Catégorie : Industrie

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  • Projet phosphate intégré à Tébessa : Ferrovial va produire 1820 wagons pour la SNTF

    Projet phosphate intégré à Tébessa : Ferrovial va produire 1820 wagons pour la SNTF

    L’Entreprise nationale de construction de matériels et d’équipements ferroviaires (Ferrovial) va produire quelques 1820 wagons destinés au projet de phosphate intégré dans l’est du pays, a déclaré à l’APS son président-directeur général Lamri Bouyoucef.

    La production de ces wagons, dont la livraison s’étendra entre 2024 et 2026, intervient dans le cadre d’un programme spécial, a-t-il affirmé, expliquant que ce dernier a déjà été présenté à la Société nationale de transport ferroviaire (SNTF).

    «Le programme en question a été élaboré en prévision de l’entrée en production du projet de phosphate intégré de Bled El Hadba, dans la wilaya de Tébessa », a-t-il précisé, soulignant que «le programme s’appuie sur un lot de wagons destinés à répondre aux besoins du projet de phosphate intégré en matière de transport du minerai vers les structures de transformation ».

    Il a précisé que « le programme s’appuie sur un lot de wagons destinés à répondre aux besoins du projet de phosphate intégré en matière de transport du minerai vers les structures de transformation ».

    Différents types de wagons seront fabriqués et un calendrier annuel de livraison s’étendra entre 2024 et 2026, a affirmé M. Bouyoucef.

    La production sera confiée à Ferrovial Annaba «dès que la SNTF aura passé commande et conclu un contrat d’approvisionnement entre les deux parties », a-t-il expliqué, ajoutant que la société qu’il dirige est « pleinement disposée à relever le défi et à produire, dans les délais qui lui seront impartis, des wagons conformes à la qualité et aux spécifications techniques que la SNTF aura déterminées ».

    Comptant sur les compétences locales et ses propres capacités internes, Ferrovial devrait lancer la production de ces wagons « dès le second semestre de l’année prochaine », avec pour objectif d’atteindre un taux d’intégration de 100%.

    Actuellement, Ferrovial est à 70% de taux d’intégration, mais des efforts sont engagés pour améliorer les performances de cette société, grâce à un vaste travail de collaboration avec des laboratoires de recherche de l’entreprise et des opérateurs spécialisés de l’extérieur du pays, pour augmenter le taux d’intégration et de contrôle des différents aspects de la technologie liée à la fabrication de wagons de chemin de fer et de leurs accessoires, a ajouté M. Bouyoucef.

    Pour rappel, Ferrovial a été créée en 1983 à la suite de la restructuration de la société mère SN.METAL. Ayant le statut d’EPE, la société est placée sous la tutelle du ministère de l’Industrie et de la Production pharmaceutique.

    R.M

  • Hydrocarbures : Sonatrach  s’apprête à reprendre ses activités dans le bassin de Ghadamès (Libye)

    Hydrocarbures : Sonatrach s’apprête à reprendre ses activités dans le bassin de Ghadamès (Libye)

    A l’instar des autres compagnies pétrolières internationales, le groupe Sonatrach s’apprête à reprendre ses activités en Libye, où la production pétrolière a redémarré après plusieurs années de perturbations, dues à la crise politique et sécuritaire que vit le pays depuis près de 12 ans.

    Selon un communiqué émanant de la direction de la société, le PDG de Sonatrach, Rachid Hachichi, et le président du Conseil d’administration de la compagnie pétrolière libyenne, la NOC (National Oil Corporation), Farhat Omar Ben Guedara, ont arrêté, lors d’un entretien téléphonique qu’ils ont eu ce lundi, la date du 7 novembre prochain pour tenir une réunion à Tripoli en vue de formaliser la reprise des activités pétrolières de la société nationale dans le pays voisin.

    Précisant que les discussions entre les deux dirigeants ont fait suite à l’invitation adressée par la compagnie libyenne à l’ensemble des compagnies pétrolières et gazières internationales activant sur le sol libyen pour la reprise de leurs activités, une invitation à laquelle le groupe Sonatrach a répondu par la levée du cas de « force majeure », le même communiqué souligne que, « à cet égard, les deux parties (sont convenus) d’organiser une réunion de haut niveau le 7 novembre 2023 à Tripoli, dans le but de formaliser le processus de reprise de l’exécution des obligations contractuelles du groupe Sonatrach concernant l’exploration dans les Blocs 065 et 96/95 situés dans le bassin de Ghadamès».

    Au-delà de la reprise des activités de Sonatrach en Libye, sur le long terme, les dirigeants des deux géants pétroliers maghrébins se sont entendus sur l’ouverture des discussions sur les moyens à mettre en place pour la promotion de leur partenariat bilatéral et de renforcer leur coopération dans le domaine des hydrocarbures.

    Orientant de plus en plus son activité vers l’international, le groupe Sonatrach est présent dans le secteur des hydrocarbures en Libye avec des investissements estimés à 200 millions de dollars en 2022 dans le segment exploration.

    Outre l’exploration, le groupe Sonatrach est également présent d’une manière active en Libye, à travers ses filiales, dans le domaine de la maintenance, la réactivation des pipelines, la construction de réservoirs et le forage de puits, déclarait l’ancien président du conseil d’administration de la compagnie pétrolière libyenne, National oil corporation (Noc), Mustafa Sanalla, en 2022 lors d’une cérémonie de la signature d’un protocole d’accord entre les deux parties.

    1,2 million barils/jour

    Au même titre que le groupe Sonatrach, deux autres compagnies internationales ont annoncé en août dernier la reprise de leurs activités sur le sol libyen après une absence de plusieurs années. Il s’agit ainsi de l’italien Eni et du britannique BP (British Petroleum), qui, selon un communiqué rendu public en août dernier par la compagnie libyenne, NOC, ont notifié « la levée de la force majeure, la reprise de l’exploration et le respect de leurs obligations contractuelles sur les blocs qui leur sont attribués dans le bassin de Ghadamès (A-B) et le site offshore C », ajoutant que le groupe algérien Sonatrach a également notifié la même « levée », à l’instar de ses homologues italienne et britannique.

    Faisant état d’une stabilité relative de la situation politico-sécuritaire dans le pays, la compagnie pétrolière libyenne a lancé, dès le début de l’année en cours, des appels à l’ensemble des compagnies internationales ayant été attributaires de contrats d’exploration et/ou d’exploitation de gisements pétroliers et gazier sur le sol libyen à procéder à la  levée de « la force majeure » qu’elles ont avancé pour suspendre leurs activités sur place.

    Ayant subit d’importantes pertes financières à la suite de l’instabilité politique et sécuritaire que vit le pays depuis 2011, la Libye affiche sa détermination à relancer son secteur des hydrocarbures, qui constitue la principale source de revenus pour l’Etat, afin de redresser son économie.

    Après avoir été à l’arrêt durant des années, la production pétrolière libyenne est entrée durant la période post Covid-19 dans une phase de redressement pour atteindre actuellement une moyenne de 1,2 million barils/jour, plaçant le pays à la deuxième place des pays producteurs d’hydrocarbures en Afrique, après le Nigéria.

    M.R

  • Avec la certification de l’Organisme KIWA : Algerian Qatari Steel à la conquête du marché européen

    Avec la certification de l’Organisme KIWA : Algerian Qatari Steel à la conquête du marché européen

    La société Algerian Qatari Steel (AQS), basée dans la zone industrielle de Bellara, dans la wilaya de Jijel, vient d’annoncer en effet l’obtention du certificat de conformité du  fer à béton qu’elle produit auprès de l’organisme international KIWA (essais, contrôles et certification), ce qui lui permet ainsi de pénétrer les marchés des pays baltes où elle peut désormais effectuer des opérations d’exportation.

    Selon les précisions fournies par la direction de l’information de la société algéro-qatarie, la certification de l’organisme international KIWA, l’un des leaders mondiaux du secteur des essais, des contrôles et de la certification, permet désormais de commercialiser le fer à béton qu’elle produit sur les marchés de plusieurs pays de la région baltique, comme l’Estonie, la Lettonie et la Lituanie, élargissant ainsi sa présence à l’international, avec sa conquête de ces nouveaux marchés, de surcroit considérés parmi les plus exigeants en termes de qualité.

    Pour les responsables de la société, qui est l’un des leaders du secteur de la sidérurgie sur le marché national, l’obtention de cette certification délivrée par l’organisme international KIWA, est jugée «prestigieuse», confirme la haute qualité du fer à béton produit à Bellara, ainsi que la justesse de l’approche commerciale stratégique, professionnelle, de la direction de l’entreprise algéro-qatarie.

    La même source vient de confier à l’APS que cette nouvelle certification est «le fruit des efforts et du dévouement de l’entreprise à atteindre les normes les plus élevées en termes de performance industrielle et de qualité», mais elle traduit aussi une réussite en termes de « performance commerciale et de marketing », ce qui fait donc de l’AQS « l’un des pionniers les plus importants de l’industrie sidérurgique dans le monde ».

    Atteindre 300 millions USD d’exportations

    Cette nouvelle certification de l’organisme KIWA vient d’être obtenue par Algerian Qatari Steel quelques mois après celle de l’Entreprise polonaise Zetom (essais, analyses techniques et certifications), qui est un certificat de conformité du fer à béton qu’elle produit, lui permettant d’exporter ses produits vers les marchés d’Europe de l’Est.

    La société algéro-qatarie spécialisée dans l’industrie sidérurgique a également obtenu en février dernier le certificat de conformité des produits ferreux et fils de fer auprès de l’organisme britannique d’homologation des produis sidérurgiques dans le monde, Cares Steel Certification, UK, ce qui a ouvert à la société d’importants nouveaux horizons sur le marché international.

    Selon la direction de l’information d’AQS, la certification KIWA est délivrée aux entreprises qui « adhèrent aux normes de l’Union européenne et se conforment aux lois et réglementations locales en matière de qualité des produits ».

    Ainsi, la bataille de la qualité que la société sidérurgique basée à Bellara est en passe de gagner sur le marché international vient après avoir réalisé des challenges successifs en termes de résultats financiers et de parts de marché, tant au niveau national qu’à l’export.

    Au plan commercial, en août dernier, le directeur-général adjoint de la société algéro-qatarie, Sofiane Chaib Setti, a en effet fait état de prévisions d’exportations qui devront atteindre un volume de 700 000 tonnes à la fin de l’année en cours (2023), soit une croissance de 100% par rapport aux volumes réalisés l’année précédente.

    En valeur, AQS vise l’objectif de 300 millions de dollars d’exportations d’ici la fin de l’année en cours, soit presque le double de l’année dernière (2022), durant laquelle la société a réalisé un chiffre d’affaires à l’export de 160 millions de dollars. 

    Une grande partie des volumes prévus à l’exportation cette année a déjà été réalisée durant les sept premiers mois de l’année en cours, puisqu’à la fin juillet dernier, AQS a eu déjà à atteindre le niveau de 500 000 tonnes d’exportations.

    Après le royaume britannique et la Pologne, c’est vers les pays baltes que la société algéro-qatarie, Algerian Qatari Steel (AQS), spécialisée dans les produits sidérurgiques, vient d’avoir le feu vert pour pénétrer le marché et y placer ses produits.

    M. N.

  • Visite du président de la République à Djelfa : Des infrastructures à dimension stratégique inaugurées

    Visite du président de la République à Djelfa : Des infrastructures à dimension stratégique inaugurées

    Inscrits au chapitre de ses priorités, le renforcement du réseau national de transport ferroviaire et la réhabilitation du barrage vert ont été à l’ordre du jour de la visite de travail et d’inspection que le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, vient d’effectuer dans la wilaya de Djelfa ce dimanche.

    Depuis la capitale des hauts plateaux, le chef de l’Etat a procédé en effet à l’inauguration et à la mise en service de la ligne ferroviaire Nord-Sud devant relier la ville de Boughezoul, dans la wilaya de Médéa, aux wilayas de Djelfa et Laghouat, conçue sur une distance de 250 km et pour une vitesse de circulation des terrains portée à 220 km/heure.

    Le projet en question, réalisé selon les normes internationales et dans une architecture moderne par des entreprises locales, traduisant ainsi les hautes aptitudes des compétences des entreprises nationales, comprend également une gare multimodale de transport de voyageurs et de marchandises, située au sud-est de la ville de Djelfa, ont expliqué sur place des responsables du projet.

    Ces infrastructures, faut-il noter, s’inscrivent dans le cadre du programme national annoncé précédemment par le chef de l’Etat, exprimant la volonté de l’Etat de renforcer le réseau ferroviaire d’un total de 6 000 km de voies ferrées supplémentaires à travers nombre de régions clés du pays, au titre d’une stratégie économique à long terme.

    Dans le cadre de ce projet d’extension du réseau national de voie ferrée, la wilaya de Djelfa a vu déjà la réalisation de trois lignes ferroviaires, dont une la traversant pour relier les wilayas de Tissemsilt, à l’ouest, et M’Sila, à l’est. Longue de 290 km, cette ligne traverse quatre communes de Djelfa, et compte trois gares ferroviaires, entrées en service en décembre dernier, rappelle l’APS.

    En outre, alors qu’un programme de développement complémentaire a été décidé à son profit par le chef de l’Etat au début de l’année, la wilaya de Djelfa a enregistré des progrès notables dans le domaine des infrastructures de bases et logistiques.

    Dans le secteur du transport ferroviaire, il a été fait savoir à l’occasion de cette visite du chef de l’Etat qu’un réseau totalisant 321 km de long a été réalisé dans cette wilaya, par des compétences 100% algériennes, desquelles il est attendu d’ailleurs une importante contribution pour faire basculer cette wilaya agro-steppique dans une nouvelle étape de développement durable.

    Dans un autre volet relatif au renforcement des infrastructures logistiques, la wilaya de Djelfa a également bénéficié ces dernières années de projets d’importance stratégique en matière de sécurité alimentaire, dont la plus importante porte sur la réalisation de silos pour le stockage des céréales d’une capacité de 1,4 million de quintaux.

    Extension du barrage vert d’un million d’hectares supplémentaires

    Au chapitre relatif à la réhabilitation des espaces steppiques, considéré comme un élément majeur de la politique de développement durable prônée par le gouvernement ces trois dernières années, le président de la République a donné, à l’occasion de sa visite dans la wilaya de Djelfa, le coup d’envoi du projet de relance du barrage vert qui prévoit de renforcer sa superficie totale d’un millions d’hectares supplémentaires, en la portant de 3,7 à 4,7 millions d’hectares dans les zones steppiques à travers 13 wilayas, 183 communes et 1 200 localités.

    Compte tenu de sa consistance, le barrage vert, dans sa nouvelle conception, et grâce à ses dimensions environnementales et économiques nouvelles, a vocation à créer de la richesse dans les différentes wilayas du pays sises sur le périmètre du projet d’est en ouest, qui sont Naâma, El Bayadh, Laghouat, Djelfa, Médéa, Bouira, M’sila, Batna, Khenchela, Tébessa, Sétif, Bordj Bou Arreridj et Biskra.

    Durant son périple qui l’a conduit dans certaines localités de la wilaya, le chef de l’Etat a eu à se rendre dans la région d’El Maalba, où il a inspecté le lancement de la première phase de ce projet d’envergure, prévoyant le reboisement de 400 000 hectares d’ici à 2026.

    Il y a lieu de noter enfin que l’intérêt qu’accorde le chef de l’Etat à la réhabilitation et le renforcement du barrage vert remonte à 2020, mais la crise sanitaire due à la pandémie de Covid-19 a retardé sa mise en œuvre. C’est lors d’une réunion du Conseil des ministres, tenue en août 2020, qu’en effet le président Tebboune a mis l’accent sur la nécessité de relancer le projet de barrage vert avec la contribution et la participation active de toutes les parties concernées, notamment la société civile.

     N. N.

  • Sonatrach : Rachid Hachichi reçoit Francisco Reynés, Pdg de Naturgy

    Sonatrach : Rachid Hachichi reçoit Francisco Reynés, Pdg de Naturgy

    Le PDG du groupe national Sonatrach, Rachid Hachichi, a reçu ce mercredi à Alger le PDG de Naturgy, Francisco REYNÉS, avec lequel il a échangé sur des «sujets d’intérêt commun », lit-on dans un communiqué rendu public.

    «Au cours de cette rencontre, les deux parties ont abordé les relations de partenariat entre les deux Entreprises qui s’inscrivent dans le cadre des contrats à long terme de vente et d’achat de gaz naturel», a indiqué la même source, soulignant que «à travers ces contrats, Sonatrach a démontré son rôle essentiel dans la sécurisation des approvisionnements en gaz vers l’Espagne et l’Europe de manière générale, s’agissant d’un fournisseur sûr et fiable ».

    Pour rappel, Naturgy est actionnaire à part égale avec Black Rock dans la société Medgaz, dont le groupe Sonatrach détient 51% des parts.

    Medgaz assure l’approvisionnement en gaz naturel à travers le gazoduc liant Béni-Saf à Almeria en Espagne. En 2022, Medgaz a enregistré un bénéfice record de plus de 135 millions d’euros, soit une augmentation de 28,3% par rapport à l’année précédente, alors que son chiffre d’affaire a dépassé les 295 millions d’euros, soit 19% d’augmentation par rapport à la même période.

    Concernant la rencontre de ce mercredi, «les deux parties ont convenu de poursuivre les discussions sur les sujets d’intérêt commun, notamment dans les domaines de l’approvisionnement en gaz naturel et des énergies nouvelles et renouvelables », conclut le communiqué de Sonatrach qui a insisté sur ses liens «historiques » avec Naturgy.

    R.M

  • Conseil des ministres : Tebboune écarte tout endettement extérieur de l’Algérie

    Conseil des ministres : Tebboune écarte tout endettement extérieur de l’Algérie

    Le recours à l’endettement extérieur n’est pas dans l’agenda du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, qui a de nouveau rappelé aux membres du gouvernement le principe de « la préservation de la souveraineté du pays », lit-on dans le communiqué qui a sanctionné la réunion du Conseil des ministres de ce dimanche, dont une partie a été consacrée à l’examen du Projet de loi de Finances 2024 (PLF-2024).

    Tout en ordonnant la tenue d’une réunion du Conseil des ministres entièrement consacrée à la PLF-2024, M. Tebboune a insisté sur le fait que ce projet doit «comporter toutes les décisions prises lors des réunions du Conseil des ministres, tant pour le volet social qu’économique, outre la préservation de la souveraineté du pays par le non recours à l’endettement», estimant que «le Projet de loi de finances doit préserver le pouvoir d’achat des citoyens, dans le contexte de la hausse des prix sur les marchés internationaux suite à l’élargissement du cercle d’instabilité au niveau mondial».

    En 2020 déjà, le président de la république avait été catégorique sur la question de l’endettement extérieur, face aux recommandations, bien que «prudentes», du Fond monétaire international (FMI), en pleine période de crise sanitaire mondiale due aux Covid-19.

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    Le non recours à l’endettement extérieur demeure d’actualité, grâce à des réserves de changes qui devraient atteindre les 85 milliards de dollars d’ici fin 2023. Cela dit, l’Etat cherche à maitriser ses dépenses.

    Pour le chef de l’Etat, il est plus que nécessaire d’accorder la priorité à l’exécution des «projets à caractère stratégique pour dynamiser l’économie du pays, en tenant compte des fluctuations que connaît le monde en cette conjoncture », indique encore le communiqué de la Présidence.

    Concernant le raccordement au réseau internet, outre le fait d’améliorer la qualité de service et de l’infrastructure existante, notamment dans les secteurs économique, universitaire et l’éducation, Abdelmadjid Tebboune au Gouvernement de « garantir une protection optimale du réseau Internet, en tenant compte de la cyber-sécurité et en engageant désormais une réflexion sérieuse en matière d’exploitation des techniques satellitaires pour fournir le service Internet ». Le ministre des Télécommunications, des technologies de l’information et du numérique a été chargé d’élaborer un «plan d’action global» sur cette opération.

    Le ministre de l’Agriculture est chargé, pour sa part, d’«élaborer une nouvelle conception sur l’organisation des fermes pilotes, s’agissant du cadre juridique et professionnel, et de définir leurs spécialisations et les objectifs escomptés, tout en impliquant la recherche scientifique dans les phases de leur recomposition», alors que pour la plan de réhabilitation et d’extension du barrage vert, le président de la République a demandé entre autres d’associer les start-ups «et en ouvrant la voie au recrutement des jeunes habitant des wilayas que traverse le barrage vert, dans des opérations de reboisement», ajoute la même source.

    Par ailleurs, le Conseil des ministres a approuvé le « parachèvement de la réalisation de deux pénétrantes reliant les deux wilayas de Mascara et de Tizi Ouzou à l’autoroute est-ouest».

    Sophia Rais

  • Après avoir réussi le pari de l’augmentation du volume de ses exportations : Holcim El-Djazaïr met le cap sur la valeur ajoutée et les produits décarbonés

    Après avoir réussi le pari de l’augmentation du volume de ses exportations : Holcim El-Djazaïr met le cap sur la valeur ajoutée et les produits décarbonés

    Le groupe Holcim El-Djazaïr, spécialisé dans la production de ciment et ses dérivés, vient de réaliser de nouveaux progrès en réussissant un nouveau record à l’export, avec plus d’un million de tonnes au 3ème trimestre de l’année en cours, mais pas que. Ce volume, étant constitué exclusivement de produits finis, cette réalisation «marque une transition significative de l’importance de la quantité vers la création de valeur pour l’Algérie », vient d’annoncer le cimentier dans un communiqué rendu public ce mercredi.

    Bien qu’elle intervienne dans «un environnement de marché international du ciment hautement concurrentiel», cette nouvelle performance est qualifiée de «première en Algérie», selon le même communiqué, et «s’inscrit parfaitement dans la stratégie 2025 du Groupe Holcim», intitulée «Accélérer la croissance verte».

    Au-delà de sa dimension commerciale, ces nouvelles performances du groupe Holcim El-Djazaïr ont une portée environnementale, puisqu’en choisissant «d’orienter ses exportations davantage vers les produits finis (les ciments) et de réduire la proportion de produits semi-finis (le clinker)», l’entreprise opte pour une novelle approche qui « vise à réduire les émissions de poussières lors des opérations de chargement, démontrant ainsi un engagement indéfectible en faveur de l’environnement », explique le communiqué.

    Avec sa nouvelle démarche, Holcim El-Djazaïr a fait donc de 2023 l’année du changement de cap dans ses objectifs en matière d’exportations, puisque, depuis janvier dernier, «40% des produits exportés par l’entreprise sont des produits finis, représentant une augmentation de 300% par rapport à 2022», précise le communiqué.

    Ne comptant pas se contenter de cette réalisation, l’entreprise ambitionne d’aller au-delà dès l’année prochaine, en visant un objectif de 60% en produits finis du total de ses exportations d’ici l’année prochaine (2024) et, «pour atteindre cet objectif, l’entreprise intensifiera son programme d’investissement au cours des prochains mois», fait savoir le communiqué de l’entreprise.

    A présent, d’importants investissements de nature à permettre de concrétiser les objectifs tracés ont déjà été réalisés, dont «l’acquisition d’une nouvelle flotte de camions performants pour faciliter le transport de ses produits», «la construction de nouveaux silos de ciment dédiés à l’exportation à l’usine d’Ogaaz», ainsi qu’ «un investissement dans des halls de stockage de ciment blanc pour traiter des navires de plus grande taille dans les ports d’Oran, Mostaganem et Arzew, afin de mieux desservir les clients», précise Holcim El-Djazaïr.

    Garder la compétitivité sur le marché européen après 2026

    Au chapitre de cette série d’investissements déployés récemment sur le marché national, il importe de rappeler qu’Holcim a annoncé aussi la semaine dernière la réalisation de «son tout premier chargeur automatique de clinker sur navire au port de Djendjen, dans la wilaya de Jijel».

    Ce projet, d’une valeur estimée à trois millions d’euros et qui «marque un moment historique dans le développement de la logistique nationale dédiée à l’exportation», est de nature à «compléter le schéma logistique visant à stimuler les exportations de Holcim El-Djazaïr», a fait savoir le groupe dans un communiqué.

    Outre le renforcement de ses capacités de production et logistiques, l’entreprise ne perd pas de vue non plus les nouveaux défis qui se dressent sur ses marchés d’exportation pour mettre en œuvre de nouvelles stratégies qui lui permettront de s’y adapter.

    C’est le cas notamment des nouvelles mutations qui guettent le marché européen à moyen terme, dont l’Algérie est le deuxième fournisseur en ciments, après la Turquie, avec 11% de parts de marché». A cet égard, le groupe Holcim affirme reconnaitre «l’importance de rester compétitif sur le marché européen après 2026, suite à l’instauration récente d’une taxe carbone sur certains produits d’importation».

    En conséquence, l’entreprise estime qu’ «il est nécessaire d’accélérer au plus tôt notre transition vers une économie décarbonée. Cela implique de réduire nos émissions de CO2 dans la fabrication et le transport des produits exportés, afin de répondre aux exigences de la taxation carbone progressive de l’Europe», explique le communiqué.

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    Pour y parvenir, l’entreprise compter adopter «des pratiques plus durables, en investissant dans des solutions à faible émission de carbone, ainsi qu’en favorisant le remplacement des transports routiers par des transports ferroviaires», laquelle « mesure écologique (qui) vise à réduire les émissions de CO2 et à minimiser les risques d’accidents », fait savoir le groupe Holcim.

    M. N.

  • Holcim El-Djazaïr lance son premier chargeur automatique de clinker au port de Djen Djen

    Holcim El-Djazaïr lance son premier chargeur automatique de clinker au port de Djen Djen

    Le groupe Holcim El-Djazaïr vient de franchir un pas important en matière de réalisation d’infrastructures qui lui permettront de contribuer à l’augmentation de la part des exportations hors hydrocarbures mais de limiter les effets de la pollution de l’environnement.

    Selon un communiqué transmis à notre rédaction, le groupe suisse a annoncé ce mercredi avoir «réalisé avec succès les tests techniques de son tout premier chargeur automatique de clinker sur navire au port de Djen Djen / Jijel, communément appelé Shiploader».

    Il s’agit d’un projet qui a coûté plus de 3 millions d’euros et qui «vient compléter le schéma logistique visant à stimuler les exportations de Holcim El-Djazaïr », ajoute la même source, affirmant que «cette réalisation marque un moment historique dans le développement de la logistique nationale dédiée à l’exportation ».

    Outre le gain de temps que cette infrastructure offrira pour le chargement du ciment, elle permettra aussi de préserver la qualité du produit sur l’ensemble du processus de chargement et aidera à l’«élimination de la double manutention, supprimant ainsi la nécessité d’une manipulation supplémentaire », ont expliqué les responsables du groupe. Il est aussi que d’«optimisation des espaces sur le quai grâce à une empreinte au sol minimale, de polyvalence de chargement adaptée à différents types de bateaux et mobilité totale grâce à un système de remorquage ».

    Pour rappel, les exportations de Holcim El-Djazaïr ont atteint près de 1,7 millions de tonnes de produits au premier semestre 2023, en nette progression par rapport à l’année 2022 et avec des parts de marché situé entre 30 et 35% des volumes exportés vers les pays de l’Afrique de l’Ouest, l’Europe et le continent américain, ainsi vers des pays d’Asie et d’Asie du Sud-Est qui bénéficient d’importants volumes de ciment blanc.

    Grâce à ce nouveau chargeur automatique de clinker, le groupe compte augmenter davantage ses exportations, mais contribuer à faciliter les opérations d’exportations du ciment local.

    Car, cette infrastructure, « d’une capacité de chargement nominale de 18.000 tonnes par jour, sera exploité exclusivement par l’entreprise portuaire de Djen Djen pour les besoins de tous les exportateurs de la filière ciment », souligne le communiqué de ce groupe qui a déjà réalisé plusieurs autres projets tout au long de la chaîne de production jusqu’à l’exportation, dont on peut citer la plateforme logistique, en partenariat avec Rail Logistic, filiale du groupe SNTF.

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    Le projet a été inauguré en juin 2020. Le groupe Holcim El-Djazaïr a aussi augmenté ses capacités de stockage en usines et acquis pas moins de trente camions citernes pour le transport du ciment en vrac.

    « Cet investissement de plus de 3 millions d’euros vient compléter le schéma logistique visant à stimuler les exportations de Holcim El-Djazaïr, affirmant ainsi sa volonté d’accélérer son programme d’exportation, en parfaite adéquation avec la stratégie nationale visant à diversifier les sources de revenus extérieurs », a insisté le groupe dans son communiqué.

    « une formation complète sur son exploitation et sa maintenance a été dispensée à l’ensemble des équipes intervenantes du port de Djen Djen», a souligné Holcim El-Dajaïr, dont les investissements prennent en considérations la réduction de l’impact de l’industrie du ciment sur l’environnement. C’est « par la réduction des pertes de produits et la minimisation des émissions de poussière, que Holcim El-Djazaïr compte contribuer à la préservation de l’environnement.

    Sophia Rais

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  • «Automechanika Dubai 2023» : SATERIX Iris Tyres,  expose ses produits

    «Automechanika Dubai 2023» : SATERIX Iris Tyres, expose ses produits

    Le premier fabricant de pneumatique en Algérie et troisième à l’échelle du continent africain, SATERIX Iris Tyres, filiale du groupe Iris, dont les installations sont implantées dans la zone industrielle de Sétif à 300 kilomètres à l’est de la capitale Alger,  est présent du 2 au 4 octobre en cours à la vingtième édition du salon «Automechanika Dubai 2023».

    L’équipe du salon et à leur tête le directeur commercial de la filiale spécialisée dans la fabrication de pneumatique a participé du 28 au 30 septembre passé pour la première fois, au salon Equip Auto de Lyon. En effet, le stand d’Iris Tyres a été installé du 28 au 30 septembre passé, à l’édition Lyonnaise qui comporte toute la filière automobile (accessoires automobiles) et occupant plus de 75 mille mètres carrés à Euroexpo LYON qui a enregistré plus de 550 exposants.

    Placée sous le signe «Industrie algérienne, technologie européenne», la marque Iris qui prend part a déjà participé au niveau du vieux continent au salon international  « The Tire » de Cologne (Allemagne), qui s’est déroulé du 24 au 26 mai de l’année passée. Le détenteur du trophée d’honneur de l’exportation décerné par le président de la république, Abdelmadjid Tebboune, le 11 juillet passé, exporte vers plusieurs pays des quatre coins du monde.

    Au mois de février de l’année 2022, il a réussi à concrétiser un partenariat stratégique avec un des leaders mondiaux de la  pneumatique pour véhicules électriques, Enso pour conquérir le nouveau monde du véhicule électrique tous types confondus.  Lesdits pneus ont, à cet effet, été testés et homologués par une entreprise allemande de renom qui a décerné la note “A” au produit algérien qui répond aux normes en matière d’efficacité énergétique et de protection de l’environnement. La marque algérienne qui exporte déjà vers plus de vingt pays, pourra ainsi conquérir les grandes marques mondiales qui ont été présentes à la capitale européenne de l’automobile et qui seront présentes à Dubai.

    «Les participations d’Iris ainsi que sa présence à ces rendez-vous mondiaux de renom, s’inscrivent non seulement dans le cadre  de l’internationalisation de la marque mais surtout dans la contribution à la politique de développement économique du pays et la croissance des exportations hors hydrocarbures prônées par les pouvoirs publics», dira à DZEntreprise, Yacine Guidoum, PDG du groupe Iris. Et de renchérir : «Iris qui fait de l’exportation de ses produits son cheval de bataille n’a jamais cessé de se développer et de se déployer davantage.

    A cet effet, une nouvelle extension de ses lignes entrera en exploitation cette fin d’année (avant la fin de l’année 2023, n.d.l.r) pour arriver à une capacité de production de 4 millions unités. Cela permettra à l’entreprise de doubler ses quantités à l’export et de s’ouvrir sur d’autres marchés à l’international ».

    De son côté Hichem Hamoudi, directeur commercial d’Iris Tyres et chef de la délégation d’Iris au salon de Lyon dira en substance: « Nous sommes très contents d’avoir participé pour la première fois à ce rendez-vous en France. Les années passées, nous avons été présents dans différents salons tenus à travers le monde dont les Etats Unis d’Amérique, aux Emirats Arabes Unis, en Allemagne et en Chine. Nous n’avons pas à rougir car nos produits sont très concurrentiels. Nos participations et notre présence aux salons et expositions entrent dans le cadre de la stratégie de notre groupe et d’Iris Tyres pour renforcer l’exportation. Les visiteurs de notre stand ont  beaucoup apprécié nos produits, notamment le rapport qualité prix».

    Le représentant d’Iris Tyres au salon de Lyon a par ailleurs annoncé que les représentants du groupe Iris, à la conquête de nouveaux marchés mondiaux, ont repris leur bâton de pèlerin pour participer à la vingtième édition du salon «Automechanika Dubai 2023» du 2 au 4 octobre en cours.

    Il est à rappeler que «Automechanika Dubai 2023», organisé chaque deux ans, est l’un des plus importants du Moyen Orient. Il est à noter que les pouvoirs publics avaient tracé l’objectif d’atteindre entre 16% et 22% d’exportations hors hydrocarbures d’ici la fin de 2023, début 2024.

    Faouzi Senoussaoui

  • Partenariat Tosyali-Sonelgaz Fourniture de 70 km de conduites de transport de gaz

    Partenariat Tosyali-Sonelgaz Fourniture de 70 km de conduites de transport de gaz

    Après ses performances avérées dans l’industrie métallurgique, la société algéro-turque, Tosyali vient d’enregistrer de nouveaux succès dans la production de tubes de transport de produits énergétique.

    Dans un communiqué rendu public ce mardi, l’entreprisse vient d’annoncer en effet un nouveau partenariat avec le groupe Sonelgaz pour la fourniture de conduites de gaz, après avoir remporté avec succès l’appel d’offre (de la société publique) pour « la fourniture de tubes en spirale utilisés dans le transport du gaz (Gazoduc) », souligne le communiqué.

    Dans le cadre de cet appel d’offre, Tosyali a ainsi fourni à Sonelgaz « un total de 70 km de conduites de gaz (tubes en spirale), dont les spécificités et les qualités techniques répondent aux standards internationaux », ajoute le même communiqué.

    «Les tubes en spirale constituent le réseau terrestre pour la distribution du gaz naturel, (…) produits localement par Tosyali Algérie (sur son site de) Bethioua, dans la wilaya d’Oran, (qui) va acheminer le gaz depuis (le lieu de) sa production vers la centrale électrique», précise le spécialiste de la métallurgie dans son communiqué, estimant que «par cet appel d’offre, le groupe Sonelgaz œuvre à l’intégration du savoir-faire local et des produits fabriqués par les sociétés nationales».

    Sur le plan de la qualité, il est précisé que « les tubes spiraux réalisés dans (le) complexe (de Tosyali) jouissent des meilleures normes de qualités et (répondent aux) standards mondiaux».

    Avant ce nouveau partenariat avec le leader national de la production et la distribution de produits énergétiques, Tosyali a réussi une première expérience de fourniture de tubes en spirale au profit de l’ANB (Agence nationale des barrages), rappelle la société.

    Premier exportateur hors hydrocarbures

    Après sa première expérience avec l’ANB et ce nouveau partenariat avec Sonelgaz, Tosyali exprime sa satisfaction quant à ce qu’elle qualifie de «reconnaissance qui traduit la confiance des organismes de service public étatiques à l’égard du secteur privé», souligne le communiqué.

    Par ailleurs, outre la couverture des besoins exprimés par les sociétés nationales en ce type de produits, l’entreprise issue du partenariat algéro-turc a annoncé précédemment l’exportation en 2022 d’un volume de 15 000 tonnes de tubes en spirale anticorrosion vers l’Angola, pour une valeur totale de 20 millions de dollars. De grande taille, avec une longueur de 55 mètres, ces tubes ont été exportés en trois phases depuis le port d’Arzew, avait indiqué alors le directeur du commerce extérieur et du suivi de l’investissement au sein de Tosyali, Azzi Ramzi, ayant précisé que d’autres opérations d’exportation de mêmes produits devaient avoir lieu également vers la Tunisie et d’autres pays du continent africain.

    Pour les différents types de produits métallurgiques, Tosyali a exporté durant l’année dernière pour un volume total de plus de 570 000 tonnes, représentant une augmentation de 10% par rapport à l’année d’avant, pour une valeur de 450 millions de dollars.

    Spécialisée dans l’acier et le fer, le complexe industriel de Tosyali comprend «11 unités de production dotées de la technologie verte (green steel) reconnue par les organismes certificateurs mondiaux», rappelle la société, précisant qu’elle « est le premier exportateur hors hydrocarbures en Algérie aussi bien en valeur qu’en volume d’exportation ».

    R. N.