Catégorie : Industrie

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  • Le Premier ministre fait le point avec le Conseil national consultatif des exportations

    Le Premier ministre fait le point avec le Conseil national consultatif des exportations

    Le Conseil national consultatif pour la promotion des exportations a tenu ce mardi une réunion d’évaluation et aux moyens d’améliorer les performances d’un secteur sur lequel comptent les pouvoirs publics dans la croissance économique hors hydrocarbures. Cette réunion a eu lieu sous la présidence du Premier ministre Nadir Larbaoui.

    Cette rencontre a été l’occasion d’examiner «la voie de développement des exportations hors hydrocarbures au cours de la dernière période et à l’étude d’un certain nombre de mesures et de propositions permettant de mettre en œuvre les directives du Président de la République relatives à l’accompagnement de l’évolution positive des exportations algériennes vers les différents marchés internationaux dans une vision prospective à moyen terme», a affirmé un communiqué du Premier ministère.

    En présence du Premier ministre, le conseil a également passé en revue «les éléments de la politique nationale visant le renforcement des acquis accomplis, notamment avec le bond qualitatif réalisé ces dernières années en matière des exportations hors hydrocarbures, tout en insistant sur la poursuite des efforts pour maintenir cette tendance à la hausse à travers le soutien aux contributions de nombre de secteurs prometteurs à la diversification de l’économie nationale», selon la même source.

    Outre les produits issus de l’industrie nationale, tous secteurs confondus, les pouvoirs publics œuvre à exporter les services, l’Algérie ayant mis en place toute une politique de promotion des jeunes startups.

    «Le Conseil a également discuté des moyens d’accompagner et de développer l’exportation de services, qui devrait contribuer qualitativement et quantitativement à la réalisation des objectifs fixés dans le domaine de la construction de l’économie de la connaissance», ont souligné les services du Premier ministère dans le même texte.

    Pour rappel, le Gouvernement s’est fixé pour objectif l’an dernier d’augmenter la part de contribution des exportations hors hydrocarbures en les portant à 13 milliards de dollars.

    Plusieurs réunions mixtes ont été organisées par le ministre du Commerce et de la promotion des exportations, Tayeb Zitouni, avec ses collègues ministres pour évaluer les avancées et les besoins de chaque secteur. Des opérateurs économiques engagés dans l’exportation et des organisations professionnelles, ainsi que d’autres institutions publiques ont été associées à ce travail pour apporter leur voix aux efforts consentis mais aussi poser leurs problèmes.

    Sophia Rais

  • Ouverture du salon Equip Auto 2024 : Les sous-traitants algériens à la recherche de nouvelles opportunités

    Ouverture du salon Equip Auto 2024 : Les sous-traitants algériens à la recherche de nouvelles opportunités

    Le tissu des sous-traitants algériens dans le domaine de la construction et du service après-vente de l’automobile s’étoffe d’année en année, une aubaine pour l’industrie automobile naissante dans notre pays, dans le cadre de la politique des pouvoirs publics visant à diversifier l’économie nationale hors-hydrocarbures.

    La 17e édition du Salon international Equip Auto Algeria 2024 qui s’est ouverte ce lundi au Palais des expositions des Pins maritimes (SAFEX) à Alger donne un petit aperçu des progrès qui sont en train d’être accompli en matière de fabrication de pièces de rechange, même si nous sommes encore loin des attentes en termes de quantité, bien que la qualité y soit.

    Dans un contexte marqué par un retour progressif à l’importation des véhicules, tous types confondus, avec l’obligation pour les concessionnaires de lancer un projet industriel dans les cinq prochaines années en Algérie, Equip Auto Algeria est l’occasion de faire le point sur la situation des sous-traitants algériens et la manière de les inclure dans l’écosystème de production qui a commencé à se mettre en place pour construire une véritable industrie automobile.

    Selon le commissaire du Salon, Nabil Bey-Boumezrag, «cette année, les exposants algériens sont présents en force et représentent près de 30% du nombre total des exposants» issus de plusieurs pays, dont une grande partie vient de Chine. Cela s’explique évidemment par le fait que les premières marques autorisées à commercialiser leurs véhicules en Algérienne viennent de ce pays d’Asie, où sont également fabriquées les pièces de première monte pour la quasi-majorité des constructeurs automobile mondiaux.

    C’est d’ailleurs dans l’optique de s’installer en Algérie, affirme M. Bey-Boumezrag, lors de l’ouverture du salon, que ces dizaines d’entreprises chinoises participent à Equip Auto Algérie 2024.

    A noter que parallèlement à l’exposition, des conférences-débats auront lieu tout au long des quatre jours que va durer ce salon autour des questions liées à l’innovation dans le domaine de la construction et de la sous-traitance automobile.

    Sophia Rais

  • Avec un volume de 40 000 tonnes en 2023 : Général Emballage leader dans la récupération de déchets en papier

    Avec un volume de 40 000 tonnes en 2023 : Général Emballage leader dans la récupération de déchets en papier

    Le leader national de la production des emballages en carton ondulé, Général Emballage, a atteint un volume de 40 000 tonnes de déchets en papier collectés en 2023, destinés au recyclage, ce qui représente un taux de près de 40% du volume total de récupération du papier utilisé au niveau national.

    «Avec un volume de collecte de 40 000 tonnes en 2023, Général Emballage représente environ 40% du volume global de récupération en Algérie », vient d’annoncer le directeur chargé de la récupération auprès de cette entreprise, Kheir Eddine Allal, dans un message posté sur sa page.

    Avec cette évolution, le même responsable affirme dans son message que « la filiale récupération des PCR de Général Emballage maintient ses performances malgré les défis », tout en réitérant l’engagement de l’entreprise « envers la durabilité et la croissance, consolidant ainsi notre position de leader dans l’industrie en Algérie ».

    Avec ces résultats, Général Emballage maintient donc un rythme de croissance appréciable de ses activités de récupération de papier destiné au recyclage. A la fin 2022, l’entreprise a en effet annoncé un volume de collecte de PCR de 20 000 tonnes, ce qui a représenté une croissance de 50% par rapport à 2021, tout en annonçant «un objectif de croissance de 40% (en 2023) qui verra l’ouverture de deux nouveaux centres de récupération à Annaba et Constantine». Cet objectif vient donc d’être atteint avec les 40 000 tonnes collectées l’année précédente.

    Il est à rappeler qu’à la fin 2022, Général Emballage a conclu un contrat avec la société de production de ciments, Lafarge Algérie, ayant porté sur un partenariat permettant au leader national de l’industrie des emballages de récupérer les déchets issus du processus de fabrication de sacs en papier Kraft pour un usage industriel au niveau de l’unité Lafarge Sacs, sise dans la wilaya de Bordj Bou Arreridj, pour leur recyclage.

    En s’investissant dans le recyclage des déchets en papier, Général Emballage s’inscrit ainsi dans une démarche de durabilité, étant donné que « le recyclage d’une tonne de carton permet d’éviter la consommation de 2,5 tonnes de bois, de 50 m3 d’eau, de 13MWh d’énergie et le rejet de 2,5 tonnes de CO2 », avaient expliqué des responsables de l’entreprise.

    M. N.

  • Le président Abdelmadjid Tebboune : «Atteindre 209 millions de tonnes équivalant pétrole à l’horizon 2027»

    Le président Abdelmadjid Tebboune : «Atteindre 209 millions de tonnes équivalant pétrole à l’horizon 2027»

    Dans une allocution prononcée à l’occasion de la célébration du 53ème anniversaire de la nationalisation des hydrocarbures, proclamée le 24 février 1971, le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a rendu un vibrant hommage aux anciens cadres et travailleurs du secteur « qui se sont engagés, malgré leur petit nombre, à relever le défi et à gagner le pari d’assurer la continuité des opérations de production et de commercialisation des hydrocarbures », ce qui a fait qu’ «en quelques années, ils ont réussi, avec brio et une grande efficacité, à s’imposer sur la scène économique nationale et internationale, en permettant à l’Algérie de devenir un pays leader dans le domaine des hydrocarbures».

    Revenant sur la nouvelle stratégie mise en œuvre dans le secteur énergétique ces dernières années, Abdelmadjid Tebboune est revenu longuement dans son allocution, lue en son nom par le Premier ministre, Nadir Larbaoui, dans la wilaya de Timimoun, sur les réalisations concrétisées dans les domaines de la production et de la commercialisation des hydrocarbures.

    «Dans le but de concrétiser notre engagement à encourager la production et l’exportation de l’énergie en intensifiant les efforts de production d’énergies fossiles, plus de 140 puits d’exploration et de développement ont été réalisés, permettant de réaliser plus de 25 découvertes», a déclaré le président Tebboune, avant de mettre l’accent sur les perspectives du secteur en déclarant que «l’Algérie poursuivra ses efforts pour augmenter ses capacités de production d’hydrocarbures, à travers un plan d’investissement ambitieux qui permettra d’augmenter la production primaire d’hydrocarbures en Algérie, de l’ordre de 2% annuellement, durant la période allant de 2023 à 2027, pour atteindre environ 209 millions de tonnes équivalant pétrole (TEP) à l’horizon 2027.»

    Le président Tebboune a souligné par la suite le rôle pivot que joue la région de Timimoun dans l’intensification de la production pétrolière et gazière, affirmant qu’elle «occupe une importante place au titre de la stratégie globale, notamment en matière de consolidation de l’amont pétrolier pour la production de gaz naturel, à travers les trois importants projets gaziers qu’elle abrite dans le sud-ouest du pays, à savoir le développement des champs de Hassi Ba Hamou, de Hassi Tidjerane et de Tinerkouk, d’une capacité de production estimée à 14 millions de m3 par jour».

    R. N.

  • Avec une croissance de 7,1% au 3e trimestre 2023, le secteur industriel confirme sa reprise, selon l’ONS

    Avec une croissance de 7,1% au 3e trimestre 2023, le secteur industriel confirme sa reprise, selon l’ONS

    Les signes de reprise se multiplient dans le secteur industriel, tel qu’il ressort des nouveaux indices que vient de publier l’Office national des statistiques (ONS), confirmant ainsi le nouveau départ de la croissance de plusieurs branches d’activité.

    En effet, selon le nouvel indice de la production industrielle, le secteur public «affiche un accroissement appréciable de +7,1% au cours du troisième trimestre 2023 par rapport à la même période de l’année précédente, caractérisée par une hausse de 4,9%, situant ainsi la variation aux neufs mois de l’année à +5,6% », souligne l’ONS dans sa nouvelle publication.

    Par secteur d’activité, il est relevé qu’ « après une relative stagnation observée au trimestre précédent, le secteur de l’énergie se ressaisit et inscrit un taux de +7,6% durant ce troisième trimestre, similaire à celui inscrit à la même période de l’année précédente (+7,4%)».

    C’est le même constat qui a été relevé pour les matériaux de construction, une branche qui «enregistre pour le second trimestre consécutif une hausse de sa production», avec un taux de 10,5% durant la même période.

    Dans le détail, « cette hausse concerne l’ensemble des branches du secteur, dont la fabrication des matériaux de construction et produits rouges qui affiche une performance de 136,1% contre une baisse de 59,9% inscrite à la même période de l’année écoulée», précise l’ONS.

    La branche des industries agroalimentaires s’inscrit, elle aussi, sur la même trajectoire, car elle «se ressaisit de nouveau et inscrit une variation positive de 6,5% au troisième trimestre 2023», tandis que l’industrie textile bien qu’elle maintienne sa croissance, connaît un certain ralentissement en affichant un taux de 2,5% seulement durant le troisième trimestre 2023, et ce «après avoir observé une hausse remarquable de +27,5% au trimestre précédent», fait remarquer l’ONS.

    A l’inverse, c’est la branche des industries chimiques qui marque le pas, car «après avoir progressé éminemment d’un taux de +22,4%», elle «a régressé de -10,1 % durant ce troisième trimestre 2023 », au même titre que «les industries des cuirs (qui) affichent pour le deuxième trimestre consécutif une baisse de 36,6% après celle de -30,1% observée au trimestre précédent», soulignent les auteurs de la publication.

    Mohamed Naili

  • Le 18ème SIPHAL ouvre le débat sur les enjeux de l’internationalisation de l’industrie pharmaceutique algérienne

    Le 18ème SIPHAL ouvre le débat sur les enjeux de l’internationalisation de l’industrie pharmaceutique algérienne

    En s’imposant comme le plus grand évènement de la pharmacie en Algérie, la 18ème édition du Salon International de la Pharmacie en Algérie (SIPHAL) est lancé aujourd’hui jusqu’au 17 février 2024 au pavillon central du Palais des expositions d’Alger (SAFEX). Placé sous le patronage du ministre de l’Industrie et de la Production pharmaceutique et le ministre de la Santé, le salon se focalisera sur le thème : «Les enjeux de l’internationalisation de l’industrie pharmaceutique algérienne».

    Tout en favorisant le développement d’une expertise locale, le SIPHAL offre une plateforme d’exposition sur une superficie de 15 000 m² pour accueillir les 170 exposants . Cet événement réunira des représentants d’institutions publiques, des leaders de l’industrie pharmaceutique, des acteurs clés, ainsi que des organisations professionnelles du secteur de la pharmacie et de la santé.

    L’objectif du salon est de faciliter les échanges et le partage d’expériences sur les questions liées à l’internationalisation de l’industrie pharmaceutique algérienne. Cette internationalisation englobe non seulement l’exportation des produits pharmaceutiques algériens, mais également la promotion de collaborations avec des acteurs internationaux, l’accès à de nouveaux marchés et l’adoption des meilleures pratiques mondiales.

    Dans son allocution d’ouverture, Dr. Yacine Louber, directeur du SIPHAL, a remercié tous les intervenants du secteur pour «leur confiance et les professionnels qui visitent le salon pour leur fidélité. Leur soutien est déterminant et nous conforte dans le choix du thème de cette édition consacré aux enjeux de l’internationalisation de l’industrie pharmaceutique algérienne».

    Pour M. Louber, «le SIPHAL est un salon citoyen visant à prolonger les efforts déployés par les autorités compétentes, tant pour promouvoir le modèle singulier algérien à l’échelle régionale et continentale que pour soutenir les initiatives d’exportation des opérateurs locaux vers de nouveaux marchés. L’Algérie s’est fixée comme objectif d’atteindre 30 milliards de dollars d’exportations hors hydrocarbures, à l’horizon 2030. Dédier le 18e SIPHAL à cette cause sera notre modeste contribution.»

    Durant les 4 jours du programme, des thèmes cruciaux seront abordés en vue d’offrir une compréhension approfondie des enjeux actuels et des opportunités émergentes dans le secteur de l’industrie pharmaceutique en Algérie. L’état des exportations pharmaceutiques sera examiné, accompagné d’une évaluation des situations actuelles et des recommandations stratégiques. La pharmacovigilance en Algérie sera également l’un des points centraux pour souligner l’importance de la surveillance des médicaments afin d’assurer la sécurité des patients.

    Les experts nationaux et  internationaux exploreront également des questions  en lien avec le rôle essentiel de la CNAS en tant qu’acteur incontournable dans la prise en charge sociale des citoyens, les études en bioéquivalence , l’intérêt et les contraintes de l’internalisation des activités de recherche et développement, ainsi que la stratégie d’internationalisation du marché des dispositifs médicaux en Algérie.

    C.P

  • Collecte de déchets : Des avantages fiscaux et un nouveau cadre réglementaire pour organiser la filière

    Collecte de déchets : Des avantages fiscaux et un nouveau cadre réglementaire pour organiser la filière

    Dans le but d’encourager et d’organiser l’activité de collecte de déchets, qui connait un développement fulgurent ces dernières années, le gouvernement vient de promulguer un nouveau décret prévoyant des avantages fiscaux au profit des acteurs de la filière, comme il comprend aussi la liste détaillée des produits et déchets concernés.

    Il s’agit en effet du décret exécutif 24-61 du 29 janvier 2024 « fixant les produits recyclables et les modalités de mise en œuvre de l’exonération et des allègements fiscaux accordés, au profit des personnes physiques exerçant des activités de collecte de déchets recyclables ».

    Ainsi, ils sont près d’une cinquantaine de produits et déchets dont la collecte est désormais soumise à des exonérations et avantages fiscaux, selon le nouveau texte législatif, publié à la dernière édition du  Journal officiel.

    Tel que précisé à l’article premier dudit décret, ayant pour objet « fixer les produits recyclables et les modalités de mise en œuvre de l’exonération et des allègements fiscaux accordés en matière d’impôt forfaitaire unique, au profit des personnes physiques exerçant des activités de collecte du papier usagé et de déchets ménagers ainsi que les autres déchets recyclables », ces avantages fiscaux sont mis en œuvre en application des dispositions de l’article 32 de la loi Finances pour 2014.

    En plus des avantages fiscaux qui y sont prévus, le décret en question vient également avec de nouvelles dispositions visant à donner un cadre formel et organiser la filière de collecte de déchets recyclables qui, faut-il le noter, attire de plus en plus d’opérateurs.

    A cet égard, aux termes de ce décret, les collecteurs de déchets doivent désormais être munis d’une autorisation. « (Le collecteur de déchets) doit être titulaire d’une autorisation de collecte du papier usagé et déchets ménagers ainsi que les autres déchets recyclables, délivrée par les services de la direction de l’environnement de wilaya habilitée », stiple l’article 3 de ce décret.

    Dans l’article 5, il est précisé cependant que cette «autorisation de collecte de déchets constitue le document administratif justifiant l’exercice de (ces) activités auprès des services de sécurité, des points de contrôle et des services d’inspection. Les services de la direction de l’environnement de wilaya sont tenus d’informer la direction des impôts de wilaya territorialement compétente, de la délivrance, de toute modification, suspension, annulation ou non renouvellement de l’autorisation de collecte de déchets ».

    Les objectifs de la stratégie de gestion des déchets à l’horizon 2035

    Avec ces nouvelles dispositions, la filière de collecte de déchets bénéficie donc d’un nouveau cadre réglementaire, devenant désormais une activité économique avec un statut clairement défini, après avoir évolué durant plusieurs années dans l’informel.

    Pour ce qui est des produits et déchets qui sont concernés par ces nouvelles mesures, le nouveau décret énumère en annexe les différents types, dont les déchets provenant de l’agriculture, de l’horticulture, de l’aquaculture, de la sylviculture, de la chasse et de la pêche, ainsi que de la préparation et de la transformation des aliments, ceux provenant de la transformation du bois et de la production de panneaux et de meubles, de pâte à papier, de papier et de carton, des industries du cuir, de la fourrure et du textile, des procédés de la chimie organique.

    Sont concernés aussi les déchets provenant de la mise en forme et du traitement mécanique et physique de surface des métaux et matières plastiques, des emballages et de leurs déchets, des déchets de construction et de démolition, ceux provenant des stations d’épuration des eaux usées ou encore les déchets communaux et provenant de jardins et de parcs.

    Par ailleurs, à la faveur de la nouvelle stratégie de développement déployée ces dernières années, prônant notamment la transition vers la croissance verte, une politique environnementale privilégiant le lancement de projets à dimension écologique est mise en œuvre par les pouvoirs publics.

    C’est le cas, à titre d’exemple, de la Stratégie nationale de la gestion intégrée des déchets (SNGID) à l’horizon 2035, qu’est un projet du ministère de l’Environnement et des énergies renouvelables et cofinancé par l’Union Européenne.

    Selon les objectifs qui lui sont assignés, le projet en question vise à permettre à l’Algérie de « développer une meilleure gestion intégrée des déchets afin de contribuer au développement de l’économie verte et circulaire et de réduire la pollution environnementale », est-il souligné dans la présentation de cette SNGID.

    M. N.

  • Lancement de la plateforme  de l’investisseur : Une étape majeure dans la simplification de l’acte d’investir

    Lancement de la plateforme de l’investisseur : Une étape majeure dans la simplification de l’acte d’investir

    Prévue dans le cadre de la nouvelle politique de développement économique, ayant pour principe la levée de toutes les contraintes qui émaillaient jusqu’ici le processus de réalisation de nouveaux projets, la numérisation des procédures d’accès au foncier économique vient d’entrer en vigueur d’une manière effective, avec le lancement ce jeudi de «la plateforme de l’investisseur» par l’AAPI (Agence algérienne de la promotion de l’investissement).

    Cette plateforme numérique vise en effet à «libérer totalement l’acte d’investir des contraintes liées à la disponibilité du foncier économique, tout en simplifiant de manière significative les processus administratifs pour permettre dorénavant aux porteurs de projets de se consacrer pleinement à la concrétisation de leurs investissements, sans entraves », vient de souligner l’AAPI dans un communiqué qu’elle a rendu public à cet effet, estimant que son lancement aujourd’hui constitue une nouvelle étape dans « le processus de refonte globale du dispositif dédié à l’octroi du foncier économique », comme il «inaugure (également) une nouvelle ère dans la politique d’investissement du pays ».

    C’est ce que d’ailleurs a tenu à réitéré le directeur général de l’AAPI, Omar Rekkache, dans son intervention lors de la cérémonie du lancement de cette plateforme, à laquelle a pris part le ministre des Finances, Laaziz Faid, en soulignant que ce nouveau service constitue « une étape charnière qui marquera le début de la mise en œuvre des réformes profondes concernant l’un des dossiers les plus complexes, ayant souvent préoccupé les investisseurs et les porteurs de projets et entravé les efforts de diversification de l’économie et des politiques de développement, à savoir la facilitation de l’accès au foncier économique destiné à l’investissement ».

    Si l’AAPI y voit un instrument de grande importance dans la démarche des pouvoirs publics visant à bannir toutes les embuches bureaucratiques auxquelles ont souvent été confrontés les porteurs de projets, c’est parce que ce nouveau dispositif, qu’est la plateforme numérique de l’investisseur, « consacrera la plus grande transparence dans le traitement des demandes d’accès au foncier économique, tout en assurant un suivi attentif et un accompagnement débureaucratisé des investissements, en totale rupture avec les pratiques du passé », est-il affirmé aussi dans le même communiqué.

    Bannir les pratiques bureaucratiques et instaurer un climat de transparence

    Cependant, le lancement de cette nouvelle plateforme, faut-il souligner, vient compléter les multiples mesures prises ces dernières années en faveur des investisseurs, dans le but de leur faciliter les procédures menant vers la réalisation de leurs projets, dont principalement, la conversion de la concession en cession des parcelles de terrains sur lesquelles ont été réalisés des projets qui sont déjà entrés en exploitation, la création des Agences spécialisées dans l’aménagement du foncier économique, comprenant le foncier industriel, touristique et urbain, ainsi que l’assainissement des projets d’investissement pour lesquels la concession a été autorisée dans le cadre de l’ancien dispositif, avant la mise en œuvre de cette nouvelle plateforme numérique dédiée à l’investissement.

    Autant de mesures qui viennent donc renforcer les nouvelles dispositions régissant l’attribution de terrains aux investisseurs contenues dans la loi la loi 23-17 du 15 novembre 2023, fixant les conditions et les modalités d’octroi du foncier économique relevant du domaine privé de l’Etat destiné à la réalisation de projets d’investissement. Laquelle loi qui, elle aussi, a pour objectif primordial la levée de tous les obstacles qui se dressaient devant les investisseurs en matière d’accès au foncier économique, tout en prévoyant une série de facilitations et autres avantages à leur profit.

    Par ailleurs, il est utile de rappeler qu’avant la numérisation de la gestion du foncier économique relevant du domaine d’intervention de l’AAPI, le secteur de l’agriculture a franchi lui aussi un pas important dans la numérisation, avec notamment la mise en place par l’ODAS (Office de développement de l’agriculture industrielle en terre saharienne) depuis 2022 d’une plateforme dédiées au dépôt de dossiers de candidature à l’attribution de terres dans le sud du pays pour le développement de cultures stratégiques.

    M. N.

  • Zitouni annonce de nouvelles mesures pour les matières premières et la production nationale

    Zitouni annonce de nouvelles mesures pour les matières premières et la production nationale

    Après celles mises en œuvre successivement depuis 2022 en faveur des producteurs locaux, le ministère du Commerce et de la promotion des exportations prépare de nouvelles mesures pour faciliter l’acquisition de matières premières et d’intrants dans le but de renforcer la production locale et la disponibilité de produits de base sur le marché national.

    C’est ce que vient de révéler le ministre de tutelle, Tayeb Zitouni, ce mardi depuis la wilaya d’Aïn Defla en faisant part à cet égard de «l’examen de la possibilité d’exonérer les matières premières et les intrants de production des droits de douane et de la TVA (taxe sur la valeur ajoutée) pour contribuer à la protection du pouvoir d’achat», sans pour autant donner davantage de détails sur le type de matières premières qui seront concernées par cette nouvelle série d’avantages fiscaux.

    A ce propos, il faut souligner que le gouvernement a pris auparavant une série de mesures visant à faciliter aux opérateurs des secteurs productifs l’acquisition d’intrants ainsi que d’autres équipements qui entrent dans le processus de production, comme cela a été le cas avec l’autorisation depuis 2022 d’importer le matériel agricole rénové ou l’exonération de la TVA des matières premières entrant dans la fabrication d’aliments de bétail, et ce dans le but de soutenir les filières agricoles stratégiques, comme les céréales et les viandes.   

    Dans le même sens, d’autres mesures sont également en préparation, visant à endiguer la tendance à la hausse des prix des produits de base sur le marché national, selon le ministre qui a annoncé l’élaboration de textes réglementaires pour « plafonner les marges bénéficiaires au conditionnement et à la distribution en gros et au détail des produits de base de large consommation ».

    IDE : Rôle «prépondérant» des investisseurs arabes

    Dans ce registre, le gouvernement vise donc à renforcer les dispositifs de régulation du marché, après les mesures qui ont été prises l’année dernière, ayant concerné notamment les produits de large consommation, comme les légumineuses dont l’OAIC (Office algérien interprofessionnel des céréales) s’est vu confier le monopole des importations et, pour permettre leur commercialisation sur le marché national dans la transparence et éradiquer la spéculation, il a affiché les prix de leur vente à tous les niveaux, à partir de leur sortie des unités de conditionnement jusqu’aux commerçants détaillants en passant par les grossistes, tout en précisant la marge bénéficiaire de chaque intervenant dans le circuit d’approvisionnement.

    Une autres des mesures annoncée par le ministre du Commerce et de la promotion des exportations à ce sujet, et ayant pour objectif la garantie d’un meilleur encadrement du marché, est le « lancement de la deuxième opération de recensement économique des capacités productives nationales avec l’association des secteurs ministériels concernés ». Cette opération, faut-il rappeler, doit être achevée d’ici la fin du premier semestre de l’année en cours et concernera l’ensemble des entreprises productives activant dans les différents secteurs économiques.

    En outre, au volet relatif à l’investissement, le ministre du Commerce a relevé à la même occasion « une évolution significative » en matière de captage d’IDE (investissements directs étrangers) à la lumière de la nouvelle loi sur l’investissement et les multiples réformes opérées ces dernières années, ayant concerné notamment « l’amélioration du climat d’investissement et la diversification de l’économie nationale à travers le soutien aux PME et startups pour générer la richesse et l’emploi », tout en évoquant un rôle « prépondérant » que jouent des opérateurs et investisseurs de pays arabes dans ce domaine.

    D’ailleurs, lors de sa visite dans la wilaya d’Aïn Defla, où il a fait cette déclaration, le ministre a supervisé une opération d’exportation de câbles et de transformateurs électriques vers l’Egypte, le Sénégal et la Côte d’Ivoire qu’a effectuée l’entreprise Elsewedy Câbles, elle-même fondée dans le cadre d’un partenariat avec le groupe égyptien Elsewedy Electric.

    M. N.

  • Faisant partie des usines inaugurées par Ali Aoun à Sétif : Une nouvelle unité de Sinova renforce la marque Samsung en Algérie

    Faisant partie des usines inaugurées par Ali Aoun à Sétif : Une nouvelle unité de Sinova renforce la marque Samsung en Algérie

    Engagée activement dans le nouveau processus de développement industriel mis en œuvre par les pouvoirs publics ces dernières années, la marque Samsung vient de renforcer sa présence sur le marché national avec l’entrée en activité de la nouvelle unité de production de téléviseurs de son partenaire local Sinova, dans la wilaya de Sétif.

    Selon un communiqué rendu public par l’entreprise, cette nouvelle unité, sise dans la zone industrielle de Sétif, a en effet été inaugurée ce mardi par le ministre de l’Industrie et de la production pharmaceutique, Ali Aoun, «marquant ainsi une étape majeure dans le renforcement du secteur industriel en Algérie».

    Selon son descriptif, la nouvelle unité industrielle s’étend sur une superficie de 10 000 m2 et «représente un investissement majeur de Sinova, témoignant de la confiance des deux partenaires dans le potentiel de croissance du marché algérien», ajoute le même communiqué, en précisant que cette nouvelle «installation de pointe est dédiée à la production de téléviseurs de haute qualité, répondant aux normes mondiales en matière de technologie et d’innovation».

    A cette occasion, le ministre de l’Industrie et de la production pharmaceutique a déclaré que «l’inauguration de cette usine de production de téléviseurs Samsung témoigne de l’engagement continu du gouvernement envers la promotion de l’industrie nationale. Cela renforce également notre position sur la scène internationale en tant que destination d’investissement attractive».

    Il est utile de souligner que depuis sa conclusion, le partenariat entre la marque sud-coréenne, Samsung, et l’entreprise algérienne Sinova, spécialisée dans la fabrication et la commercialisation d’appareils électroménagers et électroniques, «représente une alliance significative dans ce secteur», alors que «l’année 2023 a marqué le lancement opérationnel de l’usine, qui compte une équipe de 1 000 employés. Le complexe de production se divise en trois unités majeures à savoir les réfrigérateurs, les téléviseurs et les machines à laver, abritant aussi deux unités d’injection plastique et de polystyrène. Chaque gamme présente un taux d’intégration spécifique, soulignant l’engagement envers la qualité et l’efficacité. Les machines à laver affichent un taux d’intégration allant jusqu’à 40%, les réfrigérateurs de 60 à 70%, les téléviseurs de 15 à 20%, et les climatiseurs visent un taux d’intégration ambitieux de 30 à 40% », indique le communiqué.

    Compte tenu de son dynamisme et sa position sur le marché local, la nouvelle «usine de Sétif jouera un rôle crucial dans la création d’emplois locaux et contribuera à la croissance économique de la région. De plus, elle stimulera l’écosystème industriel en favorisant le développement de compétences techniques et en encourageant la collaboration avec des partenaires locaux», ajoute la même source.

    Un taux d’intégration atteignant 70%

    A l’occasion de l’inauguration de cette unité, le directeur de Samsung Electronics pour l’Algérie, Hunjoon Jung, a salué « la stratégie du gouvernement algérien axée sur le développement industriel », soulignant que «l’Algérie possède les capacités nécessaires pour établir un secteur manufacturier solide», tout en rappelant «l’engagement de Samsung à transférer une technologie de pointe pour favoriser la production locale de biens de haute qualité». Le partenariat avec Sinova, a-t-il ajouté, «va au-delà de la simple fourniture de produits, impliquant un soutien actif à travers des formations et un transfert de savoir-faire pour les partenaires algériens».

    Le directeur de Sinova, Djamil Belilita, a déclaré pou sa part que «cette collaboration prometteuse entre Samsung et Sinova reflète une synergie d’expertise et d’innovation, ouvrant ainsi de nouvelles perspectives dans l’industrie des appareils électroménagers et électroniques. En unissant nos forces, nous ambitionnons de répondre aux besoins croissants du marché algérien et de contribuer au développement durable de l’industrie locale».

    Par ailleurs, en plus de cette nouvelle unité industrielle de Sinova, le ministre de l’Industrie et de la production pharmaceutique a inauguré plusieurs autres unités industrielles lors de la visite de travail et d’inspection qu’il a effectuée ce mardi dans la wilaya de Sétif.

    Entre autres, le ministre a inauguré l’unité de fabrication de lave-vaisselles de la société Samha Home Appliance, du groupe Cevital, qu’est un investissement de 3,6 milliards de dinars et ayant des capacités de production de 500 000 unités/an.

    A la même occasion, le ministre a inauguré aussi le projet d’extension de la Sarl Agro-Film, spécialisée dans les produits d’emballage agroalimentaire, qui a nécessité un investissement de 6 milliards de dinars, pour une capacité de production de 45 000 tonnes/an.

    A l’est de la wilaya, dans la localité d’El Eulma, le ministre a procédé à l’inauguration de l’extension d’une unité industrielle de fabrication de médicaments des Laboratoires Salem, d’une valeur de 1,5 milliards de dinars.

    R. N.