Catégorie : Banques

  • Restrictions des importations: Nouveau tour de vis de l’ABEF

    Restrictions des importations: Nouveau tour de vis de l’ABEF

    L’Association des banques et des établissements financiers (ABEF) vient d’envoyer une correspondance aux banques pour les rappeler à l’ordre pour réduire les importations des consommables alimentaires et non-alimentaires.

    Selon ladite correspondance, l’ABEF exige des banquiers «de s’abstenir de procéder à la domiciliation bancaire pour les opérateurs économiques qui ne disposent pas des autorisations préalables à l’importation, délivrées par les services du ministère du commerce ».

    En effet, l’ABEF précise que ces biens, désormais, interdits de domiciliation bancaire, touchent « les produits cosmétiques et d’hygiène corporelle, les produits toxiques ou présentant un danger particulier ».

    Dans le détail, l’ABEF fait référence au décret exécutif N° 10-114 du 18 avril 2010 relatif à la liste indicative par catégories de produits cosmétiques et d’hygiène corporelle.

    Concernant les produits toxiques, l’ABEF fait référence au décret exécutif N° 97-254 du 8 juillet 1997 qui définit les consommables et contenant des substances chimiques « dont l’utilisation est interdite ou réglementée ».

    L’ABEF rappelle que  l’importation de ces produits contenant une ou plusieurs substances chimiques interdites sont soumis à une dérogation spéciale qui doit être  délivrée par le ministre du Commerce, et ce, précise encore cette association, « après avis du conseil d’orientation scientifique et technique du centre algérien du contrôle de la qualité et de l’emballage ».

    A noter que cette nouvelle note de l’Association intervient sur instruction du Trésor public qui, le 24 novembre dernier, a estimé nécessaire de réduire la facture d’importation pour faire face au déficit budgétaire pour équilibrer la balance commerciale.

    L’urgence sur la période 2021-2023 étant d’aller vers un cadrage macroéconomique, l’Etat jugeait aussi nécessaire de faire aboutir sa démarche pour brider les importations abusives des produits fabriqués localement et dont le rapport qualité/prix est compétitif.

    Rabah Nadri

  • Aymen Benabderrahmane : La réforme bancaire est finalisée

    Aymen Benabderrahmane : La réforme bancaire est finalisée

    La réforme bancaire est une priorité du gouvernement a affirmé le ministre des Finances, Aymen Benabderrahmane, ce mardi à Alger, lors d’un point de presse organisé en marge de l’inauguration de la première agence CNEP-Banque, exclusivement réservée à la finance islamique.

    Le ministre qui répondait à une question d’un journaliste a précisé que tout un programme a été initié et finalisé pour le lancement prochain de cette réforme bancaire qui  passe, selon Aymen Benabderrahmane par l’implémentation d’un nouveau mode de gouvernance au niveau des banques publiques : « un dispositif permettant le financement pérenne et efficace de l’économie nationale en sortant du carcan du financement de l’import-import pour aller vers le financement des projets productifs pour accompagner les PME et les start-up.».

    Pour rappel, tout un atelier a été consacré  au système monétaire, financier et fiscal, lors de la conférence nationale pour la relance de l’économie qui s’est tenue en août dernier.  Présidé par Aymen Benabderrahmane , cet atelier a dégagé plusieurs pistes de réflexions et des recommandations pouvant servir d’ossature à cette réforme financière.

    Ainsi le retrait progressif de l’Etat du marché des crédits serait un des premiers pas de la réforme financière qui passe aussi par le renforcement et l’accroissement de l’intermédiation financière dans l’objectif d’augmenter l’épargne et donc l’investissement.

    La réactivation du rôle du taux d’intérêt comme instrument indirect de la politique monétaire est également évoquée, tout comme la restructuration des bilans des banques, la restauration de leur solvabilité et le développement des marchés des actifs et des obligations.

    Des réformes qui doivent être « bien séquencées et conduites par une autorité de régulation et de contrôle convaincue, avec une vision claire de leurs effets et retombées à court et long terme.»

    Aymen Benabderrahmane annonce l’ouverture prochaine du capital de 2 banques publiques

    Autre sujet abordé par le ministre lors ce même point de presse, l’ouverture du capital des banques publiques.  « Pour l’instant deux  banques publiques  sont concernées, l’ouverture de leur capital  est prévue pour 2021 et se fera  à travers la Bourse d’Alger dans le cadre des réformes gouvernementales du système financier national », a indiqué Aymen Benabderrahmane qui ne dévoilera pas l’identité des banques concernées.

    Le ministre ne dévoilera pas non plus les identités des  banques publiques qui vont ouvrir  des bureaux à l’étranger, d’abord en Europe dès début 20121, en Afrique courant cette même année.

    En réponse à une question se rapportant à l’absence des notes de conjoncture de la Banque d’Algérie depuis 2018, Aymen  Benabderrahmane qui a rappelé que la crise sanitaire a mis toutes les économies du monde dans le rouge a affirmé qu’ «aucune note de conjoncture ne peut se projeter sur un espace temporel d’une semaine »  tant les indicateurs actuels sont devenus approximatifs du fait des incertitudes entourant l’évolution de la crise sanitaire.

    S.A.

  • «PME by CPA» un espace dédié aux petites entreprises et start-ups

    «PME by CPA» un espace dédié aux petites entreprises et start-ups

    Le Crédit Populaire d’Algérie (CPA) surprend agréablement les jeunes entrepreneurs en leur dédiant «PME by CPA» un espace spécial pour les appuyer financièrement dans une conjoncture pourtant très difficile.

    Pour le moment, seule l’agence d’El-Khettabi à Alger-centre a aménagé cet espace, «PME by CPA» mettant à la disposition des postulants aux crédits, des jeunes professionnels et à l’écoute de leurs vis-à-vis.

    C’est le ministre des Finances, Aymen Benabderrahmane, qui a procédé, dimanche 29 novembre 2020, à l’inauguration de «PME by CPA», il était accompagné du P-dg du CPA, Mohamed Dahmani et des cadres supérieures de la banque. Le nouveau guichet, appelé «PME by CPA» s’adresse aux trois entités : les TPE (très petites entreprises), les PME (petites et moyennes entreprises) et les startups. Pour les start-up, le crédit bancaire est plafonné à 300 000 DA. Pour les TPE, il peut aller à 2 millions DA, alors que pour les PME, l’offre d’appui du CPA va jusqu’à 150 millions DA.

    Aymen Benabderrahmane, le ministre des Finances, a souligné, lors de la cérémonie d’inauguration du «PME by CPA», l’importance de cette opération, aussi bien pour les jeunes entrepreneurs que pour l’économie nationale, de façon générale, plus que pour la banque.

    Il a affirmé que «cette démarche permettrait d’accroître les capacités du financement de l’économie nationale, ainsi que la modernisation de son mode de financement». Plus que l’économie, l’économie de la connaissance, selon les propres propos de l’argentier du pays.

    L’opération du guichet «PME by CPA» a débuté à l’agence d’El-Khettabi mais s’étendra à quelques 100 autres agences bancaires du CPA d’ici le premier semestre 2021. Le ministre rappellera l’autre nouveauté appelée «SAHEL» adressée aux trois entités susmentionnées et dira : «cette approche innovante répond dans sa globalité aux attentes de ce segment de la clientèle». Dans le produit «SAHEL», il y a celui dit «SAHEL NACHATI» (mon activité facile). Il est destiné au financement des besoins en Fonds de roulement.  Il y a l’autre, nommée «SAHEL MAHEL» destiné au financement de l’acquisition de locaux commerciaux et/ou l’aménagement ou la location d’un local commercial.

    Lors de cette sortie, le ministre des Finances a tenu à souligner que ce projet de soutien des TPE, PME et start-up s’inscrit «dans le cadre d’une assistance de la Société Financière internationale (SFI) du Groupe de la Banque Mondiale». Il a précisé que «le déploiement de cette offre est intervenu au terme d’une phase pilote au niveau de sept agences de la Banque». C’est dire l’intérêt qu’accorde le CPA au développement des start-up, des TPE et des PME. Pas seulement, l’agence bancaire mais le ministère des Finances et donc le Gouvernement.

    Appuyant les propos du ministre, le premier responsable du CPA a mis en avant l’importance de ces produits proposés par le CPA et a assuré de l’accompagnement des bénéficiaires de crédits, en leur donnant de conseils et de l’assistance technique. Il a affirmé que la durée de traitement d’un dossier ne va pas dépasser les 72 heures.

    A rappelant le lancement par cette banque d’un autre produit, tant attendu par les algériens. Celui de la finance islamique. 7 agences du CPA ont déjà ouverts leurs espaces pour faire bénéficier leur clientèle des produits de la finance islamique.

    La dernière en date à s’engager dans cette voie, c’est l’agence de Tiaret, la mi-novembre 2020. A l’occasion, Mohamed Dahmani a réitéré l’engagement de la banque dans la concrétisation du «plan de déploiement et de modernisation du réseau bancaire». Il a réaffirmé l’ambition du CPA de «contribuer, de manière effective, à l’investissement et au développement local».

    S. H.

  • Avec l’inauguration d’une nouvelle agence, le CPA étend son réseau

    Avec l’inauguration d’une nouvelle agence, le CPA étend son réseau

    Le Crédit populaire algérien (CPA) poursuit sa politique de modernisation et d’expansion, même en période de crise sanitaire. Son P-dg, Mohamed Dahmani, était hier à Tiaret où il a procédé à l’inauguration de l’agence 428, la deuxième du genre dans la wilaya. La nouvelle agence offre plusieurs produits y compris ceux de la finance islamique.

    La banque publique ambitionne d’atteindre un nombre de 160 agences d’ici à la fin de l’année. Le nombre actuel est de 153, soit 7 agences en plus à mettre au service de ses nombreux clients à travers le pays. Voilà qui vient donc rassurer sur la prise en charge des demandes des particuliers et des entreprises mais aussi des besoins de développement économique du pays, de façon générale.

    Dans des déclarations à la presse, en marge de l’inauguration de cette deuxième agence dans la wilaya de Tiaret, Mohamed Dahmani a affirmé que l’augmentation en cours du nombre des agences CPA à travers le pays s’inscrit dans le cadre de la concrétisation du «plan de déploiement et de modernisation du réseau bancaire» et de l’implication de la banque dans la politique économique du pays.

    A travers cette action, le CPA ambitionne de «contribuer de manière effective à l’investissement et au développement local». A tenu à préciser le P-dg du CPA.

    Pour ce qui est des produits et leur diversification, M. Dahmani a réitéré l’engagement de la banque à «assurer des produits qui évoluent en fonction de la demande du marché, dont le financement islamique». Actuellement, ce sont cinq agences du CPA dont justement celle inaugurée hier qui assurent les produits de la finance islamique.

    Parlant de la finance islamique, il est à rappeler que le CPA fait partie des premières banques à se lancer dans ces produits, après la CNEP et la BNA, offrant aux clients la possibilité de postuler pour un crédit sans intérêt pour l’acquisition d’un véhicule, un logement ou tout autre bien, là où il se trouvent.

    Le 25 octobre dernier, le CPA a entamé la commercialisation de neuf produits de la finance islamique dans une première agence de son réseau bancaire à Alger, en l’occurrence l’agence de Val d’Hydra (174). C’est M. Mohamed Dahmani, le P-DG de la banque qui a procédé à l’inauguration du guichet dédié à ces produits. 

    Le P-dg a assuré que les neuf produits «répondent à une réelle demande de nos concitoyens, tout en contribuant à améliorer l’inclusion financière». Aussi, a-t-il tenu à préciser : «cette gamme de produits et services sont conformes aux préceptes de la Charia islamique après avoir été certifiés par le Comité Charia’a de la banque. Le CPA a également obtenu les certificats de conformité du Haut Conseil Islamique (HCA) ainsi que l’agrément de la Banque d’Algérie».

    Pour revenir à l’évènement d’hier à Tiaret, le premier responsable de la banque publique a souligné que la nouvelle agence offre aussi de nouveaux produits. Il citera le service de la «fonctionnalité sans contact» ou à distance, de même que le financement destiné aux innovateurs avec l’offre «Sahel Mahel» et «Sahel Nachati». Des services destinés précisément aux petites et moyennes entreprises (PME) avec lesquelles le CPA travaille beaucoup. Selon le P-DG de la banque, le nombre des PME financées par le CPA est d’environ 190 000.

    Nommé à la tête du CPA en novembre 2019, Mohamed Dahmani travaille de façon à «bâtir une banque moderne de premier rang, qui garantira à ses clients une expérience et un savoir-faire avérés, alliant qualité de service et offre bancaire diversifiée et compétitive».

    S.H.

  • Finance islamique: Le Crédit Populaire d’Algérie étend son réseau

    Finance islamique: Le Crédit Populaire d’Algérie étend son réseau

    Le Crédit Populaire d’Algérie (CPA) étend son réseau de finance islamique. En effet, après  le lancement inaugural de ce nouveau produit au niveau  de l’agence « 174 » de Val d’Hydra (Alger), la banque publique  a lancé, hier  la commercialisation de cinq produits de la finance islamique au niveau de sa nouvelle agence « 125 » de Kouba à Alger.

    Cette formule est destinée  aux particuliers, aux professionnels et aux entreprises, notamment les PME, a indiqué le P-dg du Crédit Populaire d’Algérie Mohamed Dahmani. Ce dernier a fait savoir que ces cinq nouveaux produits, développés depuis plus de trois ans, seront prochainement complétés par quatre autres produits permettant à terme au CPA de proposer neuf produits de la finance islamique à ses clients.

    Avant de préciser « dans une première étape ce seront sept agences du Crédit Populaire d’Algérie qui commercialiseront les produits islamiques », à savoir  l’agence 174 du Val d’Hydra et 125 de Kouba (wilaya d’Alger) suivies prochainement de celles de Ghardaia, Oran, Setif, Tiaret et Ksar El Boukhari (W. de Médea).

    A noter que la commercialisation des produits de la finance islamique se fera  progressivement à travers l’ensemble du réseau national du Crédit Populaire d’Algérie. Il inclura des produits de dépôts et de financement comme le compte courant islamique, le compte chèque islamique, le compte épargne islamique, le compte d’investissement islamique, l’offre Mourabaha Aqar/Sayara/Tadjhiz, ainsi que l’offre Ijara immobilier et équipements.

    Par ailleurs, même la grande mosquée d’Alger sera dotée prochainement d’une agence CPA « spécialisée uniquement en produits de la finance islamique.» Le même responsable a également fait état de l’installation en cours de 5.000 terminaux de paiements électroniques afin de parvenir à 10.000 TPE, soulignant qu’un programme a été lancé pour accélérer leur activation.

    Il convient de rappeler que le Crédit Populaire d’Algérie a lancé au mois d’octobre dernier  la commercialisation de neuf (9) produits de la finance islamique au niveau de son agence du Val d’Hydra à Alger.

    Lors de  l’inauguration du guichet dédié aux produits de la finance islamique au niveau de cette agence, M. Dahmani a fait savoir que ces nouveaux produits, développés depuis plus de trois ans, « répondent à une réelle demande de nos concitoyens, tout en contribuant à améliorer l’inclusion financière ».

    Cette gamme de produits et services sont conformes aux préceptes de la Charia islamique après avoir été certifiés par le Comité Charia’a de la banque. En outre, dans le cadre de l’amélioration de la gouvernance au sein du Crédit Populaire d’Algérie, le P-dg de la banque procède au déploiement de l’intranet notamment à travers la distribution de 2.000 nouveaux postes d’ordinateur.

    «Nous développons également de nouveaux équipements : les guichets automatiques de billets (GAB) à la place des distributeurs automatiques de billets. Les GAB permettront à terme aux clients de bénéficier de plusieurs services sans se rendre à l’intérieur des locaux du

    Le Crédit Populaire d’Algérie (CPA) étend son réseau de finance islamique. En effet, après  le lancement inaugural de ce nouveau produit au niveau  de l’agence « 174 » de Val d’Hydra (Alger), la banque publique  a lancé, hier  la commercialisation de cinq produits de la finance islamique au niveau de sa nouvelle agence « 125 » de Kouba à Alger.

    Cette formule est destinée  aux particuliers, aux professionnels et aux entreprises, notamment les PME, a indiqué le P-dg du Crédit Populaire d’Algérie Mohamed Dahmani. Ce dernier a fait savoir que ces cinq nouveaux produits, développés depuis plus de trois ans, seront prochainement complétés par quatre autres produits permettant à terme au CPA de proposer neuf produits de la finance islamique à ses clients.

    Avant de préciser « dans une première étape ce seront sept agences qui commercialiseront les produits islamiques », à savoir  l’agence 174 du Val d’Hydra et 125 de Kouba (wilaya d’Alger) suivies prochainement de celles de Ghardaia, Oran, Setif, Tiaret et Ksar El Boukhari (W. de Médea).

    A noter que la commercialisation des produits de la finance islamique se fera  progressivement à travers l’ensemble du réseau national bancaire CPA. Il inclura des produits de dépôts et de financement comme le compte courant islamique, le compte chèque islamique, le compte épargne islamique, le compte d’investissement islamique, l’offre Mourabaha Aqar/Sayara/Tadjhiz, ainsi que l’offre Ijara immobilier et équipements.

    Par ailleurs, même la grande mosquée d’Alger sera dotée prochainement d’une agence CPA « spécialisée uniquement en produits de la finance islamique.» Le même responsable a également fait état de l’installation en cours de 5.000 terminaux de paiements électroniques afin de parvenir à 10.000 TPE, soulignant qu’un programme a été lancé pour accélérer leur activation.

     Il convient de rappeler que le Crédit Populaire d’Algérie a lancé au mois d’octobre dernier  la commercialisation de neuf (9) produits de la finance islamique au niveau de son agence du Val d’Hydra à Alger.

    Lors de  l’inauguration du guichet dédié aux produits de la finance islamique au niveau de cette agence, M. Dahmani a fait savoir que ces nouveaux produits, développés depuis plus de trois ans, « répondent à une réelle demande de nos concitoyens, tout en contribuant à améliorer l’inclusion financière ».

    Cette gamme de produits et services sont conformes aux préceptes de la Charia islamique après avoir été certifiés par le Comité Charia’a de la banque. En outre, dans le cadre de l’amélioration de la gouvernance au sein du Crédit Populaire d’Algérie, le P-dg de la banque procède au déploiement de l’intranet notamment à travers la distribution de 2.000 nouveaux postes d’ordinateur.

    «Nous développons également de nouveaux équipements : les guichets automatiques de billets (GAB) à la place des distributeurs automatiques de billets. Les GAB permettront à terme aux clients de bénéficier de plusieurs services sans se rendre à l’intérieur des locaux du CPA, notamment, la demande de chéquier, la demande de carte bancaire et l’opposition sur sa carte bancaire », affirme M. Dahmani.

    S.B

  • L’ABEF évalue l’impact du Covid-19 sur les entreprises

    L’ABEF évalue l’impact du Covid-19 sur les entreprises

    Dans une correspondance adressée à l’Association des banques et établissements financiers (ABEF), le Ministère des finances demande à ce que les banques procèdent à l’évaluation des préjudices que les opérateurs économiques ont subis du fait du Covid-19, ainsi que du manque à gagner pour ces entreprises.

    Le Ministère, à travers cette correspondance adressée à l’ABEF, insiste dans cette démarche, sur les opérateurs économiques et spécialement les petites et moyennes entreprises et les petits métiers.

    Entreprise dont le portefeuille est mis à rude épreuve par la crise sanitaire due au coronavirus et les mesures de confinements prises pour ralentir la propagation du virus, précise la note du ministère à l’ABEF.

    Cette mesure préconisée par le Ministère des finances s’inscrit en droite ligne dans le cadre de la contribution des pouvoirs publics dans la lutte qu’ils ont entrepris pour réduire les impacts de la pandémie du Coronavirus sur l’économie nationale.

    Pour rappel, les banques avaient été instruite pour reporter le paiement des tranches de crédit, arrivant à échéance, ou le rééchelonnement des créances de la clientèle impactée par la conjoncture induite par le Covid 19. Et de consentir de nouveaux crédits à la clientèle ayant bénéficié des mesures de report ou de rééchelonnement.

    L’application de ces mesures est laissée à la discrétion des banques et des établissements financiers, avait précisé l’ABEF dans une note adressée aux banques.

    Ces mesures dont l’objectif est de sauvegarder les entreprises et l’outil de production concernent le report et /ou le renouvellement des échéances de crédits, pour une durée de six mois depuis le 1er mars 2020.

    Il s’agit des crédits dont l’échéance de paiement était fixée au 31 mars 2020. Des mesures que l’ABEF, est invitée aujourd’hui à évaluer

    En plus de cette mesure, il est à souligner la prorogation des dates limites d’utilisation des crédits ainsi que les différés de paiement, sans oublier l’annulation des pénalités de retard de créances payables à la date du 31 mars 2020.

    « Ces mesures sont soutenues par le Trésor public, par le maintien de l’avantage de la bonification des taux d’intérêt aux crédits d’investissements »  est t-il expliqué dans la correspondance du Ministère des finances adressée à l’ABEF.

     Il est à rappeler que l’accord de principe a été notifié par le Trésor public aux banques, et qu’un décret exécutif pour fixer les modalités d’application de ces mesures est en voie de signature.

    Dans le même ordre d’idées, la Banque d’Algérie a mis au point un dispositif exceptionnel pour assurer la sauvegarde de l’économie nationale. Ce dispositif est  encadré par l’instruction n° 05.220 du 6 avril 2020.

    Il préconise des mesures exceptionnelles portant sur l’allègement de certaines dispositions prudentielles s’appliquant aux banques et autres établissements financiers. 

    Ces mesures concernent la  liquidité, les fonds propres et classement de créances, et ce, pour adopter règles prudentielles relatives à la situation exceptionnelles que vit notre pays, et qui se répercute invariablement sur l’économie nationale.

    Une autre mesure vient d’être adoptée par le Ministère des finances et concerne le gel des paiements des charges financières pour les opérateurs économiques impactés par les retombées de la crise sanitaire.

    « Dans le cadre de la mise en œuvre des directives de Monsieur le Président de la république, données lors du conseil des ministres du 26 juillet 2020, visant à alléger la charge fiscale incombant aux opérateurs économiques touchés par les retombées de la crise sanitaire et à veiller à la relance et à la préservation de leur activités, il est porté à la connaissance des contribuables la décision de geler le paiement des charges financières » lit-on dans le communiqué publié par le Ministère des finances.

    Grâce à cette mesure, tous les opérateurs économiques bénéficient de la suspension de l’application de toutes pénalités, amendes et majorations qui sont d’ordinaire appliquées en cas de retard dans l’accomplissement de leurs obligations fiscales et ce, durant toute la période du confinement sanitaire.

    Les opérateurs économiques dont l’activité a provisoirement cessé en raison des restrictions édictées pour l’exercice de cette même activité, peuvent désormais solliciter un échéancier pour le paiement de leurs impôts,  et autres taxes, en relation avec l’état de leur trésorerie.

    A propos de l’ABEF

    Pour rappel, l’Association des banques et établissements financiers ( ABEF), a entre autres missions de représenter les intérêts collectifs de ses membres vis-à-vis des tiers, notamment auprès des Pouvoirs Publics et de la Banque d’Algérie.

    Créée en 1994 par 9 membres (les principales banques publiques) compte actuellement, vingt-neuf membres dont vingt banques, cinq sociétés de leasing et quatre établissements financiers.

    K.M.B

  • Fonds africain de développement: Une aide 8,9 millions de dollars pour la SADC

    Fonds africain de développement: Une aide 8,9 millions de dollars pour la SADC

    Le Fonds africain de développement (FAD) a approuvé, mardi 23 juin 2020 à Abidjan, une subvention de près de 8,9 millions de dollars destinée à renforcer les mesures de contrôle de la pandémie de Covid-19 dans six pays de la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC).

    Les administrateurs du Fonds africain de développement ont également accordé une subvention de 683 000 dollars à Sao Tomé‑et‑Principe pour soutenir la riposte de l’archipel à la pandémie et à ses répercussions. Cette subvention entre dans le cadre du Mécanisme de réponse rapide contre le Covid-19 de la Banque (CRF).

    Acquisition d’équipements médicaux et de laboratoire

    Ainsi, les fonds du guichet de prêt à taux concessionnel du Groupe de la Banque Africaine sont voulus pour faciliter l’achat d’équipements médicaux et de laboratoire (trousses de test, équipements de protection individuelle, ventilateurs non invasifs) au Lesotho, au Malawi, à Madagascar, au Mozambique, en Zambie et au Zimbabwe, six pays de la SADC. Le Secrétariat de la Communauté est à la fois bénéficiaire et organisme de mise en œuvre de la subvention du Fonds africain de développement.

    Fonds africain de développement veut renforcer les capacités de la SADC

    Ce financement,  accordé par Fonds africain de développement vise donc  à renforcer la capacité de la SADC à coordonner les mesures de riposte aux pandémies, y compris la surveillance et la sensibilisation dans les six pays bénéficiaires.

    Les pays de la SADC et Sao Tomé‑et‑Principe disposent de ressources et de capacités insuffisantes pour gérer efficacement la pandémie de Covid-19, qui a mis à rude épreuve des systèmes de santé déjà  assez fragiles. « En conséquence, ces pays peinent à présent à réagir efficacement à l’évolution rapide de la pandémie », a observé la Banque.

    En Afrique, le coronavirus se propage lentement, mais sûrement

    En Afrique, le coronavirus se propage lentement, mais sûrement, à travers le continent, entraînant des bouleversements liés aux mesures de confinement qui affectent les économies. La pandémie devrait avoir un impact économique conséquent sur les pays membres de la SADC.

    Le PIB réel de tous les pays de la de la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC), à l’exception du Zimbabwe, devrait ainsi se contracter cette année.

    Le financement que le Fonds africain de développement vient d’accorder est aligné sur deux des cinq priorités stratégiques, « High 5 », de la Banque, à savoir « améliorer la qualité de vie des populations en Afrique » et « intégrer l’Afrique », ainsi que sur le mécanisme de préparation et de réponse aux catastrophes de la SADC pour lutter contre les catastrophes et les pandémies.

    Rappelons que  le 24 juin 2020, les 16 pays de la région de la de la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC) avaient enregistré environ 120 000 cas de contamination au coronavirus sur un total de 325 000 cas enregistrés à l’échelle du continent africain. Les cas signalés à Sao Tomé‑et‑Principe s’élevaient à environ 700, sur les quelque 211‑000 habitants que compte l’archipel.

    Pour rappel, la banque Africaine de développement avait au début de ce mois de juin annoncé la création d’un fonds doté de 10 milliards de dollars pour aider les pays membres régionaux à lutter contre la propagation du Covid-19 sur le Continent. (ndlr)

    Distribué par APO Group pour African Development Bank Group (AfDB).

    À propos du Groupe de la Banque africaine de développement :


    Le Groupe de la Banque africaine de développement (BAD) est la première institution multilatérale de financement dédiée au développement de l’Afrique. Elle comprend trois entités distinctes : la Banque africaine de développement (BAD), le Fonds africain de développement (FAD) et le Fonds spécial du Nigeria (FSN). La BAD est présente sur le terrain dans 44 pays africains, avec un bureau extérieur au Japon, et contribue au développement économique et au progrès social de ses 54 Etats membres régionaux.

  • Banque d’Algérie: Des mesures exceptionnelles et conjoncturelles en faveur des entreprises

    Banque d’Algérie: Des mesures exceptionnelles et conjoncturelles en faveur des entreprises

    « Dans le cadre des mesures prises face aux répercussions de la propagation du nouveau coronavirus (COVID-19), la Banque d’Algérie, consciente de l’impératif de protéger l’économie nationale et de garantir les conditions nécessaires à la poursuite de l’activité des entreprises de production de manière régulière, a pris une série de mesures exceptionnelles et conjoncturelles s’inscrivant dans des démarches visant à alléger les impacts économiques de cette pandémie mondiale » Relève t’on dans un communiqué publié aujourd’hui sur le site de la Banque d’Algérie.

    Pour la mise en application de ces nouvelles mesures la Banque d’Algérie fait état de l’instruction 05-2020 datée du 6 avril 2020, portant mesures exceptionnelles d’allègement de certaines dispositions prudentielles applicables aux banques et aux établissements financiers permettant à ces dernières d’augmenter leurs capacités de financement au profit de leurs clientèles.

    Le communiqué de la Banque d’Algérie annonce qu’il a été décidé ce qui suit:

    -Le report du paiement des tranches de crédit, arrivant à échéance, ou le rééchelonnement des créances de la clientèle impactée par la conjoncture induite par le Covid 19.

    -Consentir de nouveaux crédits à la clientèle ayant bénéficié des mesures de report ou de rééchelonnement.

    L’application de ces mesures, a t’on appris par ailleurs est laissée à la discrétion des banques et des établissements financiers, comme le précise l’article 4 de l’instruction 05-2020 datée du 6 avril 2020, qui rappelle les dispositions du règlement n°2014-03 du 16 février 2014 relatif au classement et provisionnement des créances et des engagements par signature des banques et établissements financiers, ne produisent pas leur effet sur les créances rééchelonnées au titre de l’alinéa précédent.

    A noter que deux mesures ont été prises en faveur des banques et établissements financiers pour leurs permettre de continuer à financer les entreprises.

    Il s’agit de la révision du seuil minimum du coefficient de liquidité et la dispense de l’obligation de constitution du coussin de sécurité.

    Rabah Nadri

  • La CNEP-Banque révise le montant et la périodicité des retraits par DAB

    La CNEP-Banque révise le montant et la périodicité des retraits par DAB

    Soucieuse de maintenir une qualité de prestation acceptable pour ses clients durant cette période difficile que nous traversons et qui impose à tous des contraintes, la Caisse nationale d’Epargne et de Prévoyance, ( CNEP-Banque)  a pris une série de nouvelles mesures à même d’assurer la continuité du service public bancaire à travers l’ensemble de ses agences sans mettre en péril la santé de ses clients et de son personnel.

    A ce titre, la CNEP-Banque informe ses clients que les montants des plafonds des retraits et des paiements par carte, ainsi que les périodicités de ces opérations sont arrêtés comme suit :

    Carte Epargne « CE »                                                                                                                             

    Retrait DAB : 20.000.00 DA par semaine

    Carte CIB Classique

    Retrait DAB : 50.000.00 DA par semaine

    Paiement : 100.000.00 DA par semaine.

     Carte CIB Gold

    Retrait DAB : 80 000.00 DA par semaine

    Paiement : 150 000.00 DA par semaine

    La CNEP-Banque tient à rassurer sa clientèle quant à la disponibilité des liquidités et l’informe que les DAB/GAB sont alimentés d’une manière régulière, de même qu’un personnel veille à leur bon fonctionnement.

    Pour  rappel est dès le début de cette crise sanitaire, et dans le cadre de la lutte contre le COVID-19 des mesures destinées à la protection des clients et du personnel de contact au niveau des agences ont été prises.

    Tout en les rassurant de la disponibilité des opérations de retraits et versements, la CNEP-Banque réitère son appel à ses clients  et les invite  à utiliser les cartes de retraits interbancaires au niveau des DAB ainsi que le paiement par terminal de paiement électronique (TPE).

    La CNEP-Banque ne ménagera aucun effort et prendra toutes les mesures nécessaires pour assurer la continuité de ses services durant cette période difficile que traverse notre pays.

    Communiqué de Presse

  • La BERD veut intégrer l’Algérie à son plan d’expansion

    La BERD veut intégrer l’Algérie à son plan d’expansion

    Les actionnaires de la BERD (Banque européenne pour la reconstruction et le développement) seront invités au mois de mai prochain à donner à la banque le feu vert à s’étendre en Algérie si le nouveau gouvernement du président Tebboune demande à rejoindre l’institution.

    Dans une déclaration à Reuters, le président de cette institution financière, Suma Chakrabarti, a affirmé que «la BERD pourrait jouer un rôle dans l’aide à l’Algérie, notamment en réduisant le rôle de l’État dans l’économie et en le diversifiant loin de la dépendance à l’égard des revenus du pétrole et du gaz».

    Selon M. Chakrabarti, «l’Algérie doit envoyer une lettre de candidature à la BERD et à ce moment-là on verra si le nouveau gouvernement veut s’engager avec le secteur international. Le nouveau gouvernement devra envisager de sérieuses réformes budgétaires et structurelles et il y aura de sérieux changements économiques à régler».

    Selon la même source, «avec la Libye, l’Algérie est l’un des rares coins du monde arabe où la banque n’a pas étendu ses opérations à la suite d’une vague de troubles survenus à partir de 2011».

    Du reste, au Moyen-Orient, la BERD fournit également des financements au Liban, aux prises avec une grave crise économique et financière qui étouffe les approvisionnements en devises nécessaires pour payer les importations.

    «Depuis le début de ses opérations au Liban il y a deux ans, la BERD a signé six accords de programme de crédit commercial avec six banques locales afin de fournir 220 millions de dollars pour aider à financer l’importation de produits essentiels», a encore déclaré M. Chakrabarti.

    La BERD veut renforcer sa présence en Afrique

    Actuellement, la BERD s’attèle à déployer un plan global pour une expansion en Afrique subsaharienne.

    Aussi, la banque de développement basée à Londres «a nourri ces dernières années des ambitions pour étendre son empreinte en Afrique subsaharienne, mais a rencontré la résistance de certains de ses principaux actionnaires», a révélé son président.

    Créée en 1991 pour aider les anciens pays communistes d’Europe de l’Est à passer aux économies de marché, la banque est détenue majoritairement par les principales puissances économiques du G7 et a élargi sa portée géographique à 37 pays, dont l’Égypte, la Tunisie et le Maroc en Afrique.

    «En tant que direction, nous pensons qu’il existe des arguments en faveur d’une expansion limitée en Afrique subsaharienne et nous allons soumettre cette affaire à nos actionnaires», a encore déclaré M. Chakrabarti à Reuters.

    «Nous n’avons pas décidé des pays. Nous avons examiné les types de pays. La première chose à décider est de savoir s’il y a lieu de se développer», a-t-il conclu.

    Signalons, enfin, que cette banque a investi un record de 10 milliards d’euros dans toutes ses régions en 2019 et visait à investir un montant similaire en 2020, sachant qu’elle dispose d’un capital suffisant de 30 milliards d’euros pour financer tout plan d’expansion.

    Yanis Oumakhlouf