Catégorie : Energie

  • Sonatrach : La raffinerie d’Augusta améliore ses performances

    Sonatrach : La raffinerie d’Augusta améliore ses performances

    La raffinerie d’Augusta (Italie) a enregistré un chiffres d’affaires de 7,2 milliards d’euros en 2022 pour un volume de production qui a atteint durant la même période 7,9 millions de tonnes de carburants et d’autres produits pétroliers, a indiqué ce mardi un communiqué du groupe Sonatrach, à l’occasion de la visite de travail effectuée par son PDG, Toufik Hekkar, ayant duré deux jours.

    «Au cours du premier jour de la visite, les opérateurs de la raffinerie de pneus ont fait une présentation détaillée des réalisations enregistrées en 2022, où le niveau de production a atteint 7,9 millions de tonnes de carburant et autres produits pétroliers, et un chiffre d’affaires de 7,2 milliards d’euros, par rapport à des coûts d’exploitation qui se sont élevés à 6,8 milliards d’euros », lit-on dans le communiqué de Sonatrach, propriétaire de cette raffinerie en Sicile depuis 2018.

    Le chiffre d’affaires de la raffinerie était de 4,3 milliards d’euros en 2021 et de 2,3 milliards d’euros l’année d’avant

    «La raffinerie a également atteint des indicateurs de performance positifs dans les domaines de l’exploitation, de la sécurité et de la préservation de l’environnement, ce qui a amélioré son classement en ce qui concerne l’indice de durabilité », se félicite les dirigeants du groupe national, dont la visite était l’occasion d’examiner «les projets inscrits dans le plan de développement de la raffinerie liés à la préservation de l’environnement et du climat, notamment un projet de traitement et de réutilisation de l’eau résultant des opérations de raffinage, ainsi qu’un projet de remplacement des anciens équipements utilisant du gaz par des équipements électriques modernes en afin de réduire les émissions de carbone ».

    D’une capacité de production de 9,1 millions de tonnes par an, la raffinerie d’Augusta a été rachetée par Sonatrach au groupe américain Exxon Mobil pour la somme de un milliard de dollars.

    Ce complexe est composé de plusieurs unités de raffinage primaire et de transformation de produits semi-finis, ainsi que d’une capacité de stockage de 3 millions de mètres cubes, grâce aux 280 réservoirs dont dispose la raffinerie. La capacité de stockage de trois dépôts de produits pétroliers installés dans cet immense complexe est d’environ 140 000 mètres cubes.

    Sophia Rais

  • Prix des produits énergétiques : L’Algérie 2ème pays au monde où le gaz est moins cher et 3ème pour les carburants

    Prix des produits énergétiques : L’Algérie 2ème pays au monde où le gaz est moins cher et 3ème pour les carburants

    Dans un contexte où les tensions s’exacerbent sur les prix des carburants à la pompe, notamment en Europe, l’Algérie se distingue dans le peloton de tête des pays où les prix des produits énergétiques dans leur diversité sont parmi les plus bas à l’échelle mondiale, à l’exception de l’électricité.

    C’est ce qu’indique la plateforme spécialisée dans le suivi des prix de l’énergie dans le monde Global Petrol Prices (GPP) dans son nouveau baromètre basé sur les prix relevé dans près de 170 pays, publié au courant de ce mois de septembre.

    Pour le GPL (gaz de pétrole liquéfié), c’est l’Algérie qui pratique ainsi le tarif le moins cher au monde, estimé à à 0,66 dollar/litre, alors que le classement est clôturé par des pays européens comme l’Espagne, la France, l’Allemagne, la Suède et la Suisse où les prix de ce type de carburant est le plus cher à l’échelle de la planète, se situant entre 1,002 et 1,278 dollar/litre. Entre le prix le plus bas pratiqué en Algérie et le plus élevé en Suisse, la moyenne mondiale du GPL actuellement se situe à 0,71 dollar/litre.

    Pour les analystes de GPP, ces variations des tarifs pratiqués pour ce type de carburant ne sont pas liées directement aux fluctuations des cours du pétrole et du gaz sur le marché mondial, mais beaucoup plus en raison «de diverses taxes et subventions pour le GPL», car, estiment-ils, « tous les pays ont accès aux mêmes prix du gaz naturel sur les marchés internationaux, mais ils imposent des taxes différentes ».

    Le prix du gaz naturel pratiqué en Algérie, que ce soit pour les ménages ou pour les entreprises, est aussi le moins cher au monde, note la plateforme. Avec 0,003 dollar/kWh, l’Algérie est le deuxième pays à l’échelle mondiale où le tarifs du gaz est le plus bas, derrière l’Iran où le kWh est coté à 0,001 dollar seulement pour les ménages et il est fourni gratuitement (zéro dollar) pour les entreprises, selon la même source.

    A l’autre bout du classement, le prix le plus élevé du kWh fourni aux ménages est enregistré en Suède, avec 0,431 dollar et aux Pays-Bas pour le gaz fourni aux entreprises, où il coûte 0,277 dollar. 

    Pour ce qui est de l’essence, l’Algérie est à la troisième place mondiale et deuxième en Afrique où le prix est parmi les plus bas, avec 0,335 dollar/litre, au même titre que le Venezuela, derrière l’Iran où l’essence est également le moins cher au monde (0,029 dollar/l) et la Libye (0,031 dollar/l), tandis que le tarifs le plus élevé à l’échelle planétaire est enregistré à Hong Kong, avec 3,093 dollars/litre. Ainsi, la moyenne mondiale du prix de l’essence est actuellement à 1,37 dollar/litre, relève la plateforme GPP.

    24ème place pour l’électricité

    Cependant, l’Algérie remonte à la 6ème place mondiale lorsqu’il s’agit du prix du diesel, un carburant aussi utilisé que l’essence, mais vendu à un tarif moins élevé, avec 0,212 dollar/litre.

    Pour ce type de carburant, l’Algérie est devancée par le Venezuela, enregistrant le prix du diesel le moins élevé au monde, avec 0,004 dollar/litre seulement, suivi de l’Iran (0,006 dollar/l), la Libye (0,031 dollar/l), l’Angola (0,163 dollar/l) et l’Arabie saoudite (0,2 dollar/l). A l’échelle continentale, l’Algérie arrive ainsi à la 3ème place des pays où le prix du diesel est moins élevé en Afrique.

    Au même titre que pour l’essence, le tarif le plus élevé du diesel est enregistré à Hong Kong, où il atteint 2,928 dollar/litre selon le baromètre de Global Petrol Prices, faisant ressortir donc une moyenne mondiale de 1,3 dollar/litre.

    Enfin, l’électricité est le produit énergétique où le prix est relativement élevé en Algérie, que ce soit pour les ménages ou pour les entreprises. Pour ce type de produit, l’Algérie arrive ainsi à la 24ème place mondiale des pays où les tarifs sont bas, avec 0,039 dollar/kWh.

    Pour l’électricité, ce sont les pays sans ressources énergétiques abondantes qui se distinguent paradoxalement avec des tarifs les plus bas au monde, à l’exception de l’Iran, qui arrive à la 2ème place mondiale, avec 0,002 dollar/kWh, alors que le Liban arrive en tête du classement de GPP, avec un prix de 0,001 dollar/kWh et la Syrie à la 3ème place, avec 0,005 dollar/kWh, tandis que le prix de l’électricité le plus élevé est enregistré en Italie, avec 0,767 dollar/kWh.

    Au niveau africain, l’Algérie arrive à la 9ème place des pays où le prix de l’électricité est moins élevé derrière l’Ethiopie (0,006 dollar/kWh), le Soudan (0,008 dollar/kWh), la Libye (0,01 dollar/kWh), l’Angola (0,014 dollar/kWh), le Zimbabwe (0,015 dollar/kWh), la Zambie et l’Egypte (0,027 dollar/kWh) ainsi que le Nigéria (0,029 dollar/kWh).

    M. Naïli

  • Alors que son entrée en activité est prévue pour 2027 Les interrogations se multiplient sur le gazoduc transsaharien TSGP

    Alors que son entrée en activité est prévue pour 2027 Les interrogations se multiplient sur le gazoduc transsaharien TSGP

    Le Niger étant un des acteurs clés de ce mégaprojet continental, le gazoduc Nigéria-Algérie-Europe est au centre de moult interrogations depuis le coup d’Etat contre le régime de Mohamed Bazoum à Niamey.

    Face à la crise politique et sécuritaire dans lesquelles le Niger est plongé depuis près de deux mois, et avec notamment la dégradation de ses relations avec son voisin du sud, le Nigéria, qui est parmi les pays membres de la Cédéao (Communauté des Etats d’Afrique de l’Ouest) les plus favorables au recours à une intervention armée pour rétablir le président déchu à Niamey, des incertitudes planent de plus en plus sur le projet de gazoduc en question.

    Dans une note de l’Observatoire du Maghreb de l’IRIS (Institut de relations internationales et stratégiques) de Paris, publiée vendredi dernier sous le titre de « coopération énergétique au Maghreb : Quelles dynamiques régionales et internationales ?», Francis Perrin, spécialiste des questions énergétiques et directeur de recherche à l’institut fondé par Pascal Boniface, rappelle que ce «projet de gazoduc Nigéria/Niger/Algérie/Europe (souvent appelé Nigal – Nigeria Algérie – ou Trans-Saharan Gas Pipeline – TSGP) est un ancien projet puisqu’il en est question au moins depuis le début de ce siècle», visant «à approvisionner le marché européen en gaz nigérian», aux côtés des volumes exportés déjà par l’Algérie vers l’UE.

    Bien que «la guerre en Ukraine, les sanctions économiques occidentales contre la Russie et la volonté de l’Union européenne de chercher de nouvelles sources d’approvisionnement pour remplacer le gaz russe puissent théoriquement favoriser ces projets, mais il y a pas mal d’incertitudes», estime-t-il.

    Un projet de l’ordre de 20 à 30 milliards de dollars

    Pour le même spécialiste, ces incertitudes sont d’abord « de nature géopolitique», citant «le coup d’Etat récent au Niger (qui) en est un bon exemple». En outre, pour lui, ces incertitudes sont aussi «de nature financière», se demandant «qui financera (un projet) dont le coût pourrait être de l’ordre de 20-30 milliards de dollars ?».

    Pour lui, les incertitudes auxquelles le projet transsaharien est confronté sont également «de nature commerciale et temporelle». A ce propos, la question que Francis Perrin se pose est de savoir si «l’UE voudra-t-elle s’engager sur le long terme pour acheter du gaz africain, alors qu’elle entend dire progressivement adieu aux énergies fossiles dans une logique de décarbonation ? Ne préfèrera-t-elle pas continuer à importer plus de gaz naturel liquéfié (GNL), y compris en provenance du continent africain, plutôt que du gaz acheminé par gazoduc, une filière qui n’offre pas la même flexibilité que le GNL ?».

    Le gazoduc transsaharien, ou NIGAL, (Nigéria-Algérie), appelé aussi le TSGP (Tans-Saharan Gas Pipeline (TSGP), est un projet dont l’idée remonte aux années 1980, mais l’accord sur sa réalisation n’a été signé qu’en 2009 par les trois pays concernés, à savoir l’Algérie, le Nigéria et le Niger qu’il devra traverser du sud au nord de son territoire pour relier les deux gros producteurs de gaz du continent africain, l’Algérie et le Nigéria en l’occurrence, pour approvisionner le marché européen.  Selon les échéances fixées initialement, la réalisation de projet de gazoduc transsaharien devrait être  est achevée en 2027.

    Etant un projet tripartite, il a été convenu entre les trois partenaires pour que le transsaharien soit détenu à hauteur de 90% par Sonatrach et son homologue nigériane, NNPC (Nigerian National Petroleum Corporation), tandis que les 10% restants seront détenus par la Compagnie nationale du pétrole du Niger.

    M. Naïli

  • Partenariat Tosyali-Sonelgaz Fourniture de 70 km de conduites de transport de gaz

    Partenariat Tosyali-Sonelgaz Fourniture de 70 km de conduites de transport de gaz

    Après ses performances avérées dans l’industrie métallurgique, la société algéro-turque, Tosyali vient d’enregistrer de nouveaux succès dans la production de tubes de transport de produits énergétique.

    Dans un communiqué rendu public ce mardi, l’entreprisse vient d’annoncer en effet un nouveau partenariat avec le groupe Sonelgaz pour la fourniture de conduites de gaz, après avoir remporté avec succès l’appel d’offre (de la société publique) pour « la fourniture de tubes en spirale utilisés dans le transport du gaz (Gazoduc) », souligne le communiqué.

    Dans le cadre de cet appel d’offre, Tosyali a ainsi fourni à Sonelgaz « un total de 70 km de conduites de gaz (tubes en spirale), dont les spécificités et les qualités techniques répondent aux standards internationaux », ajoute le même communiqué.

    «Les tubes en spirale constituent le réseau terrestre pour la distribution du gaz naturel, (…) produits localement par Tosyali Algérie (sur son site de) Bethioua, dans la wilaya d’Oran, (qui) va acheminer le gaz depuis (le lieu de) sa production vers la centrale électrique», précise le spécialiste de la métallurgie dans son communiqué, estimant que «par cet appel d’offre, le groupe Sonelgaz œuvre à l’intégration du savoir-faire local et des produits fabriqués par les sociétés nationales».

    Sur le plan de la qualité, il est précisé que « les tubes spiraux réalisés dans (le) complexe (de Tosyali) jouissent des meilleures normes de qualités et (répondent aux) standards mondiaux».

    Avant ce nouveau partenariat avec le leader national de la production et la distribution de produits énergétiques, Tosyali a réussi une première expérience de fourniture de tubes en spirale au profit de l’ANB (Agence nationale des barrages), rappelle la société.

    Premier exportateur hors hydrocarbures

    Après sa première expérience avec l’ANB et ce nouveau partenariat avec Sonelgaz, Tosyali exprime sa satisfaction quant à ce qu’elle qualifie de «reconnaissance qui traduit la confiance des organismes de service public étatiques à l’égard du secteur privé», souligne le communiqué.

    Par ailleurs, outre la couverture des besoins exprimés par les sociétés nationales en ce type de produits, l’entreprise issue du partenariat algéro-turc a annoncé précédemment l’exportation en 2022 d’un volume de 15 000 tonnes de tubes en spirale anticorrosion vers l’Angola, pour une valeur totale de 20 millions de dollars. De grande taille, avec une longueur de 55 mètres, ces tubes ont été exportés en trois phases depuis le port d’Arzew, avait indiqué alors le directeur du commerce extérieur et du suivi de l’investissement au sein de Tosyali, Azzi Ramzi, ayant précisé que d’autres opérations d’exportation de mêmes produits devaient avoir lieu également vers la Tunisie et d’autres pays du continent africain.

    Pour les différents types de produits métallurgiques, Tosyali a exporté durant l’année dernière pour un volume total de plus de 570 000 tonnes, représentant une augmentation de 10% par rapport à l’année d’avant, pour une valeur de 450 millions de dollars.

    Spécialisée dans l’acier et le fer, le complexe industriel de Tosyali comprend «11 unités de production dotées de la technologie verte (green steel) reconnue par les organismes certificateurs mondiaux», rappelle la société, précisant qu’elle « est le premier exportateur hors hydrocarbures en Algérie aussi bien en valeur qu’en volume d’exportation ».

    R. N.

  • Travaux pétroliers : Le Groupement Tin Fouyé Tabankor attribue un contrat de 8 milliards de dinars à l’ENGTP

    Travaux pétroliers : Le Groupement Tin Fouyé Tabankor attribue un contrat de 8 milliards de dinars à l’ENGTP

    L’Entreprise Nationale des Grands Travaux Pétroliers (ENGTP), une filiale à 100% de Sonatrach, a obtenu le contrat d’ingénierie, d’approvisionnement et de construction (EPC) d’une valeur de 8 milliards de dinars, pour le champ gazier de Tin Fouyé Tabankort II (TFTII), dans le bassin d’Illizi, a indiqué le Groupement Tin Fouyé Tabankort, détenu par Sonatrach (51 %) et TotalEnergies, (49 %).

    «Le Groupement Tin Fouyé Tabankort a attribué un contrat d’ingénierie, d’approvisionnement et de construction (EPC) à l’Entreprise Nationale des Grands Travaux Pétroliers (ENGTP), une filiale à 100% de Sonatrach, pour le champ gazier de Tin Fouyé Tabankort II (TFTII) », affirme ce communiqué, précisant que «le contrat porte sur les travaux d’extension du réseau de collecte de TFT II pour la mise en production de onze nouveaux puits et leur raccordement au centre de traitement existant au niveau du champ gazier TFT ».

    Le contrat EPC d’un montant de 8 milliards de dinars pour une durée d’exécution de 24 mois devrait permettre au Groupement TFT d’atteindre une production de gaz de l’ordre de 9 millions m3/j dans une première phase, explique le communiqué en question.

    Pour rappel, le champ de TFTII est situé dans le bassin d’Illizi à environ 400 km au Sud Est de Hassi Messaoud.

    L. M.

  • Energies renouvelables en Algérie : un bilan encourageant affirme le CEREFE

    Energies renouvelables en Algérie : un bilan encourageant affirme le CEREFE

    Le déploiement des énergies renouvelables en Algérie a enregistré une progression constante ces trois dernières années en augmentant ses capacités en matière de puissance installée et qui a atteint près de 590 mégawatts (MW) à fin 2022, selon le Commissariat aux énergies renouvelables et à l’efficacité énergétique (CEREFE).

    «A la fin décembre 2022, la puissance totale installée en énergies renouvelables (EnR) s’élevait à 589,7 MW (mégawatts) dont 460,8 MW hors hydroélectricité englobant 422,6 MW raccordées au réseau et 38,2 MW hors réseau », rapporté un  communiqué du CEREFE  publié sur les réseaux sociaux, précisantque c’est là le du troisième bilan de réalisations de ce domaine pour la période 2020-2021-2022.

    «En matière de déploiement sectoriel, de développement du tissu industriel, il a été enregistrée une augmentation de 5,2% en matière de puissance installé avec une capacité installée additionnelle de +23,9 MW par rapport à celle cumulée à la fin 2021», ajoute le CEREFE, qui fait état pour la période 2020-2022 d’une croissance de 12,2% par rapport à celle cumulée à fin décembre 2029.

    «Durant la période 2020-2022 la capacité installée a avoisiné 51,6 MW, soit une croissance de +12,2% comparativement à celle cumulée à la fin décembre 2019», souligne le communiqué en question.

    Si l’usage des énergies renouvelables touche plusieurs secteurs, plus de la moitié des capacités installées ce concentre dans les zones isolées où l’accès à l’électricité est difficile et économiquement couteux.

    Le CEREFE, dont la création remonte à 2019, évoque «une augmentation  remarquable des installations solaires photo-voltaïques (PV) hors réseau ces trois dernières années », précisant que «les kits solaires avec une puissance totale de 19,3 MW constituent désormais près de la moitié (51%) du parc solaire PV hors réseau. A la fin 2022, 5.226 kits solaires photovoltaïque ont été installés dans les zones isolées dont 2883 kits entre 2020 et 2022 et 1102 kits en 2022 ».

    Ainsi, «quelques 955 écoles ont été dotées de systèmes solaires photovoltaïques représentant une puissance totale de 3,9 MW à la fin de l’année 2022, dont plus de la moitié (572 écoles) entre 2020 et 2022 et 115 écoles en 2022», précise le communiqué du CEREFE.

    Concernant l’éclairage public, près de 132432 candélabres solaires photovoltaïques ont été mis en places à la fin décembre 2022, dont 91256 candélabres solaires entre 2020 et 2022 et 24791 candélabres solaires installés en 2022, indique le CREFE, ajoutant que «les installations de l’éclairage public solaire totalisent 12,3 MW à fin décembre 2022 soit (32%) des installations solaires hors réseau».

    Parallèlement aux investissements réalisés pour le développement du secteur, les autorités ont pris les devants en matière de formation en ouvrant 101 centre et établissements pour ce faire.

    «un effort appréciable a été consenti par les secteurs concernés pour atteindre la masse critique en termes de ressources humaines qualifiées nécessaires à la réalisation des différents programmes de développement en la matière», affirme le CEREFE, précisant qu’«il existe 101 centres et établissements de formation dans les EnR et l’efficacité énergétique fin 2022 contre seulement 59 centres existant à la fin décembre 2021», alors que le secteur de la Formation et de l’enseignement professionnels « a formé durant l’année 2021-2022 pas moins de 821 diplômés dans les différentes spécialités inhérentes au domaine des énergies renouvelables et de l’efficacité énergétique, + une nette progression + par rapport au nombre de diplômés recensé pendant l’année 2020-2021 (308 diplômes), alors que pour l’année 2022-2023, 1781 nouveaux stagiaires sont prévus ».

    Lyès Menacer

  • Hydrocarbures : Sonatrach annonce 10 nouvelles découvertes de gaz et pétrole

    Hydrocarbures : Sonatrach annonce 10 nouvelles découvertes de gaz et pétrole

    Après une année 2022 particulièrement riche en découvertes de nouvelles réserves d’hydrocarbures dans le sud du pays, le groupe Sonatrach vient d’annoncer d’importantes réalisations similaires durant de l’année en cours.

    Le directeur de la Division Exploration au sein du groupe public, Rabie Badji, vient ainsi de faire part ce mardi de la découverte de pas moins d’une dizaine de nouveaux gisements de pétrole et de gaz durant le premier semestre de cette année.

    «Les opérations de forage menées depuis le début 2023 ont permis la découverte de 10 nouveaux champs de gaz et pétrole durant le premier semestre de l’année en cours », vient de déclarer le premier responsable de la division Exploration au sein de Sonatrach sur les ondes de la chaîne 1 de la radio nationale.

    Mettant en exergue l’aspect avantageux de ces nouvelles découvertes, le même responsable a précisé que la plupart des champs en question sont situés à proximité de zones et infrastructures d’exploitation déjà opérationnelles, ce qui permettra en conséquence à la société pétrolière de les intégrer dans de brefs délais dans le processus de production.

    Dans la phase actuelle, a tenu à préciser aussi le même responsable, le groupe pétrolier mène des opérations de diagnostic pour l’évaluation avec précision des rendements de ces nouvelles découvertes, dont les résultats seront annoncés avant la fin de l’année en cours.

    A la même occasion, Rabie Badji a révélé que Sonatrach jouit d’un atout en matière de maîtrise des coûts de production, faisant état du «faible coût» d’exploitation de ces nouveaux gisements qui, selon lui, «  ne dépasse pas un dollar/baril, comparativement à d’autres compagnies dans plusieurs régions du monde dont les coûts atteignent dans certains cas 8 dollars/baril».

    45 nouvelles réalisations programmées en 2023

    Dans le volet relatif au renforcement des capacités de production des hydrocarbures, le même responsable a fait état de 45 nouveaux forages que le groupe public a programmé à travers plusieurs régions du pays dans le cadre de son plan d’action pour l’année en cours.

    Ces nouvelles réalisations s’effectueront par le biais d’opérations d’exploration à trois dimensions, et ce, grâce à l’utilisation des technologies les plus avancées dans ce domaine. Dans le cadre de ce plan, Sonatrach a déjà réalisé 23 puits et le reste sera achevé avant la fin du deuxième semestre de l’année en cours, a-t-il tenu à préciser.

    Sur un autre plan, Rabie Badji a révélé que le groupe pétrolier planifie actuellement pour la réalisation d’un centre de traitement et d’analyse de données dans de brefs délais, ce qui permettra de renforcer les capacités de la société publique en matière de traitement de données en grands volumes dans le cadre des opérations d’exploration à trois dimensions.

    Par ailleurs, il est utile de rappeler que les nouvelles découvertes de l’année en cours s’inscrivent dans la continuité de celles réalisées durant l’année 2022, comprenant de nouveaux gisements à fortes potentialités.

    La plus importante découverte durant l’année dernière, selon Sonatrach, est celle réalisée dans le réservoir Lias Carbonaté « LD2 » au niveau du périmètre d’exploitation de Hassi R’Mel. « L’évaluation préliminaire de ce potentiel a montré un volume qui varie entre 100 et 340 milliards de m3 de gaz à condensat », précisait le groupe pétrolier dans un communiqué rendu public en juin 2022, faisant l’annonce de ces nouvelles découvertes.

    M. N.

  • Evolution de la production de gaz et énergies renouvelables : Perspectives favorables pour l’Algérie et le continent africain à l’horizon 2035

    Evolution de la production de gaz et énergies renouvelables : Perspectives favorables pour l’Algérie et le continent africain à l’horizon 2035

    La production de gaz devrait connaitre une croissance relative à l’horizon 2027 en Algérie, qui fait partie aussi des pays d’où proviennent 80% des volumes produits en Afrique, aux côtés de l’Egypte et l’Angola.

    C’est ce que vient d’affirmer la Chambre africaine de l’énergie (CAE) dans un nouveau rapport, intitulé «The State of African Energy Q2 2023 Outlook», (l’état de énergie africaine, perspectives du deuxième trimestre 2023).

    Après l’analyse du secteur gazier dans chacun des pays producteurs du continent, la Chambre africaine de l’énergie souligne dans le rapport en question que « les approvisionnements à court terme en gaz naturel et en gaz naturel liquéfié (GNL) de l’Afrique de 2023 à 2027 seront dominés respectivement par l’Algérie, la Libye et le Nigeria », tandis que « l’Algérie, l’Egypte et le Nigéria devraient assurer la majorité de l’approvisionnement en gaz naturel en provenance du continent, avec une moyenne de 80% qui devraient provenir de ces trois pays, (dont), individuellement, la production à court terme devrait rester relativement stable (cette année) ».

    Pour ce qui est des perspectives de la production de gaz à moyen terme, les auteurs du rapport de l’instance continentale tablent sur une croissance relative des volumes produits par l’Algérie, qui passeront de 10 milliards de pieds cubes (Mpc)/jour en 2023 à 11 Mpc/j en 2027.

    Pour les autres pays producteurs au sein du continent, la production de gaz naturel passera de 4,5 à 5,5 Mpc/j entre 2023 et 2027 pour le Nigéria, tandis qu’elle restera stable à son niveau actuel de 6,25 Mpc/j pour l’Egypte, note le rapport en question.

    Une hausse de 65% pour le gaz et une production du renouvelable plus que décuplée

    Pour l’ensemble du continent africain, le rapport estime à 65% l’augmentation de la production de gaz naturel à l’horizon 2035, qui devra atteindre à cette échéance 41,6 Mpc/j,

    Cette croissance significative, notent les rédacteurs du rapport, sera favorisée notamment par l’entrée en activité de nouveaux gisements dans certains pays du continent où des découvertes de gaz viennent d’être réalisées, à l’instar de la Mauritanie, le Mozambique, le Sénégal et la Tanzanie.

    Cependant, pour l’année en cours, la croissance de la production à travers le continent devrait s’établir à 1% par rapport à 2022, en atteignant 25,5 Mpc/j d’ici la fin décembre prochain, ajoute le rapport de la CAE.

    Concernant le gaz naturel liquéfié (GNL), le nouveau rapport estime le volume global des exportations en provenance du continent africain à 49 millions de tonnes durant l’année en cours, avant de connaître une contraction relative et baisser à 43 millions de tonnes en 2025, puis repartiront à la hausse pour atteindre 48 millions de tonnes en 2026.

    Outre le gaz, de mêmes tendances viennent d’être relevées par la Chambre africaine de l’énergie dans son rapport pour ce qui est de la production de pétrole et condensats, estimant que « malgré des interruptions de production (dues à des travaux d’entretiens entre autres) et des réductions de production, (édictées par l’OPEP), l’Algérie, l’Angola, l’Egypte, la Lybie et le Nigéria représentent le groupe de pays produisant 80 % du brut en provenance de l’Afrique ».

    Cependant, ajoute la même instance dans son rapport, « parmi les pays de l’OPEP, seule la capacité (de production) de l’Algérie en 2023 est supérieure l’objectif de l’OPEP et, par conséquent, c’est le seul pays africain membre du cartel capable de mettre en œuvre les réductions volontaires ».

    Il est utile de rappeler que, dans le cadre de la politique de l’OPEP prônant des coupes sur les quotas de chaque pays membres pour éviter l’effondrement des cours sur le marché mondial, l’Algérie a réduit sa production de près de 100 000 barils/jour depuis le début de l’année en cours.

    La répartition par pays des volumes de pétrole et condensats produits en Afrique fait ressortir que l’Algérie arrive en troisième place avec une moyenne de 18% de la production africaine durant l’année en cours, alors que la première place revient au Nigéria avec 22%, suivi de la Lybie avec 19% de la production totale du continent. Ceci au moment où la production moyenne des pays africains en pétrole et condensats devraient se situer à 6,66 mb/j d’ici la fin de l’année en cours, ajoute le rapport de la CAE.

    Enfin, concernant les énergies renouvelables, le rapport de la Chambre africaine de l’énergie relève que le continent comprend actuellement des capacités totales installées de 18,5 gigawatts (Gw), qui passeront à 33 Gw en 2025, puis 260 Gw à l’horizon 2035. Ces capacités seront favorisées particulièrement par la croissance des investissements dans l’énergie éolienne et la production de l’hydrogène vert, poursuit le même document.

    M. Naïli

  • La SAEIG, filiale de Sonelgaz ambitionne de renforcer le taux d’intégration du produit local dans son processus de fabrication

    La SAEIG, filiale de Sonelgaz ambitionne de renforcer le taux d’intégration du produit local dans son processus de fabrication

    A l’instar des multiples champions de l’économie nationale, activant dans divers secteurs d’activité, le groupe Sonelgaz compte bien lui aussi aller au-delà de la satisfaction de la demande locale pour se positionner sur le marché international avec sa gamme de produits et services.

    Pour réaliser ce challenge, le groupe public compte ainsi sur sa filiale SAIEG (Société algérienne des industries électriques et gazières), qui, selon son P-dg Youcef Defdaf, se fixe l’objectif de réaliser 15% de son chiffre d’affaires à l’international à l’échéance 2026.

    «Pour le marché international, nous avons l’objectif ambitieux de renforcer nos exportations. En 2022, nous avons clôturé l’exercice avec un taux de 2% de notre chiffre d’affaires réalisé à l’international. Nous envisageons augmenter cette part de 1% cette année avant d’atteindre 15% d’ici 2025-2026», vient de déclarer le premier responsable de la SAIEG, rapporte l’agence officielle.

    Le pari en la matière semble à la portée de la société publique puisque, dans le bilan de l’exercice 2022 présenté il y a quelques mois, il est fait état d’un chiffre d’affaires de 217 millions d’euros (près de 240 millions de dollars) réalisé à l’export.

    Pour aller de l’avant dans son déploiement à l’international, la filiale de Sonelgaz semble avoir le vent en poupe dès lors que ses produits reçoivent une demande de plus en plus importante en provenance d’Afrique, d’Amérique latine et d’Asie, vient de révéler son P-dg, selon lequel, en plus de l’exportation, la SAIEG vient de mettre en œuvre «un programme dédié à la réduction des importations de services, dont la réparation et la maintenance qui sont assurées par une de nos unités».

    D’une manière globale, la filiale du groupe Sonelgaz a réalisé un chiffre d’affaires de 17 milliards de dinars durant l’exercice précédent, avec un objectif de faire croitre ce résultat d’un peu plus d’un quart à la fin de l’exercice en cours. « Notre objectif est de réaliser un bond de 26% en matière de chiffre d’affaires, et ce, grâce à l’entrée en production de la fonderie de l’Unité maintenance et fabrication de la pièce de rechange », a déclaré M. Defdaf.

    Des exportations vers l’Amérique latine, l’Europe et le Moyen Orient

    La Société algérienne des industries électriques et gazières, créée en 2022 après la fusion des ex-sociétés publiques Rouiba éclairage, spécialisée dans la fabrication de matériel d’éclairage public, de transport d’électricité et la charpente métallique, l’entreprise AMC, spécialisée dans la fabrication de compteurs d’électricité et de gaz et des volucompteurs pour la distribution de carburants, et enfin la MEI, spécialisée dans la fabrication et la maintenance des équipements industriels, s’est vite attelée à diversifier ses activités, en se lançant depuis quelques mois dans la fabrication de la pièce de rechange.

    Outre la consolidation de ses résultats financiers, la filiale de Sonelgaz vise également l’objectif de renforcer le taux d’intégration du produit local dans son processus de fabrication qui est actuellement de 90% dans la gamme de produits de Rouïba Eclairage, entre 50 et 60% pour la fabrication de la pièce de rechange et de 55% au niveau d’AMC.

    Par ailleurs, en plus de l’électricité, dont une moyenne de 500 mégawatts /an sont exportés vers la Tunisie et des projets à l’étude pour étendre ces exportations vers l’Italie et la Lybie, divers produits et services du groupe Sonelgaz suscitent un engouement de plus en plus croissant à l’international ces deux dernières années, dont des composants et kits d’ailettes des turbines destinés aux pays européens.

    Ainsi, durant l’exercice 2022, le groupe public a déclaré précédemment avoir réalisé des opérations d’exportation de turbines à vapeur, fabriquées par sa filiale GEAT (General Electric Algeria Turbines), vers des pays du Moyen-Orient, ainsi que des ailettes de turbines à gaz et à vapeur vers les Pays-Bas, fabriquées par la SAEIG.

    Mohamed N.

  • Changements climatiques : L’Algérie face à des vulnérabilités économiques et climatiques (Yassaa)

    Changements climatiques : L’Algérie face à des vulnérabilités économiques et climatiques (Yassaa)

    Dans cette période de grandes chaleurs où la consommation d’énergie, notamment électrique, bat des records, c’est le débat sur les changements climatiques et la transition énergétique qui vient d’être relancé, en s’interrogeant sur les moyens à mettre en pace et la démarche à adopter pour rattraper les retards en la matière.

    C’est dans cette perspective que le professeur Noureddine Yassaa, Commissaire aux énergies renouvelables et à l’efficacité énergétique auprès du Premier ministre, vient de rappeler qu’en l’absence d’une transition énergétique effective, l’Algérie est doublement vulnérable, à savoir sur les plans climatique et économique en même temps.

    « L’Algérie fait face à une double vulnérabilité : climatique et économique. D’abord le risque climatique, avec les canicules, sécheresses et incendies de forêts, etc., mais aussi, la dépendance économique de l’exportation des énergies fossiles», a déclaré sur les ondes de la chaine 3 de la radio nationale ce lundi Pr Yassaa, qui vient aussi d’être élu au poste de vice-président du GIEC (Groupe intergouvernemental d’experts sur l’évolution du climat), relevant de l’ONU, à l’issue de la 59ème session dudit panel, qui s’est tenue du 25 au 28 du mois courant dans la capitale Kenyane, Nairobi.

    En attendant la généralisation de la production des énergies vertes et la réalisation des projets prévus dans ce domaine, notamment l’installation de stations de production d’énergie solaire, Pr Yassaa regrette qu’en Algérie, «il y a beaucoup d’établissements scolaires dotés de kits photovoltaïques, mais il est aberrant que, durant ces périodes de vacances scolaires, ce potentiel d’énergies renouvelable n’est pas utilisé, pourtant il est déjà disponible, alors que ces derniers jours, les pouvoirs publics ne cessent pas d’annoncer que des pics de consommation d’électricité sont atteints du fait des chaleurs caniculaires».

    Le vice-président du GIEC met également le doigt sur un autre point qui nécessite d’être revu, à savoir, les systèmes de production d’électricité, estimant «qu’il faut redimensionner toutes les infrastructures (de production et distribution d’électricité) en tenant compte des nouveaux records de températures », car, précise-t-il, peut être que ces installations « ont été dimensionnées pour des températures maximales de 45 °C, or que maintenant on frôle les 50 °C, ce qui a un impact sur le réseau de distribution, sur les transformateurs, etc. Donc, le changement climatique est une donnée essentielle que tous les bureaux d’étude et d’architecture doivent intégrer » pour tous les nouveaux projets de réalisation.

    Injustice climatique et responsabilité des pays industrialisés

    A l’échelle planétaire, Noureddine Yassaa estime qu’actuellement le réchauffement climatique enregistre 1,1 °C de plus et le GIEC prévoit des hausses de températures de l’ordre de 1,5 °C à l’horizon 2030.

    En plus de la hausse des températures, la planète est de plus en plus « exposée à des catastrophes en cascades », dont des épisodes caniculaires comme ceux de ces dernières semaines qui n’ont épargné aucune région au monde, y compris le continent européen, des feux de forêts, des inondations et autres.

    Face à ces urgences, le Commissaire aux énergies renouvelables et à l’efficacité énergétique estime que «tous les pays du monde doivent se mobiliser d’une manière collégiale pour atténuer les émissions de gaz à effets de serre».

    Cette mobilisation collective est incontournable, estime-t-il, car, « il y va de la sécurité de la planète et de tous les pays, de la sécurité des êtres humains, des écosystèmes qui sont actuellement tous menacés par les impacts néfastes des changements climatiques ».

    Quant à la responsabilité des Etats dans les émissions de gaz à effets de serre, Pr Yassaa affirme que « le GIEC vient d’élaborer un bilan qui met en avant la responsabilité historique des pays industrialisés et fait ressortir aussi que (la marge de manœuvre) qui permettra de limiter la hausse des températures à 1,5 °C est justement consommée par ces pays développés ».

    Selon le vice-président du GIEC, ce bilan souligne que « jusqu’à 45% des émissions mondiales de gaz à effets de serre sont générés par 10% de la population mondiale avec les revenus les plus élevés. Or, nous sommes face à une injustice climatique, car ce sont les pays en voie de développement, qui ne sont pas responsable du réchauffement climatique, qui en subissent les effets néfastes de plein fouet ».

    Pour réparer cette injustice, un fonds de compensation des pertes et préjudices subis du fait des changements climatique vient d’être créé à l’issue de la COP 27, qui s’est tenue en novembre 2022 en Egypte, mais «les flux financiers sont très loin des objectifs affichés, à savoir 100 milliards de dollars par an pour accompagner les pays les plus vulnérables face à la menace climatique», regrette-t-il, suggérant que «les pays en voie de développement doivent maintenir la mobilisation et revendiquer leur droit à être soutenus dans la lutte contre les changements climatiques».

    M. Naïli