Catégorie : Développement durable

  • Agence nationale des déchets : la plateforme Eco-Jem lancée officiellement

    Agence nationale des déchets : la plateforme Eco-Jem lancée officiellement

    L’agence nationale des déchets (AND) a dévoilé, ce lundi, sa plateforme électronique du système public pour la récupération et le traitement des déchets d’emballages en Algérie, désigné communément par l’appellation Eco-Jem, accessible via le site : https://ecojem.and.dz.

    Comme indiqué sur ce site, le système public de reprise et de traitement des déchets d’emballages, «à but non lucratif», a pour mission d’organiser et d’accompagner l’organisation de la filière déchets  d’emballages résultant de l’activité de ses adhérents.

    L’Eco-Jem met en relation ses adhérents qui sont les générateurs des déchets d’emballages, ce sont eux qui assurent les financements nécessaires pour son fonctionnement, les APC pour la collecte, le tri et le transport des déchets, les recycleurs, le grand public et des organismes chargés de suivre le respect des engagements par rapport aux objectifs fixés.

    Contacté par DzEntreprise, Karim Ouamane, le directeur général de l’Agence nationale des déchets (AND), tient à souligner que les déchets d’emballages constituent 32% du volume des déchets ménagers. La responsabilité du metteur sur le marché de produits emballés est engagée même en post consommation. Les générateurs de ces déchets sont donc appelés à prendre en charge financièrement toute la chaîne de reprise et de valorisation.

    Eco-Jem, explique notre interlocuteur, est un système public qui leur permet de s’acquitter de cette obligation réglementaire et sociétale. L’agence nationale des déchets (AND) est mandatée pour sa mise en place et sa gestion. L’adhésion des opérateurs à ce système leur permet d’apposer le logo Ecojem.

    Le directeur général de l’Agence nationale des déchets, M. Karim Ouamane, rappelle que la loi N°01-19, le décret exécutif N°02-372 relatif aux déchets d’emballages et le décret exécutif N°04-199 sur Eco-Jem font obligation aux opérateurs de prendre ces emballages en post consommation soit par une prise en charge directe, soit par une délégation à un tiers, soit à travers une adhésion à Eco-Jem. «L’obligation ici est très explicite du moment que l’AND a mis en place ce système» nous dit M. Ouamane.

    Du même site, nous apprenons que le  principe d’Eco-Jem en Algérie existe déjà dans d’autres pays, sous d’autres appellations : le Point vert ou Green Dot et Ecolef en Tunisie. «Il s’agit d’un concept avéré dans tous ces pays en tant que modèle de mise en œuvre de la responsabilité des producteurs en matière de pollution.

    L’objectif principal des systèmes similaires à Eco-Jem dans le monde est de contribuer à la mise en œuvre de la responsabilité des producteurs autant qu’entreprises assujetties. Lorsqu’on aperçoit la représentation d’Eco-Jem sur un emballage, cela signifie que pour cet emballage, une contribution financière a été versée à l’organisme national de valorisation des emballages qui est le cas en Algérie ou ailleurs dans d’autres pays.

    En contrepartie du paiement de cette contribution financière, les obligations réglementaires des sociétés (ou entreprises) industrielles et commerciales en termes de gestion des déchets d’emballages sont transférées à l’organisme en charge de l’organisation de la filière des déchets d’emballages».

    En conséquence, apprenons-nous de la même source, la principale tâche attribuée à Eco-Jem en Algérie et aux systèmes similaires dans d’autres pays, consiste en la mise en œuvre «efficace» du système national de collecte et de valorisation et qu’elle soit appropriée aux emballages des produits. La finalité étant d’assurer la récupération et le recyclage des déchets d’emballages de la manière la plus économiquement efficace et la plus écologique. Autrement dit, développer l’économie circulaire en Algérie de la meilleure manière qui soit.

    Pour terminer, il est à rappeler que l’Agence nationale des déchets a été créée par décret exécutif N°02-175 du 20 mai 2002. Elle est placée sous la tutelle du ministère de l’Environnement et des énergies renouvelables. Sa mission consiste à informer et vulgariser les techniques de tri, de collecte, de transport, de traitement, de valorisation et d’élimination des déchets.

    Karima Mokrani

  • Développement durable : Convention de partenariat entre le CNTPP et Lafarge Algérie

    Développement durable : Convention de partenariat entre le CNTPP et Lafarge Algérie

    Le Centre National des Technologies de Production plus Propres « CNTPP » et Lafarge Algérie, ont signé ce Dimanche 18 Décembre 2022, une convention de coopération à caractère scientifique et technique dans une démarche de développement durable.

    La cérémonie de signature s’est déroulée au siège du ministère, en présence de Madame Moualfi Samia « Ministre de l’Environnement et des Énergies Renouvelables », Monsieur ZAGHDAR Ahmed « Ministre de l’industrie », et de plusieurs cadres des deux ministères.

    Cette collaboration vise un accompagnement des installations industrielles de Lafarge en Algérie « Membre du Groupe Holcim », par le CNTPP, dans leurs efforts volontaires pour la réduction de l’empreinte environnementale.

    Cette initiative couronne les démarches accomplies par Lafarge Algérie depuis plusieurs années pour adapter la stratégie de croissance verte du Groupe Holcim en Algérie :

    • Lancement en septembre dernier du ciment CHAMIL™ ECOPlanet, le premier ciment “Vert” en Algérie, qui offre à performance égale, une empreinte carbone réduite de 40% par rapport à un ciment classique, grâce à des procès industriels innovants et à la préservation des ressources locales [ Substituer l’Argile par les vases de barrage et le Fer par boues ferreuses résiduelles ],
    • Préservation des ressources naturelles fossiles et non renouvelables par des substituts qui proviennent des déchets et/ou des résidus industriels, également pour répondre à une problématique de protection de l’environnement par un traitement local des déchets spéciaux et spéciaux dangereux,
    • Renouvellement d’une nouvelle flotte avec des camions plus récents qui sont moins polluants,
    • Lancement d’études pour développer l’énergie solaire sur nos sites.

    « Nous sommes très fiers de ce partenariat avec le CNTPP, qui s’inscrit pleinement dans la stratégie du gouvernement en matière de protection de l’environnement et de la promotion de l’économie circulaire. Il vise aussi à promouvoir des produits et solutions de construction vertes et durables, afin d’atteindre notre ambition du net zéro carbone en Algérie » précise Nicolas GEORGE, Représentant du Groupe HOLCIM en Algérie.

    A propos du CNTPP

    Le Centre National des Technologies de Production plus Propre « C.N.T.P.P » est un établissement public à caractère industriel et commercial crée par décret exécutif n° 02 – 262 du 17 Août 2002, est placé sous la tutelle du Ministère de l’Environnement et des Énergies Renouvelables

    Il est l’un des outils qui rentre dans le cadre de la mise en œuvre de la politique nationale en matière de protection de l’environnement, notamment pour la réduction des formes de pollutions et de nuisances industrielles à la source et une utilisation écologiquement rationnelle des ressources naturelles (eau, énergie et matières premières).

    Le C.N.T.P.P jouera le rôle de coordinateur et de catalyseur d’un marché national de production propre.

    Les objectifs du CNTPP sont :

    • La création d’un espace de transfert de savoir-faire et d’échange d’informations techniques et d’expérience en matière de production plus propre.
    • L’émergence d’une industrie respectueuse de l’environnement privilégiant les procédés de fabrication moins polluants et consommant moins de ressources naturelles.
    • L’amélioration de la productivité et la compétitivité des entreprises algériennes dans le cadre du respect des exigences environnementales.
  • Economie circulaire : SwitchMed Connect à la Foire Ecomondo en Italie

    Economie circulaire : SwitchMed Connect à la Foire Ecomondo en Italie

    La Foire internationale «Ecomando» qui aura lieu du 8 au 11 novembre prochain à la ville italienne Rimini, accueillera un évènement de non moindre importance, en relation avec la transition énergétique et le développement durable : le «SwitchMed Connect»

    Le «SwitchMed Connect» porte précisément sur l’économie circulaire. Il sera organisé dans sa première édition cette année, les 9 et 10 novembre, à l’initiative de l’Union européenne qui le finance entièrement.

    Le «SwitchMed Connect» est le fruit d’une collaboration entre l’Organisation des Nations unies pour le développement industriel (ONUDI), la Division économique du Programme des Nations unies pour l’environnement (PNUE) et MedWaves, le Centre d’activités régionales pour la consommation et la production durables du PNUE/PAM.

    SwitchMed Connect aura lieu en Italie mais réunira des acteurs économiques, des entrepreneurs, des startups, des institutions publiques et financières de 8 pays de la Méditerranée dont l’Algérie.

    «Les principaux acteurs méditerranéens de l’ensemble de l’écosystème écologique seront présents à notre événement phare des technologies vertes pour permettre des synergies, échanger des savoir-faire et accélérer les innovations environnementales et sociales» a déclaré Alessandra Astolfi, Global Exhibition Director.

    De son côté, Enrique de Villamore, directeur de MedWaves, responsable de la mise en œuvre de l’événement, a soutenu que «c’est l’occasion unique de créer un pont entre les deux rives de la Méditerranée autour de nécessaire transition vers l’économie circulaire dans la région».

    A la deuxième journée du SwitchMed Connect, apprenons-nous d’un communiqué transmis à notre rédaction, sera tenue la cérémonie #EYESONBLUE de remise des prix aux trois meilleurs entrepreneurs et leurs projets innovants dans le domaine de l’économie bleue.

    C’est un concours organisé conjointement par la Direction générale de la Commission européenne pour les négociations de voisinage et d’élargissement (DG NEAR), EU Neighbours South et le SwitchMed programme.

    Pour rappel, la Foire internationale Ecomondo est un grand rendez-vous des professionnels de l’énergie, de l’environnement et du développement durable. La nouvelle édition mettra l’accent sur la nécessaire accélération de l’économie verte dans les pays d’Afrique.

    Conjointement avec Ecomondo se tiendra l’autre manifestation appelée «Key Energie» qui est le Salon international de l’énergie et mobilité durable. Les participants aux deux évènements dont la Commission européenne et des représentants institutionnels de plusieurs pays aborderont les défis et les opportunités environnementales des pays d’Afrique du Nord et d’Afrique subsaharienne.

    Les deux évènements sont organisés par l’IEG (Italian Exhibition Groupe).

    Selon son CEO, Carrado Peraboni, il s’agit là de «la vitrine d’exposition la plus complète dans le domaine de l’économie circulaire et des énergies renouvelables. Plateforme d’affaires et de recherche, elle deviendra effectivement un véritable condensé d’échanges d’opportunités et de réseaux entre l’Europe et l’Afrique».

    Autre évènement, le forum «Africa Green Growth». Il revient dans une deuxième édition. Il sera question notamment d’aborder les opportunités de croissance dans les domaines de l’hydrogène vert et de «Water Energie and Food Nexus».

    Samia Hanifi

  • Sonatrach : Mise en œuvre des systèmes ISO 26000 et ISO 37001

    Sonatrach : Mise en œuvre des systèmes ISO 26000 et ISO 37001

    Faisant suite à la signature de deux conventions avec l’Institut algérien de normalisation (IANOR),  l’une relative à l’implémentation de la norme pour la responsabilité sociétale (ISO 26 000) et l’autre portant sur le management anti-corruption (ISO 37 001), le Groupe Sonatrach passe désormais à l’application directe sur le terrain.

    Le P-dg de la compagnie pétrolière nationale, Toufik Hakkar, a présidé hier une réunion de la commission chargée de la mise en œuvre des deux systèmes.

    Dans un communiqué rendu public, il est indiqué que cette rencontre a été l’occasion de sensibiliser les cadres de l’entreprise sur l’importance de la mise en œuvre des principales directives en matière de responsabilité sociale.

    L’objectif étant de «contribuer au développement de la politique d’investissement sociétal du groupe, dans ses dimensions sociale et environnementale, en tant qu’entreprise citoyenne socialement responsable, qui tend, au-delà de la performance économique et commerciale, à servir la communauté nationale et à protéger les ressources naturelles du pays en vue d’assurer l’avenir des générations futures».

    L’ISO 26000 définit la responsabilité sociétale comme étant la responsabilité d’une organisation vis-à-vis des impacts de ses décisions et de ses activités sur la société et sur l’environnement. Laquelle devant se traduire par un comportement transparent et éthique qui contribue au développement durable.

    Pour ce qui est de l’ISO 37001, il s’agit là d’une norme internationale de management «outillant les entreprises qui l’adoptent de mécanismes de contrôle et de programmes anti-corruption efficaces et permettant de promouvoir la culture de l’éthique au sein de l’entreprise».

    C’était en décembre 2021 que Sonatrach a procédé  à la signature du contrat d’application qui entre dans le cadre de la norme internationale ISO 37 001, avec l’objectif de renforcer le Groupe pétrolier avec les systèmes et normes adoptés pour lutter contre la corruption et promouvoir une culture de l’éthique institutionnelle.

    L’autre objectif de ce contrat signé avec l’Institut algérien de normalisation est de «renforcer les relations de confiance mutuelle entre Sonatrach et divers clients et partenaires aux niveaux national et international, conformément aux exigences du cadre légal et réglementaire».

    L’adoption de cette norme internationale ISO 37 001 est aussi à même de «consolider la culture de l’éthique des affaires au sein de Sonatrach» et contribuer à «protéger l’entreprise, ses actifs et ses salariés de pratiques incompatibles avec la transparence et l’intégrité».

    Pour rappel, début de cette même année 2021, la compagnie pétrolière a signé une convention-cadre avec le même institut algérien de normalisation. Un Comité d’éthique de Sonatrach, dépendant directement du P-DG de l’entreprise, a été mis en place.

    Ce Comité a pour mission de mettre en œuvre la charte d’éthique du Groupe pétrolier, accompagnée des règles et procédures applicables dans ce cadre. Tout comme il intervient sur les pratiques en relation avec les engagements de Sonatrach envers les parties prenantes, notamment ses employés et ses partenaires commerciaux, ainsi que l’environnement.

    C’est dans cette perspective que Sonatrach a engagé le partenariat avec l’institut de normalisation et de certification dans tout le processus menant à un respect réel des normes algériennes et règles d’éthique dans toutes ses activités et toutes ses relations.

    Cette convention-cadre concerne l’accompagnement par l’IANOR des structures de Sonatrach dans le domaine de la normalisation, la certification et comporte diverses activités connexes, à l’instar de la formation, la sensibilisation, le renforcement de capacités, l’appui-conseil et l’assistance dans ce domaine. L’accompagnement couvre l’implémentation au sein de Sonatrach des standards internationaux traitant de la responsabilité sociétale et l’éthique en entreprise.

    «Le groupe, en tant que grande entreprise nationale reconnue à l’échelle internationale, tend à recourir aux meilleures pratiques internationales en matière de gouvernance organisationnelle, d’intégrité et de transparence pour aligner son système de management sur les méthodes de gestion modernes», assure Sonatrach

    Samia Hanifi

  • Energy Curve 2022 : Le rapport évoque la durabilité et la rentabilité de la 5G

    Energy Curve 2022 : Le rapport évoque la durabilité et la rentabilité de la 5G

    Une nouvelle édition du rapport Breaking the Energy Curve d’Ericsson indique aux fournisseurs de services de communication (CSP) la manière dont ils peuvent opérer les réseaux de manière plus efficace sur le plan énergétique, plus durable et plus rentable avec la 5G, tout en atteignant leurs objectifs commerciaux et de durabilité.

    Dans l’édition Energy Curve 2020, Ericsson estimait le coût énergétique annuel mondial du fonctionnement des réseaux mobiles à environ 25 milliards de dollars. Avec les défis économiques mondiaux qui ont suivi, ponctués par la crise énergétique et l’inflation galopante, on s’attend maintenant à ce que ce chiffre augmente.

    Ces évolutions soulignent la nécessité pour les opérateurs d’être encore plus efficaces et durables dans l’exploitation de leurs réseaux. Le rapport actualisé d’Ericsson intitulé « On the Road to Breaking the Energy Curve » vise à les aider à atteindre ces objectifs.

    Fredrik Jejdling, Executive Vice President et Head of Business Area Networks, Ericsson, déclare : « Alors que les déploiements mondiaux de la 5G se poursuivent, les avantages d’un portefeuille solide et économe en énergie deviennent de plus en plus évidents. Cependant, il est également clair que les importantes économies de consommation d’énergie qu’un tel portefeuille permet de réaliser sur l’ensemble du réseau peuvent également être renforcées par d’autres actions. »

    Il ajoute : « Nous ne pouvons pas continuer avec une approche ‘business as usual’. Nous devons tirer parti des changements et de la modernisation des réseaux à grande échelle plutôt que de procéder à des évolutions au coup par coup. Nous devons utiliser les dernières avancées technologiques pour permettre des fonctionnalités d’économie d’énergie et envisager la meilleure utilisation de nos sources d’énergie. Pour le dire simplement, nous devons penser différemment. »

    La 5G a été déployée à l’échelle mondiale dans plus de 200 réseaux depuis l’édition précédente du rapport. Le nouveau rapport décrit trois étapes sur la manière de faire évoluer la 5G en gardant la durabilité à l’esprit et de réduire la consommation énergétique totale du réseau en remettant en question l’approche traditionnelle de l’industrie.

    • Planifier différemment – se concentrer sur une évolution durable du réseau ; adopter une vision holistique des objectifs de l’entreprise et des réalités du réseau pour permettre une planification et une exploitation du réseau soutenant les ambitions commerciales et de durabilité.

     • Déployer différemment – moderniser efficacement le réseau existant est essentiel lors de la mise à l’échelle de la 5G pour réduire la consommation énergétique totale du réseau mobile.

    • Exploiter différemment – exploiter l’intelligence artificielle/l’apprentissage machine (IA/ML) et l’automatisation pour maximiser les performances du matériel déployé tout en minimisant la consommation d’énergie.

    Les équipements et solutions du réseau d’accès radio (RAN) étant les éléments qui consomment le plus d’énergie dans un réseau mobile, le rapport souligne la nécessité pour les opérateurs de donner continuellement la priorité aux économies d’énergie du RAN au fur et à mesure que de nouvelles générations de produits économes en énergie sont lancées. C’est le meilleur moyen de maîtriser la consommation d’énergie tout en offrant une excellente expérience utilisateur.

    Le rapport recommande d’adopter une vision holistique de l’évolution, de l’expansion et de l’exploitation des réseaux afin de briser la trajectoire ascendante de la consommation énergétique des réseaux mobiles. Cette approche permettra également de relever le défi de la croissance exponentielle du trafic de données.

    Il fournit des lignes directrices sur la manière d’être plus économe en énergie, plus durable et plus rentable tout en étendant la portée et les avantages de la 5G avec des cas d’usage nouveaux et avancés, aidant ainsi les CSP à atteindre l’objectif global – Net Zero prévu pour 2050.

    A propos de Net Zero :

    Le secteur des nouvelles technologies joue un rôle décisif dans la mise en œuvre de l’action climatique critique et exponentielle exigée aujourd’hui par les investisseurs et les régulateurs et a le potentiel de réduire les émissions industrielles mondiales totales jusqu’à 15 %.

    Ces exigences sont stimulées par les pressions croissantes exercées par les consommateurs, les clients et la chaîne d’approvisionnement au sens large. Pour répondre à ces demandes et s’aligner sur l’ambition mondiale de 1,5°C1 fixée par l’Accord de Paris, les entreprises doivent adopter une approche de la chaîne de valeur complète pour fixer des objectifs climatiques selon un calendrier Net Zero – avec l’engagement de réduire de moitié les émissions totales d’ici 2030 et d’atteindre un état Net Zero d’ici 2050.

    Pour atteindre Net Zero, il est important de réduire la consommation d’énergie et de briser la tendance de la courbe.

  • Matériel agricole : Le Conseil des ministres  autorise l’importation

    Matériel agricole : Le Conseil des ministres autorise l’importation

    A la réunion du Conseil des ministres, tenue ce 02 octobre sous la présidence du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, le secteur de l’agriculture s’est offert une place de choix. Plusieurs mesures ont été prises pour relancer le secteur de l’agriculture. Ainsi l’importation du matériel agricole, tous types confondus, ainsi que les pièces de rechange. au profit des sociétés mais aussi des particuliers à titre individuel a été autorisé.

    L’importation du matériel agricole, revendiquée par les agriculteurs et autres acteurs, consiste en l’importation des tracteurs agricoles de moins de cinq ans, «en attendant de parvenir à un équilibre entre les tracteurs fabriqués localement et ceux importés».

    Mettant en avant l’importance de développer le secteur agricole et d’assurer la sécurité alimentaire, passe par la disponibilité de tous les moyens nécessaires aux développement du secteur, tels que le matériel agricole, les fertilisants, les semences, l’expertise et les compétences. Pour le président de la République il s’agit de «faire sortir l’agriculture du caractère social au caractère scientifique suivant une vision moderne qui inclut la formation et la qualification de la ressource humaine».

    De même, il a évoqué l’adoption de «nouvelles techniques de construction des infrastructures de stockage des récoltes agricoles en vue d’accélérer les opérations de réalisation, notamment dans les wilayas connues pour leur production abondante».

    L’irrigation agricole s’est aussi invitée à cette réunion du Conseil des ministres. Selon le communiqué des services du Premier ministre, le chef de l’Etat a instruit le gouvernement de «durcir le contrôle sur le forage non étudié des puits qui expose les eaux souterraines potables au danger de salinité, notamment avec le stress hydrique et les changements climatiques».

    Aussi, il a réitéré l’urgence de changer le mode de gestion traditionnel de l’agriculture, tout comme il a rappelé l’autre nécessité de créer de nouvelles filières dans toutes les wilayas du pays.

    Lors de la réunion gouvernement-walis, tenue le 25 septembre dernier, le président Tebboune a exigé des walis d’assumer «l’entière responsabilité de la production locale» dans leurs wilayas.

    Abdelmadjid Tebboune soutient que l’Algérie est outillée pour réaliser l’autosuffisance en céréales. Il a assuré que le dossier relatif à l’augmentation de la production sera bientôt examiné en Conseil des ministres.

    Aussi, des rencontres régionales seront organisées prochainement avec les wilayas réputées pour leur production céréalière, à l’exemple de Sétif, Guelma, Constantine, Tiaret, Oum el Bouaghi et Sidi Bel Abbes. L’Algérie pourrait augmenter sa production céréalière à 9 millions de tonnes par an.

    Pour rappel, en juin dernier, le ministère de l’Agriculture et du Développement rural a invité les investisseurs dans le secteur agricole, désireux d’importer du matériel agricole et du matériel rénové destiné à l’agriculture, à se rapprocher de ses services pour déposer leurs dossiers

    Une procédure qui vise à «assurer la disponibilité d’équipements adéquats répondant aux exigences en matière de mise en valeur des terres, notamment les grandes superficies dans les wilayas du Sud, destinées aux cultures stratégiques».

    Sonia Miloud

  • Réunion gouvernement-walis : révision des codes communal et de wilaya

    Réunion gouvernement-walis : révision des codes communal et de wilaya

    A l’ouverture hier des travaux de la réunion gouvernement-walis, placée sous le thème : «promotion de l’économie nationale et développement local», organisée au Palais des Nations, Club des pins à Alger, le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a donné instruction de mettre en place une commission chargée de procéder à la révision des codes communal et de wilaya.

    S’inscrivant dans la même démarche de redonner aux walis toutes leurs prérogatives au niveau local, initiée par le président Tebboune, la révision, «dans l’immédiat» des deux textes de loi a pour objectif d’encourager l’acte d’investir et le développement économique au niveau des communes et des wilayas.

    Il est question notamment de mettre à exécution les précédentes instructions du chef de l’Etat visant à renforcer la décentralisation et la lutte contre les entraves administratives de tous genres. L’autre objectif étant de diversifier les sources de financement au niveau local.

    Dans son intervention, le président Tebboune a précisé que la commission en question sera créée par décret présidentiel ou exécutif et sera placée sous l’autorité du ministère de l’Intérieur et des Collectivités locales.

    Fin des problèmes bureaucratiques pour les investisseurs

    Les questions économiques ont été abordées avec intensité lors de cette rencontre gouvernement-walis. Le chef de l’Etat a rappelé la révision récente du code de l’investissement et la publication des textes d’application. Il a assuré que l’année 2023 sera celle de la fin des problèmes bureaucratiques pour les investisseurs».

    A ce propos, le président Tebboune a fait état de la levée du gel sur 850 projets, activant dans différents secteurs, en trois mois seulement. Il a cité, entre autres, celui de production d’huiles localement, devant être effective dans 6 à 7 mois. Un projet d’usine de production de sucre issu de la betterave sucrière est à l’étude. Un autre de production locale du lait en poudre.

    Le président Tebboune a instruit les walis de libérer les initiatives, faciliter les démarches aux investisseurs et leur ouvrir les canaux de communication, particulièrement avec le médiateur de la République.

    Les entreprises ne sont pas les seules à encourager mais les startups aussi dont le nombre s’élève actuellement à plus de 4970. Le chef de l’Etat a instruit les walis de «faciliter la tâche aux jeunes intéressés par l’investissement et voulant accéder à l’entrepreneuriat».

    Foncier industriel : nécessaire création de coopératives

    S’attardant sur le problème du foncier agricole dont des centaines d’hectares sont inexploités, le président Tebboune a relancé les walis sur l’urgence de retirer des terrains octroyés à des investisseurs qui tardent à concrétiser leurs projets.

    Aussi, le président Tebboune a appelé à l’activation, avant la fin 2022, des mesures inscrites dans les textes d’application de la nouvelle loi sur l’investissement.

    De même, le président Tebboune a évoqué la nécessité pour les investisseurs privés de créer des groupes industriels afin d’assurer l’entretien et la préservation des zones industrielles.

    Sonia Miloud

  • Céréales : produire 9 millions de tonnes par an (Tebboune)

    Céréales : produire 9 millions de tonnes par an (Tebboune)

    Autre instruction du président Tebboune aux walis, hier, lors de la réunion gouvernements-walis, mobiliser tous les moyens nécessaires pour augmenter la production des céréales dans le pays, de façon à atteindre le chiffre de 9 millions de tonnes par an, soit la quantité équivalente à la consommation.

    Le président Tebboune a exigé des walis d’assumer «l’entière responsabilité de la production locale» dans leurs wilayas.

    Selon le président Tebboune, l’Algérie est outillée pour réaliser l’autosuffisance en céréales. Il a assuré que le dossier relatif à l’augmentation de la production sera bientôt examiné en Conseil des ministres.

    Aussi, des rencontres régionales seront organisées prochainement avec les wilayas réputées pour leur production céréalière, à l’exemple de Sétif, Guelma, Constantine, Tiaret, Oum el Bouaghi et Sidi Bel Abbes.

    Pour rappel, Le Président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune a lors d’un Conseil des ministres a mis l’accent sur l’impératif renforcement des capacités nationales de stockage des céréales en vue d’augmenter les réserves nationales stratégiques de cette denrée.

    Présidant une réunion du Conseil des ministres, début juillet dernier, le président Tebboune a souligné la nécessité de «renforcer les capacités de stockage des céréales au niveau national, notamment dans les wilayas réalisant de grands rendements et l’interdiction du stockage dans les lieux non couverts, en vue d’augmenter les réserves nationales stratégiques de céréales».

    S. M.  

  • Abdelmadjid Tebboune : «L’économie nationale commence à se redresser».

    Abdelmadjid Tebboune : «L’économie nationale commence à se redresser».

    Dans son intervention, aujourd’hui à l’ouverture de la rencontre gouvernement-walis, le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a affirmé  que «l’économie nationale commence à se redresser».

    Selon le président Tebboune, tous les voyants sont au vert : une croissance de 6% au troisième trimestre 2021, des exportations hors hydrocarbures qui ont franchi le montant de 5 milliards de dollars fin 2021 et des exportations en hydrocarbures en nette progression : 60% en valeur et 12% en volume.

    Aussi, pour la première fois depuis de longues années, le dinar algérien commence à se reprendre, de l’avis même des institutions financières internationales : «Les décisions prises en matière de lutte contre l’inflation et la dépréciation du dinar ont porté leurs fruits».

    Le président Tebboune a rappelé «la reconnaissance par la Banque mondiale de la bataille d’appréciation du dinar menée par l’Algérie et laquelle reflète son engagement à revaloriser la monnaie nationale».

    Des résultats probants mais pas assez suffisants pour prétendre à la réussite escompté. Se montrant plus exigeant, le président Tebboune dira : «même si l’économie se redresse, l’Algérie n’a pas encore atteint sa finalité, à savoir le développement de notre produit intérieur de manière à pouvoir adhérer aux BRICS. Nous nous préparons dans ce sens».

    S. M. 

  • Sika El-Djazair : les solutions d’étanchéité en développement

    Sika El-Djazair : les solutions d’étanchéité en développement

    L’entreprise Sika El-Djazair, filiale du groupe suisse Sika, spécialisé dans la chimie de la construction et l’industrie, s’emploie activement à étendre ses activités, de façon à atteindre un maximum de clients parmi les grandes sociétés nationales mais aussi les entreprises distributeurs.

    Lors d’une conférence de presse organisée aujourd’hui au siège de l’entreprise aux Eucalyptus, nous avons appris du directeur général adjoint, Nacim Dehimi, que «Sika El Djazair vise à satisfaire les besoins du marché, augmenter le taux d’intégration des produits et proposer de nouvelles solutions innovantes pour satisfaire la demande des clients».

    La capacité de production de l’usine des Eucalyptus est de 50 000 tonnes par an. Le chiffre d’affaires de Sika El-Djazair pour l’année 2021 est de 3 milliards de dinars dont 55% dans le béton. Ses marchés cibles sont : le béton, l’étanchéité, les toitures, la finition des bâtiments, le revêtement des sols, jointement & collage, rénovation et industrie.

    En 2016, Sika El-Djazair a ouvert un centre de distribution à El-Eulma (Sétif) et un autre, en 2019, à la zone d’activités d’Es-Senia (Oran). L’entreprise prévoit la construction d’une nouvelle usine qui sera la plus grande du groupe en Afrique.

    Au cours de cette année, Sika El-Djazair a racheté l’entreprise spécialisée dans le traitement des façades, sise à Béjaïa. Il s’agit de la société Mortero du groupe Parex, lui aussi racheté par le groupe Sika.

    Cette année, Sika el-Djazair fêtera ses 75 ans. Un parcours riche en productions et en réalisations. Du barrage en béton de Beni-Bahdel (Tlemcen) aux travaux de confortement de la cathédrale de Notre dame d’Afrique, les stades du 20 août et de Bologhine, ainsi que le barrage de Taksebt et la station de dessalement du Hamma, aux travaux de réalisation de l’autoroute Est-Ouest, la Grande mosquée d’Alger, l’aéroport d’Alger et autres, Sika El-Djazair s’est distinguée par la qualité de ses produits (additifs et adjuvants) et autres solutions.

    Sika El-Djazair n’est pas que dans l’étanchéité des toitures et des sols, la rénovation des façades et le confortement des constructions mais intervient également dans la fixation des panneaux solaires. Elle est aussi dans l’industrie automobile du fait qu’elle s’est spécialisée dans la fourniture des produits pour la réparation des pare-chocs, le pare-brise et autres éléments.

    Elle est aussi dans la protection des édifices contre les incendies, à travers des produits qui permettent la circonscription des feux, facilitent l’évacuation des lieux et l’intervention des sapeurs-pompiers.

    Mehdi Ouahioune, le directeur Marketing et distribution, rappelle que Sika El-Djazair est certifiée ISO 14001:2015 pour son système de management environnemental et ISO 45001:2018 pour ses systèmes de management de la santé et de la sécurité au travail, ainsi que ISO 9001 pour son système de management de la qualité.

    A l’occasion d’une visite de l’usine, nous découvrons que Sika El-Djazair est dotée d’un laboratoire pour le développement et le contrôle qualité.

    C’est aussi une entreprise qui tient compte de l’impact de son activité sur l’environnement. Raison pour laquelle elle a mis en place un programme de réduction des émissions du CO2 et des déchets dans le cadre du programme « ZERO WASTE ».

    En matière de développement durable, apprenons-nous des deux représentants de Sika El-Djazair, des agents de mouture qui rentrent dans la production du ciment ont été introduits en Algérie à l’effet de réduire l’émission du gaz de carbone mais aussi la consommation en énergie tout en augmentant la productivité.

    Depuis quelques années, les solutions innovantes de Sika El-Djazair sont présentes dans trois pays d’Afrique : Tunisie, Côte d’Ivoire et Madagascar. Le groupe Sika est présent dans 13 pays du continent noir.

    Karima Mokrani