Catégorie : Finances

  • «PME by CPA» un espace dédié aux petites entreprises et start-ups

    «PME by CPA» un espace dédié aux petites entreprises et start-ups

    Le Crédit Populaire d’Algérie (CPA) surprend agréablement les jeunes entrepreneurs en leur dédiant «PME by CPA» un espace spécial pour les appuyer financièrement dans une conjoncture pourtant très difficile.

    Pour le moment, seule l’agence d’El-Khettabi à Alger-centre a aménagé cet espace, «PME by CPA» mettant à la disposition des postulants aux crédits, des jeunes professionnels et à l’écoute de leurs vis-à-vis.

    C’est le ministre des Finances, Aymen Benabderrahmane, qui a procédé, dimanche 29 novembre 2020, à l’inauguration de «PME by CPA», il était accompagné du P-dg du CPA, Mohamed Dahmani et des cadres supérieures de la banque. Le nouveau guichet, appelé «PME by CPA» s’adresse aux trois entités : les TPE (très petites entreprises), les PME (petites et moyennes entreprises) et les startups. Pour les start-up, le crédit bancaire est plafonné à 300 000 DA. Pour les TPE, il peut aller à 2 millions DA, alors que pour les PME, l’offre d’appui du CPA va jusqu’à 150 millions DA.

    Aymen Benabderrahmane, le ministre des Finances, a souligné, lors de la cérémonie d’inauguration du «PME by CPA», l’importance de cette opération, aussi bien pour les jeunes entrepreneurs que pour l’économie nationale, de façon générale, plus que pour la banque.

    Il a affirmé que «cette démarche permettrait d’accroître les capacités du financement de l’économie nationale, ainsi que la modernisation de son mode de financement». Plus que l’économie, l’économie de la connaissance, selon les propres propos de l’argentier du pays.

    L’opération du guichet «PME by CPA» a débuté à l’agence d’El-Khettabi mais s’étendra à quelques 100 autres agences bancaires du CPA d’ici le premier semestre 2021. Le ministre rappellera l’autre nouveauté appelée «SAHEL» adressée aux trois entités susmentionnées et dira : «cette approche innovante répond dans sa globalité aux attentes de ce segment de la clientèle». Dans le produit «SAHEL», il y a celui dit «SAHEL NACHATI» (mon activité facile). Il est destiné au financement des besoins en Fonds de roulement.  Il y a l’autre, nommée «SAHEL MAHEL» destiné au financement de l’acquisition de locaux commerciaux et/ou l’aménagement ou la location d’un local commercial.

    Lors de cette sortie, le ministre des Finances a tenu à souligner que ce projet de soutien des TPE, PME et start-up s’inscrit «dans le cadre d’une assistance de la Société Financière internationale (SFI) du Groupe de la Banque Mondiale». Il a précisé que «le déploiement de cette offre est intervenu au terme d’une phase pilote au niveau de sept agences de la Banque». C’est dire l’intérêt qu’accorde le CPA au développement des start-up, des TPE et des PME. Pas seulement, l’agence bancaire mais le ministère des Finances et donc le Gouvernement.

    Appuyant les propos du ministre, le premier responsable du CPA a mis en avant l’importance de ces produits proposés par le CPA et a assuré de l’accompagnement des bénéficiaires de crédits, en leur donnant de conseils et de l’assistance technique. Il a affirmé que la durée de traitement d’un dossier ne va pas dépasser les 72 heures.

    A rappelant le lancement par cette banque d’un autre produit, tant attendu par les algériens. Celui de la finance islamique. 7 agences du CPA ont déjà ouverts leurs espaces pour faire bénéficier leur clientèle des produits de la finance islamique.

    La dernière en date à s’engager dans cette voie, c’est l’agence de Tiaret, la mi-novembre 2020. A l’occasion, Mohamed Dahmani a réitéré l’engagement de la banque dans la concrétisation du «plan de déploiement et de modernisation du réseau bancaire». Il a réaffirmé l’ambition du CPA de «contribuer, de manière effective, à l’investissement et au développement local».

    S. H.

  • Avec l’inauguration d’une nouvelle agence, le CPA étend son réseau

    Avec l’inauguration d’une nouvelle agence, le CPA étend son réseau

    Le Crédit populaire algérien (CPA) poursuit sa politique de modernisation et d’expansion, même en période de crise sanitaire. Son P-dg, Mohamed Dahmani, était hier à Tiaret où il a procédé à l’inauguration de l’agence 428, la deuxième du genre dans la wilaya. La nouvelle agence offre plusieurs produits y compris ceux de la finance islamique.

    La banque publique ambitionne d’atteindre un nombre de 160 agences d’ici à la fin de l’année. Le nombre actuel est de 153, soit 7 agences en plus à mettre au service de ses nombreux clients à travers le pays. Voilà qui vient donc rassurer sur la prise en charge des demandes des particuliers et des entreprises mais aussi des besoins de développement économique du pays, de façon générale.

    Dans des déclarations à la presse, en marge de l’inauguration de cette deuxième agence dans la wilaya de Tiaret, Mohamed Dahmani a affirmé que l’augmentation en cours du nombre des agences CPA à travers le pays s’inscrit dans le cadre de la concrétisation du «plan de déploiement et de modernisation du réseau bancaire» et de l’implication de la banque dans la politique économique du pays.

    A travers cette action, le CPA ambitionne de «contribuer de manière effective à l’investissement et au développement local». A tenu à préciser le P-dg du CPA.

    Pour ce qui est des produits et leur diversification, M. Dahmani a réitéré l’engagement de la banque à «assurer des produits qui évoluent en fonction de la demande du marché, dont le financement islamique». Actuellement, ce sont cinq agences du CPA dont justement celle inaugurée hier qui assurent les produits de la finance islamique.

    Parlant de la finance islamique, il est à rappeler que le CPA fait partie des premières banques à se lancer dans ces produits, après la CNEP et la BNA, offrant aux clients la possibilité de postuler pour un crédit sans intérêt pour l’acquisition d’un véhicule, un logement ou tout autre bien, là où il se trouvent.

    Le 25 octobre dernier, le CPA a entamé la commercialisation de neuf produits de la finance islamique dans une première agence de son réseau bancaire à Alger, en l’occurrence l’agence de Val d’Hydra (174). C’est M. Mohamed Dahmani, le P-DG de la banque qui a procédé à l’inauguration du guichet dédié à ces produits. 

    Le P-dg a assuré que les neuf produits «répondent à une réelle demande de nos concitoyens, tout en contribuant à améliorer l’inclusion financière». Aussi, a-t-il tenu à préciser : «cette gamme de produits et services sont conformes aux préceptes de la Charia islamique après avoir été certifiés par le Comité Charia’a de la banque. Le CPA a également obtenu les certificats de conformité du Haut Conseil Islamique (HCA) ainsi que l’agrément de la Banque d’Algérie».

    Pour revenir à l’évènement d’hier à Tiaret, le premier responsable de la banque publique a souligné que la nouvelle agence offre aussi de nouveaux produits. Il citera le service de la «fonctionnalité sans contact» ou à distance, de même que le financement destiné aux innovateurs avec l’offre «Sahel Mahel» et «Sahel Nachati». Des services destinés précisément aux petites et moyennes entreprises (PME) avec lesquelles le CPA travaille beaucoup. Selon le P-DG de la banque, le nombre des PME financées par le CPA est d’environ 190 000.

    Nommé à la tête du CPA en novembre 2019, Mohamed Dahmani travaille de façon à «bâtir une banque moderne de premier rang, qui garantira à ses clients une expérience et un savoir-faire avérés, alliant qualité de service et offre bancaire diversifiée et compétitive».

    S.H.

  • Finance islamique: Le Crédit Populaire d’Algérie étend son réseau

    Finance islamique: Le Crédit Populaire d’Algérie étend son réseau

    Le Crédit Populaire d’Algérie (CPA) étend son réseau de finance islamique. En effet, après  le lancement inaugural de ce nouveau produit au niveau  de l’agence « 174 » de Val d’Hydra (Alger), la banque publique  a lancé, hier  la commercialisation de cinq produits de la finance islamique au niveau de sa nouvelle agence « 125 » de Kouba à Alger.

    Cette formule est destinée  aux particuliers, aux professionnels et aux entreprises, notamment les PME, a indiqué le P-dg du Crédit Populaire d’Algérie Mohamed Dahmani. Ce dernier a fait savoir que ces cinq nouveaux produits, développés depuis plus de trois ans, seront prochainement complétés par quatre autres produits permettant à terme au CPA de proposer neuf produits de la finance islamique à ses clients.

    Avant de préciser « dans une première étape ce seront sept agences du Crédit Populaire d’Algérie qui commercialiseront les produits islamiques », à savoir  l’agence 174 du Val d’Hydra et 125 de Kouba (wilaya d’Alger) suivies prochainement de celles de Ghardaia, Oran, Setif, Tiaret et Ksar El Boukhari (W. de Médea).

    A noter que la commercialisation des produits de la finance islamique se fera  progressivement à travers l’ensemble du réseau national du Crédit Populaire d’Algérie. Il inclura des produits de dépôts et de financement comme le compte courant islamique, le compte chèque islamique, le compte épargne islamique, le compte d’investissement islamique, l’offre Mourabaha Aqar/Sayara/Tadjhiz, ainsi que l’offre Ijara immobilier et équipements.

    Par ailleurs, même la grande mosquée d’Alger sera dotée prochainement d’une agence CPA « spécialisée uniquement en produits de la finance islamique.» Le même responsable a également fait état de l’installation en cours de 5.000 terminaux de paiements électroniques afin de parvenir à 10.000 TPE, soulignant qu’un programme a été lancé pour accélérer leur activation.

    Il convient de rappeler que le Crédit Populaire d’Algérie a lancé au mois d’octobre dernier  la commercialisation de neuf (9) produits de la finance islamique au niveau de son agence du Val d’Hydra à Alger.

    Lors de  l’inauguration du guichet dédié aux produits de la finance islamique au niveau de cette agence, M. Dahmani a fait savoir que ces nouveaux produits, développés depuis plus de trois ans, « répondent à une réelle demande de nos concitoyens, tout en contribuant à améliorer l’inclusion financière ».

    Cette gamme de produits et services sont conformes aux préceptes de la Charia islamique après avoir été certifiés par le Comité Charia’a de la banque. En outre, dans le cadre de l’amélioration de la gouvernance au sein du Crédit Populaire d’Algérie, le P-dg de la banque procède au déploiement de l’intranet notamment à travers la distribution de 2.000 nouveaux postes d’ordinateur.

    «Nous développons également de nouveaux équipements : les guichets automatiques de billets (GAB) à la place des distributeurs automatiques de billets. Les GAB permettront à terme aux clients de bénéficier de plusieurs services sans se rendre à l’intérieur des locaux du

    Le Crédit Populaire d’Algérie (CPA) étend son réseau de finance islamique. En effet, après  le lancement inaugural de ce nouveau produit au niveau  de l’agence « 174 » de Val d’Hydra (Alger), la banque publique  a lancé, hier  la commercialisation de cinq produits de la finance islamique au niveau de sa nouvelle agence « 125 » de Kouba à Alger.

    Cette formule est destinée  aux particuliers, aux professionnels et aux entreprises, notamment les PME, a indiqué le P-dg du Crédit Populaire d’Algérie Mohamed Dahmani. Ce dernier a fait savoir que ces cinq nouveaux produits, développés depuis plus de trois ans, seront prochainement complétés par quatre autres produits permettant à terme au CPA de proposer neuf produits de la finance islamique à ses clients.

    Avant de préciser « dans une première étape ce seront sept agences qui commercialiseront les produits islamiques », à savoir  l’agence 174 du Val d’Hydra et 125 de Kouba (wilaya d’Alger) suivies prochainement de celles de Ghardaia, Oran, Setif, Tiaret et Ksar El Boukhari (W. de Médea).

    A noter que la commercialisation des produits de la finance islamique se fera  progressivement à travers l’ensemble du réseau national bancaire CPA. Il inclura des produits de dépôts et de financement comme le compte courant islamique, le compte chèque islamique, le compte épargne islamique, le compte d’investissement islamique, l’offre Mourabaha Aqar/Sayara/Tadjhiz, ainsi que l’offre Ijara immobilier et équipements.

    Par ailleurs, même la grande mosquée d’Alger sera dotée prochainement d’une agence CPA « spécialisée uniquement en produits de la finance islamique.» Le même responsable a également fait état de l’installation en cours de 5.000 terminaux de paiements électroniques afin de parvenir à 10.000 TPE, soulignant qu’un programme a été lancé pour accélérer leur activation.

     Il convient de rappeler que le Crédit Populaire d’Algérie a lancé au mois d’octobre dernier  la commercialisation de neuf (9) produits de la finance islamique au niveau de son agence du Val d’Hydra à Alger.

    Lors de  l’inauguration du guichet dédié aux produits de la finance islamique au niveau de cette agence, M. Dahmani a fait savoir que ces nouveaux produits, développés depuis plus de trois ans, « répondent à une réelle demande de nos concitoyens, tout en contribuant à améliorer l’inclusion financière ».

    Cette gamme de produits et services sont conformes aux préceptes de la Charia islamique après avoir été certifiés par le Comité Charia’a de la banque. En outre, dans le cadre de l’amélioration de la gouvernance au sein du Crédit Populaire d’Algérie, le P-dg de la banque procède au déploiement de l’intranet notamment à travers la distribution de 2.000 nouveaux postes d’ordinateur.

    «Nous développons également de nouveaux équipements : les guichets automatiques de billets (GAB) à la place des distributeurs automatiques de billets. Les GAB permettront à terme aux clients de bénéficier de plusieurs services sans se rendre à l’intérieur des locaux du CPA, notamment, la demande de chéquier, la demande de carte bancaire et l’opposition sur sa carte bancaire », affirme M. Dahmani.

    S.B

  • Le PLF 2021 prévoit de plafonner à 40% l’affranchissement de l’IRG

    Le PLF 2021 prévoit de plafonner à 40% l’affranchissement de l’IRG

    Dans son article 8, le projet de loi de finances 2021, explique les modifications apportées à l’article 68 du code des impôts directs et taxes assimilées.

    Ces modifications portent essentiellement sur le plafonnement à hauteur de 40%, de l’affranchissement de l’impôt sur le revenu global (IRG) des salaires, au titre des indemnités de zones géographique.

    Elle portent également sur l’abrogation de l’alinéa (d) concernant l’affranchissement de l’IRG pour les travailleurs handicapés moteurs, mentaux,  non voyants et sourds-muets dont les salaires ou les pensions sont inférieurs à vingt mille dinars (20.000 DA), ainsi que les travailleurs retraités dont les pensions de retraite du régime général sont inférieurs à ce montant.

    Les rédacteurs du projet de loi de finances justifient cette modification apportée à l’alinéa (d), par la nécessité d’être en conformité avec les modifications déjà apportées à l’article 104 du code des impôts directs et taxes assimilées, par la loi de finance complémentaire 2020.

    Affranchissement de l’IRG

    Pour ce qui est du plafonnement de l’affranchissement de l’impôt sur le revenu global des salaires (IRG), de zones géographiques selon les dispositions de la loi n°90-11 du 20 avril  1990, régissant les relations de travail, il est expliqué que selon la fiscalité actuelle, l’exonération de l’indemnité est prévue, sans aucune limitation du secteur économique.

    Le montant de cette indemnité, fixé depuis des années par un cadre légal et réglementaire, est en fait du domaine de la convention collective depuis l’instauration de loi régissant les relations du travail.  Il faut savoir que cette indemnité s’inscrit dans le cadre des rémunérations versées dans le secteur économique.

    C’est pour cette raison que la plupart des entreprises établissent des grilles de salaires dont l’indemnité de zone représente la plus grande partie des rémunérations, ce qui n’est pas sans causer un préjudice important pour le trésor Public.

    Aussi, la modification proposée dans le projet de loi de finances 2021, de fixer à hauteur de 40% le salaire de base, le montant exonéré de l’indemnité de zone géographique, ce qui est considéré par les rédacteurs du PLF 2021, d’aligner cet avantage avec celui des administrations publiques.

    R.N

  • La CNEP-Banque reprend la commercialisation des produits islamiques

    La CNEP-Banque reprend la commercialisation des produits islamiques

    La CNEP-Banque reprend la commercialisation des produits islamiques, a annoncé cette banque dans un communiqué. « Aujourd’hui dotée de toutes les autorisations nécessaires dont celle de la Banque d’Algérie, en date du 12 /10 /2020, après avoir obtenu tous les certificats de conformité auprès l’Autorité charaîque nationale de la fatwa pour l’industrie de la finance islamique, la CNEP-Banque est prête pour la commercialisation de ces produits. »

    Cette même source rappelle que « La CNEP-Banque qui a lancé dès le mois de novembre  2017 la commercialisation de produits islamiques avec la mise sur le marché de son financement  « IJARA TAMLIKIA» a du sursoir temporairement à cette activité en attendant la promulgation des textes régissant la finance islamique. »

    La CNEP-Banque a mis en place toute l’organisation

    Le communiqué indique que la CNEP-Banque a mis en place toute l’organisation et les procédures internes et élaboré ses produits de finance islamique pour le développement de cette activité.

    La CNEP-Banque qui a dédié toute une direction à la finance islamique a initié, apprend-on par ailleurs, afin de réussir le lancement de la finance islamique, toute une série de formations portant sur les fondamentaux de la finance islamique, la banque et les produits islamiques, la commercialisation des produits islamiques.

    La liste des premières agences retenues pour la distribution de ces produits, sera communiquée dans les tous prochains jours.

    A propos de l’Autorité Charaîque Nationale de la Fatwa pour l’industrie de la Finance Islamique

    C’est le 06 avril 2020 que le Haut Conseil Islamique (HCI) a approuvé la création de l’Autorité charaîque nationale de la fatwa pour l’industrie de la finance islamique prévue par l’article 14 du Règlement de la Banque d’Algérie N°20-02 du 05 mars 2020 définissant les opérations de banque relevant de la finance islamique et les conditions de leur exercice par les banques et établissements financiers.

    Les banques et établissements financiers sont donc tenus, préalablement à l’introduction de la demande d’autorisation auprès de la Banque d’Algérie pour la mise sur le marché de produits de finance islamique ; d’obtenir la certification de conformité aux préceptes de la charia, délivrée par cette autorité charaîque.

  • L’ABEF évalue l’impact du Covid-19 sur les entreprises

    L’ABEF évalue l’impact du Covid-19 sur les entreprises

    Dans une correspondance adressée à l’Association des banques et établissements financiers (ABEF), le Ministère des finances demande à ce que les banques procèdent à l’évaluation des préjudices que les opérateurs économiques ont subis du fait du Covid-19, ainsi que du manque à gagner pour ces entreprises.

    Le Ministère, à travers cette correspondance adressée à l’ABEF, insiste dans cette démarche, sur les opérateurs économiques et spécialement les petites et moyennes entreprises et les petits métiers.

    Entreprise dont le portefeuille est mis à rude épreuve par la crise sanitaire due au coronavirus et les mesures de confinements prises pour ralentir la propagation du virus, précise la note du ministère à l’ABEF.

    Cette mesure préconisée par le Ministère des finances s’inscrit en droite ligne dans le cadre de la contribution des pouvoirs publics dans la lutte qu’ils ont entrepris pour réduire les impacts de la pandémie du Coronavirus sur l’économie nationale.

    Pour rappel, les banques avaient été instruite pour reporter le paiement des tranches de crédit, arrivant à échéance, ou le rééchelonnement des créances de la clientèle impactée par la conjoncture induite par le Covid 19. Et de consentir de nouveaux crédits à la clientèle ayant bénéficié des mesures de report ou de rééchelonnement.

    L’application de ces mesures est laissée à la discrétion des banques et des établissements financiers, avait précisé l’ABEF dans une note adressée aux banques.

    Ces mesures dont l’objectif est de sauvegarder les entreprises et l’outil de production concernent le report et /ou le renouvellement des échéances de crédits, pour une durée de six mois depuis le 1er mars 2020.

    Il s’agit des crédits dont l’échéance de paiement était fixée au 31 mars 2020. Des mesures que l’ABEF, est invitée aujourd’hui à évaluer

    En plus de cette mesure, il est à souligner la prorogation des dates limites d’utilisation des crédits ainsi que les différés de paiement, sans oublier l’annulation des pénalités de retard de créances payables à la date du 31 mars 2020.

    « Ces mesures sont soutenues par le Trésor public, par le maintien de l’avantage de la bonification des taux d’intérêt aux crédits d’investissements »  est t-il expliqué dans la correspondance du Ministère des finances adressée à l’ABEF.

     Il est à rappeler que l’accord de principe a été notifié par le Trésor public aux banques, et qu’un décret exécutif pour fixer les modalités d’application de ces mesures est en voie de signature.

    Dans le même ordre d’idées, la Banque d’Algérie a mis au point un dispositif exceptionnel pour assurer la sauvegarde de l’économie nationale. Ce dispositif est  encadré par l’instruction n° 05.220 du 6 avril 2020.

    Il préconise des mesures exceptionnelles portant sur l’allègement de certaines dispositions prudentielles s’appliquant aux banques et autres établissements financiers. 

    Ces mesures concernent la  liquidité, les fonds propres et classement de créances, et ce, pour adopter règles prudentielles relatives à la situation exceptionnelles que vit notre pays, et qui se répercute invariablement sur l’économie nationale.

    Une autre mesure vient d’être adoptée par le Ministère des finances et concerne le gel des paiements des charges financières pour les opérateurs économiques impactés par les retombées de la crise sanitaire.

    « Dans le cadre de la mise en œuvre des directives de Monsieur le Président de la république, données lors du conseil des ministres du 26 juillet 2020, visant à alléger la charge fiscale incombant aux opérateurs économiques touchés par les retombées de la crise sanitaire et à veiller à la relance et à la préservation de leur activités, il est porté à la connaissance des contribuables la décision de geler le paiement des charges financières » lit-on dans le communiqué publié par le Ministère des finances.

    Grâce à cette mesure, tous les opérateurs économiques bénéficient de la suspension de l’application de toutes pénalités, amendes et majorations qui sont d’ordinaire appliquées en cas de retard dans l’accomplissement de leurs obligations fiscales et ce, durant toute la période du confinement sanitaire.

    Les opérateurs économiques dont l’activité a provisoirement cessé en raison des restrictions édictées pour l’exercice de cette même activité, peuvent désormais solliciter un échéancier pour le paiement de leurs impôts,  et autres taxes, en relation avec l’état de leur trésorerie.

    A propos de l’ABEF

    Pour rappel, l’Association des banques et établissements financiers ( ABEF), a entre autres missions de représenter les intérêts collectifs de ses membres vis-à-vis des tiers, notamment auprès des Pouvoirs Publics et de la Banque d’Algérie.

    Créée en 1994 par 9 membres (les principales banques publiques) compte actuellement, vingt-neuf membres dont vingt banques, cinq sociétés de leasing et quatre établissements financiers.

    K.M.B

  • Le crowfunding pour financer les Start-up en Algérie

    Le crowfunding pour financer les Start-up en Algérie

    En Algérie, c’est la Commission d’organisation et  de surveillance des  opérations de bourse qui est chargée de travailler sur le crowfunding, jugé comme étant un outil de financement adapté aux Start- up.

    Renforcer le rôle des incubateurs, permettra  à l’Algérie de développer une économie alternative fondée sur le savoir.

    C’est en substance ce qu’a déclaré le ministre délégué auprès du premier ministre, chargé de l’économie de la connaissance et des Start up, Yacine El Mahdi, lors de la visite qu’il a effectuée dans la Wilaya de Bordj Bou Arréridj.

    « Les incubateurs d’entreprise de jeunes contribuent à la consolidation de l’économie nationale, à l’encouragement de l’esprit innovateur et à la valorisation des ressources humaines pour bâtir une Algérie nouvelle loin de la dépendance aux hydrocarbures » a-t-il déclaré.

    En profitant de son inspection de  l’incubateur  principal, situé dans la zone industrielle du chef lieu de wilaya, le ministre délégué auprès du premier ministre, chargé de l’économie de la croissance et des Start up, a une fois de plus expliqué la teneur du programme de son département.

    Le Ministre a rencontré les jeunes porteurs de projets et, a écouté attentivement leurs différentes préoccupations, tout en les assurant du soutien de son département pour lever toutes les entraves qu’ils rencontrent dans les démarches pour la création de leurs projets.

    Sans oublier tous les avantages dont ils pourront bénéficier, d’abord grâce aux exonérations fiscales puis à travers la création d’un fonds de soutien aux Start up et en ayant recours au crowfunding pour le financement.

    La nouveauté pour les Start up c’est qu’il existe désormais des textes réglementaires pour encadrer ces entités économiques. Ce qui se répercute positivement sur toutes les lourdeurs administratives.

    « Les Start up ont un caractère innovateur et une croissance rapide qui les placent en ligne de mire à l’échelle locale et internationale. C’est à quoi aspire l’Algérie nouvelle qui favorise le savoir » a expliqué le ministre.

    Parmi les autres bonnes nouvelles pour les porteurs de projets et idées innovantes, c’est le lancement  prochain du Crowfunding, ou ce qui est communément désigné par le financement participatif.

    L’intérêt du crowfunding

    Le crowfunding est intéressant à plus d’un titre pour les Start ups car, il permet de collecter des fonds à travers des plateformes internet.

    L’information concernant le crowfunding est donnée par le président de la commission d’organisation et de surveillance des opérations de Bourse (COSOB). 

    Selon ce qu’il a déclaré, la Bourse prépare un règlement précisant les conditions d’agrément, d’exercice et de contrôle des conseillers en investissement participatif (CIP), qui auront pour mission d’assurer la création et la gestion, via internet, de plateformes dédiées aux placements de fonds du grand public.

    « Institué en vertu de l’article 45 de la loi de finances complémentaire pour l’année 2020, le statut de CIP est conféré aux sociétés commerciales crées et dédiées exclusivement à cette activité, aux intermédiaires en opérations de bourse (IOB) ainsi qu’aux sociétés de gestion de fonds d’investissements (SGFI).

    Le cadre réglementaire nécessaire à l’exercice de cette nouvelle activité en Algérie sera officiel dès  la promulgation du règlement de la COSOB qui procédera à la sélection des et au traitement des demandes de création de plateformes crowfunding.  

    En plus de la création de ces plateformes, il est prévu des exonérations fiscales au profit des Start ups et, le lancement d’un fonds qui permettra de financer la phase précédant la concrétisation de leurs projets.

    Pour rappel, le crowfunding a fait son apparition en Europe et aux états –unis durant les années 2000. C’est un mécanisme permettant de collecter des fonds et des apports financiers, à travers une plateforme Internet.

    Ce qui aura pour effet, la facilité dans le financement des projets dans différents secteurs d’activité comme l’agriculture et l’immobilier.

    K.M.B

  • Finance islamique: Deux banques publiques sur le top départ

    Finance islamique: Deux banques publiques sur le top départ

    Dès le mois prochain, la finance islamique sera disponible dans deux banques publiques. L’annonce en a été faite par le ministre des finances, Aymen Benabderrahmane qui, par la même occasion, affirme que la finance islamique est devenue une réalité confortée par la promulgation par la Banque d’Algérie d’une réglementation spécifique.

    Des spécialistes Algériens dans le domaine bancaire ont bien accueilli cette annonce de lancement de la finance islamique. Ils jugent cette conjoncture propice pour l’édification de ce système financier demandé par de nombreux investisseurs et opérateurs économiques.

    Dans une visioconférence organisée par le Forum des chefs d’entreprises (FCE), dont le thème était « le rôle de la finance islamique dans la mobilisation des ressources », des experts ont expliqué que ce système financier devrait permettre de capter l’argent qui circule dans l’informel.

    « L’ouverture de guichets de la banque islamique en Algérie contribuera à capter l’argent des épargnants. C’est un choix judicieux que nous saluons fortement surtout par le fait qu’il a été appuyé par une assise juridique à même d’aider  à son développement son expansion. Certes, nous avons accusé un retard par rapport à d’autres pays de la région mais, il n’est jamais trop tard pour bien faire» explique le professeur Soualhi, chercheur à l’institut international de la recherche académique sur la  charia, en Malaisie.

    Aussi, l’introduction de l’assurance islamique  »Takaful » dans la loi de finances 2020, est selon le professeur Soualhi, un élément central dans l’architecture d’un système financier basé sur les principes islamiques. « Cela permettra aux pouvoirs publics de procéder au lancement des sukuks, ce qui va immanquablement contribuer à lever d’importants financements auprès des épargnants et d’investisseurs qui ont boudé, jusqu’à présent le secteur bancaire classique, pour des considérations religieuses en liaison avec les intérêts ».

    En effet, depuis le mois de mars de l’année 2020, un règlement est publié au journal officiel n° 16. Il s’agit du  règlement n°20-02 qui  vient pour définir quelles sont les opérations relevant de la finance islamique et,  préciser également les conditions auxquelles  ces banques et  établissements financiers doivent répondre pour l’exercice de cette finance.

    Par finance islamique, il est question de toute opération de banque ne donnant pas lieu au versement d’intérêts. Les  opérations de banques spécifiques à la finance islamique concernent six produits à savoir, la mourabaha, la moudaraba, l’Ijara, le salam, l’istisnaa, et les comptes  de dépôts et les dépôts en comptes d’investissements.

    « Les banques et les établissements financiers qui veulent mettre en place des produits de finance islamique, sont tenus d’abord de disposer de ratios prudentiels conformes aux normes réglementaires et satisfaire au strict respect des exigences en matière d’élaboration et de délais de transmission des reportings réglementaires. » Précise le communiqué.

    La banque ou l’établissement financier désireux de disposer de ces produits doivent au préalable obtenir l’autorisation de la Banque d’Algérie. En même temps, ils sont tenus d’avoir un certificat de conformité aux préceptes de la charia, que délivre l’autorité nationale de la fatwa pour l’industrie de la finance islamique.

    En plus de ces démarches, la banque doit obligatoirement créer un comité de contrôle selon la charia. Ce comité doit être composé d’au moins trois membres, désignés par l’Assemblée générale. Le rôle qui lui incombe consiste en la surveillance et le contrôle des activités de la banque.

    « Le guichet de finance islamique, doit être financièrement indépendant de des autres structures de la banque ou de l’établissement financier. La comptabilité du guichet de finance islamique doit être totalement séparée de la comptabilité des autres structures de la banque ou de l’établissement financier », est précisé dans le règlement de la Banque centrale.

    Il est à rappeler que la Directrice de la Banque centrale européenne (BCE), Christine Lagarde avait déjà mentionné la finance islamique comme solution aux crises mondiales récurrentes.

    L’Algérie ne possède que deux banques versées dans la finance islamique, ce qui représente une portion de 3%  de parts de marché, ce qui est très peu.

    K.M.B

  • Hausse des prix des carburants: Les députés émettent des réserves

    Hausse des prix des carburants: Les députés émettent des réserves

    La hausse des prix des carburants et une des dispositions du projet de loi de finances complémentaire pour l’année 2020, présenté à l’Assemblée populaire nationale (APN), par le Ministre des Finances Abderrahmane Raouya ayant suscité quelques réactions de la part des députés.

    Ces derniers ont émis des réserves quant à la hausse des prix des carburants.

    Le-dit projet a été présenté pour débat et remarques devant la commission des finances et du budget de l’APN.

    Les membres de la commission n’ont pas manqué de faire remarquer que la hausse des prix des carburants pourrait avoir des retombées socio-économiques négatives.

    Pour rappel, le PLFC 2020 préconise, « dans le cadre de la rationalisation de la consommation des carburants », une augmentation des tarifs de la taxe sur les produits pétroliers.

    Cette hausse est à raison de 2 DA par litre pour tous types d’essence, et 3 DA par litre pour le gas-oil.

    La plus-value est  à 30 milliards de dinars. Ces mêmes membres de la commission ont salué la revalorisation du Salaire national minimum garanti.

    SNMG et hausse des prix des carburants

    Le SNMG, qui était de l’ordre de 18.000 DA, est passé à 20.000 DA. Ils précisent que le train de vie sera tout de même sévèrement impacté par la hausse des prix des carburants.

    Ce qui ne sera pas sans conséquences sur le pouvoir d’achat des citoyens.

    Selon les membres de la commission des finances et du budget, la hausse dans les prix des carburants entraînera inévitablement des hausses dans plusieurs secteurs.

    Ces secteurs concerneront en particulier les charges de la production industrielle, l’agriculture et le transport public. Autrement dit, une augmentation dans les prix de la quasi-totalité des produits.

    Au lieu de proposer une hausse sur les prix des carburants, il aurait été plus juste d’entamer quelques actions.

    Ces actions porteraient sur le recouvrement fiscal, l’orientation du soutien de l’Etat exclusivement vers ceux qui y ont droit et l’engagement de l’intégration des travailleurs du secteur informel dans le circuit officiel.

    Selon les membres de la commission, ces actions permettront d’engranger des montants importants.Ces montants pourraient réduire le déficit budgétaire.

    Ce dernier devrait atteindre 1.976,0 milliards de dinars, soit la portion de 10,4% du PIB. Alors qu’il était prévu d’atteindre 1.533,4 milliards de dinars dans la loi de finances 2020.

    K.M.B

  • PLFC 2020: Sous le sceau des urgences économiques et sanitaires

    PLFC 2020: Sous le sceau des urgences économiques et sanitaires

    Approuvé dimanche dernier en Conseil des ministres et présenté hier devant la commission des finances et du budget de l’Assemblée populaire nationale (APN), le projet de loi de finances complémentaire 2020 ( PLFC 2020 ) prévoit une baisse des dépenses et des recettes budgétaires par rapport à la loi de finances (LF 2020).

    En effet, le PLFC 2020, qui, pour rappel, intervient dans une conjoncture économique particulière, suite aux impacts négatifs des mesures de confinement sur l’économie nationale, le marché mondial du pétrole et les entreprises, préconise de baisser les dépenses budgétaires à 7.372,7 milliards de dinars contre 7.823,1 milliards de dinars dans la loi de finances 2020.

    Pour les recettes budgétaires le PLFC 2020 prévoit une baisse à 5.395,8 milliards de dinars contre 6.289,7 milliards de dinars dans la LF 2020, pour rappel publiée dans le journal officiel numéro 81 du 30 décembre 2019.

    Le déficit budgétaire devrait, quant à lui atteindre 1.976,9 milliards de dinars (10,4% du PIB) contre 1.533,4 milliards de dinars dans la loi de finances 2020 (7,2% du PIB).

    Dépréciation du dinar par rapport au dollar US

    Les concepteurs du PLFC 2020, qui vient compléter et corriger la LF 2020,  précisent que le nouveau cadrage macroéconomique et financier pour l’année 2020 tient compte des impacts négatifs de la pandémie du COVID-19 dans le monde et dans notre pays.

    La baisse du prix du baril de pétrole, suite à la baisse de la demande mondiale, en raison de la propagation du Coronavirus dans le monde et des mesures de confinements prises pour y faire face, en est la meilleure illustration.

    De fait, des modifications sont proposées dans cet avant projet de loi de finances complémentaires pour corriger la loi de finances 2020, pour rappel promulguée fin décembre 2019.

    Ainsi, il est prévu dans le PLFC 2020 une baisse de 141 milliards de dinars  des dépenses de fonctionnements, hors masses salariales et transferts sociaux. « Soit moins 150 milliards de dinars de baisse des dépenses courantes et plus 9 milliards pour couvrir l’impact de la revalorisation du salaire national minimum garanti (SNMG). Les dépenses d’équipements quant à elles baisseront de 309 milliards de dinars.

    Le PLFC 2020 et les importations 

    S’agissant des importations, le PLFC 2020 préconise une baisse, en valeur courante de 4,7 milliards de dollars US pour les importations de marchandises –FOB « hors services non facteurs » précisent les rédacteurs de ce projet. Les importations de services quant à elles baissent, en valeur courante, de 2,3 milliards de dollars US.

    Le prix du marché du baril de pétrole, fortement impacté par la crise du Coronavirus qui a touché toute la planète, passera de 60 à 35 dollars US et le prix référence du baril passe de 50 à 30 dollars.

    La dépréciation de 13% du dinar par rapport au dollar américain comparativement à la parité enregistrée en 2019 est également évoquée dans cet avant projet de loi de finances complémentaires.

    Baisse des exportations d’hydrocarbures  

    Le PLFC 2020, qui rappelle la baisse mondiale de la consommation de pétrole suite à la propagation du Coronavirus et des mesures de confinements prises à travers le monde, prévoit une diminution de 14 % des exportations d’hydrocarbures.

    Pour rappel, la loi de finances  2020 a été élaborée avant le COVID-19 sur la base des prévisions de la Sontarach qui tablait sur l’exportation d’un volume de 99 millions de TEP.  Or, selon les prévisions d’avril 2020 du FMI, les prix du Brent devraient baisser de 42% par rapport à 2019.

    Croissance économique négative

    La croissance économique, sur le plan macroéconomique « serait négative, elle s’établirait à -1,92% contre  1,80 dans la LF 2020. »

    Hors hydrocarbure on passe de 1,78% dans la LF 2020 à – 0,91%. Une régression justifiée d’une part, par la baisse de la valeur ajoutée des hydrocarbures, de l’ordre de +1,89% dans la LF, contre -6,11% dans le PLFC, et d’autre part au ralentissement de l’activité économique des autres secteurs « notamment les services marchands et l’industrie suite aux mesures de confinement». Soulignent les rédacteurs du projet de loi de finances complémentaire pour l’année en cours.

    S.A