Catégorie : Tourisme

  • Secteur hôtelier : L’Algérie  dans le Top 10 africain

    Secteur hôtelier : L’Algérie dans le Top 10 africain

    A l’instar des autres secteurs économiques, le secteur hôtelier est entrée dans une nouvelle dynamique de développement ces deux dernières années, ce qui s’est traduit par la multiplication de projets d’infrastructures dans le but de renforcer les capacités d’accueil à travers le pays et l’amélioration de l’offre touristique.

    Selon un récent rapport publié au début de ce mois d’avril par le cabinet de conseil W Hospitality Group, l’Algérie est ainsi dans le Top 10 africain des pays où le secteur de l’hôtellerie connait une meilleure expansion.

    Intitulé « Hotel Chain Development Pipelines in Africa 2024 », ledit rapport, qui recense les projets d’hôtels en construction dans le continent africain, estime ainsi les capacités d’accueil des nouvelles infrastructures en cours de réalisation en Algérie durant le premier trimestre de l’année en cours à 2 603 chambres, réparties sur 13 nouveaux hôtels, « portés par des chaînes hôtelières internationales ou à vocation continentale », soit d’une capacité moyenne d’une centaine de chambres chacun.

    Avec ce volume, l’Algérie représente ainsi près de 3% des nouvelles infrastructures en cours de réalisation dans tout le continent africain, qui s’élève à 92 193 chambres, réparties sur 524 hôtels, dont la plus grande part revient à la chaîne hôtelière américaine Marriott international, avec 138 établissements de 26 365 chambres actuellement en chantier, suivie de la chaine du groupe Hilton, avec72 hôtels de 13 584 chambres.

    La répartition par région, le cabinet W Hospitality Group relève dans son nouveau rapport un total de 192 hôtels, de 40 134 chambres, en cours de réalisation durant le premier trimestre 2024 dans les cinq pays d’Afrique du Nord (Algérie, Egypte, Libye, Maroc et Tunisie), alors que l’Afrique subsaharienne totalise 332 hôtels de 52 059 nouvelles chambres à la même période.

    Par pays, le rapport fait ressortir la prédominance de l’Egypte, qui se hisse à la tête de ce Top 10 africain, avec 109 hôtels en cours de réalisation, pour un total de 26 241 chambres, ce qui représente 28,4% de l’ensemble des nouveaux projets d’hôtellerie actuellement en cours de réalisation dans l’ensemble du continent africain.

    En outre, par segment de marché, la répartition des 524 projets de développement hôtelier recensés sur le continent africain durant le premier trimestre de l’année en cours fait ressortir une prédominance des catégories haut de gamme-supérieur et haut de gamme, avec respectivement 35,5% et 33% du total des projets en cours.

    M. N.

  • Développement hôtelier : l’Algérie occupe la 7e place en Afrique

    Développement hôtelier : l’Algérie occupe la 7e place en Afrique

    L’Algérie occupe la septième place en Afrique dans le classement des pays où les chaînes hôtelières internationales ou régionales comptaient le plus de projets de développement hôtelier cette année, avec 2862 chambres selon un rapport publié le 22 mars par le cabinet de conseil W Hospitality Group rapporté par l’Agence Ecofin.

    Le classement montre que l’Egypte est en tête avec 24 944 chambres réparties sur 103 hôtels. L’Egypte, qui a attiré près de 12 millions de touristes en 2022, devance largement le Nigeria (6772 chambres), le Maroc (6369), l’Ethiopie (6129), le Kenya (3729), le Cap-Vert (3660), l’Afrique du Sud (2768) et le Sénégal (2650). La Côte d’Ivoire ferme le Top 10 avec 2445 chambres.

    Marriott International, Accor et Hilton sont les trois chaînes hôtelières internationales les plus entreprenantes en Afrique en 2023, selon le même rapport.

    Intitulé «Hotel chain development pipelines in Africa 2023», le rapport recense les projets d’hôtels en cours de construction ou ayant fait l’objet d’accords juridiquement contraignants au premier trimestre 2023, portés par des chaînes hôtelières internationales ou à vocation continentale. Il relève que la chaîne américaine Marriott International dispose du plus grand pipeline de projets sur le continent avec 22 776 chambres réparties sur 123 hôtels.

    Le groupe français Accor arrive en deuxième position avec 17 484 chambres (89 hôtels) devant son homologue américain Hilton, qui est impliqué dans le développement de 12 427 chambres réparties sur 67 hôtels. 

    S’agissant des ouvertures d’hôtels prévues en 2023, c’est encore Marriott International qui arrive en tête de liste avec 40 établissements qui devraient entrer en service cette année.

    Configuration des groupes hôteliers en Algérie 

    Le paysage hôtelier algérien compte quatre (4) principaux groupes, soit deux groupes de droit public à savoir HTT et SIH, un autre de droit privé, la société EDEN en l’occurrence, et un dernier, SIAHA, qui est une société mixte à capitaux algériens et étrangers.

    Dans le portefeuille du plus ancien groupe hôtelier algérien HTT, on retrouve 68 unités hôtelières reparties à travers 15 EGT et 2 EGH, selon une analyse de Mourad Kezzar, Consultant et formateur en management hôtelier et touristique.

    Une EGT est une entreprise qui compte, théoriquement, dans son portefeuille, au moins deux hôtels. Une EGH est une entreprise constituée théoriquement, d’un seul hôtel d’affaires de haut standing. Les 68 hôtels du groupe HTT sont répartis ainsi : 19 hôtels du sud, 12 hôtels urbains, 12 hôtels balnéaires, 8 hôtels d’affaires, 8 stations thermales, 4 stations climatiques, 3 centres touristiques, 1 centre thalasso et 1 centre de bien-être.

    Dans la culture des professionnels algériens, chaque EGT est assimilée à une chaîne : la chaîne EGT Est, la chaîne EGT centre,… Depuis 2010, alors que des hôtels du sud leur ont été rattachés, les EGH Aurassi et EL Djazair sont aussi assimilés à des chaînes hôtelières. Par groupe hôtelier on entend un regroupement de deux hôtels ou plus. C’est le cas du groupe international Accor, déjà installé en Algérie, qui compte quelques 4.800 hôtels dispatchés à travers le monde.

    Par chaine hôtelière intégrée, on tend un regroupement de deux hôtels ou plus d’une même catégorie, voire même standing, voire destiné à une même clientèle.  C’est le cas des chaînes Ibis, Novotel, Mercure, Sofitel,… D’où le fait qu’un groupe hôtelier comme Accor regroupe ses hôtels dans différentes chaînes tels que F1, Ibis, Novotel,… afin d’arriver à une homogénéité de l’offre.

    Aussi, deux hôtels de luxe relevant de la chaîne internationale Marriott ont été inaugurés en Algérie en décembre 2019. Il s’agit d’un complexe comprenant deux hôtels: L’hôtel Mariott Bab Ezzouar et de la «Residence Inn by Marriott».

    Fatiha A.

  • Said Boukhelifa : «Seul un plan Marshall pourra sauver le tourisme»

    Said Boukhelifa : «Seul un plan Marshall pourra sauver le tourisme»

    Président du SNAT et de la Fédération des opérateurs en tourisme, agences, hôteliers, restaurateurs et guides professionnels, mais aussi membre de la Confédération des industriels et producteurs algériens, Saïd Boukhelifa, décrypte dans cette interview l’état du secteur du tourisme en Algérie. Plaidant pour un plan Marshall pour sa relance, il estime que la volonté politique est nécessaire afin d’accompagner les professionnels et redorer le blason à la destination Algérie. Ceci à travers une communication plus offensive et une budgétisation des plans d’action à la hauteur des attentes des professionnels et des touristes, tant nationaux qu’étrangers.

    L’Algérie participe régulièrement à des salons à l’étranger est ce suffisant pour booster la destination Algérie, 2022 sera t’elle une bonne année pour le pays ?

    Non, pour rappel, l’ONT participe, bon an mal an, depuis la dernière décennie, à tous les salons. Depuis 2015, son budget a été divisé par cinq. Juste de quoi survivre et prendre part à quelques salons. L’ONT est endetté auprès de certains opérateurs de tourisme, faute de budget conséquent et en adéquation avec son  programme promotionnel qui se veut ambitieux. L’année de la destination Algérie remonte à 1990. Non  l’année 2022 ne sera pas celle de l’Algérie, ni celle des pays  développés, très en avance sur nous. Et pour cause, les répercussions de la pandémie mondiale du coronavirus. On parle au mieux de la reprise en 2023  des flux touristiques d’avant-2019, soit 1,400 milliard de touristes.

    L’Etat vise la relance du tourisme conformément aux orientations et recommandations du plan spécial destination Algérie. Qu’en pensez-vous ?

    Le plan de relance de la destination Algérie 2022-2024  adopté par le gouvernement n’est ni précis ni structuré, et encore moins budgétisé. Avec quelle vision et quelle stratégie ? Je n’ai eu de cesse de dénoncer le budget lilliputien, voire ridicule attribué au ministère du Tourisme, qui se bat seul. Il n’y a aucune intersectorialité, alors que c’est un secteur transversal qui touche une quinzaine de secteurs qui sont aux antipodes de l’importante participation qui est attendue d’eux. Certains ne croient pas aux potentialités touristiques du pays et d’autres manquent de culture touristique. Le Premier ministre essaye d’appliquer les directives du président Tebboune. Mais il y a des résistances dans leur mise en application. Le petit ministère du Tourisme n’y peut rien. Petit par son faible budget et le manque de considération qu’on lui accorde depuis 35 ans, excepté  entre (2007-2010). Par conséquent, je demeure pessimiste.

    Le tourisme est sérieusement impacté par la crise sanitaire. Pourriez-vous nous dresser un état des lieux ?

    L’impact de la pandémie est surprenant. Aucun pays n’y était préparé, et par conséquent, il n’y avait pas de riposte adéquate. Au niveau mondial, selon l’Organisation mondiale du tourisme, il y a eu une perte de 1.000 milliards de dollars en 2020 suite à la chute brutale des flux touristiques enregistrés en 2019. Aéroports et frontières terrestres étaient fermés.

    Ce sont plus de 119 milliards de dollars de pertes pour les 290 compagnies aériennes affiliées à l’IATA, l’organisation internationale de l’aviation civile. Air Algérie a enregistré plus de 50 milliards de dinars de pertes. Et depuis une année, elle n’arrive pas à rembourser ses clients et agences de voyages pour les billets achetés et vendus mais non utilisés suite à la fermeture des frontières et de l’espace commercial aérien.

    En Algérie, près de 2 000 agences de voyages sur 4 000 ont mis la clef sous le paillasson, causant la mise au chômage de 15.000 personnes. Chaque agence nourrissant deux ou trois familles. Quant aux hôteliers, notamment les nouveaux, c’est aussi une tragédie économique car ils sont déficitaires et croulent sous les dettes bancaires.

    Oran, qui était une ville en sous capacités litières, manque d’hôtels de 2000 à 2015, se trouve en surcapacités en 2022. Trop d’investisseurs hôteliers encouragés dans le cadre des Jeux méditerranéens 2021-2022 prévus à Oran. Beaucoup qui ne sont pas du métier, cherchent à vendre pour rembourser leur emprunt bancaire. Le secteur hôtelier a perdu 50.000 emplois.

    Comment ce secteur pourrait redécoller après près de deux ans d’arrêt des activités des agences de voyages et des activités annexes ?

    Seul un plan Marshall pourrait relancer le secteur touristique, notamment les agences de voyages et les hôtels, dont le taux d’occupation ne dépasse pas les 20%. Certains tournent autour de 5%, alors qu’il faudrait un taux de 40% pour éviter le déficit et 60% pour engranger des bénéfices. Les agences de voyages aussi méritent une assistance financière, car elles créent de la richesse, des emplois et font voyager des nationaux à l’étranger et dans le pays. La courbe du chômage ayant été alimentée par les 62 000  nouveaux chômeurs, provoquant une baisse du pouvoir d’achat et par corollaire une baisse de la consommation nationale. Celle-ci bloquant ou ralentissant la croissance économique.

    La destination du Grand-Sud est au cœur de vos récentes activités. Peut-on savoir de quoi s’agit-il ?

    En effet, à travers le Syndicat national des agences de tourisme, agréé en juin 2021, l’ancien SNAV n’étant plus reconnue par le ministère du Travail, nous avons installé des délégations régionales à Tamanrasset pour le Hoggar, à Djanet pour le Tassili et à Timimoun  pour la Saoura Sud-Ouest. Et bientôt, une délégation pour le Sud-Est. L’avenir de la destination Algérie est dans le tourisme saharien.

    Pour les tours opérateurs en Occident, notre pays est une destination saharienne. Et nos expéditions dans le Hoggar, dans le Tassili, et dans le Sud-Ouest sont des produits haut de gamme. Car la plus-value est fournie par dame nature, d’une beauté exceptionnelle, et par le professionnalisme des agences du Sud. Et nous tenons à souligner que depuis que le syndicalisme en tourisme existe (1990), le SNAT est le premier à s’organiser de la sorte, tissant une toile à travers le territoire national.

    Il y aura aussi d’ici à la fin mars 2022, l’installation des délégations régionales Est, Ouest et Centre. Ainsi, ce sera une décentralisation du SNAT. Chaque délégation qui maîtrise bien la problématique touristique dans sa région pourra proposer des solutions adéquates. Nous serons ainsi à leur écoute. L’époque où tout partait d’Alger est révolue. Par ailleurs, le ministre du Tourisme nous avait demandé une réflexion profonde sur le comment de la relance de la destination Algérie, tourisme domestique et tourisme réceptif international.

    Le SNAT lui a remis une étude de 16 pages, complétée par une seconde de 9 pages. Par la suite, il nous a envoyé l’avant-projet de loi pour avis, amélioration et/ou correction. Nous l’avons fait, car nous avons apprécié que le SNAT soit associé à cette démarche. Une première. Le ministère du Tourisme devrait songer à reprendre le Schéma directeur d’aménagement touristique élaboré en 2007-2008 pour l’horizon 2008-2030.

    Un immense document de 376 pages, réparti en 5 fascicules. Une véritable boussole pour nous et notre destination, car on naviguait à vue entre 1981 et 2007. Du reste, il faudrait le faire adopter par une loi, puis des textes d’application et enfin le budgétiser. Il est hélas délaissé par manque de conviction et de compétences au niveau local. Le tourisme étant territorial, ce sont les régions qui le prennent en charge et qui le développent.

    Le tourisme fait partie des secteurs qui pourraient contribuer fortement aux côtés de l’agriculture et des start-ups  à la diversification de notre économie. Qu’en pensez-vous ?

    En effet, l’agriculture, notamment saharienne, le tourisme, les start-ups et l’économie de la connaissance sont des alternatives aux hydrocarbures. L’Algérie aux immenses potentialités demeure une destination terra incognito, méconnue par manque de visibilité et lisibilité à l’étranger, et ce, faute d’une communication institutionnelle de qualité, en raison d’un faible budget promotionnel. Nous n’avons pas reçu plus 500 000 touristes depuis 1970 dans le cadre du tour-operating, via les  agences de voyages et les tours opérateurs. Moins d’un demi-million.

    Ce qui fait de l’Algérie une destination semi-vierge par rapport à nos voisins qui représentent  des produits saturés depuis plus de 50 ans. Alors seule une volonté politique, convaincante, factuelle et exprimée par des faits concrets pourrait relancer une fois pour toutes et dans la durée notre destination. Ceci nécessite un développement crescendo sur 20 ans, le temps d’introduire une pédagogie touristique à l’école, ouvrir plusieurs instituts de formation en tourisme, former des formateurs, créer un marché de compétences en tourisme et hôtellerie.

    Tous les nouveaux hôtels urbains et balnéaires ouverts ces dix dernières années n’ont pas trouvé de personnel qualifié sur le marché. Ce qui se répercute négativement sur le service. C’est cela l’économie de la connaissance qui repose sur la richesse humaine, bien formée et interactive avec d’autres compétences. L’homme doit être au centre des préoccupations des décideurs.

    Interview réalisée par : Yanis Aït Lamara (In DZEntreprise revue)

  • Grand-Sud : les billets d’avion exonérés de la TVA

    Grand-Sud : les billets d’avion exonérés de la TVA

    Bonne nouvelle pour les habitants du Grand-Sud algérien, notamment les étudiants et les grands malades contraints de se déplacer vers les wilayas du Nord pour se faire soigner, mais aussi pour l’activité touristique qui peine à redécoller à cause de la cherté du billets d’avion.

    En effet, le ministère des Transports vient d’annoncer l’exonération des billets du transport aérien des voyageurs de et vers dix aéroports du Grand-Sud, de la taxe sur la valeur ajoutée (TVA).

    Inscrite au titre d’une disposition de la Loi de Finances 2022, cette mesure salvatrice permettra aux voyageurs de bénéficier d’un rabais allant jusqu’à 19%, selon les barèmes arrêtés par le ministère des Transports.

    En ce sens, précise le ministère des Transports, outre les directives du président Abdelmadjid Tebboune d’œuvrer à développer le Grand-Sud, notamment les zones d’ombres, mais surtout les nouvelles wilayas, comme Ain Salah, Touggourt ou encore Illizi, le ministère de tutelle s’est référé aux dispositions de l’article 90 de la Loi de Finances 2022 pour la mise en œuvre de cette mesure tant attendue depuis plusieurs années.

    Avec cette exonération de la TVA, précise la même source, le prix des billets de et vers le sud concernera les vols de transport aérien à destination les aéroports d’Adrar, Bordj Badji Mokhtar, Djanet, Illizi, In Guezzam, In Saleh, Tamanrasset, Tindouf, Timimoune et In amenas.

    Ceci dans un premier temps. Dans un second temps, souligne le ministère des Transports, d’autres destinations de et vers Grand-Sud seront exonérées de la TVA après l’adoption de la Loi de Finances complémentaire (LFC-2022), ajoute la même source.

    Cette mesure a été très bien accueillie par les habitants du Grand-Sud qui, dans des témoignages livrés à l’APS dans la wilaya d’Illizi, ont estimé que « cette démarche devra indubitablement atténuer les charges de transport sur le citoyen, de et vers l’aéroport de cette région frontalière du pays ».

    Idem pour les agences de tourisme qui ont, depuis toujours, revendiqué la baisse des prix des billets d’avion, notamment l’exonération de la TVA tant pour les populations locales que pour les touristes.

    Le directeur des transports de la wilaya d’Illizi, Youcef Meghraoui, a salué cette décision, affirmant que «cette mesure traduit les grands efforts entrepris par l’Etat en direction des régions de l’Extrême Sud du pays, pour booster la dynamique de leur développement et la promotion des conditions de vie de leurs habitants».

    Nadine.S

  • Tourisme: L’AG de l’Amforht aura lieu demain à Alger

    Tourisme: L’AG de l’Amforht aura lieu demain à Alger

    L’Assemblée générale de l’Association mondiale pour la formation hôtelière et touristique (Amforht) aura lieu, demain, en visioconférence internationale à l’Ecole supérieure de l’hôtellerie et de restauration, relevant du Centre international des conférences (CIC).

    C’est ce qu’a annoncé, ce matin, Said Boukhelifa, délégué pour l’Algérie, membre du Bureau exécutif et membre du Conseil d’administration de l’Amforht.

    Lors de cette réunion internationale, les membres de l’ Amforht poseront le problème des agences de voyages et de tourisme (ATV) et l’avenir du secteur du tourisme, un secteur fortement secoué par la crise sanitaire.

    Du côté algérien, M. Boukhelifa, également président du Syndicat national des agences de voyages (Snav), devra poser le problème des 3 000 agences de tourisme et de voyage exerçant en Algérie, dont 1 000 agences exerçant dans le Grand-Sud, et qui ont fermé des suites des mesures prises dans le cadre de la lutte contre le coronavirus, menaçant, ainsi, plus de 150 000 emplois.

    Avec la fermeture du ciel, l’Amforht reviendra sur la nécessité de l’adoption d’un plan de sauvetage du secteur du tourisme paralysé par la crise sanitaire, l’application d’exonérations fiscales et bancaires et la création d’un fonds de garantie pour aider les agences impactées par les crises.

    Il faut noter que le Snav avait déjà proposé le cadre de ce plan avec, notamment, l’exonération totale des agences des impôts pendant l’année en cours, mais également de toutes charges sociales, comme les cotisations sociales en raison de l’arrêt total de l’activité.

    A travers cette assemblée générale de l ‘Amforht , les participants développeront un plan qui prévoit également des aides financières aux agences éprouvant des difficultés à continuer de payer le loyer des locaux de leurs activités ainsi que l’ajournement du paiement des échéances bancaires pour les opérateurs ayant recouru à l’emprunt avec l’annulation des taxes résultant de l’ajournement.

    A première vue, cette assemblée devra aborder la coopération internationale entre les agences de voyages et de tourisme avec la perspective d’une reprise graduelle de l’activité.

    C’est ainsi que cette assemblée de l’ Amforht devra plaider pour un véritable plan Marshall pour sauver le tourisme.

    D’autant que cette assemblée intervient au moment où le tourisme saharien devait reprendre son activité avec la reprise des vols domestiques par Air Algérie.

    L’impact de la crise sur ce secteur est dramatique, surtout pour les agences du Sud qui ne travaillent que l’hiver/printemps.

    Selon les dernières données, ces agences, au nombre de 1 000, sont pénalisées d’attendre une probable reprise en 2021.

    Du reste, l’impact de la crise menace 150 000 emplois et toutes les branches du secteur sont touchées, dont l’hôtellerie, les ATV, les autocaristes de tourisme, les compagnies aériennes, les restaurateurs et l’artisanat.

    Yanis Oumakhlouf

  • «Tourisme Dz», le nouveau Salon International de la Safex

    «Tourisme Dz», le nouveau Salon International de la Safex

    La Safex, dont la principale mission est la promotion du « Made in Algeria » ne peut rester en marge de tout ce qui est fait pour la relance du tourisme. C’est donc naturellement qu’elle a décidé d’organiser son propre Salon international du tourisme. Il s’agit de « Tourisme Dz », qui vise à donner plus de lisibilité  au tourisme national à fin de l’inclure dans le circuit international.

    « Ce salon Tourisme Dz , dont c’est la première édition se veut le carrefour de rencontres entre  les acteurs de l’industrie touristique. Les voyagistes, les  tour-opérateurs, les agences de voyage, les hôteliers, les  parcs de loisirs et de tous ceux qui sont dans le secteur du tourisme où qui gravitent autour » précisent les organisateurs.

    Des organisateurs qui soutiennent que « Tourisme Dz », est un événement qui va permettre la connectivité entre les acteurs du secteur, les décideurs locaux et étrangers et de tisser tout un réseau d’affaires sur le plans local, national et international.

    « Tourisme Dz » du 25 au 28 Mars

    « Tourisme Dz » est également destiné à une audience grand public en quête d’activités et de loisirs, un lieu d’échanges entre les potentiels touristes et les professionnels nationaux  à travers la mise en place d’un espace dédié à l’offre touristique en direction du marché national, et international par la présentation de nouveautés en termes de produits et services.» Précisent les organisateurs qui ont décidé d’une remise pour les participants qui prendront option avant le 17 janvier 2020.

    Pour rappel, la promotion de la destination Algérie est un objectif affiché par les pouvoirs publics qui n’ont pas lésiné sur les moyens pour la mise à niveau de ce secteur stratégique, car permettant la diversification des ressources financières, la création de l’emploi et la relance de l’économie locale. « Tourisme Dz » devrait y contribuer.

    En effet, de nombreuses dispositions ont été prises dans la cadre de la mise en œuvre du Schéma d’orientation et d’aménagement touristique (SDAT). Les facilitations administratives et fiscales, le cadre législatif  incitatif  ont permis l’éclosion sur l’ensemble du territoire national, notamment dans les régions touristiques et les villes économiques, de nombreux établissements hôteliers privés.

    Pour rappel, l’Etat a débloqué  tout un budget pour la mise à niveau des infrastructures hôtelières, des centres touristiques et des stations climatiques et thermales du secteur public et de leur management aux standards internationaux. Des infrastructures de caractères dont la majorité est l’œuvre de l’architecte  Fernand Pouillon  aujourd’hui modernisées et accueillantes.

    L’avènement des nouvelles technologies est un autre facteur qui va indéniablement contribuer à la relance de ce secteur à travers l’e-tourisme dont la pertinence n’est pas à démontrer.

    D’ailleurs de nombreuses start-up sont nées pour offrir des services et permettre la connectivité, la mobilité, les découvertes et les séjours touristiques à travers la création de plates-formes dédiés entre autres aux réservations. Des outils qui gagneront certainement en efficacité avec la généralisation de l’e-paiment.

    Autant d’arguments que peuvent  faire valoir les agences de voyages pour vendre la destination Algérie en mettant en lumière le tourisme balnéaire, saharien, thermale, climatique et le tourisme culturel, un autre des atouts de la destination Algérie qui compte de très nombreux sites archéologiques et des endroits, parfois mythiques, mystiques mais dans tous les cas chargés d’histoires.

    Notons enfin, que des conférences animées par des experts et spécialistes sont organisés en marge de l’exposition, ainsi que des rencontres B to B.

    Sont conviés à participer à « Tourisme Dz »
    • Compagnies aériennes / croisière
    • Hôtels, Ressorts
    • Sorties de divertissements
    • Office du Tourisme / Associations
    • Attractions / Parcs à thème
    • Arts culturels et spectacles du patrimoine
    • Planificateurs d’événements
    • Voyagistes
    • Sociétés de location de voitures
    • Agents de voyages étrangers
    • Agents de voyage nationaux
    • Fournisseurs de transport
    • Produits liés au voyage: banques / bagages / assurance / transfert
    d’argent
    • Magazines touristiques
    • Compagnies de télécommunications et Internet

    In Tabadoulat  décembre 2019

  • Abdelkader Benmessaoud: « 700 start-up activent dans le tourisme»

    Abdelkader Benmessaoud: « 700 start-up activent dans le tourisme»

    Plus de 700 start-up exercent dans le secteur du tourisme et y participent activement à la création d’emplois et de richesse. Selon le ministre du Tourisme et de l’Artisanat, Abdelkader Benmessaoud, «le gouvernement a décidé de promouvoir l’intégration des start-up dans le secteur économique en général et dans le tourisme en particulier».

    Abdelkader Benmessaoud, souligne qu’il «s’agit d’entreprises innovantes créatrices de croissance» et qu’un décret exécutif, adopté récemment par le gouvernement, «permettra d’encourager et d’accompagner davantage les start-up, appelées, plus que jamais, à occuper une position importante dans le développement et la diversification de l’économie nationale».

    Lors d’une rencontre dédiée à ce secteur et à laquelle ont pris part 250 start-up, les jeunes entrepreneurs et les universitaires ont estimé «nécessaire d’aller vers l’élaboration d’un nouveau cadre législatif et réglementaire définissant clairement le statut des start-up en Algérie».

    A ce propos, Abdelhamid Keroud, professeur à l’université Alger-3 et expert dans la communication numérique, a affirmé qu’«aujourd’hui, la volonté des pouvoirs publics d’encourager les start-up est claire, mais ces jeunes entreprises ne peuvent pas évoluer comme il se doit alors que leur statut n’existe même pas».

    Il dira que «si une start-up va à la banque pour avoir un crédit ou veut bénéficier d’avantages fiscaux, il faut d’abord qu’elle justifie son statut, or, il n y a aucun cadre qui définit les critères d’un tel statut».

    A ce propos, il a fait remarquer qu’une agence de voyage, par exemple, n’est pas considérée systématiquement comme une start-up, mais, si la même agence se lance dans des solutions numériques innovantes et arrive à promouvoir la destination Algérie, elle peut alors réclamer ce statut et bénéficier des avantages fiscaux prévus.

    «Pour prouver qu’elle est une start-up, l’entreprise doit se référer à un texte qui n’existe pas pour le moment», a-t-il encore expliqué.

    A noter que la loi de finances de 2020 a introduit de nouvelles mesures portant sur l’exonération des start-up et des investissements des jeunes porteurs de projets des différents impôts et taxes.

    La loi a également mis en place des mesures incitatives à même de faciliter à ces entreprises l’accès au foncier aux fins d’extension de leurs projets. C’est d’ailleurs ce que rappellera le ministre du Tourisme et de l’Artisanat, Abdelkader Benmessaoud.

    Rabah Nadri

  • LafargeHolcim: L’EPAU décroche le Prix d’Architecture Étudiant 2019

    LafargeHolcim: L’EPAU décroche le Prix d’Architecture Étudiant 2019

    LafargeHolcim Algérie en partenariat avec quatre établissements d’excellence et l’Agence Nationale de Développement du Tourisme [ANDT], organiseront le mardi 25 Juin 2019 la cérémonie pour la remise des prix aux lauréats du Grand Prix d’Architecture Étudiant LafargeHolcim 2019 au Centre International de Conférences, CIC d’Alger.

    L’édition de cette année, placée sous le thème « Repenser le tourisme balnéaire », a vu la participation de 420 étudiants en provenance de quatre établissements :

    • L’Ecole Polytechnique d’Architecture et d’Urbanisme, d’Alger / EPAU,
    • Le Département d’Architecture de la faculté d’Alger, / DAA,
    • L’Institut d’Architecture et d’Urbanisme de Blida, / IAUB,
    • Le Département d’Architecture et d’Urbanisme de Tizi-Ouzou / UMMTO.
    Les trois gagnants du Grand Prix d’Architecture Etudiant de cette année sont :
    • 1er Prix, AIT AIDER Yazid, étudiant en 4ème année à L’Ecole Polytechnique d’Architecture et d’Urbanisme, Alger / EPAU pour son projet « Empreinte de la Vague ».
    • 2e Prix, SAHI Abderrahmane, en 5ème année à L’Ecole Polytechnique d’Architecture et d’Urbanisme, Alger / EPAU, pour son projet « Complexe Touristique Colonel Abbes ».
    • 3e Prix, ZERDANI Mouloud, en 4ème année à L’Ecole Polytechnique d’Architecture et d’Urbanisme, Alger / EPAU, pour son projet « The Hippocampe Complex ».

    Outre la qualité architecturale et l’utilisation de matériaux de construction performants, les trois projets finalistes du Grand Prix d’Architecture Etudiant LafargeHolcim ont été évalués sur la réduction de leur empreinte environnementale et la capacité du jeune promoteur à défendre son projet en situation de compétition.

    Le Grand Prix d’Architecture Etudiant LafargeHolcim, a pour but de confronter les étudiants en architecture dans la conception de projets concrets et qu’ils puissent se préparer aux défis professionnels qui seront les siens.

    Le Grand Prix d’Architecture Etudiant, témoigne de toute l’importance que place LafargeHolcim Algérie dans la formation des futurs architectes et à la promotion des filières éducatives d’excellence afin d’encourager l’émergence de nouveaux talents en Algérie.

    À propos de LafargeHolcim Algérie

    LafargeHolcim Algérie est l’entreprise leader sur le marché des matériaux de construction.

    Nous sommes présents sur toute la chaine de valeur des matériaux de construction : Agrégats, Ciments, Mortiers, Granulats, Bétons, Plâtres, Sacs, Logistique et Distribution. Nous possédons deux cimenteries (M’Sila et Oggaz), la cimenterie Cilas à Biskra en partenariat avec le Groupe Souakri pour une capacité totale de production de 11.5 Mt/an. L’activité Béton Prêt à l’Emploi opère 19 centrales à travers le pays pour une capacité de 1 mit/an.

    LafargeHolcim Algérie emploie 4500 collaborateurs et est fortement engagée dans le développement économique, social et environnemental en Algérie.

    À propos de LafargeHolcim

    LafargeHolcim est le leader mondial des matériaux et solutions de construction au service des maçons, constructeurs, architectes et ingénieurs du monde entier.

    Le Groupe compte 4 segments d’activités – ciment, granulats, béton prêt-à-l ’emploi, solutions & produits – et participe à des constructions aussi variées que des logements abordables, des petits projets locaux ou des projets d’infrastructures complexes d’un point de vue technique et architectural.

    Face aux enjeux de l’urbanisation et à son impact croissant sur la planète et ses habitants, le Groupe développe des produits et solutions de construction innovants, marqués par un fort engagement en matière de développement durable.

    LafargeHolcim occupe une place de leader dans toutes les régions du monde, emploie environ 80 000 collaborateurs dans plus de 80 pays et dispose d’une présence géographique équilibrée entre les marchés en développement et matures.

  • Chaîne El Aurassi: Baisse du chiffre d’affaires en 2018

    Chaîne El Aurassi: Baisse du chiffre d’affaires en 2018

    Malgré la morosité qui  caractérise le l’activité hôtelière en Algérie depuis des années, la chaîne El Aurassi a pu réaliser des chiffres  intéressants. En fait, même si le chiffre d’affaires réalisé en 2018 a connu un certain recul qui se chiffre à -3,8%, il n’en demeure  pas moins que les capacités managériales se trouvent consolidés, précise le rapport de gestion de la chaîne hôtelière.

    La chaîne El Aurassi a pu assurer le maintien de l’activité globale d’un montant de 2722 millions de dinars, ce qui lui a permis de  rémunérer aisément  les facteurs de production. Cela s’est traduit dans les faits par la réalisation d’un bénéfice net  d’un montant de 439,6 millions de dinars.

    En ce qui concerne l’utilisation des capacités installées le groupe El Aurassi a nettement amélioré les performances d’hébergement et de restauration, en comparaison aux performances réalisées durant l’année 2017.

    Cette amélioration s’est traduite par des chiffres plus importants. Et, c’est ainsi que  durant l’exercice 2018, 77 599 chambres ont été louées  et 183 700 repas servis.  Sans oublier  73 000 couverts servis lors de banquets.

    Il est à signaler que l’activité restauration a réussi la performance de maintenir des ratios de gestion assez intéressants, elles sont de l’ordre de 32% pour les denrées alimentaires diverses et 19% pour les boissons.

    Ce résultat est à signaler d’autant que les boissons et les denrées alimentaires ont connu des augmentations de prix de l’ordre de 17%.

    Toujours selon le rapport de la chaîne El Aurassi, il ressort que les frais de personnels ont connu une baisse qui s’est chiffrée à 1,4%. Et ce, malgré la somme de 3,7 millions de dinars consacrée à la formation interne du personnel.

    Trois nouveaux hôtels rattachés à la chaîne El Aurassi

    Pour rappel, trois hôtels du sud Algérien entièrement rénovés  à savoir, El Boustène, Rym et  le Mehri, ont été récemment rattachés à la chaîne El Aurassi, ce qui ne manquera pas de consolider les résultats du groupe pour l’exercice 2019.

    L’hôtel El Aurassi a été mieux  coté en Bourse par rapport à l’année 2017. Les cours de l’action ont connu une fluctuation de l’ordre de +31,25% en 2018.

    K.M.B

  • Du nouveau pour les investisseurs dans le tourisme Thermal

    Du nouveau pour les investisseurs dans le tourisme Thermal

    L’investissement dans le tourisme thermal est soumis à de nouvelles règles. Les conditions et les modalités d’octroi de la concession d’utilisation et d’exploitation des eaux thermales, ont été modifiées par le décret exécutif n° 19-150 du 29 Avril 2019. Décret paru dans le journal officiel n° 31 du 12 mai 2019.

    La concession concerne toutes les  structures utilisant les eaux des thermes ou leur dérivés communément appelées stations thermales. Elle concerne également les eaux de mer et les produits naturels extraits de la mer à des fins thérapeutiques de loisirs. Ou encore de remise en forme plus connus sous l’appellation de centre de thalassothérapie ou de Balnéothérapie.

    La concession  octroyée par arrêté du wali

    Quelle que soit la nature juridique de l’établissement demandeur, public ou privé  la concession est  octroyée par arrêté du wali, territorialement compétent. Elle l’est après examen et avis favorable du comité technique du thermalisme. Comité dans lequel siègent en particulier les représentants des secteurs les plus concernés à savoir le tourisme qui en assure le secrétariat, les ressources en eau aux cotés des représentants des autorités locales du commerce, de l’environnement et ceux de la santé puisque les eaux objets de la demande sont soumises impérativement à des analyses physico-chimiques et bactériologiques.

    Une année pour entreprendre les travaux

    Une fois celle-ci avalisée, les travaux de réalisation de l’établissement thermal « doivent être entrepris dans un délai d’une année, à compter de la date de notification de l’arrêté portant permis de construire et  l’établissement est tenu d’entrer en activité dans un délai de 6 mois après réception  des infrastructures. Le texte oblige le promoteur à procéder à des aménagements pour les personnes à mobilité réduite.

    Il est, de plus, tenu de répondre aux « exigences et normes d’hygiène » auxquelles sont également soumises les installations destinées aux pratiques associées de médecine physique ou de rééducation fonctionnelle.

     L’autorisation d’exploitation est personnelle

    « L’autorisation d’exploitation est personnelle, incessible et intransmissible », est-il, par ailleurs, notifié tandis qu’en cas de décès du propriétaire, les ayant-droits peuvent poursuivre l’exploitation à charge pour eux de se conformer aux dispositions de l’article 40 dudit décret.

    Tourisme thermal: 70 milliards de dinars pour la rénovation et la réhabilitation de 8 stations thermales

    Il est à rappeler que l’étude d’actualisation réalisées par le ministère du tourisme  en 2015 a fait état de l’existence de 280 sources thermales en Algérie, dont 79 ont fait l’objet d’attribution de concessions d’exploitation  à des investisseurs et seulement 26 stations sont opérationnelles dont 9 relevant du secteur public et 17 du secteur privé.

    Pour la relance du tourisme thermal, le groupe public Hôtellerie tourisme et Thermalisme (HTT) qui gère les stations relevant du secteur public à mobilisé plus de 70 milliards de dinars pour la rénovation et la réhabilitation de 8 stations thermales réalisées pour la plupart durant les années 70.

    B.Mehdi Hichem