Catégorie : LaUne

  • Algérie Poste : Le nombre d’utilisateurs de la carte Edahabia atteint 13 millions

    Algérie Poste : Le nombre d’utilisateurs de la carte Edahabia atteint 13 millions

    Les moyens de paiements dématérialisés continuent leur progression à un rythme accéléré sur le marché national à la faveur de la généralisation encours de la numérisation dans les sphères économiques et commerciales du pays. A l’ombre de ces évolutions, le nombre de clients d’Algérie Poste détenteurs de la carte Edahabia vient d’enregistrer une nouvelle hausse pour atteindre désormais 13 millions, vient d’annoncer l’opérateur public.

    En atteignant ce cap, le nombre d’utilisateurs de ce type de carte de paiement d’ Algérie Poste a ainsi enregistré une nouvelle hausse d’un million par rapport au niveau de 12 millions atteint à la fin du troisième trimestre de l’année 2023, et 2 millions d’utilisateurs supplémentaires en l’espace de 10 mois, car à la fin du mois de mai de l’année dernière, Algérie Poste a annoncé le nombre de 11 millions de détenteurs de la carte Edahabia.

    Sur une période pluriannuelle, le nombre d’utilisateurs de la carte de paiement d’Algérie Poste a connu une croissance de plus de 100% en l’espace de 4 années, par rapport aux 6 millions seulement enregistrés en 2020.

    Cependant, la croissance du nombre d’utilisateurs de ce moyen de paiement basé sur les technologies numériques est accompagnée d’une extension du réseau de commerçants utilisant ce système de règlement électronique d’opérations d’achat.

    A titre indicatif, à la fin février dernier, la Banque d’Algérie a fait état d’une croissance de 56,5% des transactions commerciales effectuées par carte de paiement entre 2022 et 2023, alors que les paiements sur TPE (terminal de paiement électronique) ont augmenté de 54,6% durant la même période.

    En nombre, le Groupement d’intérêt économique monétique, GIE Monétique, a fait état de près de 4 millions d’opérations enregistrées sur les TPE durant l’année précédente, considérant que 2023 a été « une année exceptionnelle dans le domaine du paiement électronique. »

    Sur la base de ces données, GIE Monétique évalue à plus de 31,5 milliards de dinars la valeur générée par ce volume d’opérations de paiement électronique durant l’année précédente.

    M. N.

  • 500 plus grandes entreprises d’Afrique : Sonatrach en tête, Air Algérie à la 343ème place

    500 plus grandes entreprises d’Afrique : Sonatrach en tête, Air Algérie à la 343ème place

    Fort de ses résultats financiers et de sa stratégie de développement de ces dernières années, le groupe Sonatrach vient de s’imposer encore cette année comme meilleure entreprise du continent africain.

    C’est ce que vient d’indiquer le dernier classement des 500 plus grandes entreprises d’Afrique pour l’année 2024 réalisé par l’hebdomadaire panafricain Jeune Afrique, maintenant la compagnie nationale des hydrocarbures en position de leader du continent, avec un chiffres d’affaires de 77,325 milliards de dollars et un résultat net de 11,847 milliards de dollars.

    Avec ce résultat, le groupe Sonatrach représente ainsi 10% des 760 milliards de dollars du chiffre d’affaire global cumulé par les 500 entités économiques africaines les plus performantes, selon ce nouveau classement.

    Au total, ce sont 13 autres entreprises algériennes, dont 10 du secteur public et 3 du privé, ont également conforté leur position dans ce classement, à l’image de la filiale du groupe pétrolier, Naftal, qui arrive à la 41ème place africaine, avec un chiffre d’affaires de 4,01 milliards de dollars et un résultat net de 92 millions de dollars. Vient en troisième position Sonelgaz, qui occupe pour la première fois la 46ème place des meilleures entreprises du continent, avec un chiffre d’affaires de 3,5 milliards de dollars.

    Dans le secteur privé, c’est le groupe Cevital qui vient de se distinguer cette année, en se plaçant à la 4ème place au niveau national et à la 73ème africaine, faisant ainsi un bond de 24 places comparativement à sa 97ème place de l’année précédente dans le même classement.

    Avec sa nouvelle politique de diversification de ses activités, le groupe Cosider a, lui aussi, amélioré sa position à l’échelle du continent, en arrivant à la 115ème position dans ce classement, avec 1,4 milliard de dollars de chiffre d’affaires et un résultat net de 277 millions de dollars.

    Dans le domaine des nouvelles technologies, ce sont les trois opérateurs algériens de la téléphonie mobile qui viennent de s’imposer parmi les 500 meilleures entreprises africaines, en arrivant à la 147ème place pour Mobilis, avec un chiffre d’affaires de 1,05 milliard de dollars, Djezzy à la 239ème place, avec 683 millions de dollars de chiffre d’affaires et Ooredoo à la 251ème place, avec un chiffre d’affaires de 633 millions de dollars.

    A la 9ème place au niveau national arrive le groupe des produits pharmaceutiques Biopharm, qui se classe au 254ème rang africain, avec un chiffre d’affaires de 612 millions de dollars et, enfin, Air Algérie clôture le trop 10 algérien, avec 394 millions de dollars de chiffre d’affaires, ce qui lui permet d’arriver à la 343ème place africaine.

    Au niveau continental, après Sonatrach, c’est la compagnie pétrolière nigériane NNPC (National nigerian petroleum corporation) qui arrive en 2ème position, alors l’Afrique du Sud, qu’est le pays le plus industrialisé du continent, se distingue avec 6 entreprises dans le top 10 des meilleures entreprises du continent.

    M. N.

  • Recensement général de l’agriculture, électrification des zones industrielles, développement local : Les principaux dossiers examinés en Conseil des ministres

    Recensement général de l’agriculture, électrification des zones industrielles, développement local : Les principaux dossiers examinés en Conseil des ministres

    Les dossiers relatifs à la mise en œuvre des programmes complémentaires de développement au profit des wilayas de Khenchela, Tissemsilt, Djelfa et Tindouf, le rapport d’étape du recensement général de l’agriculture, le programme de raccordement au réseau d’alimentation en électricité des exploitations agricoles, des zones industrielles et zones d’activités, ainsi que les préparatifs pour la participation aux Jeux Olympiques de 2024, viennent d’être examinés en réunion du Conseil des ministres qui a eu lieu ce dimanche.

    Au sujet des programmes complémentaires de développement dont ont bénéficié les quatre wilayas de l’intérieur du pays, le président de la République a souligné « la nécessité de renforcer la cohésion nationale, qui est au cœur de ses priorités, à travers une stratégie basée sur un développement équilibré qui compense le déficit précédemment enregistré dans certaines régions », souligne un communiqué rendu public par la Présidence de la république à l’issue de la réunion.

    Entre autres mesures prises à cet effet, le chef de l’Etat « a ordonné que la plus grande importance soit accordée à l’achèvement des programmes de développement pour ces wilayas, qui en ont été privées pendant de nombreuses décennies».

    Concernant le rapport d’étape du recensement général de l’agriculture, le président de la République a demandé au gouvernement d’ « accorder toute l’importance » à cette opération qui représente un «mécanisme important pour connaître les capacités nationales et identifier les besoins pour prendre les bonnes décisions basées sur des données scientifiques précises».

    Au volet relatif à l’élargissement de l’électrification, le président Tebboune a réitéré «la nécessité de renforcer davantage l’approvisionnement en électricité des zones industrielles et d’activités», considérées comme étant «des infrastructures qui soutiennent l’économie nationale» et constituent «un moteur de développement qui garantit la sécurité alimentaire et industrielle du pays », ajoute le même communiqué.

    Dans le même sillage, le chef de l’Etat a réaffirmé « la détermination de l’Etat à poursuivre et à développer l’effort de développement », compte tenu de « son impact positif direct sur la vie des citoyens », rappelant qu’aucun effort ne sera épargné « pour atteindre cet objectif fondamental ».

    Enfin, évoquant les préparatifs des jeux olympiques 2024 de l’été prochain à Paris, le président de la République a, entre autres, affirmé la mobilisation de l’Etat à mettre à la disposition de l’élite nationale tous les moyens nécessaires et à l’accompagner dans sa participation à ces compétitions, y compris la prise en charge de leurs stages à l’étranger.

    R. N.

  • Akli Moussouni, expert agronome au cabinet CIExpert «Les fermes pilotes doivent être totalement reconfigurées»

    Akli Moussouni, expert agronome au cabinet CIExpert «Les fermes pilotes doivent être totalement reconfigurées»

    Les fermes pilotes disposent d’un potentiel agronomique important qui leur permet de contribuer activement à la redynamisation du secteur agricole. Néanmoins, pour y parvenir, ces entités nécessitent une refonte globale et des réformes profondes devant toucher tous les aspects de leur système d’organisation. Telles sont les principales conclusions auxquelles sont parvenus, à l’issue de plusieurs travaux de recherche, les experts du cabinet d’ingénierie CIExpert, Karima Benrabah et Akli Moussouni.

    C’est sur ces points que ce dernier revient dans cet entretien, tout en rappelant le contexte de la création des fermes pilotes et les objectifs qui leur ont été assignés initialement. Mais aussi, il décèlera les raisons qui ont empêché l’aboutissement des différentes réformes initiées durant les années, voire les décennies précédentes.

    D’après les données du ministère de l’Agriculture, le secteur agricole compte 162 fermes pilotes. Quel était l’objectif initial de leur création et quelle est leur situation actuelle ?

    Initialement, ces fermes faisaient partie des 3.400 anciens domaines autogérés, qui ont été démantelés par la loi 83-12 du 13 août 1983 et transformés en 3 400 exploitations agricoles collectives (EAC) et 60.000 exploitations agricoles individuelles (EAI). Parmi ces anciens domaines, 162 ont été conservés par l’Etat pour servir de modèles de gestion, d’où le terme ferme pilote. Cependant, aucune disposition légale n’a été mise en place pour définir un modèle exemplaire à transférer aux milliers d’exploitations privatisées à travers des concessions individuelles dans l’indivision.

    Au fil des années, ces fermes pilotes ont continué à fonctionner comme les anciens domaines autogérés. En avril 1989, le décret 89-52 les a incluses dans un prétendu plan national de production de matériel végétal et animal, mais ce plan n’a jamais été mis en œuvre. Les fermes ont été dotées d’un conseil d’administration de type syndical, avec 60% des bénéfices attribués aux travailleurs. De plus, chaque travailleur a été autorisé à exploiter un lopin de terre personnel d’une surface de 500 m2 pour subvenir aux besoins de sa famille. Ces réformes ont transformé les fermes pilotes en coopératives de bienfaisance, incapables de s’inscrire dans une logique économique.

    Des réformes ont été initiées par la suite dans le but de relancer ces fermes pilotes mais sans résultats. Pourquoi ?

    En 2010, une tentative de partenariat public-privé a été initiée pour les 70 premières fermes pilotes, avec une formule de 34-66%, le secteur privé majoritaire. Cependant, cette initiative n’a pas réussi à évaluer correctement le potentiel de ces fermes pour garantir un investissement effectif. Les soumissions ont largement dépassé la valeur des biens des fermes, révélant une spéculation importante.

    Le programme de restructuration des fermes pilotes, prévu sur cinq ans jusqu’en 2015, s’est estompé en raison d’une absence de maîtrise de la procédure et d’un manque d’objectivité économique. Les quelques attributions qui ont été réalisées fonctionnent de manière dispersée et ne contribuent pas à une amélioration significative du paysage agricole national.

    Actuellement, une nouvelle tentative est entreprise pour intégrer ces fermes dans le processus de production nationale, en les spécialisant dans la filière des légumineuses pour combler le déficit. Cependant, cette approche risque de compliquer davantage la situation de ces fermes, car la problématique de toutes les exploitations agricoles algériennes, y compris les fermes pilotes, est complexe et ne peut être résolue par une spécialisation particulière.

    En conclusion, la situation des fermes pilotes et du secteur agricole dans son ensemble reste précaire. Les solutions proposées jusqu’à présent n’ont pas permis d’améliorer significativement la situation, et il est nécessaire d’adopter une approche plus réfléchie et concertée pour relever les défis auxquels est confronté ce secteur crucial pour l’économie nationale.

    Pensez-vous que les fermes pilotes nécessitent donc un autre modèle de gestion et doivent jouer un rôle dans l’expérimentation, le développement de semences, des ressources génétiques… ?

    Au cours de nos investigations sur les défis entravant le développement de l’agriculture algérienne et sa capacité à répondre aux besoins du pays malgré ses vastes étendues de terres et les ressources allouées, nous avons constaté une défaillance systémique commune à toutes les composantes du secteur alimentaire : l’organisation des cultures, des productions, des marchés, de la profession, des territoires, etc.

    L’expérimentation, la recherche, la détermination des objectifs millénaires et les stratégies à mettre en œuvre doivent relever des institutions concernés, notamment l’INRAA, l’INA, l’ITAF, le CREAD, les instituts techniques, l’EHEC et l’Université, qui ne font qu’agir dans l’académique, loin de la réalité du terrain, encore moins la mission impossible de pilotage attribuée aux fermes pilotes. Ces dernières, disposant d’un potentiel agronomique important, doivent être reconfigurées totalement sur tous les plans, à condition de les réorganiser, au même titre que le reste du secteur à reconfigurer également, pour agir dans un cadre planifié autour des produits, non pas autour des fellahs. Il n’existe aucune solution partielle, ni une solution circonstancielle.

    La nouvelle réforme qui vient d’être lancée, répond-elle à cette exigence ?

    En négligeant ces conditions, ce secteur se figera dans l’incapacité de progresser, quels que soient la volonté politique et l’effort du soutien de l’Etat. Les mesures et stratégies inappropriées ne font que gaspiller du temps et des ressources, ramenant constamment le secteur à la case départ. Les résultats mitigés des réformes et des programmes successifs, malgré les milliards de dinars et de devises investis, en sont un exemple triste et édifiant pour avoir fait de l’Algérie l’un des rares pays incapable de tirer parti des forums commerciaux internationaux et dépendant largement des productions extérieures pour nourrir sa population en céréales, lait, viande, huiles végétales et autres. Ce qui a fait que le soutien de l’Etat sert directement à doper ces productions étrangères.

    Il est impératif donc de revoir en profondeur toutes les politiques agricoles et les stratégies mises en œuvre jusqu’à présent. Aussi bien par rapport aux fermes pilotes, qu’au reste des exploitations. C’est à travers la vocation des territoires et les avantages comparatifs en termes de réformes et de statuts des entités qu’il serait possible de déterminer de nouvelles configurations capables de s’organiser pour produire des offres collectives planifiables. Lesquelles offres seront en mesure de stabiliser le marché national en termes de disponibilité de produits et des prix. Ce n’est qu’à cette condition que le secteur pourra s’impliquer dans la diversification de l’économie et la réduction drastique de notre dépendance des importations.

    Ce sont là les conclusions de nos recherches à CIExpert, en tant que cabinet d’ingénierie. Nous considérons que seules la recherche et la valorisation du savoir-faire national sont aptes à concevoir des politiques agricoles en mesure d’atteindre les objectifs du millénaire que l’Etat doit se fixer pour recouvrer sa souveraineté alimentaire.

    Propos recueillis par Mohamed Naïli

  • Région Mena : L’Algérie en passe de devenir leader dans le secteur des assurances

    Région Mena : L’Algérie en passe de devenir leader dans le secteur des assurances

    Censée renforcer la diversification du marché, à travers l’encouragement de l’investissement privé et la promotion de nouveaux produits, le projet de loi sur les assurances, actuellement en cours de préparation au niveau du gouvernement, focalise toutes les attentions, non seulement au niveau national, mais aussi à l’échelle continentale et de la région MENA (Moyen Orient et Afrique du Nord).

    Dans sa dernière édition, le mensuel Middle East insurance review, consacrant un dossier spécial au secteur des assurances en Algérie, vient ainsi de mettre en exergue des «signaux d’évolution positifs pour l’avenir», à la lumière du «projet de loi sur les assurances actuellement en cours de finalisation».

    A l’ombre de ces mutations, la publication spécialisée de renommée internationale n’en sera pas moins affirmative que «le secteur des assurances en Algérie possède des éléments forts qui pourraient l’aider à devenir l’un des marchés leaders au sein de la région MENA», car « la diversité des acteurs est un facteur dans le développement du marché », et ce « malgré des défis majeurs ».

    Au volet relatif aux résultats financiers et leurs perspectives, les auteurs du dossier tablent sur la poursuite pour les années à venir du cycle de croissance amorcé par le secteur des assurances en Algérie, tout en rappelant celle enregistrée durant l’exercice 2023, qui a été de 2,6%, avec un chiffre d’affaires de 168,4 milliards de dinars.

    « L’industrie des assurances en Algérie continuera de croître, bénéficiant de la démographie du pays et de sa population jeune. Disposer d’une industrie de l’assurance active avec divers produits et structures de propriété est un autre facteur important qui encouragerait les acteurs à innover et à développer des offres pour répondre aux besoins des clients», souligne à ce propos Middle East insurance review dans sa dernière édition.

    En se penchant sur les potentialités de chacune des branches du secteur en Algérie, la revue régionale relève l’importance de celle des assurances des personnes, atteignant actuellement 10% de parts de marché, et dont « l’investissement massif» des compagnies privées dans le digital est un atout pour l’ouverture de « nouveaux marchés et atteindre des segments de clientèles sous-exploités ».

    De même pour l’assurance Takaful, dont l’émergence est un autre élément d’appui au marché et devrait augmenter sa couverture en attirant de nouveaux clients qui évitaient auparavant les assurances classiques.

    Pour ce qui est de l’aspect réglementaire du secteur, la publication met en avant de nouvelles perspectives avec le projet de loi sur les assurances en préparation, dont il est attendu, estiment les auteurs de ce dossier, l’actualisation du cadre juridique régissant l’industrie des assurances en Algérie, en posant « les bases pour la création d’une autorité de régulation indépendante pour le secteur, une étape qui propulsera le secteur ».

    La vision de Middle East insurance review sur les perspectives du marché à la faveur de la réforme du cadre juridique régissant le secteur n’est pas moins pertinente, comme le soulignait par ailleurs il y a quelques jours le secrétaire général du Conseil national des assurances (CNA), Abdelhakim Benbouabdellah, affirmant que «la nouvelle loi vise à diversifier les produits et systèmes d’assurances, en mettant l’accent sur l’inclusion financière, le Takaful et la gestion proactive des nouveaux risques.

    Dans le cadre de cette stratégie, se pose l’impératif de la modernisation accélérée de la gestion du marché, grâce notamment à la numérisation.» Nacer Saïs, P-dg de la CAAT, avait, lors du Partners Day organisé le 19 février dernier à Alger, fait remarquer que «Le système d’assurance traditionnelle doit se réinventer face à ces défis majeurs», expliquant que «plusieurs évolutions pourraient être envisagées à l’avenir, dont une amélioration de l’offre assurantielle qui s’appuiera sur la mutualisation à grande échelle par le mécanisme de la réassurance».

    M. N.

  • Le corps électoral convoqué le 08 juin : Le président décide l’organisation d’une élection présidentielle anticipée le 7 septembre prochain

    Le corps électoral convoqué le 08 juin : Le président décide l’organisation d’une élection présidentielle anticipée le 7 septembre prochain

    Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, vient d’arrêter ce jeudi la date du 7 septembre 2024 pour l’organisation de l élection présidentielle anticipée, alors que le corps électoral sera convoqué pour le 08 juin prochain.

    Selon un communiqué rendu public par la présidence de la République, la date a été arrêtée à l’issue d’une réunion qu’a tenue ce jeudi le chef de l’Etat consacrée à «l’examen des préparatifs des prochaines élections présidentielles».

    La réunion a regroupé les responsables des plus hautes instances de l’Etat, comprenant les présidents du Conseil de la nation, de l’Assemblée populaire nationale et de la Cour constitutionnelle, le Premier ministre, le chef d’état-major de l’ANP, le directeur de cabinet à la présidence de la République, le ministre de l’Intérieur et des collectivités locales, ainsi que le président de l’Autorité nationale indépendante des élections, est-il précisé dans le même communiqué.

    A l’issue de cette réunion, « il a été décidé d’organiser des élections présidentielles anticipées, dont la date a été arrêtée pour le samedi 7 septembre 2024, et le corps électoral sera convoqué pour le 08 juin 2024 », conclu le même communiqué.

    Le prochain scrutin pour l’élection du nouveau président de la République vient ainsi d’être avancé de trois mois, étant donné que les dernières présidentielles, à l’issue desquelles Abdelmadjid Tebboune a été élu à la magistrature suprême pour un mandat de cinq ans, ont eu lieu en décembre 2019, après plusieurs mois de manifestations populaires, menées par le mouvement du Hirak, pour s’opposer au cinquième mandat que briguait feu Abdelaziz Bouteflika.

    R. N.

  • Economie nationale : Le président de la République reçoit une délégation du CREA

    Economie nationale : Le président de la République reçoit une délégation du CREA

    Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a reçu ce mercredi une délégation du Conseil du renouveau économique algérien (CREA) que préside Kamel Moula, a affirmé un communiqué de la Présidence. Cette audience, qui a eu lieu au siège de la Présidence de la République, intervient deux jours seulement après l’installation de la Haute commission des recours relatifs à l’investissement.

    «Le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, a reçu, ce jour, une délégation du Conseil du renouveau économique algérien, conduite par M. Kamel Moula», a indiqué le communiqué de la Présidence.

    Cette réunion, que M. Moula a qualifié de «fructueuse», a été l’occasion pour le chef de l’Etat de féliciter «cette importante organisation pour son rôle dans l’édification de l’économie nationale, qui lui a valu la totale confiance de Monsieur le Président, mais aussi le respect des partenaires étrangers, saluant sa réussite dans la contribution à la stabilité du marché national, ainsi que celle de tous les acteurs économiques », a affirmé la même source.

    Le communiqué de la présidence souligne que «le président de la République a affirmé que le Conseil du renouveau économique algérien est une organisation citoyenne qui regroupe des membres nationalistes et intègres, qu’il a encouragés, et à travers eux, tous les opérateurs économiques, à aller de l’avant dans le développement de l’économie nationale malgré les tentatives d’atteinte à sa réputation par les relais de la issaba agonisante».

    Dans une vidéo diffusé par la Présidence, à l’issue de cette rencontre, le président du CREA a affirmé que cette rencontre a été une opportunité d’évoquer «plusieurs aspects ayant trait à l’économie et à l’amélioration du climat des affaires, outre les obstacles auxquels fait face l’opérateur économique algérien», ce pourquoi d’ailleurs le président de la République a installé la Haute commission de recours relatifs à l’investissement, dont la responsabilité a été confiée à son directeur de Cabinet, Boualem Boualem.

    «Le développement de l’industrie algérienne et la réalisation de l’autosuffisance, notamment dans le domaine de l’industrie manufacturière et l’industrie des intrants» ont été également abordé par les deux parties, a ajouté Kamel Moula.

    Par ailleurs, rappelle le communiqué de la Présidence, l’audience a aussi porté sur «l’ensemble des projets d’investissement entre novembre 2022 et fin février 2024, soit 6.103 projets d’une valeur de 3.068 milliards de DA, permettant la création de 150.000 emplois directs», précisant que «la valeur des investissements étrangers directs s’élève à 38 milliards de DA, tandis que la valeur des projets d’investissement en partenariat a atteint 844 milliards de DA».

    Rabah Nadri

  • Ramadhan : JMC Motors Algérie s’engage dans la prévention routière en partenariat avec Algeria United Foundation et Iinfotraffic Algérie

    Ramadhan : JMC Motors Algérie s’engage dans la prévention routière en partenariat avec Algeria United Foundation et Iinfotraffic Algérie

    Face à l’augmentation alarmante du nombre d’accidents de la route enregistrés chaque année pendant le mois de Ramadhan en Algérie et spécialement durant les dernières minutes avant la rupture du jeûne, JMC Motors Algérie, en partenariat avec la Fondation Algeria United Foundation et Infotraffic Algérie annonce une série d’actions visant à sensibiliser les conducteurs pour une conduite bienveillante et sécurisée durant ce mois sacré.

    Accident de la route: 16 morts et 75 blessés depuis le début du mois de Ramadhan (aps.dz)

    La première initiative consiste en la distribution de « Box Iftar » contenant un repas léger aux automobilistes avant la rupture du jeûne. Cette action vise à offrir aux conducteurs une pause salutaire, tout en diminuant les risques d’accidents qui surviennent fréquemment à ce moment de la journée.

    La distribution se fera sur un axe routier important d’Alger, à savoir la rocade nord, via deux emplacements, le premier sera au niveau des Bananiers vers Alger centre, et se situera après le point de contrôle de police afin de profiter du ralentissement des automobilistes.

    Le deuxième point de distribution sera au niveau de Dar el Beida et se situera au niveau de la station de service BEB EL CHERK.

    La deuxième initiative se fera à travers une campagne de sensibilisation sur les réseaux sociaux via des capsules vidéo et des visuels de prévention. Ces supports mettront en lumière les entretiens et contrôles essentiels à effectuer sur son véhicule pour éviter tout dysfonctionnement pouvant entraîner un accident de la route.

    De plus, un contenu portant sur le comportement des conducteurs au volant sera également mis en avant afin de sensibiliser sur les gestes à faire et à ne pas faire spécialement durant cette période particulière pour garantir une conduite bienveillante et sécurisée.

    Ces actions reflètent l’engagement de JMC MOTORS ALGERIE en faveur de la sensibilisation et de la sécurité routière ainsi que son engagement d’accompagner les associations et fondations caritatives dans leurs projets.

    La prévention routière est une responsabilité collective et JMC MOTORS ALGERIE encourage tous les automobilistes à participer activement à cette démarche en adoptant une conduite responsable et en respectant les règles de sécurité et de conduite en toutes circonstances.

    C.P

    À propos de SARL JMC MOTORS ALGERIE :

    « Créé en mars 2023 par des investisseurs algériens, JMC MOTORS ALGERIE est le représentant officiel et exclusif de la marque JMC en Algérie dont le siège social est situé au 216 rue Hassiba Ben Bouali, belouizdad, Alger – ALGERIE.

    À propos de ALGERIA UNITED FOUNDATION :

    « Fondée en 2020, Algeria United Foundation est une organisation caritative active dans divers domaines contribuant au développement de la société algérienne, bénéficiant d’une longue et riche expérience dans le travail bénévole et caritatif de ses membres fondateurs. Cette organisation regroupe une constellation de présidents d’associations caritatives sur le terrain et de militants dans le domaine de la bienfaisance en Algérie, qui jouissent d’une réputation et d’une efficacité reconnues sur la scène caritative. »

    À propos de INFO TRAFFIC ALGERIE :

     « Fondée en 2013, Info Trafic Algérie est une communauté dynamique d’automobilistes et de passionnés d’automobile, transcende les frontières avec une base solide de plus de deux millions d’abonnés en Algérie et au-delà. Son engagement actif se reflète dans la participation des membres, qui partagent des informations et contribuent à une expérience collective enrichissante. Chaque jour, l’objectif de l’équipe Info Traffic Algérie est d’apporter une valeur ajoutée en informant, sensibilisant et favorisant l’échange d’informations au sein de sa communauté.

  • Avec l’installation de la Haute commission des recours relatifs à l’investissement : Un nouveau pas vers la diversification économique

    Avec l’installation de la Haute commission des recours relatifs à l’investissement : Un nouveau pas vers la diversification économique

    Inscrite dans la continuité du processus mis en place depuis 2022 visant à relancer d’une manière effective l’activité productive dans tous les secteurs, la Haute commission nationale des recours relatifs à l’investissement, installée ce lundi par le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, aura désormais pour principale tâche de trancher les recours présentés par les investisseurs, ce qui permettra donc de lever toutes les contraintes auxquelles sont encore confrontés certains investisseurs dans la réalisation de leurs projets.

    C’est eu égard à son rôle dans la simplification des démarches des investisseurs que le chef de l’Etat a d’ailleurs souligné «l’intérêt particulier qu’il porte à ce domaine vital», qu’est l’investissement, dans sa déclaration à l’installation de cette haute instance, placée sous la présidence du directeur de Cabinet à la présidence de la République, Boualem Boualem.

    Cependant, loin d’omettre le rôle phare que jouent les opérateurs économiques dans la nouvelle dynamique qu’observe le marché de l’investissement, le chef de l’Etat n’a pas manqué de souligner aussi avec satisfaction «les efforts consentis par le Conseil du renouveau économique algérien pour booster l’investissement, diversifier l’économie nationale et réduire la dépendance aux hydrocarbures».

    Ainsi, tenant compte des différentes réformes menées ces deux dernières années dans le but de donner un nouveau souffle à la promotion de l’investissement, il importe de noter que l’installation de cette Haute commission nationale des recours intervient comme une nouvelle pierre qui vient de s’ajouter à ce nouvel édifice institutionnel et législatif, qui a commencé par la promulgation de la nouvelle loi sur l’investissement en 2022, et dont la finalité est d’accélérer la diversification économique pour consolider davantage la croissance hors hydrocarbures.

    En plus de la loi 22-18 du 24 juillet 2022 relative à l’investissement qui a, d’ailleurs, été accueillie avec beaucoup d’enthousiasme par les opérateurs économiques opérant sur le marché national, tant locaux qu’étrangers, ce nouveau processus ayant pour but d’encourager l’acte d’investir, a connu d’autres réformes et l’entrée en vigueur de nouvelles mesures avant d’aboutir à l’installation de ladite haute commission cette semaine.

    C’est dans ce sens en effet que s’inscrit aussi la promulgation de la loi 23-17 du 15 novembre 2023 fixant les conditions et les modalités d’octroi du foncier économique relevant du domaine privé de l’Etat destiné à la réalisation de projets d’investissement.

    La réforme de l’AAPI (Agence algérienne de promotion de l’investissement), devenu désormais une sorte de guichet unique fait également partie des mesures prises par les pouvoirs publics dans l’objectif de simplifier les démarches aux porteurs de projets.

    En conséquence, en considérant sa portée, les opérateurs économiques, à travers les organisations au sein desquelles ils sont regroupés, ont été unanimes à souligner l’importance de la Haute commission des recours relatifs à l’investissement qu’ils considèrent comme un nouvel élément qui conforte l’arsenal juridique et les dispositifs mis en place pour améliorer le climat des affaires et encourager l’investissement en Algérie.

    C’est le cas du président de l’UNEP (Union nationale des entrepreneurs publics), Charf Eddine Amara, qui, dans une déclaration à l’APS, a estimé que l’installation de la Haute commission nationale des recours relatifs à l’investissement confirme la volonté et la foi du président de la République envers les investisseurs et son souci de leur offrir la protection nécessaire, ou du président de la CAPC (Confédération algérienne du patronat citoyen), Rahmoune Zergoune, pour qui, cette « Haute commission va encourager l’investissement et rassurer les opérateurs nationaux et étrangers ».

    M. N.

  • Bâtiment : Holcim s’engage avec succès dans la construction durable

    Bâtiment : Holcim s’engage avec succès dans la construction durable

    Au-delà de ses performances financières et commerciales, tant sur le marché national qu’à l’export, le groupe spécialisé dans la production de ciment et ses dérivés, Holcim El-Djazaïr multiplie ses engagements en faveur de la construction durable.

    Ainsi, parallèlement à sa stratégie de décarbonation de ses produits, l’entreprise vient d’annoncer le succès de la première édition de sa Caravane pour la «Construction durable», menée depuis le 22 octobre dernier à travers plusieurs régions du pays et qui vient d’être clôturée ce lundi.

    Dans un communiqué rendu public à cette occasion, Holcim souligne que «cette initiative d’intérêt public, en accord avec l’engagement de l’entreprise en faveur de la construction durable, a offert des opportunités sans précédent à plus de 15 000 artisans, clients et utilisateurs pour explorer les solutions de construction innovantes et durables déjà disponibles sur le marché algérien ».

    A cet égard, depuis son lancement, en octobre dernier, cette tournée « a couvert 30 communes algériennes, renforçant les liens entre Holcim El-Djazaïr et ses clients grâce à des rencontres directes avec leurs experts », et a été une occasion pour ouvrir des « discussions approfondies sur les dernières avancées en matière de construction durable », ajoute le communiqué.

    Dans le cadre de cette campagne, «Holcim El-Djazaïr a présenté sa gamme de ciments spécialement conçus pour répondre aux exigences de chaque région algérienne, qu’elle soit côtière, humide, aride ou désertique », comme elle a eu aussi à mettre en lumière ses ciments adaptés à la construction parasismique dans les zones à risque élevé», est-il précisé.

    Ainsi, « les experts ont partagé des informations sur la manière de construire de manière plus efficace et respectueuse de l’environnement en utilisant leur solution clé de décarbonisation de l’industrie de la construction, le ciment Chamil TM ECOPlanet ».

    A travers cette initiative, qui sera rééditée dans le cadre d’une deuxième édition, Holcim El-Djazaïr réaffirme son engagement « en faveur de la construction durable et de la réduction des émissions de carbone ».

    Par ailleurs, sur le plan commercial, à noter que Holcim El-Djazaïr a réalisé en 2023 d’importants succès en exportant plus de 3,4 millions de tonnes, soit 30% de l’ensemble des exportations de l’Algérie en ciment et clinker.

    Ce résultat représente ainsi une croissance de 7% par rapport aux 3,2 millions de tonnes enregistrées en 2022 et une augmentation de 17% de son chiffre d’affaires, avait indiqué précédemment l’entreprise.

    R. N.