Catégorie : LaUne

  • Marché gazier : Sonatrach veut conquérir l’Europe de l’Est

    Marché gazier : Sonatrach veut conquérir l’Europe de l’Est

    La compagnie nationale Sonatrach nourrit de grandes ambitions pour augmenter ses parts de marché sur le marché international du gaz, mais aussi pour jouer un rôle clé dans ce secteur, a affirmé son PDG Rachid Hachichi dans deux entretiens qu’il a accordés séparément à l’APS et à l’Agence de presse qatarie (Qatar News Agency – QNA-), évoquant les investissements qui seront engagés dans ce sens pour l’année 2024.

    «En ce qui concerne le gaz, nous avons l’intention de continuer à développer notre potentiel dans ce domaine afin de fournir des volumes supplémentaires de gaz naturel sur les marchés nationaux et internationaux, et notamment sur le marché européen », a déclaré Rachid Hachichi à la QNA, ajoutant que «grâce aux efforts déployés pour développer nos capacités de production, nous prévoyons d’approvisionner le marché avec plus de 110 milliards de mètres cubes par an, au cours des cinq prochaines années ».

    Même si la satisfaction des besoins internes en gaz naturel reste la priorité de la compagnie nationale, elle ne peut ignorer l’importance du marché international, notamment européen, où elle arrive en tête de liste des fournisseurs de gaz en Espagne et en Italie, selon les derniers récents rapports publiés par plusieurs organismes et médias spécialisés.

    «Nous voyons un grand potentiel à développer encore plus cette coopération et l’étendre dans le futur à d’autres domaines de la chaine de valeurs énergétique », a-t-il expliqué par ailleurs à l’APS. « Elle nous permet également d’envisager une extension de nos activités en Europe centrale à l’avenir ».

    Grâce aux gazoducs reliant l’Algérie à l’Espagne et à l’Italie, mais aussi au récent contrat sur le moyen terme qu’elle a signé début février avec une entreprise allemande (VNG Handel &VertriebGmbH) pour fournir du gaz par pipeline à l’Allemagne, via le gazoduc Enrico Mattei, Sonatrach progresse sur le marché européen, auparavant dominé par la Russie, aujourd’hui sous le coup de sanctions occidentales pour son conflit avec l’Ukraine.

    Sonatrach peut s’appuyer sur un réseau de pipeline de 21.190 kilomètres, qui regroupe 43 canalisations équipées de 85 stations de pompage et de compression qui permettent le traitement et le transport de 406 millions de tonnes équivalent pétrole (TEP) par an, dont 140 milliards de mètres cubes de gaz naturel, a rappelé par ailleurs M. Hachichi, à l’APS.

    « En outre, grâce aux efforts déployés pour développer nos capacités de production, nous prévoyons d’approvisionner le marché avec plus de 110 milliards de mètres cubes par an, au cours des cinq prochaines années », a annoncé à la QNA le PDG de Sonatrach.

    Lyès Menacer

  • GNL : Les exportations de l’Algérie ont atteint 12,9 millions tonnes en 2023, dont près de 90% vers l’UE

    GNL : Les exportations de l’Algérie ont atteint 12,9 millions tonnes en 2023, dont près de 90% vers l’UE

    Après les approvisionnements par pipelines, l’Algérie vient de consolider ses parts dans le marché européen en matière d’exportation de GNL (gaz naturel liquéfié) qui ont enregistré une croissance notable en 2023, tandis que ses exportations totales sur le marché mondial durant la même année ont culminé à 12,9 millions tonnes.

    C’est ce qui ressort d’un rapport de la Cedigaz (Association de gaz naturel), faisant état d’une hausse de 25% des livraisons vers l’Union européenne, une année durant laquelle l’Algérie s’est également hissée au rang de premier fournisseur en gaz de deux pays du sud de ce continent, à savoir l’Italie et l’Espagne.

    En GNL, le rapport de cette association, spécialisée dans le suivi, la collecte et l’analyse des données relatives à l’industrie gazière sur le marché mondial, relève une hausse de 25,6% des exportations de l’Algérie vers l’UE durant l’année 2023, ce qui représente une croissance de 10% des importations des 27 en GNL algérien, soit une nouvelle progression par rapport aux 8% enregistrés au titre de l’exercice 2022, alors que durant l’année précédente l’Algérie est parvenue à placer sur le marché mondial des volumes supplémentaires qui ont atteint 2,6 millions tonnes.

    Dans le détail, Cedigaz souligne dans son rapport que « la majeure partie de l’offre supplémentaire de l’Algérie en 2023 s’est dirigée vers la région européenne, (avec) 2,1 millions de tonnes sur un ensemble de 2,6 millions tonnes, portant le volume total des exportations (de GNL) du pays vers l’Europe à 11,6 millions tonnes ».

    Les auteurs de ce nouveau rapport expliquent cette nouvelle croissance des exportations algériennes par une « production croissante de gaz, qui a atteint l’année dernière 136 milliards m3 contre 132,7 milliards m3 en 2022 », alors que, durant la même année, l’Algérie est devenue « le premier pays africain exportateur de GNL, avec un volume global exporté de 12,9 millions de tonnes ». Ceci au moment où la demande mondiale a atteint 395,2 millions tonnes.

    Sur le continent africain, la Cedigaz a constaté « une dynamique de diversification » des exportations de GNL des pays producteurs, à l’instar de l’Algérie et le Mozambique qui, à eux deux, ont cumulé une offre supplémentaire de 5,1 millions tonnes en 2023. En revanche, le Nigéria a vu ses parts dans le marché européen reculer de 7% à 5% durant la même période.

    R. N.

  • 7e Sommet du Forum des pays exportateurs de gaz (GECF) : Les attentes de la rencontre d’Alger

    7e Sommet du Forum des pays exportateurs de gaz (GECF) : Les attentes de la rencontre d’Alger

    C’est ce jeudi que le 7e Sommet du Forum des pays exportateurs de gaz (GECF) a ouvert ses travaux au Centre International des Conférences (CIC) «Abdelatif Rahal».

    Au premier jour, le groupe de travail ad-hoc de haut niveau, dédié aux préparatifs de cette rencontre, a décliné, à huis-clos, le programme du 7e Forum des pays exportateurs de gaz, ainsi que le projet de la «Déclaration d’Alger» qui sera soumis vendredi à l’examen de la réunion ministérielle extraordinaire, pour être adopté samedi par les chefs d’Etat et Gouvernement.

    Une ambiance particulière a marqué le premier jour de ce sommet avec l’annonce des prix du gaz qui ont connu une hausse de 18% sur le marché américain et de 15% sur le marché européen.

    Pour les présents, experts, académiciens et représentants des médias nationaux et étrangers, cette nouvelle constitue, à elle seule, signe majeur du succès du sommet d’Alger.

    En ce sens, l’analyste et expert boursier, Noureddine Legheliel, a considéré « que le marché a réagi positivement à la tenue du sommet d’Alger. En d’autres termes, le marché a anticipé le succès du sommet d’Alger !».

    Dans les coulisses du sommet où on annonce plus de 300 journalistes et photographes de presse, les discussions allaient bon train et évoquaient notamment un «Sommet des grands défis» sous le signe « Alger, capitale du gaz ».

    Et si la réunion ministérielle extraordinaire de vendredi sera sanctionnée par la signature de plusieurs mémorandums d’entente entre les 12 membres permanents du GECF, à savoir l’Algérie, la Bolivie, l’Egypte, la Guinée Equatoriale, l’Iran, Libye, le Nigeria, le Qatar, la Russie, Trinité-et-Tobago, les Emirats arabes unis et le Venezuela, outre les 7 membres observateurs (Angola, Azerbaïdjan, Irak, Malaisie, Mauritanie, Mozambique, Pérou), l’inauguration de l’Institut de recherche sur le gaz du GECF, situé au ministère de l’Energie et des Mines à Alger, a également capté l’attention des présents qui estiment que cet établissement de haute facture devra, sans doute apporter, son expertise et servira de centre d’innovation et de recherche pour améliorer les technologies liées au gaz.

    Relavant « l’excellence de l’organisation de ce rendez-vous international », le Pr doyen de la faculté des hydrocarbures et de la chimie de Boumerdes, Boudjema Hamada, a indiqué que « ce sommet qui intervient à un moment crucial, vue la conjoncture internationale et peut résoudre de nombreux problèmes et rapprocher les points de vue », outre précise-t-il, « l’enjeu de mobiliser les moyens pour atteindre la stabilité du marché énergétique ».

    « L’Algérie a dans son répertoire une diplomatie connue, qui travaille dans l’ombre, qui est très active à l’occasion de ce type d’évènements et qui a toujours réussi à surmonter les problèmes et à rapprocher les points de vue », a souligné M. Hamada.

    Pour sa part, le vice-ministre bolivien des Affaires étrangères, Esteban Elmer Catarina Mamani, a souligné « ce Sommet est très important », félicitant l’Algérie pour « la bonne organisation de l’évènement ».

    Autre moment cruciale de ce sommet, la publication du « Global Gas Outlook », qui démontre la place stratégique qu’occupera le gaz naturel en tant que source d’énergie incontournable d’ici à 2050.

    Selon le dit document, présenté à huis-clos dans l’après-midi, a relevé la demande mondiale de l’énergie primaire suivra l’augmentation du nombre d’habitants avec un taux de 22% d’ici 2050. Une augmentation où la part du gaz naturel sera située entre 23% et 26%, et dépassera le charbon dès 2024, et ce, grâce à sa part dans le mix énergétique pour la production de l’électricité, des énergies renouvelables et de l’hydrogène vert.

    Ainsi, le commerce mondial du gaz naturel devrait augmenter de 36%, dépassant les 1 700 milliards de mètres cubes d’ici 2050, tiré par le GNL. Aussi, l’UE, partenaire et client historique de l’Algérie, envisage de centraliser le GNL dans sa stratégie de diversification.

    Farid Belgacem

  • Le PDG de Sonatrach, Rachid Hachichi, à la QNA : Plus de 8,8 milliards d’investissements en 2024

    Le PDG de Sonatrach, Rachid Hachichi, à la QNA : Plus de 8,8 milliards d’investissements en 2024

    La compagnie nationale des hydrocarbures Sonatrach va consacrer environ 8,8 milliards de dollars d’investissement durant l’année 2024, a déclaré son président directeur général, Rachid Hachichi dans un entretien qu’il a accordé à l’agence de presse qatarie (QNA), à la veille de l’ouverture à Alger du septième (7e) Sommet du Forum des pays exportateurs de gaz (GCEF) qui se tient entre le 29 février et le 2 mars 2024.

    Ces investissements entrent dans le cadre de la stratégie de Sonatrach qui s’étale sur la période 2024-2028 pour un montant total de 50 milliards de dollars, dont 71% seront consacrés à l’exploration-production, 18% au raffinage et à la pétrochimie, 5% à la liquéfaction et à la séparation et 4% à l’activité de transport par pipeline qui a permis à la compagnie nationale de fournir à l’Europe pas moins de 35 milliards de mètres cubes de gaz naturel en 2023, a-t-il rappelé.

    L’Algérie, a affirmé, Rachid Hachichi, dans un autre entretien qu’il a accordé à l’APS, dispose de plusieurs complexes de liquéfaction de gaz naturel, dont la production globale s’élève à 55 millions de M3 de GNL et de séparation de GPL (10,4 millions de tonnes). Ceci sans oublier une importante flotte de 7 pétroliers à gaz naturel liquéfié qui lui permettent d’alimenter les marchés asiatiques, en plus du bassin méditerranéen et de l’Europe.

    «La compagnie nationale Sonatrach dispose d’une grande capacité de production estimée à 136 milliards de mètres cubes par an de gaz naturel primaire, en plus de 29 millions de mètres cubes par an de gaz naturel liquéfié, 9,4 tonnes par an de gaz de pétrole liquéfié, tandis que la capacité de production de gaz condensé est de 8,3 tonnes par an», a-t-il affirmé à la QNA.

    «Le marché du gaz naturel se mondialise de plus en plus. Cette tendance est principalement due au domaine du commerce du gaz naturel liquéfié», a souligné Rachid Hachichi, estimant qu’ «il est tout à fait naturel que ce changement structurel du marché du gaz entraîne une concurrence accrue entre les pays producteurs, notamment en ce qui concerne le marché européen qui joue un rôle central et qui permet un équilibre entre le marché américain et le marché asiatique».

    L. M.

  • La souscription au capital du CPA prolongée jusqu’au 14 mars (Cosob)

    La souscription au capital du CPA prolongée jusqu’au 14 mars (Cosob)

    Alors que les investisseurs privés et les particuliers ont exprimé un grand intérêt pour l’opération, la Cosob (Commission d’organisation et de surveillance des opérations en bourse) vient de donner son accord favorable pour la prolongation du délai de la première phase de l’ouverture du capital du CPA (Crédit populaire d’Algérie) à la Bourse d’Alger jusqu’au 14 mars prochain, au lieu du 28 février, délai fixé initialement.

    C’est ce que vient d’annoncer le directeur général de la banque publique, Ali Kadri, ce mardi en précisant que «compte tenu de l’engouement constaté chez les investisseurs et les ménages, nous avons introduit une demande auprès de la Cosob pour une prolongation de 15 jours de l’opération».

    Lors d’une réunion d’évaluation de l’opération d’ouverture de souscriptions au capital de la banque, tenue dimanche dernier sous la présidence du ministre des Finances, Laaziz Faid, le DG du CPA a relevé un «grand engouement du segment des investisseurs particuliers», avant de souligner que «la première étape de cette opération a largement atteint ses objectifs, marquant ainsi une avancée significative dans le processus».

    Le ministre des Finances estime, quant à lui, que cet engouement des investisseurs privés et des ménages «démontre l’intérêt et la confiance manifestés par les investisseurs privés envers cette initiative», ce qui est une dynamique qui « ouvre la voie à des perspectives prometteuses pour le secteur financier et témoigne du potentiel du marché national des capitaux», avait-il déclaré lors de la réunion du dimanche dernier.

    Entamé le 30 janvier dernier, cette première phase consiste en une offre publique de vente (OPV) de 22 millions d’actions au prix de 2 300 dinars l’unité, avant sa révision à la hausse potentiellement dans une seconde étape jusqu’à 60 millions d’actions, soit l’équivalent de 30% du capital du CPA, qui est la part concernée par l’ouverture à de nouveaux investisseurs.

    Pour rappel, les 22 millions d’actions du CPA mises en vente dans cette première phase sont destinés à trois types de souscripteurs, à savoir les particuliers et les ménages (personnes physiques) à qui un quota de 30% est réservé, les entreprises de différentes catégories (personnes morales), pouvant acquérir jusqu’à 40%, ainsi que les investisseurs institutionnels (30%).

    R. M.

  • Transport de produits pharmaceutiques : Turkish Airlines lance trois solutions innovantes

    Transport de produits pharmaceutiques : Turkish Airlines lance trois solutions innovantes

    Dans un contexte où l’industrie mondiale de la santé et pharmaceutique observe une croissance exponentielle, le segment fret de la compagnie aérienne Turkish Airlines vient d’intégrer de nouvelles solutions innovantes pour le transport de médicaments et de produit de la santé, à travers le lancement de trois nouveaux produits, qui sont TK Pharma Standard, TK Pharma Extra et TK Pharma Advanced.

    Soulignant son engagement à élever « les standards de qualité en termes de logistique pour les produits pharmaceutiques et médicaux », Turkish Cargo lance « TK Pharma Standard, TK Pharma Extra et TK Pharma Advanced, qui répondront aux attentes des clients au plus haut niveau en développant des solutions flexibles pour les envois de produits pharmaceutiques et médicaux dans diverses catégories », a annoncé la compagnie dans un communiqué rendu public ce mardi.

    Dans la présentation de ces trois nouvelles solutions dans le transport de produits pharmaceutiques, Turkish Cargo précise que « TK Pharma Standard permet l’expédition de cargaisons sensibles à une température conforme aux exigences de l’industrie (de la santé, ndlr) », tandis qu’avec TK Pharma Extra, «les produits pharmaceutiques et médicaux ayant une sensibilité plus élevée à la température et au temps sont expédiés en utilisant des méthodes d’emballage passives et nécessitant une protection supplémentaire pendant le transport sur l’aire de trafic», et «TK Pharma Advanced offre la possibilité d’expédier avec un risque quasi nul de déviation de température en utilisant des conteneurs actifs contrôlés en température ou hybrides/avancés passifs », est il expliqué dans le communiqué de la compagnie.

    A l’occasion du lancement de ces nouvelles solutions, le directeur du fret de Turkish Airlines, Ali Türk, a déclaré que ces innovations permettront à la compagnie d’ « atteindre une part de marché de 7% dans le transport aérien mondial de produits pharmaceutiques et médicaux », avant de noter que Turkish Cargo fait «des investissements innovants dans le but, non seulement, de consolider cette confiance, mais aussi de nous adapter aux dynamiques de l’industrie de la santé en pleine croissance ». C’est ainsi qu’ «avec ces nouvelles offres, Turkish Cargo s’engage à offrir à ses partenaires commerciaux plus d’assurance, de transparence et une meilleure visibilité pour une qualité améliorée et une gamme de services élargie », a ajouté le même responsable, selon le communiqué.

    R. N.

  • Le Premier ministre fait le point avec le Conseil national consultatif des exportations

    Le Premier ministre fait le point avec le Conseil national consultatif des exportations

    Le Conseil national consultatif pour la promotion des exportations a tenu ce mardi une réunion d’évaluation et aux moyens d’améliorer les performances d’un secteur sur lequel comptent les pouvoirs publics dans la croissance économique hors hydrocarbures. Cette réunion a eu lieu sous la présidence du Premier ministre Nadir Larbaoui.

    Cette rencontre a été l’occasion d’examiner «la voie de développement des exportations hors hydrocarbures au cours de la dernière période et à l’étude d’un certain nombre de mesures et de propositions permettant de mettre en œuvre les directives du Président de la République relatives à l’accompagnement de l’évolution positive des exportations algériennes vers les différents marchés internationaux dans une vision prospective à moyen terme», a affirmé un communiqué du Premier ministère.

    En présence du Premier ministre, le conseil a également passé en revue «les éléments de la politique nationale visant le renforcement des acquis accomplis, notamment avec le bond qualitatif réalisé ces dernières années en matière des exportations hors hydrocarbures, tout en insistant sur la poursuite des efforts pour maintenir cette tendance à la hausse à travers le soutien aux contributions de nombre de secteurs prometteurs à la diversification de l’économie nationale», selon la même source.

    Outre les produits issus de l’industrie nationale, tous secteurs confondus, les pouvoirs publics œuvre à exporter les services, l’Algérie ayant mis en place toute une politique de promotion des jeunes startups.

    «Le Conseil a également discuté des moyens d’accompagner et de développer l’exportation de services, qui devrait contribuer qualitativement et quantitativement à la réalisation des objectifs fixés dans le domaine de la construction de l’économie de la connaissance», ont souligné les services du Premier ministère dans le même texte.

    Pour rappel, le Gouvernement s’est fixé pour objectif l’an dernier d’augmenter la part de contribution des exportations hors hydrocarbures en les portant à 13 milliards de dollars.

    Plusieurs réunions mixtes ont été organisées par le ministre du Commerce et de la promotion des exportations, Tayeb Zitouni, avec ses collègues ministres pour évaluer les avancées et les besoins de chaque secteur. Des opérateurs économiques engagés dans l’exportation et des organisations professionnelles, ainsi que d’autres institutions publiques ont été associées à ce travail pour apporter leur voix aux efforts consentis mais aussi poser leurs problèmes.

    Sophia Rais

  • Ouverture du salon Equip Auto 2024 : Les sous-traitants algériens à la recherche de nouvelles opportunités

    Ouverture du salon Equip Auto 2024 : Les sous-traitants algériens à la recherche de nouvelles opportunités

    Le tissu des sous-traitants algériens dans le domaine de la construction et du service après-vente de l’automobile s’étoffe d’année en année, une aubaine pour l’industrie automobile naissante dans notre pays, dans le cadre de la politique des pouvoirs publics visant à diversifier l’économie nationale hors-hydrocarbures.

    La 17e édition du Salon international Equip Auto Algeria 2024 qui s’est ouverte ce lundi au Palais des expositions des Pins maritimes (SAFEX) à Alger donne un petit aperçu des progrès qui sont en train d’être accompli en matière de fabrication de pièces de rechange, même si nous sommes encore loin des attentes en termes de quantité, bien que la qualité y soit.

    Dans un contexte marqué par un retour progressif à l’importation des véhicules, tous types confondus, avec l’obligation pour les concessionnaires de lancer un projet industriel dans les cinq prochaines années en Algérie, Equip Auto Algeria est l’occasion de faire le point sur la situation des sous-traitants algériens et la manière de les inclure dans l’écosystème de production qui a commencé à se mettre en place pour construire une véritable industrie automobile.

    Selon le commissaire du Salon, Nabil Bey-Boumezrag, «cette année, les exposants algériens sont présents en force et représentent près de 30% du nombre total des exposants» issus de plusieurs pays, dont une grande partie vient de Chine. Cela s’explique évidemment par le fait que les premières marques autorisées à commercialiser leurs véhicules en Algérienne viennent de ce pays d’Asie, où sont également fabriquées les pièces de première monte pour la quasi-majorité des constructeurs automobile mondiaux.

    C’est d’ailleurs dans l’optique de s’installer en Algérie, affirme M. Bey-Boumezrag, lors de l’ouverture du salon, que ces dizaines d’entreprises chinoises participent à Equip Auto Algérie 2024.

    A noter que parallèlement à l’exposition, des conférences-débats auront lieu tout au long des quatre jours que va durer ce salon autour des questions liées à l’innovation dans le domaine de la construction et de la sous-traitance automobile.

    Sophia Rais

  • Avec un volume de 40 000 tonnes en 2023 : Général Emballage leader dans la récupération de déchets en papier

    Avec un volume de 40 000 tonnes en 2023 : Général Emballage leader dans la récupération de déchets en papier

    Le leader national de la production des emballages en carton ondulé, Général Emballage, a atteint un volume de 40 000 tonnes de déchets en papier collectés en 2023, destinés au recyclage, ce qui représente un taux de près de 40% du volume total de récupération du papier utilisé au niveau national.

    «Avec un volume de collecte de 40 000 tonnes en 2023, Général Emballage représente environ 40% du volume global de récupération en Algérie », vient d’annoncer le directeur chargé de la récupération auprès de cette entreprise, Kheir Eddine Allal, dans un message posté sur sa page.

    Avec cette évolution, le même responsable affirme dans son message que « la filiale récupération des PCR de Général Emballage maintient ses performances malgré les défis », tout en réitérant l’engagement de l’entreprise « envers la durabilité et la croissance, consolidant ainsi notre position de leader dans l’industrie en Algérie ».

    Avec ces résultats, Général Emballage maintient donc un rythme de croissance appréciable de ses activités de récupération de papier destiné au recyclage. A la fin 2022, l’entreprise a en effet annoncé un volume de collecte de PCR de 20 000 tonnes, ce qui a représenté une croissance de 50% par rapport à 2021, tout en annonçant «un objectif de croissance de 40% (en 2023) qui verra l’ouverture de deux nouveaux centres de récupération à Annaba et Constantine». Cet objectif vient donc d’être atteint avec les 40 000 tonnes collectées l’année précédente.

    Il est à rappeler qu’à la fin 2022, Général Emballage a conclu un contrat avec la société de production de ciments, Lafarge Algérie, ayant porté sur un partenariat permettant au leader national de l’industrie des emballages de récupérer les déchets issus du processus de fabrication de sacs en papier Kraft pour un usage industriel au niveau de l’unité Lafarge Sacs, sise dans la wilaya de Bordj Bou Arreridj, pour leur recyclage.

    En s’investissant dans le recyclage des déchets en papier, Général Emballage s’inscrit ainsi dans une démarche de durabilité, étant donné que « le recyclage d’une tonne de carton permet d’éviter la consommation de 2,5 tonnes de bois, de 50 m3 d’eau, de 13MWh d’énergie et le rejet de 2,5 tonnes de CO2 », avaient expliqué des responsables de l’entreprise.

    M. N.

  • Vers la révision de la loi minière pour rendre le secteur plus attractif

    Vers la révision de la loi minière pour rendre le secteur plus attractif

    Dans le but de valoriser et d’optimiser l’exploitation des ressources naturelles du pays, le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, s’est penché ce samedi sur les potentialités que renferme le secteur minier et le rôle qu’il est appelé à jouer dans la nouvelle stratégie de diversification de l’économie nationale, abordant la question de la révision de la loi minière, dans l’allocution qu’il a prononcée à l’occasion de la double célébration du 68ème anniversaire de la création de l’UGTA et du 53ème anniversaire de la nationalisation des hydrocarbures.

    A cet égard, dans l’optique visant à «assurer l’exploitation optimale des richesses nationales, nous avons lancé un méga programme pour la valorisation et le développement des capacités minières de notre pays, à travers les trois projets structurants de ce secteur, à savoir l’exploitation de la mine de fer de Gara Djebilet, le projet intégré du phosphate à Bled El Hadba et le projet zinc-plomb de Oued Amizour, qui, en sus de leur contribution à la diversification de l’économie nationale, constitueront une locomotive de développement dans les régions qui les abritent, à travers la création de postes d’emploi et le développement de l’infrastructure, à l’instar du réseau ferroviaire», a souligné le chef de l’Etat dans son allocution, lue en son nom par le Premier ministre, Nadir Larbaoui, dans la wilaya de Timimoun.

    «Nous aspirons en toute confiance à la consolidation de la dynamique, que connait le secteur, à travers la révision de la loi minière prévue prochainement, pour l’adapter aux nouveautés que connait cette activité et améliorer son attractivité pour les investisseurs, avec préservation des intérêts nationaux», affirme, dans son message, le président de la République.

    En plus de l’annonce de la révision de la loi minière, le président de la République a tenu à réaffirmer à cette occasion l’engagement de l’Algérie à relever les défis du développement durable «à travers la mise en place d’une nouvelle stratégie énergétique, basée sur la vision de développement de son économie à moyen et long terme, et accompagnant le processus de réalisation d’une transition énergétique réussie, à travers le lancement de nouveaux projets dans le domaine des énergies renouvelables, et le positionnement en tant qu’acteur principal dans la production d’électricité, à partir de l’énergie solaire et l’intégration de l’hydrogène, en sus des efforts consentis pour le renforcement de la préservation des systèmes environnementaux et naturels, le soutien au reboisement, la protection de la biodiversité et la préservation de ses ressources naturelles, pour un avenir durable».

    R. N.