Véhicules électriques : lancement de la production en 2025, selon Mohamed Bouhicha (CRTI)

Le paysage automobile algérien pourrait connaître des changements significatifs à l’horizon 2025 avec l’annonce du lancement de la production du premier véhicule électrique « Made in Algeria ». Cette initiative audacieuse, présentée pour la première fois par le Centre de recherche en technologies industrielles (CRTI) en avril dernier, promet de révolutionner le paysage automobile non seulement en Algérie, mais également sur le continent africain tout entier.

C’est le Professeur Mohamed Bouhicha, directeur général de la recherche scientifique au ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, qui a levé le voile sur cette nouvelle étape avec «la production en série de ce véhicule électrique révolutionnaire qui débutera dès l’année 2025 ».

Lors de son intervention sur les ondes de la Radio Algérienne, le Professeur Bouhicha n’a pas donné de détails précis concernant la marque ou le modèle spécifique de voitures à produire. Cependant, cette absence de spécifications détaillées n’a pas diminué de l’enthousiasme que pourrait susciter cette annonce historique.

Cette initiative ambitieuse, souligne M. Bouhicha, «est le fruit d’une collaboration sans précédent entre le CRTI et divers acteurs industriels algériens». Ensemble, explique-t-il, ils ont formé «un consortium déterminé à concrétiser ce projet novateur, qui s’inscrit dans une vision plus large de développement technologique et industriel pour le pays».

Au-delà du secteur automobile, cette avancée témoigne de l’engagement des centres de recherche et des laboratoires relevant du ministère de l’Enseignement supérieur envers l’innovation et le progrès.

Le Professeur Bouhicha a souligné que « ces institutions œuvrent activement dans le développement d’inventions touchant pratiquement tous les secteurs de l’économie. Cependant, il a précisé que des priorités claires sont établies, mettant en avant les secteurs stratégiques tels que la sécurité alimentaire, les énergies renouvelables et la santé des citoyens ».

L’annonce de la production du premier véhicule électrique « Made in Algeria » marque ainsi un tournant majeur dans l’histoire industrielle du pays. En lançant cette initiative, l’Algérie aspire non seulement à réduire sa dépendance vis-à-vis des importations de véhicules, mais également à stimuler son économie en créant de nouveaux emplois et en attirant des investissements dans le secteur technologique.

Cependant, les défis ne manqueront pas sur la route de cette entreprise ambitieuse. La mise en place d’une infrastructure de recharge adéquate, la formation de personnel qualifié et la garantie d’une qualité de production irréprochable seront autant de défis à relever pour assurer le succès de cette initiative.

Malgré ces défis, l’Algérie semble déterminée à tracer sa propre voie dans l’industrie automobile, en misant sur l’innovation, la recherche et le développement technologique.

Le lancement de la production du premier véhicule électrique « Made in Algeria » est un signal fort de cette volonté de s’affranchir des modèles traditionnels et de prendre sa place sur la scène mondiale en tant que joueur majeur dans le domaine de la mobilité électrique.

Farid Belgacem

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