du 10 au 12 juin à Alger, la première édition des rencontres d’affaires algéro-françaises de la sous-traitance et des fournitures pour l’industrie et le véhicule.

    Ces rencontres permettront de présenter les entreprises aux institutionnels, aux principaux chefs d’entreprises algériens publics et privés ainsi qu’aux filiales d’entreprises étrangères en Algérie.

    «L’ Algérie a récemment mis en place une nouvelle stratégie de relance industrielle afin de développer, de moderniser et de diversifier l’industrie algérienne. Pour atteindre cet objectif, le gouvernement algérien mise sur un taux d’intégration local d’au moins 40 % afin de diminuer les importations, créer des emplois et diversifier les exportations. Dans ce sens, une forte demande est exprimée dans les secteurs automobile, pharmaceutique, électronique, agroalimentaire, chimique et pétrochimique», a indiqué Business France dans son communiqué.

    Affirmant que ces rencontres autour de la sous-traitance visent à développer un tissu industriel, Business France part du principe que «l’Algérie a mis en place une nouvelle stratégie de relance industrielle afin de développer, de moderniser et de diversifier l’industrie algérienne afin d’améliorer l’attractivité du pays en tant que destination d’investissement».

    Aussi, cette initiative vise la promotion de l’économie numérique, le développement et la mise à disposition de financements flexibles et innovants pour encourager les industriels à moderniser leurs outils de production.

    Programme PADICA pour développer la sous-traitance

    Pour atteindre cet objectif, le gouvernement algérien a mis en place un programme d’appui à la diversification industrielle et à l’amélioration du climat des affaires en Algérie (PADICA) qui vise de contribuer à l’amélioration des performances de l’économie algérienne, afin de développer de nouvelles filières industrielles et de sous-traitance pour d’atteindre un taux d’intégration d’au moins 40 % en 2020.

    Ce programme est décliné en 3 composantes, à savoir le renforcement des institutions et des programmes d’appui aux entreprises, l’’appui au ministère de l’Industrie et des Mines dans la mise en œuvre de quelques projets pilote de politique industrielle, dont la promotion et le développement de la sous-traitance et l’amélioration de l’environnement global des entreprises.

    Lors de ces rencontres, les participants aborderont les politiques de développement industriel qui couvrent 4 grands axes, dont la mise à niveau des entreprises, l’innovation, moteur de développement industriel, le développement des ressources humaines et la promotion de l’investissement direct étranger (IDE) qui jouent un rôle complémentaire et d’entraînement par rapport à l’investissement national.

    «L’Algérie cherche à promouvoir l’industrie surtout d’un certains secteurs phares comme La sidérurgie et la métallurgie, les secteurs de l’électriques et électroménagers, La mécanique et l’automobile, la construction et la réparation navales, la chimie industrielle et pharmaceutique, l’agroalimentaire et les technologies avancées», développe encore Business France.

    Rabah Nadri

  • Industrie automobile : Jac Motors attend le feu vert du CNI

    Industrie automobile : Jac Motors attend le feu vert du CNI

    Le projet de réalisation d’un méga projet industriel dans le secteur de l’automobile engagé par Jac Motors et son partenaire historique en Algérie Emin Auto attend toujours le feu vert du Conseil national d’investissement (CNI).

    En effet, les deux partenaires avaient déposé au ministère de l’Industrie et des Mines un dossier pour l’installation d’une usine de fabrication automobile ainsi qu’une autre pour la production de moteurs en Algérie.

    Etudié par le ministère de tutelle, ce projet ambitieux porte notamment sur la production de moteurs thermiques pour la marque Jac et d’autres marques sur le site de production Emin Auto basé à Ain Témouchent, la production d’équipements automobiles, des superstructures, des cadres et des châssis, des cabines pour le compte de Jac et d’autres marques automobiles en Algérie, mais aussi l’exportation de 30 à 50% de la production nationale de camions, de moteurs et toute sorte d’équipements  vers des pays d’Afrique.

    Selon les caractéristiques techniques, cette unité de fabrication, et non de montage, est une parfaite duplication à celle réalisée par Jac Motors avec son partenaire américain Novistar. Ainsi, dès le départ, s’engagent les deux partenaires, elle produira 40 000 moteurs/an pour atteindre à terme 80 000 moteurs/an.

    Aussi, les moteurs fabriqués seront d’une puissance allant de 90 chevaux à 140 chevaux, alors que la même usine devra également fabriquer des camions de petits tonnages pour la marque Jac et des SUV pour la marque SsangYong.

    L’étude achevée, le CNI se retrouve devant un projet colossal sur lequel il était délicat de se prononcer, combien même, rapportent nos sources, cette usine sera pourvoyeuse de centaines d’emplois dès la première année.

    Du coup, le Premier ministère a demandé au CNI de revoir en profondeur le dossier avec les deux partenaires, notamment au plan des engagements.

    Suite à quoi, l’ambassadeur de Chine en Algérie a adressé, au mois d’avril dernier, une lettre au Premier ministre pour réitérer l’attachement de son pays à ce projet.

    Dans cette missive, le diplomate chinois avait sensibilisé le gouvernement algérien arguant que «Jac Motors et Emin Auto se sont engagés pour une usine de fabrication automobile ainsi qu’une autre pour la production de moteurs en Algérie.

    Et d’ajouter que «la chine ne peut se permettre d’être absente, d’autant que des marques d’autres pays, en particulier des marques asiatiques ont été autorisées à lancer pleurs projets en Algérie».

    Entre temps, les deux partenaires ont engagé les travaux de la structure à Ain Témouchent, d’autant que ce projet a eu l’approbation et les autorisations du ministère tutelle de l’Agence nationale de développement des investissements (ANDI). A l’heure actuelle, les deux partenaires n’attendent que le feu vert du CNI, donc du Premier ministère.

    En ce sens, on apprend que ce dossier figure dans l’agenda du Premier ministre, Ahmed Ouyahia, qui devra rencontrer son homologue en Chine où il sera question, notamment, d’étudier plusieurs projets d’investissements chinois en Algérie.

    Lamara Benarab

  • OGB: l’industrie automobile monte en cadence

    OGB: l’industrie automobile monte en cadence

    L´investissement international dans l’industrie automobile en Algérie s´accroît suite à la mise en place de mesures visant à soutenir la croissance de la production manufacturière. Fin janvier 2018, le constructeur automobile espagnol SEAT, membre du Groupe Volkswagen, a annoncé son ambition d’augmenter la capacité de production de son usine d’assemblage à Relizane. Le site, résultat d’un investissement de 137m d’euros , abrite la production de plusieurs marques, et ajoutera courant 2018 deux nouveaux modèles à sa ligne d’assemblage pour le crossover Arona et la compacte León.

    Inaugurée en juillet 2017, l’usine est une joint-venture (JV) entre le Groupe Volkswagen, actionnaire minoritaire, et SOVAC, partenaire local spécialisé dans l’importation et l’assemblage de véhicules. Etablie pour assembler des automobiles appartenant au Groupe Volkswagen, l’usine a une capacité de production de 200 unités par jour, incluant des véhicules commerciaux Volkswagen, et les marques SEAT et Skoda. Le plan de développement de l´entreprise prévoit de commencer la production locale de la Volkswagen Polo et de la Skoda Fabia cette année.

    Le constructeur automobile français Renault se développe également. L’entreprise a ainsi débuté l´année dernière la production de camions. L´usine de montage, située dans la ville de Meftah, a pour ambition de produire 1000 unités en 2018. Renault Algérie a fait ses débuts dans le pays en 2014 avec l´inauguration d´une usine de montage de véhicules de tourisme à Oran.  Le nouveau site de Meftah devrait quant à lui bénéficier d´une hausse de la demande pour les poids lourds et les véhicules commerciaux, profitant de la diversification de l´économie nationale.

    En plus des entreprises déjà présentes en Algérie, d´autres constructeurs automobiles prévoient de s´implanter sur le marché local.

    Parmi elles figure le groupe français Peugeot qui a formé une joint-venture (JV) en novembre dernier avec trois partenaires locaux – Condor Electronics, Palpa Pro et l´Entreprise Nationale de Production des Machines-Outils – dans le but d´atteindre une capacité de production de 75 000 unités dans une future usine située près de la ville portuaire d´Oran.

    Les constructeurs sud-coréens Kia et Hyundai cherchent également à accéder aux nouvelles opportunités qu´offre la diversification du marché algérien. Toutes deux sont en voie de développer des usines de montage capable de produire jusqu´ à 100 000 unités et devraient être opérationnelles d´ici 2021.

    Des incitations à la production locale pour stimuler le secteur

    Cette hausse de la production locale est le résultat des mesures mises en place par le gouvernement pour attirer davantage d’investisseurs privés locaux et internationaux dans la production nationale, avec l’objectif de réduire la facture d’importation et de diversifier l’économie. Le pays vise ainsi une production automobile locale de 500 000 unités dès 2019.

    Apres avoir introduit plusieurs mesures d’incitation en 2015-16, notamment des exemptions d’impôt sur les sociétés et une facilitation des procédures d’obtention de permis de construire pour les usines, le gouvernement a également fixé des quotas d’importations de véhicules en 2016, provoquant une chute du nombre de véhicules finis importés de 417 913 en 2014 à moins de 20 000 en 2017.

    En 2017, alors qu’aucune licence d’importation n’avait été accordée, les importations de collections SKD (semi-knocked-down) et CKD (completely-knocked-down) assemblées localement ont doublé pour atteindre 1,8 milliard de dollars, selon des chiffres publiés par l’Agence des Douanes en février, en raison de la hausse des capacités d’assemblage des usines algériennes.

    Si l’industrie automobile locale semble donc se renforcer, plusieurs observateurs estiment que l’objectif du gouvernement de parvenir à 15% de production locale d’ici trois ans et 40% d’ici cinq ans est trop ambitieux. Alexandre Kateb, fondateur du cabinet de conseil Compétence Finance, a ainsi affirme a OBG l’an dernier que l’établissement d’un écosystème intégré comprenant équipementiers, fournisseurs de pièces détachées et sous-traitants prendrait environ 10 ans.

    D’autres voix s’élèvent également pour noter que le modèle d’importation de pièces détachées pour un assemblage local revient en fait plus cher que l’importation de véhicules finis.

    Il existe cependant de possibles indications d’un relâchement des restrictions sur les importations cette année. Début janvier, le ministère du Commerce a évoqué la possibilité d’un octroi de nouvelles licences d’importation dans les mois à venir, sans toutefois préciser le calendrier. Des précisions sur les quotas d’importation sont également attendues, le ministère ayant confirmé officiellement que ces quotas affecteront les véhicules de tourisme et utilitaires.

    Le software pour véhicules comme horizon de croissance

    Ces opportunités se trouvent par exemple dans la conception et la fabrication de systèmes d’exploitation novateurs développés par les grandes entreprises technologiques mondiales dans le but de concevoir des véhicules connectés.

    Au-delà de l’assemblage et de la production de pièces localement, un investissement accru dans des produits à haute valeur ajoutée, notamment les systèmes d’exploitation nouvelle génération pour véhicules, constitue ainsi un fort potentiel de développement pour l’industrie automobile algérienne.

    « Ces nouveaux systèmes d’exploitation sont déjà en train de renouveler en profondeur l’industrie automobile, et dans un sens, ce n’est pas un problème pour l’Algérie de ne pas disposer à ce jour d’industrie automobile locale » a déclaré à OBG Riad Hartani, Conseiller stratégique et technologique pour le projet Alger Smart City. « Concentrer les efforts sur les opportunités portées par ces nouveaux systèmes d’exploitation permettrait à l’Algérie de devenir l’un des premiers pays au monde à se positionner sur ce segment prometteur. »

    Si une telle stratégie suppose des progrès pour bâtir un écosystème favorable à l’essor des nouvelles technologies, elle contribuerait à une hausse significative des investissements étrangers, tout en attirant une expertise technologique hautement qualifiée.