Catégorie : LaUne

  • Signatures de deux conventions entre le groupe YALIDINE et la GAM Assurances

    Signatures de deux conventions entre le groupe YALIDINE et la GAM Assurances

    Le groupe Yalidine et la compagnie GAM Assurances (Générale assurance méditerranéenne) ont procédé ce jeudi à la signature de deux conventions. L’une portant sur l’assurance de «l’ensemble des filiales et le personnel du groupe Yalidine par la compagnie GAM», et la seconde sur des prestations de services pour «la distribution du courrier et des colis, ainsi que toutes autres prestations logistiques, assurée par Sarl e-Logistique, dont le nom commercial est Speed mail au profit de GAM Assurances et son réseau d’agents généraux».

    Speed Mail est une filiale du Groupe Yalidine spécialisée dans la livraison du Colisage pour les entreprises (factures, contrats, chèques, cahier des charges….), le Fret et le Groupage, les Courses, le Transport de marchandises.  

    La cérémonie de signature présidée par le vice-président de la GAM Assurances, Ahmed Hadj Mahammed, et directeur commercial du groupe YALIDINE, Djamel Eddine Toumiat, a eu lieu ce jeudi au siège de la compagnie d’assurance. Ces deux conventions, consacrent, soutiennent les signataires, le début d’un partenariat gagnant-gagnant.

    Pour rappel, le groupe Yalidine El Djazair service est le premier opérateur de courrier express en Algérie, lancé en 2016, après une expérience de 7 ans dans la distribution et la livraison du courrier (chèque, contrats, cahiers des charges), les colis dans le e-commerce, le transport de marchandise, et enfin le stockage et l’emballage des produits du e-commerce.

    En 2023, Yalidine leader de son marché depuis les années 2000, a atteint 70% de part de marché selon les chiffres de l’ARPCE (Autorité de régulation de la poste et des communications électroniques).

    La GAM Assurances, quant à elle, est une compagnie d’assurances pratiquant les opérations d’assurances de dommages depuis 2001.

    En 2021, la GAM Assurances, comptant près de 200 agences couvrant l’ensemble du territoire national, a été la première compagnie d’assurance à ouvrir une fenêtre d’assurance islamique (Takaful).

    R. N.

  • Alors que le groupe a exporté pour 140 millions USD en 2023 : Holcim El-Djazaïr dévoile ses ambitions pour 2024

    Alors que le groupe a exporté pour 140 millions USD en 2023 : Holcim El-Djazaïr dévoile ses ambitions pour 2024

    Le groupe Holcim El-Djazaïr a dévoilé ses perspectives de développement et ses projections pour 2024 et les années à venir à l’occasion de la rencontre annuelle avec la presse qui a eu lieu ce jeudi à Alger.

    L’innovation, la promotion des exportations et la croissance durable ont ainsi été dévoilées comme étant les axes principaux sur lesquels est basée la politique de développement du leader des ciments sur le marché national lors de cette rencontre.

    «Nous avons mis en lumière nos priorités pour 2024, en mettant particulièrement l’accent sur la croissance verte, l’innovation durable en Algérie », a annoncé Holcim El-Djazaïr lors de cette rencontre qui a été marquée par les interventions de Rémi Barbarulo, head of innovation au Département Ciment au sein du groupe et l’économiste spécialiste du climat, Nazim Sini.

    Le premier a eu à exposer les perspectives de l’entreprise en matière d’accélération de la croissance verte, l’innovation et la durabilité, tandis que le second a abordé la problématique du réchauffement climatique, ses évolutions, impacts et conséquences économiques dans le monde et en Algérie.

    En outre, Karima Fareha et Nicolas George se sont penchés sur les différentes réalisations du groupe Holcim El-Djazaïr sur le marché national ces dernières années, que ce soit en matière d’investissement, de diversification de ses activités et sa contribution à la promotion des exportations hors hydrocarbures.

    A cet égard, il a été souligné que Holcim intervient « à tous les niveaux de la chaîne de valeur de notre industrie, couvrant les agrégats, le ciment, le plâtre, le mortier, le ciment-colle, les solutions routières, et même la fabrication de nos sacs de ciment, entre autres », tandis que l’entreprise adopte désormais « divers modèles d’affaires, détenant à 100% les cimenteries de Msila et Oggaz ».

    Pour illustrer son implantation sur le marché national, les intervenants ont révélé queHolcim El-Djazaïr compte «plus de 4 300 collaborateurs engagés, avec environ 2 milliards d’euros de capitaux employés et une part de marché de 35% pour le ciment».

    Au volet relatif à ses actions en faveur du développement durable, Holcim El-Djazaïr annonce son engagement, en sa qualité de leader national dans les solutions de construction innovantes, à adhérer à la stratégie nationale pour la durabilité, avec, entre autres, «la décarbonation de nos installation pour rendre nos sites industriels plus verts en utilisant de plus en plus d’énergies renouvelables dans le processus industriel ainsi que dans le transport de matières et de marchandises»,

    «Construire mieux avec moins CO2, en utilisant des matériaux tels que le ciment CHAMIL ECOPlanet, dont l’impact CO2 par tonne est d’au moins 40% inférieur à celui d’un ciment standard, la solution ARDIA pour la construction et la rénovation des routes par le recyclage de l’ancienne chaussée ».

    Pour ce qui est de sa position à l’export, le groupe souligne que «grâce au soutien des autorités algériennes et à une collaboration étroite avec ses partenaires, Holcim El-Djazaïr a exporté en 2023 près de 3,4 millions de tonnes de produits, dont 40% de produits finis (dans la catégorie ciment), pour une valeur dépassant 140 millions de dollars».

    Cependant, en dépit d’un «contexte international difficile, Holcim El-Djazaïr reste déterminé à continuer de croître ses exportations et vise à exporter plus de 3,8 millions de tonnes de ses produits sur l’ensemble de l’année 2024», ont souligné les responsables du groupe à l’occasion de cette rencontre au cours de laquelle la question environnementale a fait l’objet de plusieurs interrogations, notamment en ce qui concerne le captage et la séquestration du carbone.

    Un procédé qui permet de réduire l’impact carbone et par-delà réduire le coût de la taxe carbone, à l’exportation, qui entrera en vigueur dès 2026. En attendant une législation claire en la matière le sujet a suscité l’intérêt des présents à cette rencontre annuelle.  

    R. N.

  • Automobile : L’usine de Chery en Algérie ouvrira en octobre prochain

    Automobile : L’usine de Chery en Algérie ouvrira en octobre prochain

    L’annonce tant attendue de la mise en production de l’usine de fabrication des véhicules de la marque Chery en Algérie a été faite, aujourd’hui, lors d’une conférence de presse organisée par Auto Leader Company (ALC), le représentant officiel de la marque chinoise dans le pays. La directrice de la communication, Khamsa Boutitaou, a dévoilé cette information cruciale en répondant aux questions des journalistes en marge de la présentation de la 2e édition du Salon national de l’industrie automobile et de ses accessoires, prévu du 6 au 10 mai à Constantine.

    Selon Mme Boutitaou, «l’usine de production des véhicules Chery en Algérie devrait entamer sa production dès le mois d’octobre prochain». Cette nouvelle a suscité un grand enthousiasme parmi les amateurs de l’industrie automobile et a marqué une étape significative dans le partenariat entre Chery et l’Algérie.

    Dans une première phase, cette usine, qui sera basé à Bordj Bou Arreridj, se concentrera sur le montage des véhicules avant de passer à une production effective, conforme aux directives des autorités algériennes. Mme Boutitaou a souligné que « les travaux de construction de l’usine ont atteint un taux d’avancement appréciable», laissant présager un lancement réussi de la production dans les délais prévus.

    Cette initiative s’inscrit dans le cadre des efforts déployés par l’Algérie pour renforcer son secteur automobile et favoriser la production locale. Le choix de Chery, entreprise renommée dans le domaine, témoigne de la confiance accordée par les autorités algériennes à cette collaboration et de l’engagement de Chery à contribuer au développement de l’industrie automobile en Algérie.

    L’annonce de la date de début de la production a également suscité des attentes quant aux modèles qui seront fabriqués dans l’usine. Les observateurs du secteur spéculent sur la possibilité de voir une gamme diversifiée de véhicules Chery assemblés localement, couvrant différentes catégories et répondant aux besoins variés des consommateurs algériens.

    Pour les responsables d’Auto Leader Company (ALC), « la mise en place de cette usine représente un jalon majeur dans le partenariat entre Chery et l’Algérie, offrant des perspectives prometteuses pour le secteur automobile du pays », ajoutant que « les retombées économiques attendues incluent la création d’emplois locaux, le transfert de technologies, et une augmentation de la production nationale, contribuant ainsi à renforcer l’autonomie du secteur automobile en Algérie ».

    Suite à cette annonce prometteuse, le manager général de Chery dans la région Afrique, Hu Chun, présent à cet événement, a révélé des détails clés sur l’avancement du projet de l’usine de fabrication en Algérie, partageant les perspectives optimistes sur la rapidité et la qualité des progrès réalisés jusqu’à présent.

    Dans sa déclaration, M. Chun a souligné que « le projet avance rapidement et de manière efficace ». Il a confirmé que « Chery débutera la production de ses véhicules en Algérie au cours de l’année en cours », démontrant ainsi l’engagement de l’entreprise à respecter les délais annoncés.

    M. Chun a également exprimé le souhait que « l’usine puisse entrer en production avant le mois d’octobre, sous réserve des conditions favorables ». Pour lui, cette ambition « reflète l’implication de Chery à accélérer le processus de production, dépassant même les attentes initiales », ajoutant que « dans le pire des cas, le lancement du projet serait fixé au maximum au mois d’octobre ».

    En ce qui concerne la capacité de production de l’usine, M. Chun a révélé que celle-ci serait de 50 000 véhicules par an. Cette capacité serait atteinte de manière progressive, soulignant « la croissance planifiée et le développement continu de l’usine ».

    Farid Belgacem

  • Mines : Le gouvernement se penche sur les difficultés liées à la réalisation des programmes d’investissement

    Mines : Le gouvernement se penche sur les difficultés liées à la réalisation des programmes d’investissement

    Alors que les deux secteurs de l’énergie et des mines sont entrés dans une phase de développement à une cadence appuyée, les investissements dans les domaines énergétiques et miniers font l’objet de grande attention au sein du gouvernement.

    C’est dans ce sillage qu’une réunion de concertation, ayant pour objet la résolution des difficultés liées à la réalisation des programmes d’investissement prévus dans ces deux secteurs stratégiques a eu lieu ce lundi, sous la présidence conjointe des ministres des Finances, Laaziz Faid, et de l’Energie et des mines, Mohamed Arkab.

    S’inscrivant dans le cadre des réunions bilatérales qu’organise le département des Finances, dans le but de renforcer la concertation avec les secteurs stratégiques et les principaux allocataires budgétaires, selon un communiqué rendu public à cette occasion, la réunion consacrée au secteur de l’énergie et des mines répond au processus de « mise en œuvre de la Loi organique relative aux lois de Finances (LOLF) et marquant le début de la deuxième année de la réforme budgétaire », est-il précisé dans le même communiqué.

    Pour le ministre des Finances, l’objectif recherché est ainsi d’ « d’approfondir la concertation, d’identifier les contraintes et de résoudre les difficultés liées à la réalisation du portefeuille de programmes d’investissement du secteur de l’énergie et des mines ».

    La réunion a également été une occasion pour Mohamed Arkab et son homologue des Finances de mettre l’accent sur les enjeux cruciaux du secteur de l’énergie et des mines, « en tant que pilier de la croissance économique, de la sécurité énergétique et de la transition vers des sources durables, ainsi que son rôle stratégique dans le développement socioéconomique du pays ».

    A cet égard, lors de la réunion de ce lundi, « des engagements clairs ont été pris pour surmonter les contraintes, avec une emphase particulière sur la nécessité de soutenir le secteur énergétique en tant que levier essentiel de l’économie nationale », est-il souligné aussi dans le communiqué.

    R.N

  • Gaz : Protocole d’accord entre la Sonatrach et la saoudienne Midad Energy

    Gaz : Protocole d’accord entre la Sonatrach et la saoudienne Midad Energy

    La compagnie nationale des hydrocarbures Sonatrach a signé ce lundi un protocole d’accord sur le gaz avec l’entreprise saoudienne Midad Energy North Africa (MENA), a-t-on appris dans un communiqué.

    Ce protocole d’accord entre la Sonatrach et l’entreprise saoudienne a été conclu en prévision du lancement d’un partenariat «pour l’appréciation et le développement en fast-track de gisements gaziers situés dans la région d’Illizi Sud», a affirmé la même source.

    «Sonatrach annonce la signature, ce jour, d’un Protocole d’Accord avec la société saoudienne Midad Energy North Africa (MENA), traduisant la volonté des deux parties à concrétiser un partenariat pour l’appréciation et le développement en fast-track de gisements gaziers situés dans la région d’Illizi Sud», a indiqué le communiqué en question, soulignant que «les deux parties ont abordé les perspectives de coopération, notamment, dans le domaine de l’exploration et production des hydrocarbures et sur d’autres segments de la chaine de valeur Oil & Gas ».

    Dans son plan de développement Sonatrach 2023 (SH2030), la compagnie nationale compte investir entre 2024 et 2028 environ 50 milliards de dollars, dont plus de 70% de cette importante enveloppe est destinée à l’activité de l’exploration-production.

    A la faveur de la dernière loi sur les hydrocarbures, des discussions ont eu lieu pour des partenariats avec des multinationales intéressées de s’implanter en Algérie ou de renforcer leur position dans notre pays, où jusque-là les découvertes enregistrées ont été réalisées sur efforts propres.

    A noter que la cérémonie de signature s’est déroulée au siège du groupe, en présence du PDG de Sonatrach, Rachid Hachichi, du PDG de Midad Energy, Sheikh Abdulelah Bin Mohammed Bin Abdullah Al-Aiban et du président de l’Agence nationale pour la valorisation des ressources en hydrocarbures (Alnaft), Mourad Beldjahem, lit-on dans le même communiqué.

    Sophia Rais

  • GECF : Alger redessine les contours du marché mondial du gaz

    GECF : Alger redessine les contours du marché mondial du gaz

    Avec la teneur de la «Déclaration d’Alger» et sa portée sur l’évolution future du marché mondial du gaz, l’élargissement du Forum, avec l’intégration de nouveaux membres, et les différents contrats que le groupe Sonatrach a conclu à cette occasion, c’est le plein succès du 7ème Sommet des chefs d’Etat et de Gouvernement du Forum des pays exportateurs de gaz (GECF), qu’Alger a abrité du 29 février au 2 mars courant, qui vient de se confirmer.

    La «Déclaration d’Alger» qui a sanctionné les travaux du Sommet se décline ainsi comme une nouvelle feuille de route qui réadapte désormais les enjeux du marché mondial du gaz aux nouveaux défis, que ce soit en matière de sécurité énergétique, la stabilisation des prix et des approvisionnements, ainsi que la contribution du gaz à la transition vers la croissance durable.

    C’est comme l’a souligné à juste titre le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, dans le discours qu’il a prononcé à la clôture des travaux du Sommet ce samedi, en affirmant que la «Déclaration (d’Alger) est un pas important pour relever les défis actuels et futurs», car, estime-t-il, «elle traduit notre détermination à étendre l’utilisation du gaz avec la compétence et la durabilité requises dans un monde marqué par des mutations accélérées ».

    Pour asseoir une meilleure stabilité dans le marché mondial de cette source énergétique vitale, tant pour le fonctionnement de l’appareil productif que pour l’amélioration des conditions de vie des ménages dans tous les pays, la Déclaration adoptée à l’unanimité ce samedi par tous les participants au sommet d’Alger met l’accent sur des efforts à consentir pour parvenir à un marché équilibré.

    Une tarification basée sur une indexation pétrole/produits pétroliers

    A cet égard, après avoir réitéré leur «inquiétude face à la volatilité récurrente de la demande de gaz naturel qui affecte négativement la performance économique mondiale, et notre détermination à travailler avec toutes les parties pour parvenir à des marchés de gaz naturel équilibrés et fiables», les membres du GECF ont été unanimes à s’engager, à travers la Déclaration d’Alger, à «promouvoir le gaz naturel comme une source d’énergie abondante, abordable, flexible et fiable, exploiter et développer des technologies du gaz naturel plus respectueuses de l’environnement, efficaces et durables», «plaider pour une utilisation plus large du gaz naturel aux niveaux des marchés nationaux et internationaux, en tant que mesure stratégique pour lutter contre la pauvreté énergétique et poursuivre les Objectifs de développement durable des Nations Unies » (ODD), ce qui implique donc l’inclusion de « la défense du gaz naturel comme source d’énergie essentielle pour un avenir juste, inclusif et prospère, en veillant à ce que personne ne soit laissé pour compte », ajoute la Déclaration.

    Cependant, pour asseoir une stabilité pérenne du marché mondial, les membres du Forum expriment à travers la Déclaration d’Alger leur détermination à « soutenir le rôle fondamental des contrats de gaz naturel à long terme, ainsi qu’une tarification basée sur une indexation pétrole/produits pétroliers, pour garantir des investissements réguliers dans le développement des ressources en gaz naturel », et ce après avoir réitéré l’importance des « prix équitables et stables du gaz naturel et des investissements soutenus dans le gaz naturel pour améliorer la sécurité énergétique et soutenir le développement de systèmes énergétiques résilients ».

    Parvenir à un marché équilibré, que ce soit en matière de prix, offre et demande ou de stabilisation des approvisionnements, est ainsi l’un des objectifs visés par le Forum d’Alger, comme le souligne aussi le président Tebboune à la clôture du Sommet, en défendant une « vision qui permettra de préserver les intérêts des producteurs et des consommateurs dans le cadre d’un processus durable garantissant l’équilibre entre la sécurité énergétique, le développement durable et la protection de l’environnement, nous conduisant ainsi vers un avenir assurant le bien-être des générations futures ».

    Sonatrach renforce ses partenariats internationaux

    En outre, le sommet d’Alger a aussi été marqué par l’élargissement des rangs du GECF et le renforcement de la représentativité du continent africain au sein du Forum avec l’arrivée de nouveaux membres, qui sont le Mozambique, la Mauritanie et le Sénégal, ce qui réaffirme, selon les membres du Forum, « la quête collective par le GECF du renforcement de la coopération et du dialogue énergétiques ».

    Par ailleurs, le Sommet d’Alger a été une importante opportunité pour le groupe Sonatrach d’élargir ses partenariats à l’international avec la signature durant ces trois jours d’une multitude d’accords et de contrats.

    Ainsi, la société nationale et la compagnie pétrolière bolivienne YPFB ont signé ce samedi à Alger « un mémorandum d’entente visant le renforcement de la coopération dans les domaines de l’énergie, l’exploration des opportunités d’investissement et de partenariat, ainsi que l’échange d’expériences », a annoncé la compagnie nationale dans un communiqué.

    Vendredi, c’est avec la compagnie pétrolière vénézuélienne (PDVSA) que Sonatrach a signé deux mémorandums d’entente, dont le premier porte sur les moyens de renforcer et de promouvoir la coopération entre les deux sociétés dans le domaine de l’énergie, notamment la prospection, l’exploitation et la production des hydrocarbures, la pétrochimie et la maintenance en matière d’industrie pétrolière et gazière, tandis que le deuxième mémorandum prévoit la formation dans le domaine des hydrocarbures, devant permettre la formation des techniciens et des ingénieurs du Venezuela par l’Institut algérien du pétrole (IAP) du groupe Sonatrach, a fait savoir le PDG de la compagnie nationale, Rachid Hachichi.

    M.N

  • GECF : Le sommet d’Alger qualifié d’historique par Mohamed Hamel et Mohamed Arkab

    GECF : Le sommet d’Alger qualifié d’historique par Mohamed Hamel et Mohamed Arkab

    Le 7e sommet des chefs d’Etats et de Gouvernements des pays exportateurs de gaz (GECF), organisé à Alger, a été couronné de succès, marquant une étape historique pour le Forum. C’est qu’a déclaré, lors d’un point de presse de clôture au Centre international des conférences (CIC) Abdelatif Rahal, le secrétaire général du GECF, Mohamed Hamel, soulignant «le caractère exceptionnel de cette rencontre», qualifiant la participation de «qualité».

    Aux côtés du ministre de l’Énergie et des Mines, Mohamed Arkab, ainsi que du PDG de Sonatrach, Rachid Hachichi, M. Hamel a exprimé sa satisfaction quant à la réussite du sommet, soulignant «l’importance des échanges de qualité qui ont eu lieu entre les délégations».

    Un aspect notable de ce sommet a été la participation sans précédent de dix présidents, établissant ainsi un record pour le GECF. Cette présence massive témoigne de l’importance croissante de l’organisation dans le paysage énergétique mondial.

    M. Hamel a également mis en avant l’élargissement continu du GECF avec l’adhésion de nouveaux membres. En 2022, le Mozambique a rejoint le Forum, suivi de la Mauritanie en 2023 et du Sénégal en 2024. Cette expansion démontre l’attrait et la pertinence croissants du GECF dans le contexte d’une coopération renforcée entre les pays exportateurs de gaz.

    Il révélera que «d’autres pays voudraient rejoindre le GECF et nous sommes en négociations pour qu’ils officialisent leurs demandes. On en dira un peu plus tard pour des raisons de confidentialité».

    Selon lui, les discussions au Sommet ont couvert une gamme diversifiée de sujets, allant de la stabilité des marchés gaziers à l’innovation technologique dans le secteur. Les membres ont échangé des idées et des perspectives sur la transition énergétique, soulignant le rôle crucial du gaz naturel dans ce processus.

    Autre décision inédite de ce sommet révèle M. Arkab était celle d’«assurer la sécurité des infrastructures de l’industrie énergétique, notamment les infrastructures transfrontalières».

    Aussi, l’adoption, à l’unanimité, de la « Déclaration d’Alger », ajoute M. Hamel,  «est le signe que les membres du GECF font preuve d’un important sens de l’unité, de solidarité et de coopération (…) Le consensus reflète la volonté des pays du GECF à promouvoir le gaz comme énergie incontournable dans la transition énergétique».

    Par ailleurs, M. Arkab a affirmé que « le gaz naturel est la solution pour la transition énergétique, non le problème. Cette vision a été largement développée dans la Déclaration d’Alger, tout comme l’importance des contrats à moyen et long terme pour la pérennité des investissements dans l’industrie gazière ».

    En outre, M. Arkab a mis en avant une autre position unanime, à savoir que « les pays membres condamnent toutes les sanctions unilatérales prises, en dehors du cadre de l’ONU, contre des producteurs », estimant que « celles-ci représentent une menace sur la stabilité du marché ainsi que sur la disponibilité de la ressource ».

    Une chose est sure, le 7e Sommet du GECF restera, selon MM. Hamel et Arkab, dans les annales en tant qu’événement « marquant, illustrant la solidarité et la collaboration croissante entre les nations engagées dans la production et l’exportation de gaz ». Ainsi, le GECF se positionne ainsi comme une force dynamique, contribuant de manière significative aux discussions mondiales sur l’avenir de l’énergie.

    Farid Belgacem

  • 7e Sommet des chefs d’Etats et de Gouvernements des pays exportateurs de gaz : La «Déclaration d’Alger» adoptée à l’unanimité

    7e Sommet des chefs d’Etats et de Gouvernements des pays exportateurs de gaz : La «Déclaration d’Alger» adoptée à l’unanimité

    La « Déclaration d’Alger » a été adoptée à l’unanimité, ce samedi au Centre international des conférences (CIC) Abdelatif Rahal, à l’issue du 7e Sommet des chefs d’Etats et de Gouvernements des pays exportateurs de gaz (GECF).

    D’emblée, le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a souligné que «l’Algérie œuvrera à coopérer avec les pays membres du GECF pour faire du gaz un véritable ami de la nature», ajoutant que «ce sommet nous a permis de dégager une vision commune pour partager les risques et faire face ensemble aux défis dans l’esprit de faire de cette ressource naturelle une énergie propre et conforme au développement durables et aux résolutions des Nations-Unies».

    Dans son discours de clôture, le président de la République s’est félicité du succès des travaux du 7ème CEGF, appelant à «la nécessité de renforcer le dialogue et de la coopération entre les Etats membres du Forum des pays exportateurs de gaz pour assurer un avenir commun et prometteur à cette ressource naturelle et la stabilité sur le marché mondial ».

    Du reste, il a réitéré «l’engagement de l’Algérie à travailler main dans la main avec tous, en vue d’assurer un avenir commun et prometteur à cette ressource naturelle en élargissant et en intensifiant les contacts et les concertations entre les acteurs».

    Ce que dit la «Déclaration d’Alger» ?

    Dans la «Déclaration d’Alger», le GECF a réaffirmé, les droits souverains absolus et permanents des pays membres sur leurs ressources en gaz naturel, exprimant sa préoccupation «face à la volatilité récurrente de la demande de gaz naturel qui affecte négativement les performances économiques mondiales» et sa détermination «à travailler avec toutes les parties pour parvenir à des marchés du gaz naturel équilibrés et fiables».

    Ainsi, le GECF a mis en valeur «l’importance des contrats de gaz naturel à moyen et long terme, des prix du gaz naturel équitables et stables et des investissements soutenus dans le gaz naturel pour renforcer la sécurité énergétique et soutenir le développement de systèmes énergétiques résilients».

    Ainsi, les membres du GECF ont exprimé leur engagement à renforcer leur collaboration pour fournir «un approvisionnement en gaz naturel efficace et fiable» et d’«étendre l’utilisation du gaz naturel pour le développement durable et l’atténuation et l’adaptation au changement climatique».

    Du coup, la «Déclaration d’Alger» a mis en avant le soutien du GECF «à un dialogue solide et significatif entre les producteurs, les consommateurs et les autres parties prenantes concernées, en vue d’assurer la sécurité de la demande et de l’offre, de favoriser la stabilité du marché et de plaider en faveur de marchés du gaz naturel ouverts, transparents, sans entrave et non discriminatoires», mettant l’accent sur le rôle fondamental du gaz naturel dans « la réalisation des objectifs de développement durable des Nations Unies», «la satisfaction des besoins énergétiques mondiaux croissants et la garantie d’un accès universel à une énergie abordable, fiable, durable et moderne pour tous».

    Sur un autre registre, la « Déclaration d’Alger » désapprouve  « la mise en œuvre unilatérale d’actions et de mesures fiscales sans précédent, prétendument justifiées par la garantie de la sécurité d’approvisionnement énergétique de certains, au détriment des règles du marché du gaz naturel, et au risque d’accentuer les déséquilibres au détriment des populations vulnérables ».

    Cela implique ajoute la «Déclaration d’Alger», la défense du gaz naturel en tant que « source d’énergie essentielle pour un avenir juste, inclusif et prospère, en veillant à ce que personne ne soit laissé pour compte » et « contribuer à l’inclusion du gaz naturel en tant que ressource naturelle écologiquement durable dans les réglementations climatiques, d’investissement et fiscales, les opérations bancaires internationales et le commerce mondial ».

    Enfin, le GCEF a réitéré son soutien aux pays dans leur «lutte incessante contre la pauvreté énergétique». A ce propos, la «Déclaration d’Alger» a souligné la condamnation des pays membres du GECF «de toutes les restrictions économiques unilatérales entreprises sans l’approbation préalable du Conseil de sécurité des Nations Unies, ainsi que de toute application extraterritoriale de lois et réglementations nationales contre les pays membres du GECF qui ont un impact négatif sur le développement et le commerce du gaz naturel et mettent en péril la sécurité de l’approvisionnement en gaz naturel».

    Farid Belgacem

  • Le Sommet d’Alger officialise l’adhésion du Sénégal au GECF

    Le Sommet d’Alger officialise l’adhésion du Sénégal au GECF

    Le secrétaire général du Forum des chefs d’États et de Gouvernement des pays exportateurs de gaz (GECF), Mohamed Hamel, a annoncé, ce vendredi, avec enthousiasme en marge de la réunion ministérielle préparatoire du 7e Sommet d’Alger que le Sénégal a officiellement rejoint le GECF. Cette décision a été prise à l’unanimité par les pays membres du Forum, marquant un pas significatif dans l’expansion de la coopération énergétique au niveau international.

    M. Hamel a partagé cette nouvelle lors d’une déclaration à la presse à l’issue de la réunion qui s’est déroulée au Centre international des conférences (CIC) Abdelatif Rahal, soulignant que « l’adhésion du Sénégal a été approuvée de manière unanime », mettant en avant « la volonté des membres du GECF d’élargir la participation et de renforcer les liens de coopération dans le domaine du gaz ».

    Il faut noter que l’adhésion du Sénégal au Forum ouvre de nouvelles perspectives de collaboration dans le secteur du gaz naturel. Ce pays, en pleine croissance économique, compte devenir un acteur clé au sein du Forum, contribuant à la diversification des membres et renforçant la voix collective des pays exportateurs de gaz.

    Cette nouvelle adhésion reflète la reconnaissance du rôle croissant du Sénégal sur la scène énergétique mondiale et souligne l’importance du GECF en tant que plateforme de dialogue et de coopération stratégique entre les nations. Alors que le monde continue de s’orienter vers des solutions énergétiques durables, l’adhésion du Sénégal au GECF marque un engagement commun en faveur d’une transition énergétique équilibrée et efficace.

    Le secrétaire général du GECF a exprimé sa confiance quant à la contribution significative du Sénégal aux initiatives du GECF, renforçant ainsi la position du forum en tant qu’acteur majeur dans la promotion d’une utilisation responsable et durable des ressources gazières à l’échelle mondiale.

    Avec cette nouvelle adhésion, le Forum compte, désormais, 13 membres permanents, à savoir l’Algérie, la Bolivie, l’Egypte, la Guinée Equatoriale, l’Iran, la Libye, le Nigeria, le Qatar, la Russie, Trinité-et-Tobago, les Emirats arabes unis et le Venezuela.

    Par ailleurs, M. Hamel a indiqué que « les pays membres du GECF ont adopté à l’unanimité l’ensemble des documents qui seront soumis pour le sommet de demain samedi», soulignant que «cela reflète l’unité et la solidarité entre les pays membres du GECF qui se déroule à Alger avec un franc succès».

    Farid Belgacem

  • Sommet du GECF d’Alger : Arkab met en valeur le dialogue constructif

    Sommet du GECF d’Alger : Arkab met en valeur le dialogue constructif

    Le ministre de l’Énergie et des Mines, Mohamed Arkab, a souligné, ce vendredi, l’engagement indéfectible de l’Algérie en tant que fournisseur historique et fiable de gaz naturel lors de l’ouverture de la réunion ministérielle extraordinaire préparatoire du 7e Sommet du Forum des chefs d’État et de Gouvernements des pays exportateurs de gaz (GECF).

    La réunion, qui se tient au Centre international des conférences Abdelatif Rahal à Alger, a pour objectif d’approfondir le dialogue entre les pays membres et de renforcer leur engagement collectif face aux défis actuels de la production de gaz naturel.

    M. Arkab a réitéré l’engagement du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, «à assurer le succès du sommet» et a souligné «l’importance de la réunion préparatoire pour approfondir le dialogue constructif entre les membres du GECF», exprimant «la volonté de l’Algérie de consolider sa position en tant que fournisseur majeur de gaz naturel et de renforcer les liens avec ses partenaires à travers un dialogue continu».

    «En tant que membre fondateur du GECF, l’Algérie dispose d’une infrastructure solide et de l’ensemble des chaînes de valeur nécessaires pour répondre à la demande mondiale en gaz naturel», a indiqué M. Arkab, soulignant que «l’Algérie continue d’investir dans l’exploration, la production, le traitement, le transport, la commercialisation et l’exportation du gaz naturel».

    Il a également noté que «l’Algérie demeure attractive pour les investisseurs étrangers en raison de ses capacités en énergies fossiles, nouvelles et renouvelables».

    Pour M. Arkab, « la réunion intervient dans un contexte géopolitique et structurel exceptionnel qui impacte les marchés énergétiques mondiaux, en particulier celui du gaz», mettant l’accent sur la nécessité pour les membres du GECF «d’étudier et de traiter des questions majeures telles que la transition vers une économie mondiale basée sur les énergies propres pour faire face au changement climatique ».

    Aussi, le ministre a mis en avant le rôle essentiel du gaz naturel dans la transition énergétique à long terme, le considérant comme une énergie du futur.

    En ce sens, il a réaffirmé « la nécessité d’un dialogue entre les pays producteurs et consommateurs de gaz pour mettre en valeur l’apport du gaz dans le mix énergétique mondial en tant qu’énergie propre, durable et compétitive ».

    En outre, M. Arkab a évoqué le rôle crucial des technologies dans le secteur gazier et a rappelé que « l’Algérie abrite le siège de l’Institut de recherche du gaz du GECF, favorisant ainsi le développement de partenariats scientifiques et d’innovations technologiques dans le secteur gazier naturel ».

    Enfin, il a rappelé que la réunion préparatoire du GECF intervient quelques jours après la célébration de l’anniversaire de la nationalisation des hydrocarbures en 1971, un événement majeur dans la production des hydrocarbures en Algérie, soulignant « la souveraineté des pays sur leurs ressources naturelles ».

    Sur un autre registre, lors d’une déclaration à la presse, le Secrétaire général du GECF, Mohamed Hamel, a indiqué que le GECF a distingué des personnalités et des entreprises importantes dans l’industrie du gaz, dont Sonatrach, qui a reçu un prix pour sa longue expérience et ses nombreuses réalisations dans l’industrie du gaz, depuis le développement du GNL jusqu’à l’utilisation des technologies les plus récentes dans le domaine de l’exploitation des gisements, et Ali Hached, pour sa valeur en tant qu’expert algérien dans le domaine gazier.

    Farid Belgacem