Catégorie : Starts-up

  • «Un jeune, une idée», une caravane pour promouvoir l’entrepreneuriat des jeunes

    «Un jeune, une idée», une caravane pour promouvoir l’entrepreneuriat des jeunes

    « Un jeune, une idée » : Tel est le thème de la caravane nationale lancée aujourd’hui par « JilCAPC » de la Confédération algérienne du patronat citoyen, en partenariat avec Multi Projets investissements (MPI), une agence de communication, en vue de promouvoir l’esprit d’entrepreneuriat chez les jeunes algériens à travers le territoire national.

    Lors d’une conférence de presse organisée ce dimanche 27 juin, au siège de la CAPC, Anis Bentayeb Directeur Général de (MPI), a affirmé que cette caravane « Un jeune, une idée » vise à sensibiliser les jeunes porteurs de projets, et les encourager à créer leurs propres entreprises pour générer une valeur ajoutée pour l’économie nationale.

    Il est également question de bâtir une communauté entrepreneuriat algérienne et « aider ces jeunes à se doter des moyens et outils nécessaires via un programme riche et varié de formations, de conférences, et des workshops pour pouvoir les introduire au monde du business et entrepreneuriat », a -t-il expliqué. 


    Les formations seront réservées aux participants qui peuvent s’inscrire sur le site web www.mpi-dz.com/un-jeune-une-idée, qui seront assurées par coaches, des formateurs professionnels nationaux et étrangers.
    Comme, il est prévu l’organisation d’un espace d’exposition personnalisé qui sera dédié à plus de 25 exposants entre jeunes, entrepreneurs, start-ups, entreprises et organismes pour qu’ils puissent exposer en toute liberté leurs projets et leurs produits aux visiteurs et grand public.

    Pour sa part, Riadh Brahimi, président de la Commission R&D et relation Entreprise-Université a indiqué qu’a travers cette caravane « nous transmettons à la jeunesse algérienne les clés de l’esprit entrepreneurial et de l’innovation pour un développement durable et inclusif ». Et d’ajouter que Le développement de l’entrepreneuriat des jeunes constitue non seulement un levier pour dynamiser l’économie nationale et créer des emplois, mais contribue également à répondre aux défis du développement durable et inclusif qui se posent aujourd’hui.

    Il a informé par ailleurs que les porteurs de projets retenus à l’issue de cette caravane « Un jeune, une idée » seront pris en charge par JilCAPC. « Nous offrons une formation complète de 6 mois, avec une possibilité de concrétiser certains projets sélectionnés durant cette caravane », a-t-il précisé.  

    Durant la caravane, un concours dédié aux porteurs d’idées et de projets des différentes wilayas du pays sera également organisé, ainsi des membres du jurys qualifiés seront présents pour évaluer leurs projets. Les gagnants du concours seront récompensés à la fin de la cérémonie de clôture officielle de la caravane« Un jeune, une idée » .    

    Nacima Benarab

  • Start-up et incubateur: les modalités d’octroi des avantages fiscaux

    Start-up et incubateur: les modalités d’octroi des avantages fiscaux

    Les conditions et les modalités d’octroi des avantages fiscaux accordés aux entreprises disposant du label «start-up» ou celui «incubateur» sont fixées par décret exécutif publié au journal officiel N°33 daté du 05 mai 2021.

    Le décret est inscrit sous le numéro 21-170 du 28 avril 2021 et apporte les détails d’octroi de ces avantages fiscaux qui consistent en l’exonération de la TVA à l’importation et l’application du taux de 5% des droits des douances. Comme susmentionné, ces mesures ne concernent que les entreprises disposant du label «start-up» ou celui «incubateur».

    Ainsi, est-il indiqué dans l’article 5 du nouveau texte, le bénéfice de l’exonération de la TVA est subordonné à la présentation par l’entreprise concernée, aux services fiscaux territorialement compétents, de la décision d’octroi du label «start-up» ou du label «incubateur», délivrée dans les conditions fixés par le décret exécutif N°20-254 du 15 septembre 2020.

    Cet avantage fiscal est aussi lié aux équipements acquis par les entreprises, validés par le conseil scientifique et technique installé auprès de l’établissement de promotion et de gestion des structures d’appui aux start-up, dénommé «Algeria venture» créé officiellement en novembre 2020.

    Pour rappel, lit-on dans l’article 11 du décret N°20-254 du 15 septembre 2020, est considérée comme start-up chaque société de droit algérien respectant les critères suivants : la société ne doit pas exister depuis plus de huit ans, le modèle d’affaires de la société doit s’appuyer sur des produits, des services, le business model ou tout autre concept innovant, le chiffre d’affaires annuel ne doit pas dépasser le montant fixé par le comité national, le capital social doit être détenu à, au moins, 50% par des personnes physiques, des fonds d’investissement agréés ou par d’autres sociétés disposant du label start-up.

    Autres conditions, le potentiel de croissance de la société doit être suffisamment grand et la société ne doit pas avoir plus de 250 employés.

    Pour ce qui est de la durée, le label est octroyé à la société pour quatre ans, renouvelable une fois dans les mêmes formes.

    Quant à l’incubateur, est éligible pour le label, indique l’article 21 du même décret du 15 septembre 2020, «toute structure publique, privée ou en partenariat public-privé qui propose un appui aux start-up et aux porteurs de projets innovants, en ce qui concerne l’hébergement, la formation, le conseil et le financement».

    Les demandes d’attribution du label sont introduites auprès du comité national via un portail électronique.

    Karima Mokrani

  • Bomare Company et l’Université de Blida lancent un Master professionnel

    Bomare Company et l’Université de Blida lancent un Master professionnel

    A la rentrée universitaire 2021/2022, l’Université Saad Dahleb de Blida prévoit de lancer en partenariat avec la société Bomare Company, un Master professionnel qui a pour intitulé « automatique Appliqué » et qui sera un nouveau département d’automatique et électrotechnique. C’est du moins ce qui a annoncé le directeur général de Bomare Company, Ali Boumediene lors d’une conférence de presse consacrée à cet évènement tenue aujourd’hui à Blida.

    Ali Boumediene a affirmé que cette initiative vise à  » créer un écosystème à travers l’université, de répertorié les petites et moyennes entreprises afin de fabriquer des composants électroniques pour notre activité, en Algérie au lieu de les importer de la Corée et de la Chine ».

    Ainsi, Bomare Company démontre sa vision à préparer l’économie de la connaissance en 2030, échéance à laquelle l’entreprise commencera à produire selon les critères de l’industrie 4.0, a souligné son directeur général, ajoutant que pour devenir plus compétitifs, « nous aurons besoin de développer davantage de start-up, et d’investir dans l’innovation ». Un écosystème qui lui permettra à cette échéance d’exporter des quantités importantes sur les marchés internationaux.

    Il a rappelé par ailleurs que Bomare Company a toujours majoré la formation à travers sa structure  » Bomare Academy » qui a pu former plus de 380  jeunes diplômés depuis novembre 2008 et a procédé à la signature de plus de 130 contrats d’insertion professionnelle.

    En 2016, cette société privée a signé également un contrat avec l’université de Bilda afin d’accompagner et de former les étudiants dans la partie pratique. Une année après, Bomare Company a installé dans la même université une ligne d’insertion de cartes électroniques d’une valeur de 1,5 million de dollars.

    Pour sa part le recteur de l’université de Blida, Mohamed Benzina a salué ce partenariat le qualifiant  d’exemplaire, puisque selon ses dires,  » Il important que les universités algériennes  soient  impliquées directement dans le développement de l’économie du pays ».

    N.B

  • Sonatrach-ANADE: Installation du comité paritaire de suivi de la convention

    Sonatrach-ANADE: Installation du comité paritaire de suivi de la convention

    Faisant suite à la signature, mardi 09 mars 2021, d’une convention de coopération avec l’Agence nationale d’appui et de développement de l’entreprenariat (ANADE, ex-ANSEJ), la compagnie nationale pétrolière Sonatrach a procédé, lundi 29 mars 2021, à l’installation du comité paritaire chargé du suivi de la mise en œuvre de ce partenariat. Un pas de plus pour concrétiser un plan de développement qui vise à intégrer les PME et les micro-entreprises dans les projets du groupe pétrolier. Le tout dans l’objectif de promouvoir la production nationale.

    Dans un communiqué rendu public ce jour, Sonatrach indique que cette convention avec l’ANADE s’inscrit dans le cadre d’une démarche commune visant à inciter à «la création et à l’émergence des micro-entreprises algériennes et faciliter leur accès aux marchés de Sonatrach». De la sorte, la compagnie pétrolière offre une réelle opportunité aux jeunes entrepreneurs pour «acquérir plus d’expérience et de maitrise technique et participer activement au développement du tissu industriel national».

    Pour rappel, la convention entre Sonatrach et l’ANADE a été signée en présence du ministre de l’Energie et des Mines, Mohamed Arkab, ainsi que le ministre délégué auprès du Premier ministre, chargé des micro-entreprises, Nassim Diafat. «Cette convention constitue un cadre d’échanges et de coopération entre les parties pour explorer les voies et moyens nécessaires pour travailler et conjuguer les efforts et les ressources en vue de participer au développement de notre économie et ce, à travers un soutien aux entreprises algériennes» avait indiqué Sonatrach dans un communiqué.

    Fin 2020, le P-DG de la compagnie pétrolière, Toufik Hakkar, a déclaré que Sonatrach a signé plus de 1100 contrats de projets avec des entreprises nationales. Ce chiffre, a-t-il soutenu, «reflète l’orientation du groupe vers l’intensification de ses transactions avec les opérateurs locaux, à travers l’ouverture de ses marchés».

    Karima Mokrani

  • Ouverture du Salon ICT Maghreb à Alger

    Ouverture du Salon ICT Maghreb à Alger

    Plus de 150 entreprises nationales et internationales sont présentes au Salon international des technologies de l’information et de la communication au Maghreb (ICT Maghreb) ouvert aujourd’hui, lundi 15 mars 2021, au Palais de la Culture «Moufdi Zakaria» à Alger.

    Inauguré officiellement par le ministre de la Poste et des Télécommunications, Brahim Boumzar, l’ICT Maghreb s’étale sur une durée de trois jours et prévoit l’accueil de plus de 5000 visiteurs.

    L’ICT Maghreb revêt une grande importance pour les spécialistes du domaine du fait notamment qu’il s’agit du premier carrefour d’échange à se tenir en présentiel après d’une année d’absence, imposée par la crise sanitaire liée à la Covid.

    Une occasion presque inespérée aux entreprises des TIC et aux start-up de présenter et de promouvoir leurs solutions de gestion et d’organisation des entreprises et inversement des entreprises intéressées par ces développements rapidement des TIC de se découvrir les solutions digitales qui leur permettront un décollage sûr.

    Les start-up étaient assez présentes à cet évènement, accueilli dans un grand espace offert par l’équipementier Ericsson. « Pour Ericsson cette démarche répond au principe de transfert du savoir-faire auquel le groupe accorde une importance capitale, et cela déjà depuis plusieurs années en Algérie. Elle est également motivée par les opportunités offertes par l’accélération de la numérisation, avec l’ambition de contribuer aux côtés des jeunes porteurs de projets,  à mettre la digitalisation au service de l’économie et la croissance. »

    Comme à son habitude, le ministre des Start-up et de l’Economie de la Connaissance, Yacine Oualid, était au rendez-vous, consacrant toute la matinée à des échanges riches avec les participants.

    Parmi les autres membres du gouvernement, il y avait aussi le ministre de la Numérisation et des Statistiques, Mounir Khaled Berrah. Tous ont mis l’accent sur la nécessité de multiplier les actions de part et d’autres pour réussir ce processus de digitalisation.

    L’ICT Maghreb est un espace d’échanges entre fournisseurs et donneurs d’ordre de premier rang. De ces échanges, il est à s’attendre à l’annonce de partenariats nombreux dans les jours à venir.

    Outre les expositions, des conférences et des tables rondes, animés par des experts des TIC mais aussi des assurances et autres domaines, en relation avec la digitalisation et l’organisation d’entreprise sont au menu.

    Karima Mokrani

  • Accélérateur de start-up: Algeria Venture ouvre ses portes

    Accélérateur de start-up: Algeria Venture ouvre ses portes

    Le premier accélérateur de start-up en Algérie, appelé Algeria Venture ouvre grandes ses portes, aux porteurs de projets. Il est au Parc des Grands Vents d’Ouled Fayet (Dounia Parc) dans la capitale, Alger.

    Algeria Venture a été inaugurée officiellement, le mardi 02 mars 2021 par le Premier ministre, Abdelaziz Djerad. Ce dernier a clairement affirmé la disponibilité de tout le gouvernement à investir dans les idées innovantes, en assurant un accompagnement efficace des jeunes initiateurs de projets et d’idées innovantes.

    C’est une priorité du chef de l’Etat, Abdelmadjid Tebboune qui, lors de la rencontre nationale sur la relance économique, les 18 et 19 août 2020, a affirmé que les start-up seront une locomotive du nouveau développement économique. 2021 a été annoncée comme étant l’année des start-up. l’ouverture d’Algeria Venture vient pour concrétiser une promesse.

    «Le Président de la République a insisté, à maintes reprises, sur l’impératif de réunir toutes les conditions et moyens nécessaires pour leur (start-up) permettre de s’acquitter pleinement de leur rôle dans le processus de diversification économique escompté», a rappelé Djerad.

    Et d’ajouter : «le gouvernement s’emploie à poursuivre ses efforts en vue de moraliser la vie économique, lutter contre les pratiques bureaucratiques et assurer un environnement serein propice aux porteurs d’idées, notamment les jeunes, pour les aider à réaliser leurs projets, au titre des facilitations administratives accordées par le Gouvernement dans le cadre du plan de la relance économique».

    En effet, tout un dispositif a été mis en place dans cette optique. L’ouverture de l’accélérateur public, le premier du genre dans le pays, a été promise lors de cette rencontre sur la relance économique.

    C’est désormais chose faite Algeria Venture est là , au grand bonheur des porteurs de projets, de plus en plus nombreux à se lancer dans l’aventure, décidés à accélérer la digitalisation dans tous les secteurs. «Nous sommes là pour vous aider par tous les moyens dont nous disposons» a assuré Djerad, dans un échange avec la jeune Maha Ammouche, qui s’est distinguée par ses travaux et ses actions pour l’émergence de ces petites entreprises innovantes.

    Lors de cette cérémonie, le Premier ministre a été accompagné par d’autres représentants du gouvernement dont le ministre des Start-up et de l’économie de la connaissance, Yacine Oualid, ainsi que le premier responsable du secteur de l’Energie, Mohamed Arkab mais aussi les représentants de la compagnie nationale pétrolière Sonatrach.

    C’est elle qui a réalisé et financé ce projet d’accélérateur public. Encore une fois, le Groupe pétrolier confirme sa présence aux côtés des jeunes, sa volonté de travailler en partenariat avec les entreprises nationales, son engagement dans le processus de digitalisation et son engagement de l’innovation.

    Algeria Venture est créé par décret exécutif N°20-356 du 30 novembre 2020. Le texte indique que le nouvel établissement public est à caractère industriel et commercial. Il est placé sous la tutelle du ministre chargé des start-ups. Il est «l’outil des pouvoirs publics pour la mise en œuvre de la politique nationale pour la promotion et la gestion des structures d’appui des start-up, notamment à travers les incubateurs, les accélérateurs et le développement de l’innovation».

     Entre autres missions à sa charge, la participation dans la mise en œuvre de la stratégie nationale en matière de promotion et de gestion des structures d’appui des start-ups, par secteur d’activité, participation à la création de nouvelles structures d’appui pour le renforcement des capacités nationales d’accompagnement de l’innovation, en vue de favoriser la création de start-up et la contribution au développement économique et social.

    Aussi, indique le même texte de loi, l’accélérateur public des start-up est habilité à «conclure tout marché ou accord avec les organismes nationaux et/ou étrangers relatif à son domaine d’activité», «réaliser toute opération industrielle, commerciale, mobilière et immobilière inhérente à ses activités et de nature à favoriser son développement», «réaliser toute opération financière en relation avec la participation dans le capital de fonds d’investissement dédiés aux start-up» et «faire appel à toute compétence ou organisme pour les besoins d’expertise, d’encadrement et de suivi des start-up».

    Karima Mokrani

  • Start-up : concours national d’innovation «ID TOUR» du 13 au 15 février

    Start-up : concours national d’innovation «ID TOUR» du 13 au 15 février

    Un concours national d’innovation «ID TOUR» aura lieu, du 13 au 15 février 2021, sous le slogan : «De l’idée à la start-up». C’est une initiative de l’Agence nationale de valorisation des résultats de la recherche et du développement technologique (ANVREDET), en collaboration avec l’incubateur de l’université M’Hamed Bougara (Boumerdès) et le soutien de la Direction générale de la recherche scientifique et du développement technologique (DGRSDT).

    Un évènement de grande importance pour les étudiants, de plus en plus nombreux à souhaiter faire leur entrée dans le monde de l’entreprenariat par des projets réellement innovants.

    Sur un ensemble de 84 projets inscrits, 20 seront sélectionnés pour le concours «ID TOUR» et seulement. Les cinq meilleurs seront éligibles à un programme d’accompagnement intensif dans l’incubateur de l’université M’hamed Bougara.

    Un communiqué de l’ANVREDET indique que les candidats seront accompagnés durant deux jours à travers un coaching professionnel adapté aux projets. Un accompagnement qui permettra aux étudiants porteurs de projets d’accéder au monde des affaires dans différents domaines en lien avec les start-up, entre autres le marketing, l’étude de marché, les finances, la communication et la propriété intellectuelle.

    «De l’idée à la start-up»

    Les 20 projets sélectionnés seront présentés devant un jury formé d’experts et de partenaires externes et seront jugés, en premier lieu, sur leur caractère innovant. Suivront la faisabilité, le potentiel de développement, la maturité et l’impact socio-économique. Les lauréats seront connus le 15 février, soit le dernier jour de la manifestation.

    Selon le même communiqué, l’ANVREDET et l’incubateur de l’Université de Boumerdès mettront à la disposition des porteurs de projets innovants des plans d’affaires très adaptés pour les accompagner le plus efficacement possible. Cela dans l’objectif final de créer des start-up. Une démarche qui s’inscrit dans le cadre d’une politique nationale décidée par le président de la République, Abdelmadjid Tebboune qui a souligné plusieurs fois la nécessité d’aller vers un maximum de start-up dans le pays, considérant qu’elles sont la locomotive du nouveau modèle économique.

    Pour ce qui est des cinq meilleurs projets qui seront sélectionnés pour le programme d’accompagnement intensif dans l’incubateur de l’université M’Hamed Bougara, ces derniers bénéficieront d’un soutien financier assuré  par l’Agence de valorisation des résultats de la recherche et du développement technologique. Un financement qui est à même de leur assurer une formation technique, la réalisation d’une étude du projet et l’obtention d’un brevet d’invention.

    Karima Mokrani

  • La start-up YSA Med-Tech au Sommet Emerging Valley

    La start-up YSA Med-Tech au Sommet Emerging Valley

    La startup algérienne YSA Med-Tech est invitée, à titre honorifique, au Sommet Emerging Valley qui se déroulera au mois d’avril prochain à Marseille.

    Sélectionnée par Emerging Mediterranean qui vient de révéler les cinq pépites technologiques méditerranéennes de la Tech for Good, la startup algérienne YSA Med-Tech figurait parmi les 227 candidatures reçues et les dix start-up finalistes à l’issue du Boot-Camp des deux rives.

    Aussi, YSA Med-Tech partie des cinq startups primées par Emerging Mediterranean à l’occasion de ce premier Sommet digital dédié à la Tech for Good (innovations à impact positif pour la société) en Méditerranée.

    Selon les organisateurs, ces cinq startups recevront chacune une bourse d’amorçage de 7 000 euros. Basée en Algérie et créée par Mourad Mohammed Benosman, YSA Med-Tech s’est spécialisée dans le traitement des douleurs et du stress chroniques comme les sciatiques, les lombalgies, les spondylarthrites ankylosantes, l’arthrite ou l’arthrose.

    Par ailleurs, YSA Med-Tech, une start-up e-santé a développé deux appareils qui, grâce à la technologie de lumière pulsée, permettent de mesurer le niveau de la douleur et de la soulager.

    Concernant les quatre autres start-ups retenues, il s’agit de My-Tindy (Maroc) qui offre aux artisans une solution et un accompagnement afin de vendre en ligne leurs produits et développer leur activité.

    Il s’agit aussi de la startup Kyto-Prod (Tunisie) qui propose une large gamme de produits et super-aliments à base de Chitosan.

    Cette molécule naturelle recèle divers usages dans l’industrie de la cosmétique, le textile, l’agroalimentaire et le paramédical.

    En revanche, la start-up de la Libye, à savoir la plate-forme de télémédecine Speetar, elle met en relation (site web et application) les médecins de la diaspora avec les patients libyens qui ont des besoins médicaux.

    Elle s’appuie sur un modèle « tout en un » regroupant un carnet de santé numérique, la prise de rendez-vous en ligne et la téléconsultation.

    Enfin, Daadoo-VDP, la startup mauritanienne favorise la résilience climatique grâce à la revalorisation des déchets plastiques en briques et pavés.

    Ces matériaux de construction protègent du sel et de l’humidité, ce qui leur assure une meilleure résistance dans les zones inondables.

    A noter que ces cinq lauréats intègreront en janvier 2021 le programme d’accélération à haute valeur ajoutée du Social And Inclusive business camp.

    Elles bénéficieront également d’une forte visibilité, avec prise en charge, lors du  prochain Sommet annuel Emerging Valley qui doit se tenir à Marseille en avril 2021.

    Pour rappel, Emerging Méditerranée a été créé pour identifier, accélérer et faire connaître les pépites technologiques de la Tech For Good en Méditerranée, afin de démultiplier leur impact, mettre en valeur ces modèles de réussite et, in fine, contribuer à la résilience de leurs sociétés.

    Ce sommet est né des travaux réalisés durant les forums préparatoires du Sommet des deux rives et soutenue par l’Agence française de développement (AFD).

    Yanis Oumakhlouf

  • « Algeria Venture », un nouvel établissement de soutien pour les start-ups

    « Algeria Venture », un nouvel établissement de soutien pour les start-ups

    Deux mois après l’organisation de la Conférence nationale des start-up «Algeria Disrupt 2020», un décret exécutif portant création de l’établissement de promotion et de gestion des structures d’appui à ces start-up, par abréviation, «Algeria Venture» est publié au journal officiel N°73.

    Ce décret N°20-356 du 30 novembre 2020 présente avec précision les missions et le fonctionnement du nouvel établissement «Algeria Venture».

    Voilà qui doit rassurer les porteurs de projets innovants sur la volonté des pouvoirs publics de réussir cette démarche qui vise à faire des start-up une locomotive du nouveau développement économique.

    C’est un engagement du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, lui-même, qui, lors de cette conférence tenue à Alger, a affirmé «notre foi absolue en un nouveau modèle économique pour notre pays. Un modèle basé sur la connaissance et où les start-up seront érigés en locomotive».

    A la même rencontre, le chef de l’Etat a fait état de «mesures» pour «la concrétisation d’un objectif ultime, celui d’investir dans les capacités et les projets de nos jeunes et leur mobilisation au service de l’économie nationale».

    La publication au JO du décret exécutif portant création de «Algeria Venture» en est une. Elle annonce la mise en place prochaine du nouvel établissement et l’entame de ses missions pour un lancement effectif de la machine start-up en Algérie.

    Le décret exécutif précise que «Algeria Venture» est un établissement public à caractère industriel et commercial, placé sous la tutelle du ministre chargé des start-ups.

    L’établissement est «l’outil des pouvoirs publics pour la mise en œuvre de la politique nationale pour la promotion et la gestion des structures d’appui des start-up, notamment à travers les incubateurs, les accélérateurs et le développement de l’innovation».

    Il est chargé, notamment, de «participer dans la mise en œuvre de la stratégie nationale en matière de promotion et de gestion des structures d’appui des start-ups, par secteur d’activité, participer à la création de nouvelles structures d’appui pour le renforcement des capacités nationales d’accompagnement de l’innovation, en vue de favoriser la création de start-up et contribuer au développement économique et social».

    «Algeria venture» est aussi chargé «d’élaborer et de mettre en œuvre les programmes annuels et pluriannuels de développement des incubateurs et des accélérateurs des start-ups, en collaboration avec les différents intervenants concernés» et «en assurer le suivi et l’évaluation».

    De même, est lui est confiée à «Algeria Venture» la mission «d’élaborer et de mettre en œuvre des cursus d’accélération assurant le suivi des start-up labellisées et des projets innovants labellisés, ainsi que l’estimation et la validation de leurs besoins».

    L’autre rôle de l’établissement est, «d’encourager et de soutenir toute initiative visant à la promotion et le développement de l’innovation et des structures d’appui, en concertation avec les différents secteurs d’activités».

    Le nouvel établissement est habilité à «conclure tout marché ou accord avec les organismes nationaux et/ou étrangers relatif à son domaine d’activité», «réaliser toute opération industrielle, commerciale, mobilière et immobilière inhérente à ses activités et de nature à favoriser son développement», «réaliser toute opération financière en relation avec la participation dans le capital de fonds d’investissement dédiés aux start-up» et «faire appel à toute compétence ou organisme pour les besoins d’expertise, d’encadrement et de suivi des start-up».

    «Algeria Venture» est administré par un Conseil d’administration, composé de représentants de différents ministères, ainsi qu’un représentant de la compagnie nationale Sonatrach.

    Un Conseil scientifique et technique assiste le directeur général. Il «propose les programmes d’accompagnement, de formation et de suivi des start-up au sein des structures d’appui», «évalue et valide la liste des besoins exprimés par les start-up labélisées et les porteurs de projets innovants labellisés, entrant dans la réalisation de l’investissement de création et d’extension» et «donne un avis sur le contenu des prestations des incubateurs et des accélérateurs».

    Samia Hanifi

  • L’Algérie participe au webinaire « Senior Women in Business »

    L’Algérie participe au webinaire « Senior Women in Business »

    L’Algérie participera, après demain mardi, au lancement du programme d’incubation dédié aux femmes seniors « Senior Women in Business », a annoncé Tunisie Agence Presse (TAP)

    Ce programme qui sera lancé, en premier lieu en Tunisie, est mis en place par l’association allemande « Global Project Partners » (GPP) et le réseau d’entrepreneuriat féminin « The Next Women Tunisie », en collaboration avec la Chambre nationale des femmes chefs d’entreprises (CNFCE), à travers le réseau Women in Business, premier réseau panafricain de femmes dirigeantes.

    Ce dernier a été lancé officiellement, en juillet 2018, lors de la première édition du Women in Business Annual Leadership Meeting.

    Le projet d’incubation « Senior Women in Business » s’adresse à un segment spécifique de femmes chercheurs et d’entrepreneures scientifiques seniors (ayant 45 ans et plus), dans la région Mena.

    Le but principal du programme d’incubation est d’explorer le potentiel de l’entrepreneuriat académique chez les femmes scientifiques et d’accroître la visibilité de ces futures femmes entrepreneures généralement négligées dans l’écosystème des start-ups et de l’entrepreneuriat de la région.

    Ce programme vise également, à créer des occasions d’échange d’expériences, à élargir les contacts d’affaires, à promouvoir l’innovation et à développer des Start-ups à travers des activités conjointes entre les différents partenaires du projet dans la Région Mena.

    Devant être lancé en Tunisie sous le nom « Senior Women in Business in Tunisia », ce programme est étendu aux autres pays de la région comme le Liban, l’Egypte et l’Algérie.

    Le projet prévoit l’organisation de webinaires et d’événements de networking pour promouvoir l’entrepreneuriat des femmes scientifiques, la création d’une communauté de femmes entrepreneures universitaires, le lancement d’un appel à candidatures en janvier/février 2021 ainsi qu’un programme d’incubation sur mesure sur plusieurs mois.

    R.N