Catégorie : LaUne

  • Stellantis : Rencontre stratégique pour l’industrie automobile en Algérie

    Stellantis : Rencontre stratégique pour l’industrie automobile en Algérie

    C’est hier que les travaux de la Convention sur la sous-traitance automobile ont débuté à Oran, un événement organisé par le Groupe Stellantis sur deux jours. Cette initiative fait suite à un forum économique tenu à Turin le 29 mai 2023, sous l’égide de l’ambassade d’Algérie en Italie, axé sur «les perspectives de développement de l’industrie automobile en Algérie». L’objectif principal de cette convention est d’encourager les équipementiers italiens à étendre leurs activités en Algérie, notamment suite à l’investissement engagé par Stellantis, dont Fiat fait partie.

    En partenariat avec l’Association nationale de la filière de l’industrie automobile italienne (Anfia) et le Groupe Stellantis, ce forum avait rassemblé environ une centaine d’acteurs économiques et institutionnels algériens et italiens opérant dans la production de composants automobiles. Les autorités algériennes et les responsables de Stellantis ont mené une campagne de sensibilisation auprès des équipementiers italiens pour les inciter à s’implanter en Algérie, mettant en avant les avantages offerts par le pays en termes d’énergie, de coût de la main-d’œuvre qualifiée, de situation géographique stratégique en Afrique et par rapport à l’Europe, ainsi que les nouvelles règles en matière d’investissement et de finances.

    Dans son allocution, le ministre de l’Industrie et de la Production pharmaceutique, Ali Aoun, a mis en lumière « l’importance stratégique de la création d’un solide réseau de sous-traitance dans le secteur de l’industrie automobile en Algérie ». L’objectif est clair : établir un écosystème robuste capable de répondre aux normes internationales en matière de qualité et de sécurité, tout en favorisant l’intégration locale.

    Avec la participation de 90 opérateurs algériens et étrangers provenant de sept pays différents, dont l’Algérie, la Turquie, la France, l’Italie, la Tunisie, le Portugal et la Chine, cette rencontre vise à présenter la stratégie du groupe Stellantis en matière d’approvisionnement en pièces et composants automobiles. Cela reflète une volonté claire de favoriser la collaboration et les partenariats durables, qui devraient se concrétiser par des relations contractuelles entre Stellantis et les fournisseurs présents.

    En ce sens, M. Aoun a exprimé la détermination de son ministère «à établir des partenariats solides dans le domaine de la sous-traitance, que ce soit localement ou en joint-venture, afin de répondre à la demande nationale et d’exportation», précisant que « cette approche est essentielle pour créer une base de PME sous-traitantes et assurer une intégration locale plus poussée, favorisant ainsi l’utilisation des matières premières nationales et encourageant le progrès technologique et l’innovation».

    En outre, il a souligné que «les conditions actuelles sont propices à l’attraction des investissements nationaux et étrangers dans l’industrie automobile en Algérie, mettant en avant les avantages offerts par la loi sur la promotion de l’investissement».

    Cette déclaration témoigne de la volonté du Gouvernement de créer un environnement favorable aux investissements et à la croissance économique, tout en soulignant l’engagement à soutenir le développement de l’industrie automobile.

    De son côté, Samir Cherfan, chef d’opération Moyen-Orient et Afrique du groupe Stellantis, a mis en exergue le projet Fiat Algérie « comme étant le premier écosystème automobile intégré dans le pays, auquel les sous-traitants peuvent se joindre. Cela témoigne de la vision à long terme du groupe et de son engagement envers le développement de l’industrie automobile en Algérie ».

    Présent à cet événement, l’ambassadeur d’Italie en Algérie, Alberto Cutillo, a également souligné «l’intérêt particulier du gouvernement italien pour le projet Fiat Algérie», notant «la volonté continue de l’Italie d’accompagner l’Algérie dans son développement industriel, à travers un partenariat mutuellement bénéfique».

    Une chose est sure, cette rencontre marque une étape importante dans le développement de l’industrie automobile en Algérie. En favorisant la collaboration entre les acteurs nationaux et internationaux, elle ouvre la voie à la création d’un écosystème dynamique et compétitif, capable de répondre aux défis et aux exigences du marché mondial de l’automobile.

    Farid Belgacem

  • Djazagro 2024 : Les innovations alimentaires en vedette à Alger

    Djazagro 2024 : Les innovations alimentaires en vedette à Alger

    L’édition 2024 du Salon professionnel de la production agroalimentaire, connu sous le nom de Djazagro, promet d’être un événement majeur pour l’industrie alimentaire, avec des implications significatives pour l’Algérie et au-delà. Du 22 au 25 avril, le Palais des expositions Pins Maritimes à Alger sera le théâtre de cet événement d’envergure, accueillant 650 exposants nationaux et étrangers représentant 28 pays.

    Lors d’une conférence de presse, la directrice du salon Djazagro, Chantal de Lamotte, a souligné «l’engagement à mettre en avant les dernières innovations technologiques industrielles dans le secteur agroalimentaire ». Elle a particulièrement mis l’accent sur «le rôle crucial du conditionnement et de l’emballage dans la vente des produits alimentaires. Autrefois limité à la simple fonction de protection et d’information, le packaging est désormais un élément clé pour les producteurs afin de se positionner sur le marché et de fidéliser les consommateurs».

    Mme. Lamotte a également mentionné et mis en avant les produits algériens de terroir, tels que l’huile d’olive et les dattes, qui jouissent d’une très bonne qualité et qui pourraient accroître leur position sur les marchés internationaux grâce au développement de leur packaging, soulignant que «l’Algérie dispose d’une agriculture biologique et d’une variété impressionnante de produits du terroir qu’il suffit de valoriser à travers un meilleur emballage et conditionnement».

    De son côté, le commissaire du Djazagro, Nabil Bey Boumezrag, a souligné «l’importance de cet événement en tant que plateforme de rencontre pour les professionnels de l’industrie agroalimentaire », notant que « le salon accueillera plus de 23 000 visiteurs, dont un grand nombre de professionnels et de porteurs de projets à la recherche d’opportunités d’affaires et de partenariats».

    Outre la promotion des produits algériens, ajoute M. Boumezrag, « le salon offre une occasion unique aux opérateurs pour prospecter le marché national et renforcer les relations de partenariat industriel, en particulier pour les producteurs agricoles souhaitant se lancer dans la transformation », assurant la disponibilité de machines industrielles pour la petite et la grande transformation, afin de répondre aux besoins de l’ensemble des opérateurs.

    Le retour du concours Djaz’Innov est également prévu lors de cet événement, visant à repérer les innovations susceptibles de dynamiser la croissance du marché agroalimentaire algérien. Les finalistes du concours auront l’occasion de présenter leurs produits et services aux visiteurs dans un espace dédié, tandis que des conférences sur des thématiques pertinentes pour le secteur de l’agriculture et de l’agroalimentaire seront présentées au public tout au long du salon. Les sujets abordés incluront le gaspillage alimentaire, la traçabilité et la labellisation des produits du terroir, la conformité des produits agroalimentaires et les opportunités d’exportation en Afrique.

    Pour M. Boumezrag, « Djazagro 2024 s’annonce comme une vitrine exceptionnelle pour l’innovation, les partenariats industriels et la promotion des produits algériens sur la scène internationale, renforçant ainsi la position de l’Algérie dans le secteur agroalimentaire mondial ».

    Farid Belgacem

  • Sonatrach : Signature d’un protocole d’accord avec le suédois Tethys Oil AB

    Sonatrach : Signature d’un protocole d’accord avec le suédois Tethys Oil AB

    A la faveur de l’adoption d’une nouvelle sur les hydrocarbures en 2019, de plus en plus d’entreprises et pays étrangers ont manifesté leur intérêt à investir dans l’exploration et la production pétrolière et gazière en Algérie, en plus des partenaires traditionnels qui ont renforcé leur présence avec de nouveaux engagements dans notre pays.

    Sonatrach a signé ce mardi un nouveau Protocole d’accord avec l’entreprise suédoise Tethys Oil AB, a-t-on appris dans un communiqué de la compagnie nationale. «Sonatrach annonce la signature, ce jour, d’un Protocole d’Accord avec la société suédoise Tethys Oil AB », a indiqué ce communiqué.

    « Le Protocole d’Accord a pour objet de définir le cadre de coopération entre les parties dans la perspective de conclure des contrats d’hydrocarbures sur les zones d’intérêt identifiées, sous l’égide de la Loi n° 19-13, régissant les activités hydrocarbures », a précisé la compagnie nationale qui a signé depuis le début de l’année en cours plusieurs autres accords dans le cadre de cette nouvelle loi qui encourage l’investissement étranger en Algérie.

    Les zones concernées, ajoute la même source, sont celles d’El Hadjira dans la wilaya de Touggourt et d’El Haiad II dans la wilaya d’Adrar.

    Ce protocole d’accord, ajoute le communiqué de Sonatrach, traduit «la volonté des deux parties à concrétiser un partenariat pour l’exploration, le développement et l’exploitation des hydrocarbures des zones d’intérêts de « El Hadjira II » et de « El Haiad II ».

    A noter que la cérémonie de signature s’est déroulée au siège de la Direction Générale en présence de Monsieur Rachid Hachichi, Président Directeur Général de Sonatrach, Monsieur Magnus Nordin , Président Directeur Général de ladite société et de Monsieur Mourad Beldjehem, Président de l’agence Nationale pour la Valorisation des Ressources en Hydrocarbures « ALNAFT », précise la même source.

    Il y a une semaine, Sonatrach a signé un autre Protocole d’accord avec TotalEnergies visant à développer les ressources d’hydrocarbures de la région Nord-Est de Timimoun, dans le cadre de la nouvelle loi sur les hydrocarbures, outre le renforcement d’un partenariat de plusieurs décennies entre les deux parties.

    Deux autres protocoles d’accord ont également été signés en mars dernier entre la compagnie nationale d’hydrocarbures et les sociétés italiennes et norvégiennes, ENI et Equinor, pour la valorisation des potentiels des régions d’In Salah et d’In Amenas.

     Lyès M.

  • Secteur hôtelier : L’Algérie  dans le Top 10 africain

    Secteur hôtelier : L’Algérie dans le Top 10 africain

    A l’instar des autres secteurs économiques, le secteur hôtelier est entrée dans une nouvelle dynamique de développement ces deux dernières années, ce qui s’est traduit par la multiplication de projets d’infrastructures dans le but de renforcer les capacités d’accueil à travers le pays et l’amélioration de l’offre touristique.

    Selon un récent rapport publié au début de ce mois d’avril par le cabinet de conseil W Hospitality Group, l’Algérie est ainsi dans le Top 10 africain des pays où le secteur de l’hôtellerie connait une meilleure expansion.

    Intitulé « Hotel Chain Development Pipelines in Africa 2024 », ledit rapport, qui recense les projets d’hôtels en construction dans le continent africain, estime ainsi les capacités d’accueil des nouvelles infrastructures en cours de réalisation en Algérie durant le premier trimestre de l’année en cours à 2 603 chambres, réparties sur 13 nouveaux hôtels, « portés par des chaînes hôtelières internationales ou à vocation continentale », soit d’une capacité moyenne d’une centaine de chambres chacun.

    Avec ce volume, l’Algérie représente ainsi près de 3% des nouvelles infrastructures en cours de réalisation dans tout le continent africain, qui s’élève à 92 193 chambres, réparties sur 524 hôtels, dont la plus grande part revient à la chaîne hôtelière américaine Marriott international, avec 138 établissements de 26 365 chambres actuellement en chantier, suivie de la chaine du groupe Hilton, avec72 hôtels de 13 584 chambres.

    La répartition par région, le cabinet W Hospitality Group relève dans son nouveau rapport un total de 192 hôtels, de 40 134 chambres, en cours de réalisation durant le premier trimestre 2024 dans les cinq pays d’Afrique du Nord (Algérie, Egypte, Libye, Maroc et Tunisie), alors que l’Afrique subsaharienne totalise 332 hôtels de 52 059 nouvelles chambres à la même période.

    Par pays, le rapport fait ressortir la prédominance de l’Egypte, qui se hisse à la tête de ce Top 10 africain, avec 109 hôtels en cours de réalisation, pour un total de 26 241 chambres, ce qui représente 28,4% de l’ensemble des nouveaux projets d’hôtellerie actuellement en cours de réalisation dans l’ensemble du continent africain.

    En outre, par segment de marché, la répartition des 524 projets de développement hôtelier recensés sur le continent africain durant le premier trimestre de l’année en cours fait ressortir une prédominance des catégories haut de gamme-supérieur et haut de gamme, avec respectivement 35,5% et 33% du total des projets en cours.

    M. N.

  • Energie : 200 milliards de dinars pour approvisionner le Sud du pays en électricité

    Energie : 200 milliards de dinars pour approvisionner le Sud du pays en électricité

    Le projet visant à améliorer l’approvisionnement en électricité des wilayas du sud devra coûter environ 200 milliards de dinars, selon un budget prévisionnel, a annoncé ce mardi le ministre de l’énergie et des Mines, Mohamed Arkab, dans son allocution d’ouverture aux travaux de la 28e édition de la Journée de l’Energie organisée à Alger.

    «Le secteur a alloué un budget de 200 milliards de dinars pour commencer à mettre en œuvre le projet du siècle qui consiste à relier le réseau du nord au grand sud via des lignes à haute tension de 400 kV sur une distance de 880 km », a-t-il affirmé à ce sujet, soulignant que ce projet va permettre de « renforcer l’approvisionnement en énergie électrique et d’améliorer la qualité et la continuité du service public, ainsi que d’intégrer une grande quantité d’énergies renouvelables pour la transition énergétique et le développement des régions du sud du pays en vue de leur intégration dans les corridors africains ».

    « Il a été procédé aux premiers travaux de réalisation de ce grand projet visant à raccorder le réseau électrique du Nord à celui du Sud du pays, à travers un maillage intégrant tous les types d’énergies au bouquet énergétique national, conformément aux instructions du président de la République, Abdelmadjid Tebboune », a précisé le ministre de l’Energie et des Mines, en marge de cet événement, expliquant que le projet sera concrétisé en monnaie locale et grâce aux entreprises nationales aussi bien publiques que privées.

    « Le secteur travaille actuellement à la conception d’un modèle énergétique national, avec la contribution et la participation d’experts de tous les secteurs consommateurs d’énergie tous domaines confondus », a expliqué Mohamed Arkab. Cela va permettre à l’Algérie d’«élaborer une vision prospective des différentes solutions possibles, les scénarios d’avenir, y compris ceux liés à la transition énergétique, en introduisant les énergies renouvelables dans le mix énergétique ».

    Il s’agit pour les pouvoirs publics de renforcer la sécurité énergétique du pays, mais également d’atteindre une meilleure efficacité énergétique dans les secteurs énergivore, à leur tête l’habitat, le transport et l’industrie.

    « L’étude des résultats de ce modèle énergétique permettra d’élaborer une feuille de route à moyen et à long terme, dont les objectifs sont d’assurer la sécurité énergétique, de déterminer l’approche la plus appropriée pour une transition énergétique en douceur, prenant en compte toutes les capacités et infrastructures naturelles », a-t-il insisté, rappelant que l’Algérie s’est fixé comme objectif 30% d’énergies renouvelables dans son mix énergétique d’ici 2035 grâce au Programme national d’énergies renouvelables visant à produire 15 000 mégawatts.

    Lyès M.

  • A l’initiative de l’Italie : L’Algérie et d’autres pays africains au prochain sommet du G7

    A l’initiative de l’Italie : L’Algérie et d’autres pays africains au prochain sommet du G7

    Dans la continuité de l’intérêt qu’elle exprime pour l’Afrique depuis son arrivée à la tête du gouvernement à la fin 2022, la Première ministre italienne, Giorgia Meloni, envisage d’inviter des chefs d’Etats du continent, parmi lesquels figure l’Algérie, au prochain sommet du G7, dont elle assure actuellement la présidence tournante, prévu au mois de juin prochain à Rome.

    Selon une information rapportée par l’agence Reuters, qui cite des sources proches du Conseil des ministres italien, Meloni prévoit ainsi d’inviter les principaux pays africains à ce rendez-vous annuel des chefs d’Etat et de gouvernement des sept plus puissantes économies du monde.

    Selon la même source, les dirigeants de pays comme l’Algérie, l’Egypte, le Kenya et la Tunisie recevront des invitations pour prendre part au prochain sommet du G7, en plus de l’Union africaine (UA) et l’Afrique du Sud qui, de son côté, sera présente en qualité de membre du G20.

    L’initiative d’inviter des dirigeants de pays africains au sommet du G7 est ainsi une nouvelle démarche de la présidente du Conseil des ministres italien envers l’Afrique, qui a inscrit l’intensification de la coopération avec le continent et l’accompagnement du développement dans différents secteurs économiques dans la région comme une des priorités de sa politique étrangère.

    En janvier dernier, lors de la première édition du sommet Italie-Afrique, qui s’est tenu à Rome, Giorgia Meloni a dévoilé un vaste programme de partenariat à dimension stratégique, avec un budget de départ estimé à 5,5 milliards d’euros (près de 6 milliards de dollars), baptisé plan Mattei, du nom du fondateur de la firme énergétique italienne Eni, qui lui-même proposait, il y a plus de 60 ans déjà, un programme de développement au profit des pays africains afin de les accompagner dans la valorisation et l’exploitation de leurs ressources naturelles.

    Parmi les secteurs prioritaires ciblés dans le cadre de ce programme, il y a l’énergie, les matières premières, notamment les ressources minérales, et les énergies renouvelables, avec un objectif de faire de l’Italie un « hub » énergétique entre le continent africain et l’Union européenne.

    Considérée parmi les principaux partenaires de la péninsule dans le continent africain, l’Algérie a conclu d’importants accords de coopération avec l’Italie depuis l’arrivée de Meloni au poste de Premier ministre, notamment dans le domaine énergétique et le développement de l’hydrogène vert.

    « L’Algérie est un partenaire extrêmement important dans le cadre du plan Enrico Mattei en Afrique », a déclaré la Première ministre italienne en janvier 2023 lors de la visite qu’elle a effectuée en Algérie.

    M. N.

  • IATF 2025 :  L’Algérie signe la convention portant organisation de la 4e édition

    IATF 2025 : L’Algérie signe la convention portant organisation de la 4e édition

    Le ministre du Commerce et de la Promotion des exportations, Tayeb Zitouni, a signé ce lundi à Alger la convention portant l’accueil de la quatrième édition de la Foire commerciale intra-africaine (IATF), prévue en 2025, avec la Banque africaine d’import-export (Afreximbank).

    L’accueil par l’Algérie de cette foire est « une preuve que notre pays est prêts, sur le plan logistique et organisationnel, pour abriter cet important événement continental », a affirmé M. Zitouni lors de son allocution d’ouverture à la cérémonie de signature de cette convention, en présence du Premier ministre Nadir Larbaoui.

    L’organisation, à Alger, de la 4e édition de l’IATF « intervient dans le cadre de la concrétisation de la stratégie du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, visant à renforcer l’intégration africaine et à promouvoir la coopération économique entre les pays de notre continent, en vue d’asseoir une base économique forte pour réaliser le développement durable et le bien-être des peuples d’Afrique », a-t-il ajouté, déclinant les atouts de notre pays, dont sa position au carrefour de trois continents (l’Afrique, l’Europe et l’Asie).

    «Cela fait d’elle une porte commerciale et la qualifie à devenir un véritable centre d’échanges commerciaux dans la région », a insisté le ministre du Commerce et de la Promotion des exportations, passant en revue toutes les réformes et les initiatives engagées par les pouvoirs publics afin d’augmenter la part des exportations algériennes hors hydrocarbures, sans oublier les efforts menés pour aller à la conquête du marché africain, dans le cadre de la Zone de libre-échange africaine (Zlecaf).

    Pour Tayeb Zitouni, cette quatrième édition de l’IATF «vient contribuer à atteindre les objectifs souhaités, pour lesquels nous travaillons ensemble, en faire un outil efficace de valorisation du commerce intra-africain et élargit notre coopération dans les des domaines d’investissement sur le continent africain ».

    « La Foire commerciale intra-africaine est une épine dorsale solide d’une transformation continentale significative », a affirmé pour sa part, la vice-présidente exécutive de l’Afreximbank, Mme Kanayo Awani, lors de son intervention, expliquant que « c’est pour cette raison que nous restons grandement redevables au gouvernement algérien d’avoir accepté d’accueillir cet événement de bon augure… ». Car, a-t-elle souligné, «l’Algérie a montré une véritable compréhension de l’importance de cette initiative continentale. Avec ses infrastructures avancées et sa base industrielle solide, l’Algérie est bien placée pour bénéficier de l’accueil du salon ».

    Elle a toutefois insisté sur le fait que la réussite d’un événement continental et international, tel que l’IATF relève de la responsabilité de tout un chacun. «L’organisation d’un salon commercial réussi est une responsabilité partagée qui nécessitera des partenariats solides entre toutes les parties prenantes », a-t-elle expliqué, précisant qu’«avec l’engagement inébranlable du gouvernement algérien et de nos précieux partenaires, nous sommes prêts à organiser un autre événement réussi pour l’Afrique ».

    Pour rappel, l’Algérie a été choisie en novembre dernier pour abriter la 4e édition de l’IATF, qu’organise tous les deux ans la Banque africaine d’import-export (Afreximbank), en collaboration avec l’Union Africaine (UA), et le Secrétariat général de la ZLECAF.

    La troisième édition de cette Foire a été accueillie par l’Egypte en novembre 2023 et elle a vu la participation de plus de 1600 exposants, ainsi que la signature de nombreux accords de partenariat et d’échanges commerciaux d’une valeur de plus de 40 milliards de dollars, selon les données des organisateurs de cette manifestation qui encourage le processus d’intégration commerciale et économique sur le continent africain.

    Lyès M

  • Pr Boudjema Hamada : «L’Algérie occupe une place privilégiée dans la commercialisation du gaz»

    Pr Boudjema Hamada : «L’Algérie occupe une place privilégiée dans la commercialisation du gaz»

    Actuellement doyen de la Faculté des hydrocarbures  et de la chimie à l’Université de Boumerdès,  le professeur Boudjema Hamada, PhD en pétrochimie, enseignant chercheur dans l’industrie pétrolière et gazière, à l’Université de Boumerdès, affirme, dans cet entretien, que la déclaration d’Alger répond non seulement aux attentes des pays membres du Forum des pays exportateurs de gaz (GECF) mais exprime aussi une position claire en faveur d’un marché gazier équilibré et fiable visant à contribuer efficacement à la préservation de la sécurité énergétique mondiale.

    Quelles conclusions tirez-vous du sommet du Forum des pays exportateurs de gaz qui s’est tenu à Alger?

    Le sommet du GECF dans son édition d’Alger a été un succès sur tous les plans, marqué par une organisation parfaite, une participation massive des délégations des membres du Forum, conduites par les chefs d’Etat, une couverture médiatique nationale inédite, un intéressement total et inégalé des organes de presse de tous les continents, une présence importante et sélective d’experts internationaux et d’observateurs du secteur énergétique mondial. La 7e rencontre des pays exportateurs de gaz avait une empreinte africaine très prononcée.

    La déclaration finale du sommet d’Alger répond aux attentes et aux préoccupations des membres du GECF où pour la première fois, on a parlé de la nécessité d’une coopération internationale ouverte et transparente pour protéger les infrastructures sensibles du gaz naturel et renforcer leur résilience aux catastrophes naturelles, aux incidents techniques et aux menaces d’origine anthropique, y compris l’utilisation malveillante des technologies de l’information et de la communication.

    Le sommet d’Alger a également tracé les grandes lignes d’une coopération renforcée entre membres du Forum pour attribuer au gaz naturel un rôle prépondérant afin d’assurer la prospérité et le confort des peuples et la sécurité énergétique dans le monde.

    La déclaration d’Alger se projette de façon claire et précise dans la mise en place d’un marché gazier équilibré et fiable avec des contrats à long terme, des prix équitables et stables permettant une amélioration de la sécurité énergétique et la promotion du développement durable.

    Les membres du Forum ont plaidé en faveur d’une vision commune pour une transition énergétique fluide et équitable à travers la valorisation du gaz naturel.

    Les pays du GECF ont exprimé leur rejet, de façon audacieuse, de toute utilisation des changements climatiques comme excuse pour mettre en œuvre des mesures qui entravent les investissements dans les projets gaziers et qui introduisent des discriminations arbitraires ou des restrictions déguisées en totale contradiction avec les règles régissant le commerce international.

    L’autre point important, souligné dans la déclaration du sommet d’Alger, est la condamnation des restrictions «sanctions» unilatérales prises en dehors du Conseil de sécurité de l’ONU et qui affectent négativement le développement du commerce international du gaz naturel et menacent l’approvisionnement du marché en cette énergie. Cette déclaration concerne les sanctions occidentales contre la Russie et l’Iran sans les citer directement.

    Enfin le dernier point, également fort, du document d’Alger est l’apport scientifique et technologique, la contribution de l’innovation et le partage des bonnes pratiques employées dans le secteur gazier dans tous ses segments, de l’exploration à la commercialisation, pour garantir une autonomie et une indépendance des membres du GECF dans l’industrie gazière.

    Les membres du GECF ont fait part de leur détermination à renforcer le rôle de l’organisation dans l’écosystème énergétique mondial. Comment cela pourrait-il se faire concrètement sur le terrain ?  

    Le document final de la déclaration du GECF à Alger a établi une feuille de route précisant les grandes lignes de la politique gazière des membres du GECF et leur implication dans l’échiquier énergétique mondial. Cet écosystème connaît des mutations perpétuelles liées aux conjonctures internationales dans leurs dimensions diplomatique, politique, économique, commerciale et environnementale. De plus, la scène gazière connaît, d’un côté, une augmentation du nombre de pays producteurs et exportateurs de gaz et, de l’autre,  une diversification importante  de pays consommateurs de gaz qui arrivent, d’année en année, sur l’écosystème énergétique mondial.

    Ces deux facteurs, influant sur l’activité gazière, trouvent leur solution dans la concertation entre les pays exportateurs et les pays consommateurs, tout en assurant une sûreté et une stabilité d’approvisionnement en gaz avec équité pour les régions qui présentent une plus forte demande. Compte tenu de ces contraintes, le GECF pourra jouer le rôle de régulateur du marché gazier pour apporter une solution à la rareté de la source énergétique dans certaines régions du monde. Cette précarité constitue un frein au développement économique et au progrès social de ces pays.  

    Le sommet d’Alger a-t-il jeté les jalons de la naissance d’une OPEP du gaz dans un contexte marqué par une diminution progressive de la part du pétrole face aux énergies vertes et renouvelables ?

    Il est hors de question de considérer que le sommet d’Alger puisse constituer une démarche vers la naissance d’une OPEP du gaz, car les approches sont totalement différentes. 

    L’OPEP est une organisation économique qui a pour vocation d’unifier et de coordonner l’ensemble des politiques pétrolières des pays membres, tandis que le  GECF est une organisation qui fournit le cadre  pour un échange d’expériences et d’informations entre les pays membres afin de soutenir leurs droits souverains sur leurs ressources en gaz naturel et leurs  capacités de  planifier et gérer de manière indépendante un développement durable et efficace.

    Pour ce qui est de la part du pétrole sur l’échiquier énergétique, cette dernière se rétrécit du fait de plusieurs facteurs et je n’en citerai que les deux les plus importants. Primo, sur le plan environnemental, le pétrole constitue une source d’énergie plus polluante que le gaz. Secundo, le gaz a supplanté le pétrole en qualité de source de matières premières pour la pétrochimie et l’industrie du raffinage.

    La nouvelle configuration du schéma du raffinage a créé un bouleversement important en technologies du raffinage du 21e siècle. Les carburants ne sont plus obtenus par le schéma du raffinage classique. Les produits pétrochimiques qui jadis étaient obtenus à partir du pétrole par des procédés énergivores et budgétivores sont désormais obtenus à partir du gaz naturel.

    Académiquement, ces procédés sont appelés les procédés gazochimiques. Ce sont des procédés qui permettent l’obtention de polymères (polyéthylène, polypropylène, PVC), ammoniac, oléfines, aromatiques, fibres synthétiques, méthanol, etc. à partir du gaz naturel et du méthane plus particulièrement. Ces procédés vont aussi céder, petit à petit, à partir de 2050, la place aux procédés  hydrochimiques qui emploient l’hydrogène vert, obtenu par le biais des énergies renouvelables, comme source de matières premières en combinaison avec le CO2. Au vu des évolutions qui s’opèrent sur la scène énergétique, l’évidence pour le pétrole à être déclassé par le gaz n’est plus à démontrer.

    Dans ce contexte, l’Algérie par le biais de la Sonatrach a déjà mis en œuvre, les moyens et les programmes nécessaires pour gagner ces défis d’avenirs. Elle a commencé à investir, dans ce sens, pour être au rendez-vous, de demain, en ayant tous les atouts en main.

    Y a-t-il un moyen de composer avec les pays non-membres du GECF pour un marché du gaz fort et plus stable, dans un contexte de tensions commerciales et géopolitiques permanentes ?

    C’est avec un dialogue solide, constructif et significatif entre producteurs et consommateurs et d’autres parties prenantes. Ce dialogue, accompagné par une garantie de sécurisation de la demande et des approvisionnements, par la stabilité du marché du gaz dicté par une coopération internationale ouverte et transparente, demeure la voie la plus concrète, la plus plausible et la plus fiable pour apaiser les tensions commerciales et géopolitiques dans le monde. Le GECF est le socle le mieux indiqué pour assurer pleinement ce rôle déterminant dans la scène mondiale du gaz naturel.

    Concernant l’Algérie, quelle place pourrait-elle avoir dans un secteur marqué par une forte concurrence de certains pays producteurs comme les Etats-Unis, l’Australie ou encore le Qatar et la Russie ?

    L’Algérie occupe une place privilégiée dans la commercialisation du gaz, surtout en Europe, cette région demeure son marché traditionnel et naturel au vu de la proximité géographique, de l’existence d’infrastructures de liquéfaction extensibles, d’un réseau de pipelines non saturé, quasi amorti, capable de transporter un plus grand volume de gaz,  d’une flotte de  méthaniers de capacités variées, de quais et d’installations de regazéification du GNL dans les ports euro-méditerranéens, dont la plupart sont adaptés aux méthaniers algériens.

    Tous les facteurs susmentionnés accordent à l’Algérie des atouts qui font en sorte qu’aucun autre pays exportateur de gaz  ne  peut répondre avec autant de flexibilité et de célérité. De facto, sur la place gazière européenne, aucun pays ne pourra concurrencer l’Algérie dans sa position dominante de fournisseur de gaz naturel.

    Devant la conjoncture géopolitique mondiale en lien avec la guerre en Ukraine, l’Algérie est sollicitée davantage par ses partenaires européens afin d’augmenter les volumes de gaz à l’Europe. La dernière en date est l’Allemagne, qui dépendait du gaz russe à raison de 80 milliards de mètres cubes par an, a demandé à l’Algérie une exportation de gaz naturel via les pipelines qui traversent la Méditerranée afin d’équilibrer ses besoins urgents en gaz.

    Sur un autre plan aussi, et au vu de ses relations exceptionnelles politiques, diplomatiques et commerciales avec les géants économiques asiatiques, l’Algérie projette d’avoir des parts de marché importantes avec ces pays où la demande en gaz est sans cesse croissante, dépassant même les horizons 2050.

    Notre pays a-t-il les moyens de devenir un véritable hub gazier et un réel point de jonction entre l’Afrique et l’Europe ?

    Effectivement, l’Algérie pourrait devenir facilement un hub gazier qui fera la jonction entre l’Afrique et l’Europe puisque les infrastructures terrestres et maritimes existantes permettent de transporter des quantités supplémentaires de gaz du Nigeria vers l’Europe, via le Niger et l’Algérie. Le projet appelé TSGP est en phase de réévaluation. C’est un projet fiable et très rentable pour l’Afrique du Nord et l’Afrique subsaharienne. Ce gazoduc, en dehors du fait qu’il alimentera l’Europe, favorisera le développement de certaines régions par lesquelles transite le pipeline, où la précarité énergétique est assez prononcée.

    Le gazoduc peut également être étendu vers les pays voisins du Niger, comme le Tchad et le Mali. Ce projet est d’une dimension d’ordre stratégique pour le continent africain dans son ensemble. L’Afrique de l’Ouest pourrait être intégrée dans ce réseau, puisque d’importantes découvertes de gaz ont été réalisées au Sénégal et en Mauritanie, deux nouveaux pays membres du GECF, en offshore.

    Leur exploitation même sous forme de GNL, dégagerait des quantités supplémentaires dont les capacités des installations de liquéfaction en offshore seront incapables de prendre en charge ces volumes supplémentaires pour traitement, du fait que les nouvelles technologies de liquéfaction en offshore ne sont dimensionnées que pour de petites et moyennes capacités. Elles ne sont pas extensibles. Donc il est nécessaire d’évacuer ces quantités par gazoducs, via le réseau algérien existant, ou dans le cas contraire, de le torcher.

    Cette dernière action est restrictive vis-à-vis de la préservation de l’environnement. Enfin, tout ce qui précède peut présager du devenir de l’Algérie comme hub gazier important qui alimenterait l’Europe en  énergie, fortement demandée sur le court, moyen et long terme.

    Quel sera l’apport du nouvel Institut de recherche sur le gaz qui vient d’être inauguré en Algérie, à l’occasion de ce Sommet ?

    L’Institut de recherche sur le gaz, dont la création a été décidée lors du sommet du Qatar en 2022 et inauguré à Alger le 1er mars dernier, sera d’une grande contribution pour ériger le GECF en institution capable de s’adapter à toutes les mutations technologiques et managériales qui s’opèrent sur la scène gazière mondiale en adoptant des approches prospectives et d’anticipation fiables.

    L’Institut aura pour objectif de fournir une plateforme pour la coopération scientifique et technique à travers l’échange d’informations, l’innovation, le transfert de technologie, le partage des meilleures pratiques et la formation aux technologies de pointe. Promouvoir le développement technologique tout au long de la chaîne de valeur du gaz.

    Mener un programme de recherche sur les technologies liées au gaz naturel.

    ll faut souligner que quelques pays membres du GECF détiennent la technologie gazière dans tous ses segments, on citera, notamment, la Russie, l’Azerbaïdjan, l’Iran et l’Algérie. Ces quatre pays détiennent à eux seuls un capital expérience de plusieurs décennies, parmi eux, il y a ceux qui sont créateurs et développeurs de technologies dans l’amont et dans l’aval de l’industrie gazière.

    Ils disposent également d’un grand nombre d’instituts et d’universités spécialisés, qualifiés dans le domaine du gaz, ainsi que de centres de recherche et de développement technologique de haut niveau dont la contribution rehausserait la coopération entre Etats membres du GECF et assurerait une autonomie  conceptuelle du modèle gazier et une souveraineté technologique indépendamment des fournisseurs traditionnels des technologies gazières et qui sont, dans la plupart des cas, les concurrents du GECF.

    Entretien réalisé par Lyès Menacer

    Publié dans le magazine DZEntreprise, mars 2024

  • Assurances : Le commerce extérieur booste les sous-branches transport et crédit à l’exportation

    Assurances : Le commerce extérieur booste les sous-branches transport et crédit à l’exportation

    L’assurance transport a enregistré en 2023 une progression de 14,6% avec un chiffre d’affaire global de 8,3 milliards de dinars, selon la Note de conjoncture du Conseil national des assurances (CNA) publiée en fin de semaine dernière.

    Les résultats positifs de cette branche, qui représente une part de marché de 5,8% du chiffre d’affaires des «Assurances de Dommages», sont la «conséquence de la croissance enregistrée en +Transport maritime+ », explique la même source.

    Cette sous-branche a réalisé une hausse de 26,3% en 2023 et représente à elle seule 54,2% de la croissance globale de l’assurance transport.

    «La hausse constatée en +Facultés maritimes+ est à l’origine de cette performance », affirme le CNA, précisant que le nombre de contrats de la branche a augmenté de 18,1%, passant de 8858 en 2022 à 12457 contrats en 2023, soit une évolution de 49,2% de l’assurance Facultés maritimes qui détient 65,6% du chiffres d’affaires global de la branche, selon la note de conjoncture du CNA qui fait état aussi d’un «accroissement de la production des sous-branches +Transport terrestre+ (+9,6%) et +Transport aérien (+0,3%) qui détiennent, ensemble, une part de 45,7% dans la branche ». 

    Contrairement aux autres sous-branches, le bilan de l’assurance +Transport ferroviaire+ est négatif, enregistrant une régression de 17,4%.

    Pour sa part, la branche Assurance-Crédit a enregistré une croissance de l’ordre de 12,3% pour un chiffre d’affaires de 3,2 milliards de dinars en 2023. La sous-branche Crédit à l’exportation a augmenté son chiffre d’affaires de 57,2% par rapport à l’exercice précédent, indique la note du CNA, soulignant que cette «forte évolution trouve son origine dans la souscription d’une nouvelle affaire importante, ainsi que l’augmentation du nombre de polices souscrites en contrats individuels»

    À côté et outre la hausse des résultats générés par la sous-branche Insolvabilité générale (crédit domestique) qui progressé de 6,4%, l’assurance «Crédit immobilier» a enregistré une augmentation de 8,1%.

    La sous-branche «Vente à tempérament (crédit à la consommation», a régressé, quant à elle, de 23,3%.

    Pour rappel, «Le marché des assurances, toutes activités confondues, enregistre un chiffre d’affaires de 169,6 milliards de DA, en croissance de 3,5% par rapport à l’exercice 2022», lit-on dans cette note  qui dresse le bilan de l’exercice du quatrième trimestre du secteur en 2023, alors que le CNA avait tablé sur un taux inférieur de 3,1% et un chiffre d’affaires de 169,5 milliards de DA dans ses prévisions de clôture publiée dans la précédente note pour le troisième trimestre.

    Lyès M.

  • Une plateforme britannique sélectionne 10 startups algériennes innovantes

    Une plateforme britannique sélectionne 10 startups algériennes innovantes

    Même si que son émergence est récente, le secteur algérien des startups commence à produire des effets retentissants à l’international. La plateforme britannique TechRound, spécialisée dans l’actualité et des progrès de l’univers des entreprises innovantes, vient en effet de faire une sélection d’une dizaine de startups algériennes qu’elle recommande de «suivre» en raison de leur dynamisme et de leurs stratégies innovantes, estimant qu’elles «font des vagues en Algérie et au-delà».

    «Le paysage entrepreneurial algérien se développe d’année en année, avec des entreprises qui innovent dans divers secteurs», souligne TechRound, soulignant que «des plateformes technologiques aux entreprises durables, ces entités sont au cœur de la croissance économique de l’Algérie».

    En tête de la sélection de la plateforme britannique vient la startup spécialisée dans les services de transport Yassir, considérée comme une «super application», car «Yassir change la façon dont les Algériens peuvent accéder aux services à la demande grâce à sa super application», écrit TechRound sur son site, avant de la décrire comme un « guichet unique, Yassir propose une large gamme de services, notamment des services de covoiturage, de livraison de nourriture et des services financiers», ce qui a fait qu’elle «est devenue un nom bien connu et un acteur majeur de l’économie numérique algérienne».

    En deuxième position vient l’application spécialisée dans l’économie de l’eau Goutra qui est « un système technologique d’économie d’eau qui se connecte à un robinet et télécharge des données en temps réel sur la consommation d’eau».

    En 3ème position, c’est la bibliothèque numérique Wajeez qui est sélectionnée par la plateforme britannique, estimant qu’ «avec plus de 6 500 titres renouvelés chaque mois, ainsi que des résumés sur des sujets tels que la science, l’histoire et les affaires, Wajeez est une plateforme d’apprentissage audio qui rend les livres plus attrayants.»

    A la 4ème place c’est la plateforme numérique spécialisée dans la recherche et le recrutement de compétences Go Platform qui arrive, présentée comme un espace d’ «évaluation des talents qui aide les entreprises à recruter de nouveaux talents en utilisant la puissance de l’IA ».

    Vient en suite l’application Garini destinée à gérer le « stationnement intelligent, permettant aux utilisateurs de trouver, réserver et payer leur place de stationnement. »

    L’application Maksab, spécialisée dans le commerce électronique B2B est classé à la 6ème place par la plateforme britannique. Elle est considérée comme étant une plateforme qui «révolutionne le fonctionnement des chaînes d’approvisionnement» en Algérie.

    Maksab est suivie par une autre application spécialisée elle aussi dans le commerce électronique, qui est Linble, permettant de « rechercher et trouver des partenaires, ce qui permet de créer des liens plus significatifs. »

    La 8ème place est occupée par l’application spécialisée dans le développement durable My Tree (Mon arbre) qui fait dans la promotion de l’investissement forestier, suivie de l’application Longli d’apprentissage de l’anglais, et enfin la première banque mobile algérienne Banxy ferme ce top 10 élaboré par la plateforme britannique TechRound.

    M. N.