Catégorie : Vie d’entreprise

  • Avec la certification de l’Organisme KIWA : Algerian Qatari Steel à la conquête du marché européen

    Avec la certification de l’Organisme KIWA : Algerian Qatari Steel à la conquête du marché européen

    La société Algerian Qatari Steel (AQS), basée dans la zone industrielle de Bellara, dans la wilaya de Jijel, vient d’annoncer en effet l’obtention du certificat de conformité du  fer à béton qu’elle produit auprès de l’organisme international KIWA (essais, contrôles et certification), ce qui lui permet ainsi de pénétrer les marchés des pays baltes où elle peut désormais effectuer des opérations d’exportation.

    Selon les précisions fournies par la direction de l’information de la société algéro-qatarie, la certification de l’organisme international KIWA, l’un des leaders mondiaux du secteur des essais, des contrôles et de la certification, permet désormais de commercialiser le fer à béton qu’elle produit sur les marchés de plusieurs pays de la région baltique, comme l’Estonie, la Lettonie et la Lituanie, élargissant ainsi sa présence à l’international, avec sa conquête de ces nouveaux marchés, de surcroit considérés parmi les plus exigeants en termes de qualité.

    Pour les responsables de la société, qui est l’un des leaders du secteur de la sidérurgie sur le marché national, l’obtention de cette certification délivrée par l’organisme international KIWA, est jugée «prestigieuse», confirme la haute qualité du fer à béton produit à Bellara, ainsi que la justesse de l’approche commerciale stratégique, professionnelle, de la direction de l’entreprise algéro-qatarie.

    La même source vient de confier à l’APS que cette nouvelle certification est «le fruit des efforts et du dévouement de l’entreprise à atteindre les normes les plus élevées en termes de performance industrielle et de qualité», mais elle traduit aussi une réussite en termes de « performance commerciale et de marketing », ce qui fait donc de l’AQS « l’un des pionniers les plus importants de l’industrie sidérurgique dans le monde ».

    Atteindre 300 millions USD d’exportations

    Cette nouvelle certification de l’organisme KIWA vient d’être obtenue par Algerian Qatari Steel quelques mois après celle de l’Entreprise polonaise Zetom (essais, analyses techniques et certifications), qui est un certificat de conformité du fer à béton qu’elle produit, lui permettant d’exporter ses produits vers les marchés d’Europe de l’Est.

    La société algéro-qatarie spécialisée dans l’industrie sidérurgique a également obtenu en février dernier le certificat de conformité des produits ferreux et fils de fer auprès de l’organisme britannique d’homologation des produis sidérurgiques dans le monde, Cares Steel Certification, UK, ce qui a ouvert à la société d’importants nouveaux horizons sur le marché international.

    Selon la direction de l’information d’AQS, la certification KIWA est délivrée aux entreprises qui « adhèrent aux normes de l’Union européenne et se conforment aux lois et réglementations locales en matière de qualité des produits ».

    Ainsi, la bataille de la qualité que la société sidérurgique basée à Bellara est en passe de gagner sur le marché international vient après avoir réalisé des challenges successifs en termes de résultats financiers et de parts de marché, tant au niveau national qu’à l’export.

    Au plan commercial, en août dernier, le directeur-général adjoint de la société algéro-qatarie, Sofiane Chaib Setti, a en effet fait état de prévisions d’exportations qui devront atteindre un volume de 700 000 tonnes à la fin de l’année en cours (2023), soit une croissance de 100% par rapport aux volumes réalisés l’année précédente.

    En valeur, AQS vise l’objectif de 300 millions de dollars d’exportations d’ici la fin de l’année en cours, soit presque le double de l’année dernière (2022), durant laquelle la société a réalisé un chiffre d’affaires à l’export de 160 millions de dollars. 

    Une grande partie des volumes prévus à l’exportation cette année a déjà été réalisée durant les sept premiers mois de l’année en cours, puisqu’à la fin juillet dernier, AQS a eu déjà à atteindre le niveau de 500 000 tonnes d’exportations.

    Après le royaume britannique et la Pologne, c’est vers les pays baltes que la société algéro-qatarie, Algerian Qatari Steel (AQS), spécialisée dans les produits sidérurgiques, vient d’avoir le feu vert pour pénétrer le marché et y placer ses produits.

    M. N.

  • Sonatrach : La raffinerie d’Augusta améliore ses performances

    Sonatrach : La raffinerie d’Augusta améliore ses performances

    La raffinerie d’Augusta (Italie) a enregistré un chiffres d’affaires de 7,2 milliards d’euros en 2022 pour un volume de production qui a atteint durant la même période 7,9 millions de tonnes de carburants et d’autres produits pétroliers, a indiqué ce mardi un communiqué du groupe Sonatrach, à l’occasion de la visite de travail effectuée par son PDG, Toufik Hekkar, ayant duré deux jours.

    «Au cours du premier jour de la visite, les opérateurs de la raffinerie de pneus ont fait une présentation détaillée des réalisations enregistrées en 2022, où le niveau de production a atteint 7,9 millions de tonnes de carburant et autres produits pétroliers, et un chiffre d’affaires de 7,2 milliards d’euros, par rapport à des coûts d’exploitation qui se sont élevés à 6,8 milliards d’euros », lit-on dans le communiqué de Sonatrach, propriétaire de cette raffinerie en Sicile depuis 2018.

    Le chiffre d’affaires de la raffinerie était de 4,3 milliards d’euros en 2021 et de 2,3 milliards d’euros l’année d’avant

    «La raffinerie a également atteint des indicateurs de performance positifs dans les domaines de l’exploitation, de la sécurité et de la préservation de l’environnement, ce qui a amélioré son classement en ce qui concerne l’indice de durabilité », se félicite les dirigeants du groupe national, dont la visite était l’occasion d’examiner «les projets inscrits dans le plan de développement de la raffinerie liés à la préservation de l’environnement et du climat, notamment un projet de traitement et de réutilisation de l’eau résultant des opérations de raffinage, ainsi qu’un projet de remplacement des anciens équipements utilisant du gaz par des équipements électriques modernes en afin de réduire les émissions de carbone ».

    D’une capacité de production de 9,1 millions de tonnes par an, la raffinerie d’Augusta a été rachetée par Sonatrach au groupe américain Exxon Mobil pour la somme de un milliard de dollars.

    Ce complexe est composé de plusieurs unités de raffinage primaire et de transformation de produits semi-finis, ainsi que d’une capacité de stockage de 3 millions de mètres cubes, grâce aux 280 réservoirs dont dispose la raffinerie. La capacité de stockage de trois dépôts de produits pétroliers installés dans cet immense complexe est d’environ 140 000 mètres cubes.

    Sophia Rais

  • BELUX Eclairage : Des produits innovants bientôt sur le marché local et africain

    BELUX Eclairage : Des produits innovants bientôt sur le marché local et africain

    L’entreprise algérienne BELUX Eclairage s’apprête à se lancer prochainement dans la fabrication de nouveaux produits respectueux de l’environnement et de la biodiversité, a indiqué un communiqué rendu public à l’occasion de sa participation au sein du Comité des Villes africaines, au Salon Innopolis Expo, qui s’est tenu à Paris (France), le 19 et 20 du mois dernier.

    «Des produits innovants et respectueux de l’environnement et de la biodiversité seront bientôt fabriqués en Algérie par BELUX Eclairage pour les marchés local et africain», lit-on dans ce communiqué transmis à notre rédaction, précisant que «C’est la toute première fois qu’une entreprise maghrébine expose ses produits en France dans le domaine de l’éclairage».

     «La présence de l’entreprise algérienne à ce rendez-vous, illustre une nouvelle fois son envie d’être au cœur des innovations et souligne sa motivation de pénétrer le vaste marché africain», explique cette même source, soulignant que «sa démarche répond aux nouveaux objectifs tracés par le président de la République, M. Abdelmajid Tebboune, qui a ouvert le marché africain aux produits algériens, encourageant les entreprises nationales à le conquérir».

    Pour rappel, l’exposition organisée à Paris a rassemblé les innovations dédiées aux villes connectées, à la transition énergétique, aux villes durables et l’attractivité des territoires.

    Pour BELUX Eclairage, qui a participé à plusieurs tables rondes et aux échanges organisés en marge du Salon Innopolis Expo, cet événement était l’occasion d’exposer «son projet et sa vision des villes africaines face aux transformations démographiques, sanitaires et climatiques qui les traversent ».

    En effet, insiste l’entreprise basée à Oran, «avec le réchauffement climatique, les populations risquent d’investir plus longtemps l’espace public nocturne, y compris en Afrique. De ce fait, il est nécessaire de réfléchir, plus particulièrement, aux espaces de convivialité ainsi qu’aux espaces ludiques et sportifs, en proposant des produits innovants respectueux des valeurs environnementales».

    Par ailleurs, consciente de sa place de leader national dans le secteur de l’éclairage, BELUX Eclairage met à disposition son expertise et son expérience, en relançant ses espaces d’expositions «Bab Arziou», à Oran et «Portus Magnus Expo», à Bethioua pour les dédier à l’innovation dans le domaine de la lumière.

    Sophia Rais

  • Ouamer Abdelkrim, Directeur Central HSE de Sonatrach : «Réduire à moins de 1% le taux de torchage à l’horizon 2030»

    Ouamer Abdelkrim, Directeur Central HSE de Sonatrach : «Réduire à moins de 1% le taux de torchage à l’horizon 2030»

    La Sonatrach s’est inscrite dans une démarche visant à réduire, à termes,  l’empreinte carbone. Elle a également enclenché toute une dynamique pour réduire le taux de torchage des gaz, mais aussi pour adhérer à  l’initiative «Zero Routine Flaring by 2030» (ZRF) promue par la banque mondiale. Autant de sujets que DZEntreprise a évoqué dans cet entretien exclusif avec le directeur central/ HSE de la Sonatrach. Ouamer Abdelkrim revient également sur la stratégie adoptée en matière de protection de l’environnement, allant de la formation des ressources humaines à la mise en conformité des installations construites avant 2005.                                         

    «Pour un développement durable et responsable», tel est le slogan de votre compagnie, une conviction clairement affichée par le Top Management de Sonatrach. Quels sont les efforts fournis pour atténuer nos émissions de gaz à effet de serre (GES) ?

    Sonatrach œuvre à renforcer la résilience du secteur des hydrocarbures face aux multiples risques inhérents aux contextes énergétique et climatique mondiaux. Elle doit pour cela s’adapter aux effets potentiels du changement climatique sur ses actifs, dans une région parmi les plus exposées au monde, contribuer aux efforts mondiaux d’atténuation des émissions de gaz à effet de serre (GES) en réduisant notamment ses émissions de CO2 et s’adapter à un contexte législatif et normatif de plus en plus stricte concernant les aspects environnementaux.

    A cet effet, l’Entreprise s’est résolument inscrite dans une dynamique de réduction de son empreinte carbone, en mettant en avant des objectifs climatiques dans la « Contribution Déterminée au Niveau National (CDN) » de l’Algérie, et en formalisant son engagement à réduire son empreinte carbone dans sa politique HSE, adoptée en mars 2021. L’entreprise entend intensifier ses efforts en la matière, à travers l’amélioration de l’efficacité énergétique de ses installations, l’élimination du torchage et des mises à l’évent des gaz, la réduction de toutes les sources d’émissions de méthane et le lancement de projets forestiers à fort potentiel d’absorption de CO2.

    En matière d’efficacité énergétique, Sonatrachs’est attelée à revoir en profondeur sa façon de consommer l’énergie. Un projet de maitrise de l’énergie, couvrant l’ensemble des Activités a été lancé en 2017. Aujourd’hui, la totalité des sites énergivores de l’Entreprise, ont d’ores et déjà été soumis à des audits énergétiques, dont les recommandations sont en cours de mise en œuvre.

    Pour quels Objectifs ?

    Celui de réduire à moins de 1% le taux de torchage à horizon 2030 et a adhéré de l’initiative « Zero Routine Flaring by 2030 » (ZRF) promue par la banque mondiale. La récupération des gaz torchés a été initiée dès les années 1970 sur le champ de Hassi Messaoud. Plusieurs projets ont été réalisés depuis 1973 et ont permis d’atteindre un taux de récupération de plus de 92% par rapport aux gaz précédemment torchés. Il est prévu un plan d’investissements de l’entreprise comportant plusieurs projets pour les Activités Exploration et Production (EP) et les Complexes GNL.

    En matière de capture du carbone, les forêts constituent comme vous le savez un puits de carbone efficace en plus d’apporter des co-bénéfices socio-économiques et en matière d’adaptation au changement climatique, de lutte contre la désertification et de protection des sols contre l’érosion. L’entreprise envisage d’adopter un programme ambitieux sur ce volet, pour les années à venir.

    L’intégrité des installations est un autre volet auquel la Compagnie accorde un intérêt particulier, qu’est ce qui est fait pour leurs protections et par-delà celui de l’environnement? 

    La sécurité et la protection des installations fait partie de notre engagement du fait que ces installations représentent notre outil de production d’une part mais aussi ces installations sont classées à risque majeur pour l’environnement d’autre part. La conduite de nos installations est faite conformément aux procédures opératoires préétablies et ces installations et ouvrages sont soumis à des évaluations des risques approfondies d’une manière continue et périodique afin de comprendre les menaces potentielles.

     Il y a tout un programme d’inspection et de maintenance qui est déroulé pour s’assurer que tous les systèmes de protection en place sont fonctionnels et efficaces et maintenir l’intégrité de ces installations et ouvrages conformément à nos procédures mais aussi conformément à la réglementation algérienne régissant ce type d’installations et aux standards internationaux.

    Pour les installations construites avant 2005, un programme de mise en conformité conformément au décret 21-331 est en cours et la quasi-totalité des installations concernées ont déjà réalisé les diagnostics techniques et un plan est en cours de mise en œuvre pour exécuter toutes les recommandations issues de ce diagnostic pour renforcer la maitrise des risques.

    Et pour ce qui est de la qualification du personnel ?

    Notre personnel opérant et intervenant sur nos installations est qualifié et sensibilisé aux risques. Il est vigilant et il a les capacités à identifier toute situation dangereuse. C’est un personnel qui maitrise parfaitement les mesures d’urgence et les protocoles de réponse. Il est conscient des risques potentiels existants au niveau des installations et il sait comment réagir en cas de dégradation de situation.

    A côté de cette qualification du personnel, nos installations sont dotées de systèmes de contrôle et de supervision automatiques garantissant une meilleure sécurité et pouvant arrêter l’installation en toute circonstance pour prévenir un accident.

    A l’instar des autres compagnies pétrolières, Sonatrach avait lancé en 2021 un important projet appelé Process safety management pour renforcer nos pratiques actuelles de management du risque opérationnel et nous aligner aux standards internationaux pour une excellence opérationnelle.

    En mars 2021, Sonatrach, pour la mise en place d’une politique HSE, s’est dotée d’une charte. En quoi consiste-t-elle et est-il trop tôt pour faire une première évaluation? 

    La vision de Sonatrach dans le domaine HSE reflète son engagement à travers sa politique HSE signée le 16 mars 2021.  Les principes de santé, de sécurité et d’environnement sont intégrés dans toutes les activités de l’entreprise et à tous les niveaux de l’organisation. L’accent est mis sur la prévention des incidents, des accidents et des impacts environnementaux. L’entreprise a mis en place des procédures de gestion des risques pour identifier, évaluer et atténuer les dangers potentiels. La prévention des incidents/Accidents est considérée comme une priorité absolue.

    L’un des objectifs de cette vision HSE de la Sonatrach est la promotion d’une culture HSE globale et durable au sein de l’entreprise. Cela implique la création d’un environnement où chaque employé se sent responsable de sa sécurité et de celle de ses collègues. Afin d’inculquer cette culture, l’entreprise encourage la communication, la sensibilisation et la formation pour une participation active des employés dans l’amélioration continue des aspects HSE.

    Sur quoi se base cette démarche HSE ?

    Notre démarche est basée sur les risques et le lancement de programmes touchant les différents aspects HSE. La sécurité au poste de travail, la sécurité des installations et leur intégrité, la promotion de la santé au poste de travail, la réduction des émissions, etc.

    C’est un travail qui ne s’arrêtera pas et nous avons identifié pour chaque aspect des indicateurs pour mesurer nos performances. Notre performance s’améliore d’année en année et nous allons maintenir cet engagement.

    Entretien réalisé par Sabrina Mouloud (In DZEntreprise juillet 2023)

  • Avec son Pôle T 125, Cosider met le secteur des transports sur les rails

    Avec son Pôle T 125, Cosider met le secteur des transports sur les rails

    Dans une conjoncture où le renforcement des infrastructures de transport constitue l’une des priorités de la nouvelle politique économique mise en œuvre ces dernières années, le groupe public Cosider fait preuve de performances singulières dans le domaine de la production d’équipements et de réalisation de travaux ferroviaires.

    Au même titre que les différentes filiales du groupe qui réalisent des résultats exceptionnels, que ce soit dans la construction, les travaux publics, les canalisations, l’engineering, la géotechnique, agriculture ou autres, la Division des travaux ferroviaires de Cosider a réussi à réaliser d’importants projets dans son domaine d’intervention en quelques années seulement.

    Créée au début des années 2010, cette Division a ainsi pour mission de répondre aux besoins croissants inscrits dans le cadre du programme de développement du réseau ferroviaire national mis en œuvre par les pouvoirs publics et dont le but consiste à moderniser ce volet du secteur des transports.

    Pour ce faire, la division dédiée par le groupe public au transport par rails a pour fer de lance le pôle Cosider TP T125, réalisé en 2013 dans la région d’Aïn Oussara, dans la wilaya de Djelfa, et destiné à la réalisation de travaux de pose de voies ferrées et à la fabrication de traverses pour chemins de fer.

    A présent, ce pôle du groupe Cosider, tout en étant sur plusieurs projets à travers plusieurs wilayas du pays, a déjà à son actif la réalisation d’un linéaire de pas moins de 200 km de voies ferrées.

    Six projets de chemins de fer en cours

    En plus des travaux de raccordement du site de son usine de fabrication de traverses au réseau national ferroviaire, ce pôle de Cosider, spécialisé dans le rail, est sur six projets, dont deux sont achevés et en cours de réception, à savoir la ligne entre la wilaya de M’sila et la localité de Boughezoul, d’un linéaire total de 152 km et dont près de 56 km réalisés par le pôle rail de Cosider, la ligne entre les wilayas de Djelfa et Laghouat (110 km, dont près de 60 km Cosider).

    Le projet de ligne entre Djelfa et Boughezoul (144 km, dont 72,4 km Cosider) et qui est en cours d’achèvement, le projet de ligne minière dans la wilaya de Tébessa (176 km, dont 68 km Cosider), qui est en cours de réalisation, ainsi que les projets de ligne Khenchela-F’kirina (31 km, dont 26 km Cosider) et Bejaïa-Beni Mansour (54 km, dont 26 km Cosider) dont les travaux sont sur le point d’être entamés, précise-t-on au niveau de la Division ferroviaire de Cosider.

    Dans le domaine de fabrication de traverses pour chemins de fer, il est utile de noter que le pôle TP T 125 de Cosider, à travers son usine de production sise dans la localité d’Aïn Oussara, employant une moyenne de 80 salariés, contribue d’une manière significative à l’intégration du produit local dans le processus d’extension du réseau national de transport ferroviaire. Ayant produit en effet plus de 540.000 traverses, en mono et bi-blocs, depuis son entrée en activité, cette unité du groupe Cosider a réussi à mettre fin à l’importation de ce type de matériaux.

    Conçue comme étant une usine mixte, cette unité de production de traverses de Cosider a la particularité d’être unique à l’échelle nationale, du fait qu’elle a un atout non négligeable qui est sa capacité de «produire des traverses monoblocs et bi-blocs en même temps et avec la même chaîne de production», fait-on savoir auprès du groupe Cosider.

    Réduction des importations en matériaux pour chantiers ferroviaires

    Dans le détail, l’usine a une capacité de production de 360 unités/poste (mono et bi-bloc), soit 720 unités/jour au total, comme elle est également polyvalente, étant donné qu’«elle produit jusqu’à présent des traverses bi-blocs VAXU31 et des traverses monoblocs M450 NP, récemment introduites pour les nouvelles lignes à grande vitesse de 220 km/h », a-t-on fait savoir.

    En outre, avec le projet de raccordement de son unité de fabrication de traverses au réseau national de chemin de fer, le pôle ferroviaire de Cosider vise l’objectif de réduire le recours au transport routier et les coûts qui lui sont inhérents, car «cet embranchement permettra l’expédition de traverses vers les différents projets en cours de réalisation par voie ferrée», explique-t-on à Cosider, estimant que «ce choix facilite la mobilité et contribue à réduire les coûts de transport».

    Ainsi, à l’achèvement du projet de raccordement de l’unité de production de traverses, les chantiers des lignes Bejaïa-Beni Mansour et Aïn El Beida-Khenchela, totalisant 77 km linéaires et nécessitant quelque 134.000 traverses, seront approvisionnés en la matière exclusivement par voie ferrée sans recourir au transport routier.

    A moyen et long terme, cet embranchement assurera également l’approvisionnement des futurs projets de voie ferrée que la filiale Cosider travaux publics aura certainement à réaliser, pour un total de 1 130 km linéaires, avec des besoins en traverses estimés à 1,93 million d’unités.

    Au-delà du transport ferroviaire, le pôle T125 du groupe Cosider vise également dans ses projets futurs les infrastructures urbaines de transport par tramway et métro. «A cet égard, cette filiale de l’entreprise publique vient d’être sollicitée pour l’approvisionnement en traverses pour les voies de métro et tramway ou bien d’autres éléments préfabriqués issus de chaînes de production semblables à celles de l’usine de fabrication de traverses », est-il souligné.

    Cosider rail met le cap sur le métro et le tramway

    Entre autres commandes de ce type enregistrées par le pôle ferroviaire de Cosider, des demandes d’approvisionnement en traverses bi-blocs pour 40.000 unités, dont 30.000 pour Colas Rail et 10.000 pour Ircon International Limited, ainsi que 7.000 éléments de bancs préfabriqués au profit du pôle M38, pour l’aménagement des arrêts du tramway de Constantine. 

    Enfin, outre l’approvisionnement des chantiers de réalisation de chemins de fer en traverses, le projet d’interconnexion de l’unité de production avec le réseau ferré national permettra au pôle ferroviaire de Cosider de «disposer d’une unité de maintenance spécifique pour le matériel de pose de voies», dont le déplacement s’effectue par voie ferrée, faut-il le préciser.

    Par ailleurs, au-delà de la fourniture de traverses, le pôle ferroviaire de Cosider ambitionne désormais de participer directement aux travaux de réalisation de projets de métro et de tramway.

    Dans ce domaine, faut-il préciser que le groupe Cosider a les moyens de ses ambitions, disposant notamment de compétences et des équipes formées pour ce type de travaux, d’une expérience dans la réalisation de ligne de tramway, ayant participé à la dernière phase de la ligne de tramway de Mostaganem, ainsi que de l’expertise et la maîtrise des normes spécifiques.

    Sabrina Mouloud

  • Ali Aoun écarte sa privatisation : Vers l’ouverture du capital de l’ENIEM

    Ali Aoun écarte sa privatisation : Vers l’ouverture du capital de l’ENIEM

    L’ouverture du capital de l’Entreprise nationale des industries de l’électroménager (ENIEM) est devenue inévitable, a affirmé ce mercredi le ministre de l’Industrie et de la Production pharmaceutique, Ali Aoun, en marge de sa visite à Tizi Ouzou, écartant toutefois toute privatisation de cette société qui peine à surmonter ses difficultés financières malgré l’argent injecté par l’Etat ces dernières années.

    «Il faut ouvrir le capital parce que les ressources au niveau de l’ENIEM sont limitées», a estimé Ali Aoun, estimant qu’«un partenariat avec des entreprises étrangères ou avec des privés est possible».

    Le ministre a insisté toutefois que la privatisation de l’entreprise n’est pas à l’ordre du jour. «L’ENIEM ne sera pas privatisée», a-t-il tranché, après avoir expliqué que «les dettes de l’usine ENIEM se sont accumulées et l’entreprise est actuellement en grande difficulté», alors que l’Etat avait été au secours de l’entreprise à maintes reprises sans pour autant avoir un retour sur investissement.

    A la fin de l’année dernière, les dettes de l’entreprise avaient atteint, selon le syndicat des travailleurs, plus de 8 milliards de dinars, presque le double de ce qu’elle était en 2021, année durant laquelle une décision de rééchelonnement avait été prise pour la sauver d’une faillite certaine. Pour Ali Aoun, «Ces dettes menacent aujourd’hui l’avenir des travailleurs de ce fleuron de l’industrie nationale. Nous devons réfléchir pour relancer l’activité au sein de cette usine».

    «Il y a un programme qu’on va peaufiner avec le PDG de l’entreprise et les représentants de travailleurs», lors d’une réunion prévue pour lundi prochain au siège de son ministère, a-t-il encore ajouté, notant que «la réunion avec les cadres de l’entreprise nous a rassuré sur la possibilité de sauver l’usine».

    Mais cela ne se fera plus sans contrepartie et résultats probants sur le terrain. Ce pourquoi, le ministre de l’Industrie et de la Production pharmaceutique a pris option pour la mise en place d’un contrat de performance comme condition à l’obtention d’un nouveau soutien de l’Etat à l’ENIEM.

    «Il est important de mobiliser les cadres et les compétences de l’ENIEM. C’est pour cela et dès le mois de septembre prochain, un système de contrat de performance sera instauré pour les cadres de l’entreprise» a-t-il indiqué, expliquant que encore que «la gestion moderne exige de fixer des objectifs et les moyens d’y parvenir».

    Dans le bilan d’activité présenté lors de la visite du ministre, les responsables de l’entreprise ont fait état de 35 000 appareils produits en 2022, alors que les capacités réelles de production sont estimées à 220 000 appareils par an.

    Sophia Rais

  • Formations dans les domaines pétrolier et gazier : Les compétences de Sonatrach suscitent un vif intérêt en Afrique

    Formations dans les domaines pétrolier et gazier : Les compétences de Sonatrach suscitent un vif intérêt en Afrique

    En plus des niveaux de performance atteints dans les domaines de l’exploration, de la production ou de la commercialisation des produits énergétiques, en se hissant au rang de la 12ème compagnie pétrolière mondiale et première entreprise économique en Afrique, c’est la qualité des formations et la mise à niveau des compétences des cadres du secteur au sein du groupe Sonatrach qui suscite un vif intérêt dans plusieurs pays africains.

    Lors du premier forum des directeurs des instituts de formation pétrolière et gazière des pays membres de l’APPO (Organisation des pays africains producteurs de pétrole), qui s’est tenu à la fin de la semaine précédente à Skikda, plusieurs représentants d’Etats du continent ayant pris par à la manifestation ont ainsi exprimé le souhait de tirer profit des compétences et capacités pédagogiques de l’IAP (Institut algérien du pétrole) pour la formation des cadres du secteurs pétrolier de leurs pays respectifs.

    En qualifiant ces formations et compétences «du niveau mondial», le secrétaire général de l’APPO, Omar Farouk Ibrahim, a ainsi souligné les performances pédagogiques de l’IAP, ajoutant que « l’APPO attend, à travers ce forum, davantage de coopération et de partenariats entre les directeurs des institutions de formation des pays membres afin d’obtenir d’excellents résultats ».

    Des capacités d’accueil de 1 600 places

    Perçu au sein du groupe comme étant le «moteur de développement de l’entreprise», l’IAP, spécialisé dans les formations techniques, avec ses 27 laboratoires, jouit de capacités d’accueil totales de 1 600 places pédagogiques, réparties respectivement sur l’école de Boumerdes, avec 600 places dans des spécialités couvrant toute la chaîne de valeur, l’école d’Arzew, avec 400 places et spécialisée dans le GNL et le transport du gaz, l’école de Skikda, avec 400 places également et spécialisée dans le raffinage et la pétrochimie. Enfin, l’école de Hassi Messaoud, ayant des capacités d’accueil de 200 places, est quant à elle spécialisée dans les opérations de l’amont pétrolier.

    En aval de la production des hydrocarbures, le groupe Sonatrach se distingue aussi par ses capacités de formations dans le domaine du management, avec son centre de formation sis dans la wilaya d’Oran, jouissant de capacités pédagogiques de 350 places. Assurant des formations en présentiel et à distance, le centre accueille des cadres seniors et cadres managers de la société publique, souligne Sonatrach.

    Le forum de Skikda a ainsi été une occasion pour les participants d’aborder des questions liées à « la formation des ingénieurs africains en Algérie », compte tenu de la haute qualité des enseignements dispensés par l’IAP, ce qui amène les pays africains à consolider davantage leur coopération avec l’Algérie dans ce domaine pour atteindre les objectifs et les niveaux escomptés.

    Intervenant à l’ouverture des travaux du forum en question, le P-DG de Sonatrach, Toufik Hekkar, lui, a mis l’accent sur «l’évolution du contexte mondial (qui) exige de suivre le rythme du développement technologique continu dans le secteur de l’énergie», tout en insistant sur la nécessité de développer «des visions fédératrices, la mise en commun des capacités et le partage des rôles, pour que les pays africains puissent faire face aux exigences croissantes qui leur sont imposées par les marchés mondiaux en matière de qualité et de rentabilité économique».

    En outre, avec le lancement dans certains pays du continent des projets d’exploration pour l’exploitation de leurs ressources en pétrole et gaz, à l’instar du Sénégal et de la Mauritanie, d’importantes opportunités s’offrent au groupe Sonatrach pour consolider sa présence à travers le continent, alors qu’actuellement il est déjà présent au Mali, Niger et la Tunisie où il mène des opérations d’exploration.

    M. Naïli

  • Air Algérie – Boeing : Confirmation de la commande de 8 avions de passagers et nouvel accord pour deux cargos

    Air Algérie – Boeing : Confirmation de la commande de 8 avions de passagers et nouvel accord pour deux cargos

    Prenant part au Salon international de l’aéronautique de Bourget, qui se tient du 19 au 25 juin en France, Air Algérie vient de franchir un nouveau pas dans son programme de renforcement de sa flotte en confirmant sa commande auprès de l’américain Boeing.

    Le pavillon national a annoncé ce mardi en effet de nouvelles commandes auprès du leader américain de l’aéronautique, Boeing, à savoir la confirmation de la commande de huit avions 737-9 économes en carburants du mois de mai dernier, ainsi que la signature d’un protocole d’accord pour deux cargos Boeing 737-800 Converted Freighters (BCF) (cargos convertis), dans le but de « répondre à la demande croissante de fret dans la région », précise Air Algérie.

    S’exprimant à l’issue de la signature de l’accord avec l’avionneur américain, le P-DG d’Air Algérie a fait savoir que «cette commande contribuera au développement de la flotte d’Air Algérie», avant de préciser que « cette acquisition s’inscrit dans la stratégie d’extension de la flotte d’Air Algérie par l’achat de nouveaux avions ».

    Pour sa part, selon un communiqué rendu public par le constructeur américain à l’issue de la signature de l’accord avec la compagnie aérienne nationale, le président et CEO de Boeing Commercial Airplanes, Stan Deal, estime que « le 737-9 convient parfaitement au réseau régional d’Air Algérie, lui offrant une capacité supplémentaire et une flexibilité pour opérer de manière transparente avec sa flotte existante de 737 », avant de préciser encore que, « de plus, les Boeing Converted Freighters 737-800, extrêmement fiables et performants, permettront à Air Algérie de saisir les opportunités de croissance dans le secteur du fret, au-delà de son activité passagers ».

    Booster la rentabilité du réseau d’Air Algérie

    En outre, poursuivant son extension, la compagnie aérienne Air Algérie vient de rappeler aujourd’hui à la même occasion, par la voix de son premier responsable, qu’elle exploite une flotte de monocouloirs de plus de 30 avions 737-500, 737-600 et 737-800, précisant que l’ajout du 737-9 permettra à la compagnie d’augmenter ses capacités de transports de passagers, ce qui permettra de booster la rentabilité de son réseau. Avec une capacité et une rentabilité accrues, le 737-9 est conçu pour transporter 193 passagers dans une configuration à deux classes avec une autonomie de 3 300 milles nautiques, y est il précisé dans le descriptif du nouvel appareil.

    Par ailleurs, ces nouvelles commandes supplémentaires d’Air Algérie sont perçues auprès du constructeur américain comme une expression de la confiance accordée par la compagnie nationale à Boeing, mais aussi de sa volonté de s’aligner sur les normes internationales de l’industrie aéronautique.

    Concernant les huit Boeing 737-8, qui seront déployés sur des lignes à moindre densité de passagers, précise-t-on encore, Air Algérie confirme à travers leur acquisition sa volonté de s’adapter aux besoins spécifiques des différentes liaisons qu’elle dessert.

    En tout cas, à travers le renforcement de sa flotte avec des avions de dernière génération, Air Algérie est entrée dans une nouvelle phase d’amélioration de ses performances opérationnelles, dont l’objectif est d’offrir une expérience de voyage de qualité supérieure et de maintenir sa compétitivité sur le marché mondial.

    Pour rappel la compagnie nationale avait Algérie a signé le 31 mai dernier, à Alger un contrat qualifié d’« historique» avec le constructeur européen Airbus, pour l’acquisition de sept aéronefs gros-porteurs, dans le cadre du plan de renouvellement de sa flotte.

    M. N.

  • Lafarge Holcim Algérie : 1,7 millions de tonnes de produits exportées au 1er semestre 2023

    Lafarge Holcim Algérie : 1,7 millions de tonnes de produits exportées au 1er semestre 2023

    Les exportations de Lafarge Holcim Algérie ont atteint près de 1,7 million de tonnes de produits au premier semestre 2023, a indiqué le groupe spécialisé dans la production du ciment et du clinker dans un communiqué transmis à la presse ce lundi, un chiffre en nette progression par rapport à ceux réalisé durant la même période l’an dernier.

    «Lafarge Algérie, filiale du groupe Suisse Holcim a exporté près de 1.7 million de tonnes de produits, dont 39% de produits finis «Ciment», pour une valeur dépassant 80 Millions de dollars américains. Ces chiffres dépassent largement le chiffre d’affaires export de l’année précédente sur la même période», lit-on dans ce document qui fait état de la réalisation en mars dernier de la première exportation de ciment pétrolier «WellCem » vers la Tunisie par voie terrestre.

    «En mars, Lafarge Algérie a réalisé sa première opération d’exportation de ciment pétrolier «WellCem™» vers la Tunisie par voie terrestre, répondant ainsi aux exigences de ses clients et diversifiant son mode d’expédition », explique encore Lafarge Algérie, filiale du groupe Suisse Holcim qui avait annoncé au début du même mois prévoir environ 4 millions de tonnes d’exportations en 2023, soit une augmentation de 35% par rapport à l’année dernière.

    En 2022, Lafarge Algérie a exporté 3,3 millions de tonnes de produits, dont 20% étaient des produits finis (ciment), réalisant 500% d’augmentation par rapport à 2021, période durant laquelle le monde était en proie à la pandémie de Covid-19.

    Ces résultats ont été réalisés «grâce au soutien des autorités algériennes et à une collaboration étroite avec ses partenaires », note Lafarge Algérie qui souligne avoir «intensifié ses efforts d’exportation vers de nouveaux marchés plus compétitifs sur les cinq continents. Ces exportations ont été réalisées à partir de plusieurs ports algériens, bénéficiant du soutien crucial des autorités centrales, portuaires, douanières et de la P.A.F ».

    Lafarge Algérie promet davantage d’investissements «en plus des 18 millions de dollars déjà investis, afin de consolider sa stratégie axée sur le développement durable, la protection de l’environnement et la priorisation des exportations de produits finis ».

    Au niveau du marché local, le groupe affirme mettre le paquet sur la protection de l’environnement et le développement de solution d’isolation thermique des constructions.

    «Des efforts sont déployés sur le marché local, en proposant des solutions innovantes telles que le CHAMIL ECOPlanet, premier ciment « vert » en Algérie à empreinte carbone réduite, AIRIUM™, une solution d’isolation thermique des bâtiments, et ARDIA, une solution innovante pour la construction et la rénovation des routes», détaille le communiqué en question.

    Lyès M.

  • Gazprom-Sonatrach : Les gisements découverts en partenariat entreront en production dès 2028

    Gazprom-Sonatrach : Les gisements découverts en partenariat entreront en production dès 2028

    L’exploitation de deux gisements d’hydrocarbures dans le périmètre d’Oum El Assel, à Hassi Messaoud, dans le cadre d’un partenariat avec le géant russe Gazprom, sera effective dès 2028, a annoncé le PDG du Groupe Sonatrach, Toufik Hekkar, lors d’un entretien qu’il a accordé à la chaîne d’information russe RT.

    «Nous avons pu avec Gazprom, qui est partenaire avec Sonatrach à Oum El-Assel, un périmètre d’exploration et d’exploitation, aboutir à deux découvertes importantes dans cette zone dans le sud-est de Hassi Messaoud », a-t-il affirmé d’emblée lors de cet entretien qui a été diffusé vendredi soir, dans le cadre de la visite du président de la République Abdelmadjid Tebboune en Russie.

    «Les travaux que nous avons effectués nous ont permis de mettre en place un plan d’action pour le développement de ces deux gisements. Nous avons pu achever ce plan d’action en juillet 2022 et l’envoyer à l’Agence nationale pour la valorisation des hydrocarbures (ALNAFT) pour adoption», a-t-il souligné, précisant que «Ces deux découvertes ont été enrichies par une troisième, ce qui est très encourageant pour ce partenariat pour aller de l’avant dans le développement de ces gisements ».

    «Nous travaillons actuellement pour le développement de ce partenariat et de ces deux gisements pour lancer les appels d’offres pour le forage et la construction des unités de production», a-t-il expliqué. «La date d’entrée en production est prévue pour 2028», a-t-il annoncé.

    Allant dans le détail, le PDG de Sonatrach explique que près d’un milliards de dollars seront investis dans le cadre de partenariat avec Gazprom.

    «Notre plan d’action s’appuie sur un investissement de 950 millions de dollars en deux phases pour une production de 2 millions de mètres cubes par jour et plus de 1000 tonnes/jour de condensats et plus de 220 tonnes de gaz de pétrole liquéfié par jour », a-t-il précisé, ajoutant que «pour Sonatrach, Gazprom est un partenaire fiable».

    Dans un contexte de forte demande sur les hydrocarbures (gaz naturel et pétrole) et qui va en augmentant d’année en année, ces découvertes sont les bienvenues. Cette production, a estimé M. Hekkar, «est de nature à renforcer le partenariat entre les deux parties, de même que la production nationale des hydrocarbures, vu la forte demande sur le gaz naturel enregistrée actuellement sur le marché international, ce qui nous permettra de valoriser les ressources découvertes ».

    Le PDG de Sonatrach note par ailleurs que la relation avec les partenaires russes «ne se limite pas à la recherche et à la prospection avec Gazprom » mais «Nous travaillons également avec d’autres sociétés russes, dans les services et la construction d’usines».

    L. M.