Catégorie : Energie

  • Tosyali Algérie participe à la réalisation d’un gazoduc en Roumanie pour un montant  de 80 millions d’euros

    Tosyali Algérie participe à la réalisation d’un gazoduc en Roumanie pour un montant de 80 millions d’euros

    Tosyali Algérie, participera à la réalisation à hauteur de 4.6% d’un gazoduc en Roumanie pour un montant de 80 millions d’euros, rapporte notre confrère E-bourse dans son édition d’hier 16 juillet.

    Ce quotidien national qui cite la presse locale roumaine précise que «le Transgaz roumain a attribué le contrat d’un demi-milliard d’euros pour la construction du gazoduc Tuzla-Podisor à une association d’entreprises turques, qui comprend également une entreprise algérienne».

    Qualifié par les médias locaux de «projet historique, d’une importance vitale pour la Roumanie, à travers lequel un gazoduc de 308,3 kilomètres sera construit», il servira à transporter le gaz extrait du périmètre Neptun Deep de la mer Noire et le corridor BRUA. Les médias roumains qui ont traités l’information soulignent que l’apport de l’union Européenne de l’ordre sera réparti entre la Turquie et l’Algérie. Le contrat pour la réalisation de cet important projet,  «qui permettra à la Roumanie de consolider sa sécurité régionale», a été signé entre la Société nationale pour le Transport du gaz naturel Transgaz et l’entreprise turque Kalyon Insaat. Il est de l’ordre de 500 millions d’euros pour démarrer des travaux de construction du gazoduc Tuzla-Podisor.

    Par ailleurs, E-bourse, qui cite d’autres sources précise que le contrat avec Tosyali Algérie sera signé dans les prochains jours. Le gazoduc est situé dans la partie sud-est du pays et traverse trois départements : Constanţa, Călăraşi et Giurgiu.

    R.N

  • Hydrocarbures : Sonatrach signe un protocole d’entente avec la SNPC (Congo)

    Hydrocarbures : Sonatrach signe un protocole d’entente avec la SNPC (Congo)

    Le Groupe Sonatrach  a signé ce dimanche à Alger un protocole d’entente avec la Société nationale de pétrole congolaise (SNPC), a indiqué un communiqué de la compagnie nationale. La signature de cet accord s’est déroulée lors d’une rencontre entre une délégation de la SNPC, conduite par son DG Maixent Raoul Ominga et le PDG de Sonatrach, Toufik Hakkar, selon la même source.

    Durant cette rencontre qui a eu lieu au siège de Sonatrach, «les deux parties ont abordé les perspectives de coopération entre les deux sociétés et ont procédé à la signature d’un Protocole d’Entente pour asseoir les bases d’une collaboration effective et durable, dans les domaines de l’exploration jusqu’à la commercialisation des hydrocarbures, y incluant le développement, le transport, la transformation, la distribution et l’approvisionnement de produits pétroliers », lit-on dans le communiqué de la compagnie nationale, soulignant que «l’échange d’expertise et d’expérience et le développement des compétences professionnelles et la formation du personnel de SNPC» figure parmi les points de coopération qui seront développés.

    «La visite de la délégation congolaise intervient dans le cadre de la coopération initiée suite aux réunions de l’Organisation des producteurs africains de pétrole (APPO)», a déclaré M. Hakkar lors de son allocution, affirmant que « cette visite permettra à la délégation de connaître Sonatrach et de partager l’expérience et l’expertise avec ses cadres sur toute la chaîne pétrolière et gazière», a rapporté l’APS.

    «Nous travaillons ensemble sur un partage de cette expérience à travers les centres de formation de Sonatrach, l’IAP et l’école SMA. Cette coopération va permettre à nos deux de compagnies de se connaître mieux et de chercher des opportunités de partenariat et développer ainsi la coopération Sud-Sud», a-t-il ajouté mettant l’accent sur les « atouts » qui vont permettre de développement de cet important partenariat.

    «Les deux compagnies devaient renforcer la coopération Sud-Sud pour éviter de nouvelles surprises», assurant que «la délégation congolaise est venue chercher auprès de Sonatrach un partenariat solide et durable», a affirmé pour sa part le DG de la SNPC, qualifiant Sonatrach d’entreprise «exemplaire» et rappelant l’aide apporté par la compagnie nationale en 1974 à la République du Congo.

    Une visite de la délégation de la SNPC de certaines installations de Sonatrach, «tel que le champ pétrolier de Hassi Messaoud, le champ gazier de Hassi R’mel, la Zone Industrielle d’Arzew et la Raffinerie d’Alger, ainsi que les institutions de formation de l’IAP à Boumerdes et de Sonatrach Management Academy «SMA» à Oran » est prévue lors du séjour des responsables de la SNPC et de ses filiales qui durera quatre jours, conclut le communiqué de Sonatach.

    L. M.

  • Sonatrach : Plus de 21 milliards de dollars d’exportation engrangés à fin mai 2023

    Sonatrach : Plus de 21 milliards de dollars d’exportation engrangés à fin mai 2023

    La compagnie nationale des hydrocarbures Sonatrach a présenté des chiffres en hausse durant les cinq premiers mois de l’année 2023 par rapport à ceux enregistrés à la même période durant l’année dernière et celle de 2021, déclinant aussi un bilan positif concernant la réduction des importations des produits pétroliers ainsi qu’un plan ambitieux en matière d’investissements à réaliser pour les années à venir.

    Pour la troisième année consécutive, Sonatrach n’a pas eu recours aux importations pour alimenter en carburants un marché national dont les besoins sont totalement satisfaits.

    Plus de 21 milliards de dollars d’exportation d’hydrocarbures ont été engrangés par Sonatrach au titre de chiffre d’affaires des cinq premiers mois de 2023, a annoncé ce lundi la compagnie nationale lors d’une rencontre organisée à son siège à Alger, en présence de son PDG Toufik Hakkar qui a animé une conférence de presse.

    En termes de volumes de production commercialisée jusqu’à fin mai dernier, cela représente pas moins de 68 millions de tonnes équivalents pétrole (TEP), dont 38 millions de tonnes sont partis vers l’export, contre 67 millions de TEP commercialisée dont 37 millions de TEP exportées, en durant la même période de 2022, soit une hausse de 2%, a expliqué Boutaleb Mohamed Rochdi, Directeur Gestion de la performance/SPE à Sonatrach, dans le bilan qu’il a présenté, faisant état d’une production primaire d’hydrocarbures qui a atteint 80 millions de TEP à fin mai 2023, en hausse également de 2% par rapport aux réalisations à fin mai 2022 (79 millions).

    Revenant sur le bilan de l’année 2022, Sonatrach a affiché un chiffre d’affaires hydrocarbures global en hausse de 73% par rapport à 2021, conséquence d’une hausse des cours de l’or noir mais aussi de la relance progressive de la machine économique mondiale, très consommatrice d’énergie fossile.

    Cela représente 59,8 milliards de dollars d’exportations en 2022, soit une augmentation de 69%, contre 35,4 milliards de dollars en 2021, alors que les ventes sur le marché national ont été respectivement de 431 milliards de dinars contre 352 milliards de dinars. En volume, les exportations de pétrole brut, de produits raffinés et du GPL (Gaz de pétrole liquéfié) ont considérablement augmenté. Concomitamment, la consommation nationale en produits pétroliers et gaziers a progressé de 4% en 2022 par rapport à l’année précédente.

    Quant au résultat net de la Sonatrach, il était de 10,2 milliards de dollars en 2022 contre 4,4 milliards de dollars en 2021.

    En effet, le prix du Sahara Blend a enregistré en 2022 une moyenne de 103,9 dollars le baril contre seulement 72,3 dollars le baril en 2021. Le conflit opposant la Russie à l’Ukraine et les tensions géopolitiques qu’il a provoquées ont été profitables au gaz algérien, permettant à l’Algérie d’augmenter ses parts de marché en plaçant davantage de volume de gaz naturel sur le marché sport, selon toujours le bilan de Sonatrach, dont le PDG a rappelé que l’Algérie n’était pas concernée par la question du plafonnement des prix que les pays occidentaux ont imposé à la Russie, un des plus producteurs de gaz dans le monde.

    Les bénéfices tirés par la compagnie nationale a contribué aussi à renflouer les caisses de l’Etat grâce à une augmentation en 2022 de 113% de la fiscalité versée par rapport à l’année précédente, soit respectivement 5548 milliards de dinars contre 2601 milliards de dinars.

    Renforcer les investissements

    Dans un contexte géopolitique et économique international des plus instables, la compagnie nationale a dû s’adapter et revoir ses ambitions en matière d’investissements et d’exploration, du fait de la réticence des partenaires étrangers à engager de nouveaux investissements alors que le marché pétrolier connaissait la crise.

    Ainsi, la compagnie nationale a réalisé pas moins de 15 découvertes d’hydrocarbures dont 12 en effort propre. Rien que durant les cinq premiers mois de l’année 2023, Sonatrach a réalisé 8 nouvelles découvertes dont 7 en effort propre, adoptant parallèlement une politique d’intégration nationale qui a ouvert la porte ces dernières années à de nombreuses entreprises nationales à tenter leurs chance dans un domaine d’activité quasi-dominé par les multinationales.

    Pas moins de 84% de contrats ont été signés « avec des entreprises de droit algérien en 2022, soit 1885 contrats d’un montant global de plus de 3 milliards de dollars équivalent », dans le cadre de cette démarche de promotion du «contenu local et de l’intégration nationale », selon Boutaleb Mohamed Rochdi, précisant que «sur les trois derniers exercices, plus de 5200 contrats ont été confiés à des sociétés nationales d’une valeur de plus de 8,5 milliards dollars équivalents ».

    Cela contribue évidemment à encourager la politique d’emploi d’une main d’œuvre et d’un encadrement local. Entre 2020 et fin mai 2023, pas moins de 4208 agents ont été recrutés dont 57% au niveau du sud du pays où les tissus économique est moins développés pour permettre d’absorber le chômage entièrement, notamment dans le milieu de la jeunesse dont une partie de plus en plus large dispose d’un diplôme universitaire. Cette politique permet en effet une «maximisation de l’utilisation de la main d’œuvre algérienne et principalement locale », explique la présentation de Sonatrach.

    En matière de partenariats conclus avec des acteurs étrangers dans le domaine des hydrocarbures, d’importants contrats d’exploration et d’exploration ont été signés en 2022 et durant les cinq premiers mois de l’année en cours, mais aussi pour la promotion des énergies vertes et renouvelables que l’Algérie veut développer parallèlement sur le moyen et le long terme.

    Deux mémorandums d’entente ont donc été conclus en 2022, dont le premier avec le partenaire historique italien ENI « pour le développement de projets gaziers et d’hydrogène vert », et un deuxième avec le groupe pétrolier et chimique chinois SINOPEC «pour consolider les relations entre les deux groupes ».

    Plusieurs autres accords commerciaux de vente et d’achat de gaz ont également été paraphés avec les clients ENI, EDISON, ENEL, ENGIE, ENDESA, NATURGY, GEOPLIN, DEPA et GUNVOR.

    Revenant sur le sujet des livraisons de gaz, le PDG de Sonatrach a de nouveau rassuré les partenaires étrangers sur le respect des engagements de l’Algérie, notamment avec l’Espagne avec laquelle notre pays a revu les relations diplomatiques depuis le revirement spectaculaire du gouvernement espagnol concernant le conflit au Sahara Occidental, en se positionnant en faveur du Plan d’autonomie défendu par l’occupant marocain.

    « L’Algérie honorera convenablement ses contrats de gaz avec ces clients », a réaffirmé M. Hakkar. « De nombreux accords nous lient avec nos partenaires espagnoles Naturgy pour l’exportation du gaz naturel via le gazoduc Medgaz », a-t-il rappelé, soulignant toutefois que «les capacités de ce gazoduc sont limités ». Ce qui fait qu’«il n’est pas possible d’exporter des quantités supplémentaires ».

    « Nous respectons notre engagement avec les espagnoles dans toutes les circonstances. Nous avons toujours respecté les accords signés et qui sont adaptés avec les capacités du Gazoduc Medgaz », a-t-il encore insisté, expliquant une fois de plus qu’«il n’est pas possible de répondre aux besoins de l’Union Européenne à travers ce gazoduc. Cette infrastructure vise à garantir les besoins de l’Espagne et le Portugal essentiellement ».

    En amont, plusieurs projets ont été lancés et d’autres ont été mis en service pour à la fois renforcer ses capacités d’exportation et satisfaire le marché national en produits énergétiques et dérivés, en plus du développement de l’activité pétrochimique qui devra mettre fin à la dépendance de l’Algérie en certains produits et prétendre à l’exportation dans les prochaines années à venir.

    Sonatrach a procédé en 2022 au « développement accéléré des découvertes de gaz réalisées dans les bassins de Hassi R’Mel, d’Ahnet et à la périphérie d’In Aménas », procédant aussi au « développement des gisements de Tinhert vers Alrar Full development, Rhourde Chegga, et unité GPL Rhourde El Baguel ».

    Parmi les autres projets lancés durant la même année, l’on peut citer celui de la liquéfaction de gaz, consistant en la réalisation de Bac de stockage du GNL, au niveau de la wilaya de Skikda où Sonatrach possède déjà une grande raffinerie, alors que dans le domaine de la pétrochimie, la compagnie nationale a lancé une unité de production de méthyl tert-butyl éther (MTBE), à Arzew, dans la wilaya d’Oran qui constitue un important pôle des activités pétrolières du pays. Des projets de production huile, gaz, de centre de supervision du réseau de pipelines ont été mis en services en 2022, selon le même rapport présenté  par M. Boutaleb.

    Tout en avançant sur le terrain de l’exploration, de la production et de la transformation des hydrocarbures, Sonatrach œuvre aussi à réduire son empreinte carbone à travers la réduction des gaz à effet de serre, à commencer par « la réduction du torchage à moins de 1% et zéro torchage de routine à l’horizon 2030 », «la mise en œuvre des plans d’actions relatifs à l’efficacité énergétique », «la réduction des émissions fugitives de méthane » et en investissant entre autres dans l’installation des panneaux photovoltaïques pour alimenter les sites de productions implantés dans le sud du pays.

    Par ailleurs, Sonatrach a signé avec l’Agence spatiale algérienne (ASAL) une convention pour la recherche collaborative et l’application des techniques satellitaires pour l’estimation des émissions de gaz à effet de serre.

    Lyès Menacer

  • Hydrocarbures-Energies renouvelables : Sonatrach signe deux contrats avec TotalEnergies

    Hydrocarbures-Energies renouvelables : Sonatrach signe deux contrats avec TotalEnergies

    Sonatrach a signé ce dimanche à Alger deux nouveaux contrats avec TotalEnergies, a-t-on appris dans un communiqué rendu par le Groupe public, affirmant qu’« à travers ces accords, les deux parties confirment et consolident leur partenariat commercial qui leur permet de jouer un rôle capital dans l’approvisionnement en gaz du marché français et européen, en contribuant à la sécurité énergétique des consommateurs».

    Le premier contrat concerne «l’extension des engagements contractuels liant Sonatrach et TotalEnergies pour la vente/achat de GNL », explique le communiqué de Sonatrach, alors que s’agissant du deuxième contrat, la même source évoque la signature d’un «protocole d’accord dans le domaine de la transition énergétique et des énergies renouvelables».

    La cérémonie de signature s’est déroulée au siège du Groupe entre le Président Directeur Général de SONATRACH, Toufik Hakkar, et le Président Directeur Général de TotalEnergies, Patrick Pouyanne, affirme le communiqué, précisant que «les deux contrats d’hydrocarbures concernent les champs d’exploitation opérés en partenariat à TFT II et TFT Sud et permettront de faire bénéficier les co-contractants SONATRACH et TotalEnergies des dispositions prévues dans la nouvelle Loi 19-13 du 11 Décembre 2019 ».

    Et de rappeler que « le contrat TFT II prévoit des investissements de développement de l’ordre de 332 millions US$, permettant de récupérer 43 milliards de m3 de gaz, 4,3 millions de tonnes de condensat et 5,7 millions de tonnes de GPL », alors que « les investissements de développement du second contrat, TFT Sud, sont estimés à 407 millions US$, permettant la récupération de 11,5 milliards de m3 de gaz, 1,3 millions de tonnes de condensat et 1,6 millions de tonnes de GPL ».

    Une production combinée de ces deux périmètres est estimée à plus de «100 000 barils équivalent pétrole par jour à l’échéance 2026», alors que la production actuelle est d’à peine 60 000 Barils équivalent pétrole par jour.

    Le deuxième contrat touche directement un axe important de la politique du gouvernement qui œuvre à développer l’usage des énergies renouvelables, que ce soit l’énergie solaire, l’éolien, l’hydrogène vert ou la réduction et la valorisation des gaz torchés.

    L. M.

  • Avec un chiffre d’affaires de 7,2 milliards d’euros, la filiale italienne de Sonatrach leader de l’économie sicilienne

    Avec un chiffre d’affaires de 7,2 milliards d’euros, la filiale italienne de Sonatrach leader de l’économie sicilienne

    La compagnie pétrolière Sonatrach vient d’enregistrer de nouvelles performances à l’international, en se hissant au rang de la plus grande entreprise de Sicile, en Italie, via sa filiale locale.

    Avec un chiffre d’affaires de 7,2 milliards d’euros (près de 8 milliards de dollars) en 2022, la filiale de Sonatrach vient ainsi de détrôner son homologue Isab, faisant elle aussi dans le raffinage des hydrocarbures, en se distinguant comme première entreprise de Sicile.

    «Le sceptre de la plus grande entreprise opérant en Sicile passe d’Isab à Sonatrach», vient d’écrire le portail web de l’île italienne, Focus Sicilia, dans un article titré «le top 10 des grandes entreprises en Sicile : la raffinerie de Sonatrach dépasse Isab».

    Avec de telles performances, la filiale de Sonatrach, Raffineria Italiana, contribue fortement à l’économie de la plus grande île de la Méditerranée et constituant le principal pôle d’hydrocarbures de l’Italie.

    Selon le même site, qui se base sur des analyses fournies par le professeur d’économie et de gestion d’entreprise Marco Romano, de l’université de Catane, en se référant aux statistiques d’Istat (institut de statistiques), «les entreprises aux revenus les plus élevés (en Sicile, ndlr) sont celles des hydrocarbures», à leur tête donc la filiale de Sonatrach, dépassant même les grandes sociétés opérant dans le transport maritime ou la grande distribution.

    Ainsi, il y a lieu de rappeler que, outre la distribution du gaz, la compagnie nationale Sonatrach occupe une place de leader sur le marché italien de raffinage d’hydrocarbures, le stockage du pétrole et la distribution de produits pétroliers. Cependant la filiale du groupe pétrolier algérien, Mariconsult, assure sur le marché italien des prestations multiples dans le domaine de l’exploitation et le fonctionnement de gazoducs sous-marins.

    Cap sur l’hydrogène

    Cependant, Raffineria Italiana, la principale filiale de la compagnie nationale activant sur le marché italien à qui échoit la gestion de la raffinerie d’Augusta, en Sicile et qui vient donc de réaliser d’importantes performances durant l’exercice 2022, a conclut récemment un accord de partenariat avec une autre filiale du groupe sud-africain Sasol pour le lancement d’un mégaprojet d’entreprise de production d’hydrogène au niveau de l’île italienne, ayant pour nom Hybla.

    A la faveur de cet accord, la filiale de Sonatrach et son partenaire prévoient la production d’un volume de 25 000 tonnes/an de gaz de synthèse bas carbone, 7 800 tonnes/an d’hydrogène bas carbone, le captage et la réutilisation du CO2, avec des capacités de réduction de 120 000 tonnes/an d’émissions de gaz.

    Par ailleurs, à la faveur des accords de partenariat conclus entre les deux pays en 2022, l’Algérie est devenue le premier fournisseur de l’Italie en gaz, ayant prévu d’augmenter les volumes livrés annuellement de quelque 21 milliards à 30 milliards m3.

    Ayant réussi à diminuer sa dépendance du gaz russe, sur lequel plane des incertitudes depuis l’éclatement de la guerre en Ukraine, grâce au renforcement de ses approvisionnements en gaz algérien depuis 2022, l’Italie considère le groupe Sonatrach comme étant un «partenaire fiable».

    R.N

  • Formations dans les domaines pétrolier et gazier : Les compétences de Sonatrach suscitent un vif intérêt en Afrique

    Formations dans les domaines pétrolier et gazier : Les compétences de Sonatrach suscitent un vif intérêt en Afrique

    En plus des niveaux de performance atteints dans les domaines de l’exploration, de la production ou de la commercialisation des produits énergétiques, en se hissant au rang de la 12ème compagnie pétrolière mondiale et première entreprise économique en Afrique, c’est la qualité des formations et la mise à niveau des compétences des cadres du secteur au sein du groupe Sonatrach qui suscite un vif intérêt dans plusieurs pays africains.

    Lors du premier forum des directeurs des instituts de formation pétrolière et gazière des pays membres de l’APPO (Organisation des pays africains producteurs de pétrole), qui s’est tenu à la fin de la semaine précédente à Skikda, plusieurs représentants d’Etats du continent ayant pris par à la manifestation ont ainsi exprimé le souhait de tirer profit des compétences et capacités pédagogiques de l’IAP (Institut algérien du pétrole) pour la formation des cadres du secteurs pétrolier de leurs pays respectifs.

    En qualifiant ces formations et compétences «du niveau mondial», le secrétaire général de l’APPO, Omar Farouk Ibrahim, a ainsi souligné les performances pédagogiques de l’IAP, ajoutant que « l’APPO attend, à travers ce forum, davantage de coopération et de partenariats entre les directeurs des institutions de formation des pays membres afin d’obtenir d’excellents résultats ».

    Des capacités d’accueil de 1 600 places

    Perçu au sein du groupe comme étant le «moteur de développement de l’entreprise», l’IAP, spécialisé dans les formations techniques, avec ses 27 laboratoires, jouit de capacités d’accueil totales de 1 600 places pédagogiques, réparties respectivement sur l’école de Boumerdes, avec 600 places dans des spécialités couvrant toute la chaîne de valeur, l’école d’Arzew, avec 400 places et spécialisée dans le GNL et le transport du gaz, l’école de Skikda, avec 400 places également et spécialisée dans le raffinage et la pétrochimie. Enfin, l’école de Hassi Messaoud, ayant des capacités d’accueil de 200 places, est quant à elle spécialisée dans les opérations de l’amont pétrolier.

    En aval de la production des hydrocarbures, le groupe Sonatrach se distingue aussi par ses capacités de formations dans le domaine du management, avec son centre de formation sis dans la wilaya d’Oran, jouissant de capacités pédagogiques de 350 places. Assurant des formations en présentiel et à distance, le centre accueille des cadres seniors et cadres managers de la société publique, souligne Sonatrach.

    Le forum de Skikda a ainsi été une occasion pour les participants d’aborder des questions liées à « la formation des ingénieurs africains en Algérie », compte tenu de la haute qualité des enseignements dispensés par l’IAP, ce qui amène les pays africains à consolider davantage leur coopération avec l’Algérie dans ce domaine pour atteindre les objectifs et les niveaux escomptés.

    Intervenant à l’ouverture des travaux du forum en question, le P-DG de Sonatrach, Toufik Hekkar, lui, a mis l’accent sur «l’évolution du contexte mondial (qui) exige de suivre le rythme du développement technologique continu dans le secteur de l’énergie», tout en insistant sur la nécessité de développer «des visions fédératrices, la mise en commun des capacités et le partage des rôles, pour que les pays africains puissent faire face aux exigences croissantes qui leur sont imposées par les marchés mondiaux en matière de qualité et de rentabilité économique».

    En outre, avec le lancement dans certains pays du continent des projets d’exploration pour l’exploitation de leurs ressources en pétrole et gaz, à l’instar du Sénégal et de la Mauritanie, d’importantes opportunités s’offrent au groupe Sonatrach pour consolider sa présence à travers le continent, alors qu’actuellement il est déjà présent au Mali, Niger et la Tunisie où il mène des opérations d’exploration.

    M. Naïli

  • Accès à l’énergie : L’Algérie parmi les rares pays d’Afrique à avoir une électrification intégrale

    Accès à l’énergie : L’Algérie parmi les rares pays d’Afrique à avoir une électrification intégrale

    Résultat des vastes programmes de généralisation de l’électrification, tant urbaine que rurale, mis en œuvre depuis quelques années, l’Algérie est l’un des rares pays à avoir atteint une électrification intégrale en Afrique.

    Selon un récent rapport de la Banque mondiale sur l’accès à l’énergie à travers le continent africain, l’Algérie est en effet dans le top six des pays ayant un taux d’électrification à 100% dans la région, aux côté de l’Egypte, l’Île Maurice, le Maroc, les Seychelles et la  Tunisie.

    Plus globalement, tel qu’il ressort du document en question de l’institution de Bretton Woods, intitulé «The Energy Progress Report 2023», (Le rapport d’étape sur l’énergie 2023, publié en ce mois de juin), l’Afrique est le continent qui enregistre les taux les plus faibles d’accès à l’électricité dans le monde, avec des pays où l’accès à l’électricité est d’à peine 10%, voire moins. Précédemment, les experts de la Banque mondiale ont également relevé que plus de 80% de la population mondiale n’ayant pas accès à l’électricité vit sur le continent africain.

    Si, en plus de ce peloton de tête des pays ayant une couverture totale en électricité, d’autres pays sont parvenus à dépasser le cap des 80%, à l’instar du Cap vert (96%), Gabon (92%), Afrique du Sud (89%), les Îles Comores (88%), le Ghana (86%) ou Eswatini (83%), pas moins de sept pays sur les 54 que compte le continent africain en revanche ont une couverture en énergie électrique à moins de 20%. Il s’agit du Burkina Faso et le Niger, avec 19% chacun, la Centrafrique (16%), le Malawi (14%), le Tchad (11%), le Burundi (10%) et le Soudan du Sud qui ferme la marche avec un taux d’accès à l’électricité de 8% seulement.

    L’Afrique encore loin des ODD 2030

    Au-delà de ces constats de la Banque mondiale et auxquels contribuent également d’autres organismes internationaux, comme l’Agence internationale de l’énergie, l’Agence internationale pour les énergies renouvelables, la Division de statistique de l’ONU ou l’OMS, l’autre fait qui suscite des interrogations est de savoir pourquoi des pays ayant d’importantes ressources énergétiques à travers le continent africain ne parviennent-ils pas à accélérer leurs programmes de généralisation d’accès à l’électricité. C’est ainsi le cas de la Lybie et du Nigéria, principaux pays producteurs de pétrole et de gaz en Afrique mais dont les taux d’électrification ne sont que de 70% et 60% respectivement.

    En conséquence, compte tenu de ces lenteurs dans la réalisation de programmes de développement de cette nature, à savoir la généralisation de l’électrification, les experts de la Banque mondiale soulignent une situation peu optimiste, en concluant que le continent africain reste encore loin des Objectifs de développement durable 2030 (ODD) des Nations unies, notamment l’objectif numéro 7 relatif à l’accès à l’énergie et intitulé «garantir l’accès de tous à des services énergétiques fiables, durables et modernes, à un coût abordable» à l’horizon 2030.

    M. N.

  • Gazprom-Sonatrach : Les gisements découverts en partenariat entreront en production dès 2028

    Gazprom-Sonatrach : Les gisements découverts en partenariat entreront en production dès 2028

    L’exploitation de deux gisements d’hydrocarbures dans le périmètre d’Oum El Assel, à Hassi Messaoud, dans le cadre d’un partenariat avec le géant russe Gazprom, sera effective dès 2028, a annoncé le PDG du Groupe Sonatrach, Toufik Hekkar, lors d’un entretien qu’il a accordé à la chaîne d’information russe RT.

    «Nous avons pu avec Gazprom, qui est partenaire avec Sonatrach à Oum El-Assel, un périmètre d’exploration et d’exploitation, aboutir à deux découvertes importantes dans cette zone dans le sud-est de Hassi Messaoud », a-t-il affirmé d’emblée lors de cet entretien qui a été diffusé vendredi soir, dans le cadre de la visite du président de la République Abdelmadjid Tebboune en Russie.

    «Les travaux que nous avons effectués nous ont permis de mettre en place un plan d’action pour le développement de ces deux gisements. Nous avons pu achever ce plan d’action en juillet 2022 et l’envoyer à l’Agence nationale pour la valorisation des hydrocarbures (ALNAFT) pour adoption», a-t-il souligné, précisant que «Ces deux découvertes ont été enrichies par une troisième, ce qui est très encourageant pour ce partenariat pour aller de l’avant dans le développement de ces gisements ».

    «Nous travaillons actuellement pour le développement de ce partenariat et de ces deux gisements pour lancer les appels d’offres pour le forage et la construction des unités de production», a-t-il expliqué. «La date d’entrée en production est prévue pour 2028», a-t-il annoncé.

    Allant dans le détail, le PDG de Sonatrach explique que près d’un milliards de dollars seront investis dans le cadre de partenariat avec Gazprom.

    «Notre plan d’action s’appuie sur un investissement de 950 millions de dollars en deux phases pour une production de 2 millions de mètres cubes par jour et plus de 1000 tonnes/jour de condensats et plus de 220 tonnes de gaz de pétrole liquéfié par jour », a-t-il précisé, ajoutant que «pour Sonatrach, Gazprom est un partenaire fiable».

    Dans un contexte de forte demande sur les hydrocarbures (gaz naturel et pétrole) et qui va en augmentant d’année en année, ces découvertes sont les bienvenues. Cette production, a estimé M. Hekkar, «est de nature à renforcer le partenariat entre les deux parties, de même que la production nationale des hydrocarbures, vu la forte demande sur le gaz naturel enregistrée actuellement sur le marché international, ce qui nous permettra de valoriser les ressources découvertes ».

    Le PDG de Sonatrach note par ailleurs que la relation avec les partenaires russes «ne se limite pas à la recherche et à la prospection avec Gazprom » mais «Nous travaillons également avec d’autres sociétés russes, dans les services et la construction d’usines».

    L. M.

  • Production de polypropylène : signatured’un contrat entre STEP Polymers et Petrofac-HQC

    Production de polypropylène : signatured’un contrat entre STEP Polymers et Petrofac-HQC

    La STEP Polymers Spa (filiale à 100% de Sonatrach) a signé, ce dimanche à Alger, avec le consortium sino-britannique Petrofac-HQC du contrat de réalisation d’un complexe pétrochimique à Arzew (Oran) pour la production de polypropylène, ainsi qu’une convention de son, financement avec la Banque nationale d’Algérie (BNA), selon un communiqué du Groupe Sonatrach.

    Ce complexe est destiné à la production de polypropylène (PP), selon la même source, précisant que la cérémonie de signature du contrat s’est déroulée en présence du Ministre de l’Energie et des Mines, Mohamed Arkab et du P-dg de la Sonatrach, Toufik Hakkar.

    «Ce contrat de type Engineering, Procurement & Construction porte sur la réalisation, au niveau de la zone industrielle d’Arzew, d’un complexe pétrochimique s’étalant sur 88 hectares destiné à la production de 550.000 tonnes/an de polypropylène, pour une durée de réalisation de 42 mois », explique le Groupe Sonatrach, précisant que «la production de polypropylène attendue de ce futur complexe sera destinée à couvrir les besoins du marché national et à exporter le surplus de la production sur les marchés européen, asiatique et africain».

    Pour rappel, le contrat de réalisation de ce projet a été attribué en mai dernier au consortium sino-britannique, qui était le «soumissionnaire le mieux-disant (…), conformément à la procédure de passation de marchés, en vigueur au sein de la STEP Polymers Spa», avait expliqué Sonatrach la dans un communiqué public.

    «La concrétisation de cet important projet permettra la création de près de 6 000 postes d’emploi directs pendant la phase construction, 450 emplois pendant la phase exploitation et 2 000 postes d’emploi indirects », souligne par ailleurs le groupe national, qui s’engage dans son communiqué en matière de respect et de protection de l’environnement. «Le projet adoptera les normes et standards appliqués à l’échelle nationale et internationale en matière de protection de l’environnement, avec notamment la réalisation d’un vaste programme de plantation d’arbres et de couverts végétaux au niveau de la wilaya d’Oran », lit-on dans le communiqué de Sonatrach.

    Concernant le contrat conclu avec la BNA, Sonatrach présice que ladite convention « permettra le financement du projet de réalisation du complexe pétrochimique de polypropylène d’Arzew à hauteur de 70 %, tandis que les 30% restants seront financés en fonds propres ».

    Outre l’unité de production de polypropylène, produit utilisé dans l’emballage, le l’industrie automobile, le textile et l’électroménager entre autres, le projet comprend aussi une usine de déshydrogénation de propane.

    Le marché du PP est estimé en 2021 à plus de 80 millions de tonnes par an. Sa production en Algérie permettra de couvrir les besoins du marché national et aller vers l’exportation, puisque les besoins mondiaux en cette matière continueront de progresser d’au moins 5,2% annuellement, et ce, jusqu’en 2027, selon les experts.  

    Actuellement, l’Algérie importe pour l’équivalent de deux milliards de dollars par an des dérivés de plastiques, dont le polypropylène.

    Lyès Menacer

  • Taxe carbone : L’intégration régionale s’impose aux pays africains

    Taxe carbone : L’intégration régionale s’impose aux pays africains

    Avec des perspectives de plus en plus contraignantes sur le marché mondial, limitant les chances de trouver de nouveaux débouchés pour le produit africain, l’intégration régionale s’impose comme l’ultime alternative pour les économies des pays africains

    En effet, après les contraintes liées aux fluctuations des cours des produits de base sur le marché mondial ou celles liées aux barrières douanières, les nouvelles restrictions qui s’apprêtent à entrer en vigueur sur plusieurs marchés au monde dans le cadre de la transition énergétique et la limitation des gaz à effet de serre risquent à leur tour d’entrainer des pertes supplémentaires pour les pays africains.

    C’est ce que viennent de démontrer la Fondation africaine pour le climat (ACF) et l’Institut Firoz Lalju pour l’Afrique dans un récent rapport, mettant en garde contre le mécanisme européen d’ajustement carbone aux frontières (MACF) dont l’impact, à son entrée en vigueur, pourrait s’élever à 25 milliards de dollars de préjudice sur le PIB (Produit intérieur brut) du continent africain.

    Sous le titre de « Implications for African Countries of a carbon border adjustment mechanism in the EU », (Implications pour les pays africains d’un mécanisme d’ajustement carbone aux frontières de l’UE), le rapport de l’ACF et l’Institut Firoz Lalju est établi sur la base de deux scénarios ayant permis d’évaluer l’impact du mécanisme européen MACF sur les économies africaines, dont l’entrée en vigueur est prévue pour le mois d’octobre prochain, mais, après une période dite de transition de trois ans, ses effets sur le continent africain seront plus tangibles dès 2026.

    Pour rappel, le mécanisme en question, dit aussi dispositif de la taxe carbone européenne, dont l’objectif est de diminuer de 55% les émissions de gaz à effet de serre à l’horizon 2035, vise à instaurer une équité entre les entreprises européennes, soumises à la taxe carbone, et leurs concurrentes de pays hors UE dont les exportations vers le marché communautaire seront soumises à un prix carbone.

    Tel que le précisent les rédacteurs du rapport en question, le mécanisme carbone de l’Union européenne vise donc à soumettre les produits importés au même prix carbone imposé aux produits similaires d’origine européenne, et ce, pour endiguer les délocalisations massives auxquelles semblent opter les entreprises européennes pour contourner la taxe carbone en question.

    Le ciment, les engrais, l’hydrogène et autres produits concernés par la taxe

    Pour évaluer le préjudice de ce nouveau mécanisme carbone européen sur les pays africains, le rapport a basé donc ses pronostics sur deux niveaux de prix différents. Le premier suppose un prix plus bas de 43 dollars/tonne de carbone et le second sur un prix de 93,6 dollars/tonne, qui est « le prix le plus réaliste » précisent les auteurs du rapport.

    A un prix de 43 dollars, le mécanisme européen provoquerait donc une baisse de près de 4% des exportations africaines vers l’UE, soit près de 16 milliards de dollars/an, et une contraction de 0,58% du PIB africain. A un prix de 93,6 dollars/tonne de carbone, le mécanisme MACF entrainerait une baisse de 5,75% des exportations africaines vers le marché communautaire, ce qui représente près de 25 milliards de dollars/an et un recul de 0,91% du PIB du continent.

    Bien qu’il ne concerne dans sa première étape que sept produits, à savoir, l’acier, l’aluminium, le ciment, l’électricité, les engrais, le fer et l’hydrogène, le mécanisme carbone MACF de l’Union européenne provoquerait déjà un manque à gagner aux économies africaines d’une aussi grande ampleur, sachant que, rappellent les rédacteurs dudit rapport, le marché européen représente 26% des exportations africaines d’engrais, 16% de fer et acier, 12% d’aluminium et ciment ainsi que 33,1% de produits manufacturés.

    En conséquence, lorsque le mécanisme sera étendu à tous les produits, et à un niveau de prix estimé à 93,6 dollars/tonne de carbone, les exportations africaines risqueraient de se contracter de 7,13%, avec un manque à gagner qui pourrait s’élever à 31 milliards de dollars.

    Dans le cas de l’économie nationale, l’impact du mécanisme européen MACF ne serait pas moindre, lorsque l’on sait qu’avec plus d’un million tonnes/an d’exportations, l’Algérie est actuellement le deuxième fournisseur de l’Europe en ciment, après la Turquie.

    A moyen terme, cet impact ne fera que s’accentuer avec le développement du marché d’hydrogène vert et bleu, dont l’Algérie vise l’objectif de devenir un fournisseur clé du marché européen en la matière.

    Face à de telles perspectives qui guettent les produits africains sur le marché européen, il n’y a donc que l’intégration régionale entre les différentes économies du continent qui permettrait d’éviter ce manque à gagner, tel que le recommandent sans cesse tous les Etats et institutions du continent.

    Ce n’est d’ailleurs pas fortuit si le ministre du Commerce et de la promotion des exportations, Tayeb Zitouni, a insisté la semaine dernière dans la capitale Kényane, Nairobi, sur la nécessité d’accélérer l’activation de la Zlecaf (Zone de libre-échange continentale africaine). Le nouvel espace du libre-échange continental est perçu en effet comme une opportunité aux pays de la région d’augmenter les échanges interafricains de plus de 55%.    

    Mohamed Naïli