GECF : Le sommet d’Alger qualifié d’historique par Mohamed Hamel et Mohamed Arkab

Le 7e sommet des chefs d’Etats et de Gouvernements des pays exportateurs de gaz (GECF), organisé à Alger, a été couronné de succès, marquant une étape historique pour le Forum. C’est qu’a déclaré, lors d’un point de presse de clôture au Centre international des conférences (CIC) Abdelatif Rahal, le secrétaire général du GECF, Mohamed Hamel, soulignant «le caractère exceptionnel de cette rencontre», qualifiant la participation de «qualité».

Aux côtés du ministre de l’Énergie et des Mines, Mohamed Arkab, ainsi que du PDG de Sonatrach, Rachid Hachichi, M. Hamel a exprimé sa satisfaction quant à la réussite du sommet, soulignant «l’importance des échanges de qualité qui ont eu lieu entre les délégations».

Un aspect notable de ce sommet a été la participation sans précédent de dix présidents, établissant ainsi un record pour le GECF. Cette présence massive témoigne de l’importance croissante de l’organisation dans le paysage énergétique mondial.

M. Hamel a également mis en avant l’élargissement continu du GECF avec l’adhésion de nouveaux membres. En 2022, le Mozambique a rejoint le Forum, suivi de la Mauritanie en 2023 et du Sénégal en 2024. Cette expansion démontre l’attrait et la pertinence croissants du GECF dans le contexte d’une coopération renforcée entre les pays exportateurs de gaz.

Il révélera que «d’autres pays voudraient rejoindre le GECF et nous sommes en négociations pour qu’ils officialisent leurs demandes. On en dira un peu plus tard pour des raisons de confidentialité».

Selon lui, les discussions au Sommet ont couvert une gamme diversifiée de sujets, allant de la stabilité des marchés gaziers à l’innovation technologique dans le secteur. Les membres ont échangé des idées et des perspectives sur la transition énergétique, soulignant le rôle crucial du gaz naturel dans ce processus.

Autre décision inédite de ce sommet révèle M. Arkab était celle d’«assurer la sécurité des infrastructures de l’industrie énergétique, notamment les infrastructures transfrontalières».

Aussi, l’adoption, à l’unanimité, de la « Déclaration d’Alger », ajoute M. Hamel,  «est le signe que les membres du GECF font preuve d’un important sens de l’unité, de solidarité et de coopération (…) Le consensus reflète la volonté des pays du GECF à promouvoir le gaz comme énergie incontournable dans la transition énergétique».

Par ailleurs, M. Arkab a affirmé que « le gaz naturel est la solution pour la transition énergétique, non le problème. Cette vision a été largement développée dans la Déclaration d’Alger, tout comme l’importance des contrats à moyen et long terme pour la pérennité des investissements dans l’industrie gazière ».

En outre, M. Arkab a mis en avant une autre position unanime, à savoir que « les pays membres condamnent toutes les sanctions unilatérales prises, en dehors du cadre de l’ONU, contre des producteurs », estimant que « celles-ci représentent une menace sur la stabilité du marché ainsi que sur la disponibilité de la ressource ».

Une chose est sure, le 7e Sommet du GECF restera, selon MM. Hamel et Arkab, dans les annales en tant qu’événement « marquant, illustrant la solidarité et la collaboration croissante entre les nations engagées dans la production et l’exportation de gaz ». Ainsi, le GECF se positionne ainsi comme une force dynamique, contribuant de manière significative aux discussions mondiales sur l’avenir de l’énergie.

Farid Belgacem

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