Catégorie : LaUne

  • L’inflation alimentaire baisse à 7,2% en Algérie selon la Banque mondiale

    L’inflation alimentaire baisse à 7,2% en Algérie selon la Banque mondiale

    La fin du premier trimestre de l’année en cours a été marquée par une reprise relative de la hausse des cours des produits agricoles sur le marché international, à l’exception des cours des céréales qui ont observé une stabilité, indique la Banque mondiale, qui évalue l’inflation en Algérie, dans sa dernière mise à jour de l’Indice des prix publiée à la fin mars dernier.

    « Les indices des prix agricoles et des exportations ont clôturé en hausse de 8% et 16%, tandis que l’indice des prix des céréales a clôturé au même niveau », souligne l’institution internationale dans sa note, tout en expliquant les raisons de ces nouvelles hausses par des ruptures d’approvisionnement dans les pays producteurs ainsi que des conditions climatiques défavorables pour certaines productions.

    Pour les céréales, la même analyse souligne que « les prix du blé ont clôturé en hausse de 1% et ceux du maïs en baisse de 1%, tandis que les prix du riz ont clôturé au même niveau », en précisant que, sur une base annuelle, les prix du maïs sont inférieurs de 31% et ceux du blé de 21%, alors que les cours du riz sont en revanche en hausse de 27%.

    Pour ce qui est de l’inflation, la Banque mondiale relève un nouveau départ à la hausse des prix des produits alimentaires dans de nombreux pays entre le mois de novembre de l’année précédente et le mois de février de l’année en cours. C’est le cas notamment dans les pays à revenu faible ou intermédiaire où l’inflation alimentaire est supérieure à 5% dans 60% d’entre eux.

    La note de l’institution financière précise que l’inflation alimentaire est supérieure à l’inflation globale sur une variation annuelle de l’IPC (Indice des prix à la consommation) dans 58,9% des 168 pays analysés dans le monde.

    Dans le cas de l’Algérie, la Banque mondiale présente dans son bulletin l’évolution de la courbe de l’inflation alimentaire sur une durée d’une année entre mars 2023 et le mois de février 2024. Ainsi, pour l’Algérie, classée dans la catégorie des pays à revenu intermédiaire, il en ressort que l’inflation alimentaire a baissé quasiment de moitié en variation annuelle, en passant de 14,3% au mois de mars de l’année dernière à 7,2% à la fin janvier 2024.

    Selon l’analyse de la Banque mondiale, l’inflation alimentaire a connu son pic en Algérie durant l’été dernier, en grimpant jusqu’à 16,1% au mois d’août 2023 et 15,2% le mois suivant, avant d’entamer une courbe descendante pour revenir à 10,9% au mois d’octobre de l’année dernière et poursuivre sa baisse durant les premiers mois de l’année en cours.

    A ce propos, il est utile de noter que, tel que l’ont souligné dans d’autres analyses les deux institutions de Bretton Woods, la BM et le FMI, la hausse du taux d’inflation global en Algérie durant l’année précédente, ayant été de 9,3% en moyenne, a été tirée essentiellement par l’inflation alimentaire.

    En outre, face à ces fluctuations des cours mondiaux des produits agricoles de base, la Banque mondiale se joint aux différentes instances de l’Organisation des Nations Unies pour réitérer l’urgence de « transformer les systèmes agroalimentaires dans un contexte d’exacerbation de la crise climatique, tel que souligné dans le dernier rapport de l’ONU sur le climat. »

    A cet égard, la BM revient dans son dernier bulletin sur les recommandations de la FAO (Organisation des nations unies pour l’alimentation et l’agriculture) axées principalement sur la nécessité de prendre à l’échelle mondiale « des mesures de transformation des systèmes agroalimentaires pour lutter contre l’impact croissant de la crise climatique sur la sécurité alimentaire et l’agriculture ».

    L’appel de la FAO, rappelle-t-on, fait suite aux conclusions préoccupantes du dernier rapport de l’Organisation météorologique mondiale (WMO) sur l’état du climat mondial, qui met en évidence les records enregistrés fréquemment en matière d’effets du changement climatique, hausse des températures ou émission de gaz à effet de serre.

    M. N.

  • D’une capacité de 200 000 tonnes/an : Le qatari Baladna s’apprête à lancer une méga-ferme laitière en Algérie

    D’une capacité de 200 000 tonnes/an : Le qatari Baladna s’apprête à lancer une méga-ferme laitière en Algérie

    Moins de six mois après les premières concertations entre ses experts et les responsables du ministère de l’Agriculture et du développement rural, qui ont eu lieu en octobre dernier, le groupe qatari Baladna, spécialisé dans les productions agricoles et agroalimentaires, vient de franchir un nouveau cap dans ses démarches visant à lancer d’importants investissements en Algérie dans le domaine de la production laitière.

    Les responsables du groupe qatari Baladna ont en effet ouvert la semaine dernière de nouveaux pourparlers avec le département de Youcef Cherfa en vue de lancer une méga-ferme d’élevage laitier, visant à produire annuellement jusqu’à 200 000 tonnes de poudre de lait, ont rapporté en début de cette semaine des médias qataris, citant des responsables de la société, sans fournir plus de détails sur le montage financier de ce mégaprojet, le mode de son financement ou les échéances de sa réalisation.

    Comprenant des périmètres agricoles pour la production de fourrages, des bâtiments d’élevage ainsi qu’une unité de transformation pour la production de lait en poudre, le futur projet du principal fournisseur des pays du Golfe en produits laitiers devra s’étaler sur une superficie totale de 100 000 hectares, ont ajouté les mêmes sources.

    Bien que la région de son implantation n’a pas été précisée par les responsables du groupe qatari Baladna mais il va sans dire que le projet du groupe qatari devra être lancé dans le sud du pays, où est mise en œuvre une nouvelle stratégie de développement agricole privilégiant les investissements dans les productions intensives, dans le cadre du dispositif de l’ODAS (Office de développement de l’agriculture industrielle et terres sahariennes).

    A souligner que, lors de sa dernière rencontre avec des représentants des médias, samedi dernier, le président de la République avait fait part de la signature prochaine d’ «un partenaire arabe très respecté, en vue de la réalisation d’un grand projet de ferme de 100 000 hectares à Adrar. »

    Auparavant, une délégation d’experts du groupe qatari Baladna, conduite par le PDG du groupe, Mohamed Moatez El-Khayat, a été reçue en octobre 2023 au ministère de l’Agriculture et du développement rural pour « examiner les voies et moyens de renforcer le partenariat et la coopération dans le domaine de l’agriculture », avait indiqué le ministère de tutelle dans un communiqué, précisant que la rencontre « vient en parachèvement de la mise en œuvre des procédures relatives au projet de l’Algérie pour la production du lait et des viandes rouges. »

    A l’issue de cette rencontre, le PDG de la société qatarie a affirmé que le groupe qatari Baladna« est prête à investir en Algérie dans le domaine agricole, en exploitant toutes les opportunités offertes au mieux des intérêts des deux pays. »

    M. N.

  • BEA : Lahouari Rahali nommé nouveau DG

    BEA : Lahouari Rahali nommé nouveau DG

    La BEA (Banque extérieure d’Algérie) vient de connaitre un changement au niveau de sa hiérarchie, avec la nomination ce mercredi de Lahouari Rahali au poste de directeur général de la banque publique en remplacement de Lazhar Latreche, a annoncé le ministère des Finances dans un communiqué.

    Avant sa nomination à ce nouveau poste de direction, Lahouari Rahali a eu à occuper plusieurs postes de responsabilité dans le secteur bancaire, dont celui de président du Conseil d’administration (CA) de la BEA, a indiqué le communiqué du ministère des Finances.

    Dans son intervention lors de la cérémonie d’installation du nouveau directeur général qu’il a présidée, le ministre des Finances, Laaziz Faid, a souligné « la nécessité de poursuivre les efforts de développement et de modernisation de cette institution (la BEA en l’occurrence, ndlr) et de renforcer son rôle dans le financement de l’économie nationale », a indiqué le même communiqué.

    Le premier argentier du pays a également saisi cette occasion pour lancer un appel aux responsables de la banque pour l’accélération des différents «chantiers de modernisation de la BEA afin de répondre aux besoins changeants de sa clientèle», avant de souligner «l’importance de l’innovation et de l’adaptation aux nouvelles technologies pour maintenir la (banque) à la pointe de l’industrie bancaire.»

    A l’instar des différentes autres banques publiques, il est à noter que la BEA est soumise actuellement à un plan de modernisation, visant notamment à adapter le secteur bancaire aux nouvelles exigences introduites par le développement des nouvelles technologies numériques et l’avènement de nouveaux produits.

    Outre son développement sur le marché national, la BEA est également engagée à l’international depuis 2023, aux côtés de la BNA (Banque nationale d’Algérie) et la BADR (Banque de l’agriculture et du développement rural), étant actionnaire à hauteur de 20% au capital de l’Algerian Bank of Senegal (ABS), ouverte en septembre dernier à Dakar, au Sénégal, et 20% aussi à Algerian Union Bank (AUB), ouverte dans la capital mauritanienne, Nouakchott.

    Cependant, la BEA s’apprête également à ouvrir une succursale dans la capitale française, Paris, dont le capital sera à 100% algérien.

    M. N.

  • OPEP+ : L’Algérie maintient sa réduction de production pétrolière jusqu’à juin prochain

    OPEP+ : L’Algérie maintient sa réduction de production pétrolière jusqu’à juin prochain

    L’Algérie a décidé de maintenir sa réduction volontaire et additionnelle de sa production pétrolière jusqu’à juin prochain, dans le cadre de l’accord de l’OPEP+, a affirmé ce mercredi le ministre de l’Energie et des Mines, Mohamed Arkab, dans un communiqué.

    «Le Ministre de l’Energie et des Mines, Monsieur Mohamed ARKAB, a réaffirmé l’engagement de l’Algérie à maintenir une réduction volontaire et additionnelle de sa production jusqu’à juin 2024 », lit-on dans le communiqué publié à l’issue de la 53e réunion du Comité ministériel conjoint de suivi (JMMC) qui s’est tenue par visioconférence.

    L’Algérie a opéré l’été dernier une réduction volontaire de 48 000 barils de pétrole par jour jusqu’à fin 2024 « par mesure de précaution », avait affirmé M. Arkab, à l’issue de la 35e réunion de l’OPEP+ tenue le 4 juin 2023.

    En décembre dernier, l’Algérie avait annoncé une nouvelle réduction volontaire de sa production de brut d’environ 51 000 barils par jour, pour la période allant du 1er janvier au 31 mars 2024, dans le sillage de la Déclaration de coopération (DoC) de l’OPEP+ qui réunit le pays membres de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) et non-OPEP depuis 2016. La réduction globale décidée en décembre par l’OPEP+ était de 2,2 millions de barils par jour pour la même période et qui vient d’être, elle aussi, prolongée jusqu’à la fin du deuxième trimestre de cette année.

    « Les Ministres du JMMC restaient vigilants quant à l’évolution des fondamentaux du marché pétrolier au cours des prochains mois. La conjoncture économique mondiale à court terme reste incertaine dans la mesure où les perspectives varient considérablement d’une région à l’autre, avec des écarts significatifs dans les trajectoires de croissance », a ajouté le ministre de l’Energie, soulignant que « cette situation d’incertitude pourrait perturber la croissance de la demande mondiale de pétrole, alors même que le marché est convenablement approvisionné ».

    Mohamed Arkab a affirmé par ailleurs qu’ « en procédant, collectivement et individuellement, à un ajustement de nos niveaux de production, nous sommes parvenus progressivement à restaurer les conditions d’un marché pétrolier plus stable et moins enclin à la volatilité ».

    Par ailleurs, des pays signataire de la DoC, en l’occurrence l’Irak et le Kazakhstan, se sont engagé lors de cette 53e réunion du JMMC  à compenser la surproduction qu’ils ont enregistré durant le premier trimestre 2024, alors que la Russie a annoncé cette semaine qu’elle va procéder à une coupe basée sur la production et non pas sur les exportations.

    Lyès Menacer

  • Après plus de 6 ans de déficit : Un bond de plus de 80% des exportations, selon l’ONS

    Après plus de 6 ans de déficit : Un bond de plus de 80% des exportations, selon l’ONS

    Dans un nouveau bilan détaillé des opérations du commerce extérieur sur une période pluriannuelle (2017-2022), l’ONS (Office national des statistiques) vient d’exposer l’évolution des exportations et importations ces dernières années.

    Ainsi, le document confirme la consolidation de l’excédent de la balance commerciale, qui a atteint 24 milliards de dollars en 2022, ce qui représente «un record après presque sept ans de déficit», souligne cette même source, expliquant ce dynamisme par le «rebondissement des exportations de l’Algérie qui augmente de 80,2% par rapport à l’année précédent (2021) et une évolution modérée des importations de 3,4%.»

    Durant cette année, les exportations ont bondi de 28 milliards de dollars, en totalisant 63 milliards de dollars, dont 56,7 milliards de dollars en pétrole et gaz, contre 35 milliards de dollars en 2021. « Cette hausse est à l’évidence intégralement expliquée par la hausse des prix internationaux des hydrocarbures ». Ajoute cette même source.

    Cependant, les exportations hors hydrocarbures, qui ont dépassé en valeur la barre record des 6 milliards de dollars, «ont été marquées par une hausse appréciable à partir de l’année 2021, passant de 2 milliards de dollars en 2020 à 5 milliards de dollars en 2021 pour atteindre les 6,6 milliards en 2022, soit une évolution de 191% entre 2020 et 2022 », soulignent les analystes de l’ONS.

    Par type de produits, le même document relève que les exportations hors hydrocarbures sont constituées essentiellement d’engrais, qui représentent 21% du volume total, les dérivés des hydrocarbures (18%) et de l’acier (5%).

    Au chapitre des importations, le même bilan relève une facture qui a atteint 39 milliards de dollars durant l’année 2022, soit une légère hausse de 3,4% seulement par rapport au niveau de 37,7 milliards de dollars atteint en 2021.

    Dans le détail, le bilan permet de constater que les importations sont dominées, à hauteur de 74% par les trois groupes regroupant les produits alimentaires, les demi-produits et les équipements industriels.

    La part des produits alimentaires dans la structure globale des importations a en effet été de 27,8% durant l’année 2022, soit une hausse de 17,2% par rapport à l’année d’avant, avec une valeur de 10,9 milliards de dollars. Durant le même exercice, les demi-produits ont enregistré une croissance de 31% par rapport à 2021, avec une part de 25,7% du total des importations, pour une valeur de 10 milliards de dollars, tandis que les équipements industriels ont représenté 8 milliards de dollars, soit 20,6% de la facture totale des importations, bien que ce groupe ait enregistré un recul de 20,3% par rapport à l’année d’avant, selon le même bilan.

    Par ailleurs, pour permettre une meilleure visibilité, l’Office précise que « les données sur le commerce extérieur peuvent être considérées comme celles qui ont bénéficié de la normalisation la plus importante et de l’intérêt les plus élevés de la part des pouvoirs publics qui ont créé une structure spécialisée au sein des la direction générale des douanes (qui est le Centre national de transmission et du système d’information des douanes), dont le rôle est exclusivement orienté sur la production des statistiques douanières et l’automatisation des procédures. »

    M. N.

  • Nouveau Bus Co-Star de JMC Algérie:  Un atout majeur pour le transport urbain

    Nouveau Bus Co-Star de JMC Algérie: Un atout majeur pour le transport urbain

    JMC Motors Algérie a captivé l’attention, hier soir dans son showroom situé à Rue Hassiba Ben Bouali (Alger), en dévoilant son dernier produit : le nouveau Bus Co-Star, spécialement conçu pour répondre aux besoins du transport de personnes en milieu urbain. Cet événement a suscité un vif intérêt parmi les professionnels du transport et les entreprises qui cherchent des solutions efficaces pour le déplacement de leur personnel. En effet, le Co-Star ne se contente pas d’être un simple véhicule, mais plutôt un outil de travail destiné à des professionnels issus de divers secteurs d’activité.

    Ce qui distingue le Co-Star, c’est son groupe motopropulseur robuste et performant. Doté d’un moteur diesel 4,7L, avec un bloc de 4 cylindres développant 163 chevaux de puissance, capable de fournir un couple impressionnant de 450 Nm sur une plage de régime allant de 1 400 à 2 400 tours par minute, ce bus garantit une expérience de conduite fluide et puissante. Ce moteur est associé à une transmission manuelle à 6 rapports, offrant ainsi une grande polyvalence et une efficacité énergétique optimale.

    En ce qui concerne ses dimensions, le Co-Star affiche une longueur de 7 725 mm, une largeur de 2 050 mm et une hauteur de 2 710 mm, avec un empattement de 4 435 mm et une garde au sol de 190 mm. Ces dimensions généreuses offrent non seulement un confort accru pour les passagers, mais aussi une manœuvrabilité et une stabilité exceptionnelle pour le conducteur. Avec une capacité de transport de 30 personnes, y compris le conducteur, le Co-Star est parfaitement adapté aux besoins de transport en milieu urbain.

    Sur le plan technique, le Co-Star se distingue également par son châssis robuste et sa suspension à ressorts à lames, garantissant une conduite souple et confortable même sur les routes les plus redoutables. De plus, le système de freinage du Co-Star, composé de disques à l’avant et à l’arrière, assure une efficacité de freinage optimale, garantissant ainsi la sécurité des passagers et du conducteur dans toutes les conditions de conduite.

    « Le nouveau Bus Co-Star de JMC Motors Algérie incarne l’engagement de l’entreprise envers l’innovation et la qualité. Avec ses performances exceptionnelles, son confort accru et sa fiabilité inégalée, le Co-Star est plus qu’un simple moyen de transport. Il représente une véritable solution pour les professionnels du transport urbain en quête d’efficacité et de performance », a déclaré la directrice générale de JMC Motors Algérie Sarah Chouider, affirmant que « les premières commandes déjà été enregistrées confirment le succès néanmoins attendu pour ce produit de haute facture ».

    Finitions, équipement, prix et garantie

    Pour le marché algérien, le Co-Star de JMC Motors Algérie offre aux clients deux niveaux de finition soigneusement conçus pour répondre à leurs besoins spécifiques : Comfort et Luxury. Ces deux versions incarnent l’engagement de l’entreprise envers le confort, l’ergonomie et la sécurité.

    La version Comfort du Co-Star est conçue pour offrir une expérience de conduite agréable et pratique. Équipée de la direction assistée, d’un écran MP3 de 18 pouces, d’un volant réglable en hauteur et en profondeur, de la climatisation, de sièges en similicuir, de la ventilation d’extraction et d’une porte manuelle battante, cette version garantit un niveau de confort optimal pour les passagers et le conducteur.

    Pour ceux qui recherchent un niveau de luxe supérieur, la version Luxury du Co-Star propose des fonctionnalités supplémentaires pour une expérience de conduite encore plus raffinée. En plus des équipements de la version Comfort, la version Luxury est équipée d’une porte électrique pliante, d’un port USB et d’un plancher effet bois, ajoutant une touche d’élégance et de sophistication à l’intérieur du véhicule.

    En ce qui concerne la sécurité, les deux versions du Co-Star offrent une gamme complète de dispositifs de sécurité pour garantir la protection des passagers et du conducteur dans toutes les situations. L’ABS, l’ESP, les ceintures de sécurité à toutes les places, les repose-tête sur tous les dossiers des sièges, le système anti-retournement, le dispositif de dégivrage et de désembuage, ainsi que le chrono-tachygraphe numérique sont autant de caractéristiques qui contribuent à assurer la sécurité et la tranquillité d’esprit à bord du Co-Star.

    En outre, JMC Motors Algérie propose une garantie exceptionnelle de 5 ans ou 100 000 kilomètres pour le Co-Star, démontrant ainsi la confiance de l’entreprise dans la qualité et la fiabilité de ses produits. Avec un prix TTC de 10 900 000 dinars pour la version Comfort et de 11 590 000 dinars pour la version Luxury, le Co-Star offre un excellent rapport qualité-prix, combinant confort, sécurité et innovation pour répondre aux besoins du marché du transport urbain en Algérie.

    « Nous avons récemment reçu la visite de l’Association nationale des transporteurs. Les propriétaires et les conducteurs ont affiché un grand engouement pour ce produit, comme nous avons eu de très bons échos d’une grande association sportive d’Alger qui a passé sa commande chez JMC Motors Algérie. C’est vous dire que le nouveau Bus Co-Star de JMC Motors Algérie incarne l’excellence et l’innovation dans le domaine du transport urbain. Avec ses deux niveaux de finition, ses fonctionnalités avancées et ses caractéristiques de sécurité de pointe, le Co-Star est le choix idéal pour les professionnels du transport et les entreprises à la recherche d’une solution fiable et performante pour leurs besoins de déplacement en milieu urbain », a encore souligné Mme. Chouider qui met en avant l’origine japonaise (Isuzu) des motorisations de tous les produits de la marque JMC.

    Farid Belgacem

  • Investissements, dinar, inflation, croissance : Les projections du président Tebboune

    Investissements, dinar, inflation, croissance : Les projections du président Tebboune

    La dynamique que connaissent les investissements, l’objectif tracé en matière de croissance et de maîtrise de l’inflation, la réévaluation du dinar, la stabilisation du marché des produits de large consommation ou encore les perspectives du secteur énergétique, ont été les principaux sujets sur lesquels le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, est revenu ce samedi lors de sa rencontre périodique avec des représentants des médias.

    Evoquant le redressement de la courbe que suit l’évolution du PIB (produit intérieur brut) du pays, le chef de l’Etat a exprimé son optimisme en tablant sur plus de 400 milliards de dollars au premier trimestre de l’année 2026, ce qui ne fera, en conséquence, que consolider la croissance, estimée à 4,2% durant l’année précédente, comme l’ont confirmé d’ailleurs les institutions internationales, comme le FMI (Fonds monétaire international) ou la Banque mondiale. Le chef de l’Etat y voit justement «une reconnaissance de la part des instances internationales » et, pour lui, « cela signifie que nous sommes sur la bonne voie».

    Dans l’ensemble, pour le président Tebboune, les indicateurs prévisionnels de l’économie nationale à moyen terme, tels qu’ils se présentent, confirment que l’Algérie est en phase de devenir une économie émergente.

    Parmi les facteurs ayant favorisé ces indicateurs positifs de l’économie nationale, il y a sans doute la tendance à la hausse que connaissent ces dernières années les investissements dans les secteurs productifs.

    Sur ce point, le chef de l’Etat a relevé une augmentation du volume des investissements, avec un nombre important de projets inscrits au niveau de l’AAPI (Agence algérienne de promotion de l’investissement), estimés à près de 6 000, dont «la moitié a été lancée» et le reste devant se concrétiser à l’horizon 2026, ce qui permettra, estime le président de la République, de créer davantage de richesses et de postes d’emploi, avant de faire remarquer aussi un afflux d’investisseurs étrangers vers le marché algérien, en raison de la stabilité qu’il a retrouvé.

    Les décisions de la Haute commission des recours sont « exécutoires »

    Dans ce sillage, revenant sur les mesures prises dans le cadre de la nouvelle politique visant à lever les contraintes auxquelles sont confrontés les opérateurs économiques, le président Tebboune a évoqué la Haute commission nationale des recours liés à l’investissement, récemment installée, qui, pour lui, fait partie des mesures prises pour « rassurer les investisseurs et éliminer les obstacles administratifs afin d’accélérer la réalisation des investissements », avant de préciser que ses décisions seront « exécutoires ».

    En outre, parmi les secteurs privilégiés pour l’intensification des investissements, il y a en premier lieu celui de l’énergie et, à ce propos, le chef de l’Etat a affirmé que « nous allons investir et produire encore plus dans le domaine du gaz naturel».

    En outre, au chapitre des défis qui restent encore à relever, le chef de l’Etat a évoqué la question de l’inflation et la valeur du dinar, en soulignant l’impératif de « réduire le taux d’inflation, qui oscille actuellement entre 7% et 8%, à 4% au maximum ».

    Liée elle aussi à l’inflation, la question de la valeur du dinar constitue elle aussi une priorité pour le chef de l’Etat, pour qui, sa détérioration a été provoquée par les politiques monétaires antérieures dans des « circonstances illogiques marquées par l’injection de fonds via la planche à billets, dont nous subissons aujourd’hui les répercussions ».

    Pour sortir de cette situation, le chef de l’Etat estime que la réévaluation de la monnaie nationale se fera « à travers des mesures économiques, y compris les mécanismes de taux de change au niveau de la Banque centrale », avec comme objectif la réduction de la facture des importations.

    M. N.

  • Banque d’Algérie : Nouvelles conditions pour la création de banques privées

    Banque d’Algérie : Nouvelles conditions pour la création de banques privées

    Dans un contexte marqué par des réformes profondes que connait le secteur des finances dans son ensemble, marqué par son ouverture à l’investissement privé, la Banque d’Algérie (BA) vient de définir de nouvelles conditions régissant la création d’établissement bancaires privés ou de succursales de banques étrangères en Algérie et de définir de nouveaux seuils de capital, tout en autorisant l’introduction dans le paysage bancaire national de banques numériques.

    C’est l’objet du nouveau règlement 24-01 de la Banque d’Algérie, «fixant les conditions relatives à l’autorisation de constitution et à l’agrément de banque, d’établissement financier, d’ouverture de succursales de banque et d’établissement financier étrangers», qui vient d’être publié au Journal officiel N° 18.

    Les dispositions du nouveau texte réglementaire précisent ainsi que l’agrément de nouvelles banques ou succursales de banques étrangères est désormais du ressort du Conseil monétaire et bancaire, dont la décision est prise sur la base de «l’évaluation de la viabilité du projet au regard, notamment de cinq éléments (qui sont) la qualité, l’honorabilité et les aptitudes des fondateurs et apporteurs de fonds, la nature de l’actionnariat, les apports en capitaux, leur adéquation au modèle d’activité retenu et l’origine des fonds apportés.»

    Afin d’assurer un meilleur encadrement de cette activité dans un contexte d’ouverture au capital privé, le nouveau règlement de la BA précise dans son article 11 que « l’agrément fixe, conformément à l’autorisation du Conseil monétaire et bancaire, le périmètre de compétence de l’entité agréée, notamment les opérations qu’elle est habilitée à réaliser (…) ».

    La Banque d’Algérie a également promulgué un autre règlement, portant le N° 24-02, qui est « relatif au capital minimum des banques et établissements financiers exerçant en Algérie », à travers lequel les seuils de capital minimum sont fixés respectivement à 20 milliards de dinars pour le lancement d’une banque privée et le même capital minimum est également exigé pour les banques d’affaires.

    Pour la création d’une banque digitale, le nouveau règlement de la BA fixe à 10 milliards de dinars le capital minimum devant être libéré et, pour le lancement d’un établissement financier, le seuil est fixé à 6,5 milliards de dinars.

    Le même règlement précise aussi dans son article 3 que l’intégralité du montant défini comme étant capital minimum «doit être libéré préalablement à l’introduction de la demande d’agrément, en totalité et en numéraire ».

    M. N.

  • Filière avicole : l’ONAB annonce de nouvelles importations d’intrants et fixe les prix

    Filière avicole : l’ONAB annonce de nouvelles importations d’intrants et fixe les prix

    Dans le cadre des mesures prises par le ministère de l’Agriculture et du développement rural pour la relance de la filière avicole et le rééquilibrage du marché des viandes blanches, l’ONAB (Office national des aliments du bétail) vient d’annoncer la poursuite des opérations d’importation d’œufs à couver destinés à la production de poulet de chair.

    «Poursuivant les opérations d’importation d’œufs à couver pour la production de viande, et en exécution des instructions du ministère de l’Agriculture et du développement rural, l’ONAB annonce la réception d’un nouveau lot d’œufs à couver en provenance de Hongrie au niveau de l’entreprise Remchavi, une filiale du Groupe avicole Ouest (GAO) », a annoncé l’office public dans un communiqué rendu public ce jeudi.

    Afin d’assurer la disponibilité de ces intrants avicoles à travers le territoire national, l’office public en charge de l’approvisionnement et de la régulation des filières animales précise dans le même communiqué qu’ « il convient de noter que ce processus est en cours et inclut tous les complexes régionaux affiliés à l’ONAB, dans le but d’approvisionner le marché national en poussins destinés à la production de poulet de chair, et ce, afin de contrôler et de stabiliser les prix ».

    Dans cette perspective, l’ONAB a annoncé dans un autre communiqué, rendu public mercredi, la disponibilité de ces poussins à travers les offices régionaux Ouest, Centre et Est à des prix réduits. « L’Office national des aliments du bétail (ONAB) annonce à tous les éleveurs la disponibilité de poussins de qualité supérieure à des prix compétitifs, et ce à travers les complexes avicoles régionaux Centre, Est et Ouest », est-il souligné dans le communiqué, fixant le prix à 126 dinars l’unité en hors taxe (HT) et à 150 dinars l’unité avec taxes comprises (TTC).

    En outre, dans le but de prévenir les tentatives de spéculation sur le marché libre, l’ONAB soumet la vente de cet intrant à «un engagement à ne pas revendre ces poussins» que les éleveurs doivent signer avant l’acquisition de leur marchandise.

    Avant la Hongrie, plusieurs opérations d’importation d’œufs à couver depuis le marché espagnol ont eu lieu depuis le début de l’année en cours dans le but de renforcer la disponibilité et juguler la forte hausse des prix des poussins qui a contraint plusieurs producteurs à suspendre leur activité, provoquant ainsi une forte flambée des prix des viandes blanches sur le marché national, qui a atteint au début du mois de ramadhan en cours la barre des 700 DA/kg dans certaines régions du pays.

    En janvier dernier, l’ABEF (Association des banques et établissements financiers) a adressé aux établissements bancaires une note les autorisant à reprendre la domiciliation des opérations d’importation d’intrants avicoles depuis le marché espagnol.

    M. N.

  • Marché des Assurances : Une croissance de 3,5% en 2023

    Marché des Assurances : Une croissance de 3,5% en 2023

    Le marché des Assurances a enregistré en 2023 une progression de 3,5% par rapport à l’année précédente, avec un chiffre d’affaires de près de 170 milliards de dinars, selon la Note de conjoncture du Conseil national des Assurances (CNA), publiée ce jeudi.

    «Le marché des assurances, toutes activités confondues, enregistre un chiffre d’affaires de 169,6 milliards de DA, en croissance de 3,5% par rapport à l’exercice 2022 », lit-on dans cette note  qui dresse le bilan de l’exercice du quatrième trimestre du secteur en 2023, alors que le CNA avait tablé sur un taux inférieur de 3,1% et un chiffre d’affaires de 169,5 milliards de DA dans ses prévisions de clôture publiée dans la précédente note pour le troisième trimestre.

    Grâce à sa branche automobile, l’activité des assurances de dommage continue de dominer le marché avec un chiffre d’affaire de 144,2 milliards de dinars, soit une croissance de 2,6% par rapport à 2022.

    «Les Assurances de Dommages prédominent le marché national, avec une part de 85%, suivie par les Assurances de personnes (AP), avec une part de 10,4% », précise le même document.

    Dans le détail concernant la production globale de cette activité, la branche automobile représente 45,6%, avec un chiffre d’affaires de 65,8 milliards de DA. Cette progression est générée par les «Risques obligatoires » qui ont enregistré une croissance de 11,2% avec une part de 20,9% du portefeuille de l’assurance automobile.

    La relance du marché automobile durant l’année 2023 a beaucoup contribué à la relance de cette branche, mais il y a aussi «l’application du plafonnement des réductions en +Automobile+ accordées (limitation à 50%) », souligne encore le CNA.

    Quant à la branche «Incendies et risques divers », elle a progressé de 2,6% avec un chiffres d’affaires de 64,9 milliards de DA, grâce à sa sous-branche «Autres dommages aux biens » qui détient une part de 20,1% du chiffre d’affaires global.

    Malgré les efforts de communication et de sensibilisation accrue, la branche Assurance agricole a fini l’année 2023 avec une perte de 440,5 millions de DA, reculant de 18,1% par rapport à 2022 et avec seulement 2 milliards de DA de chiffre d’affaires à fin 2023.

    «Cette tendance est tirée essentiellement par la majorité des sous-branches, notamment +Production végétale+ (-35,3%).», souligne la note du CNA, estimant que «ce repli est expliqué par des conditions climatiques défavorables (stress hydrique et sécheresse), ayant induit une certaine réticence, de la part des agriculteurs à s’assurer, durant le premier semestre 2023, en +Multirisques cérales+.».

    En termes de parts de marché, les compagnies publiques d’assurances continuent d’asseoir leur domination du marché des Assurances de Dommages «avec trois quarts (précisément 75,9%) du chiffre d’affaires global, atteignant, ainsi, 109,4 milliards de DA, à fin 2023 », selon la même source, alors que les compagnies privées «comptabilisent 33 ,3 milliards de Da de primes émises ».

    Par ailleurs, les sociétés d’assurances de personnes ont terminé l’année 2023 avec un chiffre d’affaires de 17,6 milliards de DA, soit une croissance de 7,1% par rapport à l’année précédente.

    Dans cette activité, les compagnies d’assurances privées représentent 31,8% des parts de marché, avec un chiffre d’affaires de 5,6 milliards de DA à fin 2023.

    L’activité de la réassurance a progressé, elle aussi, de 8,7% par rapport à 2022 avec un chiffres d’affaires de 7,4 milliards de DA en 2023, détenant 4,4% des parts globale du marché des assurances.

    «Une première réalisation est enregistrée au titre de l’activité +Re-Takaful+ d’un montant de 180,5 millions de DA », affirment les auteurs de la note du CNA.

    Quant à l’assurance Takaful, elle a généré un chiffre d’affaires de 214,8 millions de DA en 2023, contre seulement 48,5 millions de DA en 2022, année de l’introduction effective de cette activité dans le marché des Assurances en Algérie.

    Pour rappel, dans sa dernière édition, le mensuel Middle East insurance review, consacrant un dossier spécial au secteur des assurances en Algérie, vient ainsi de mettre en exergue des «signaux d’évolution positifs pour l’avenir», à la lumière du «projet de loi sur les assurances actuellement en cours de finalisation».

    Lyès Menacer