Catégorie : Vie d’entreprise

  • Algérie Poste : Le nombre d’utilisateurs de la carte Edahabia atteint 13 millions

    Algérie Poste : Le nombre d’utilisateurs de la carte Edahabia atteint 13 millions

    Les moyens de paiements dématérialisés continuent leur progression à un rythme accéléré sur le marché national à la faveur de la généralisation encours de la numérisation dans les sphères économiques et commerciales du pays. A l’ombre de ces évolutions, le nombre de clients d’Algérie Poste détenteurs de la carte Edahabia vient d’enregistrer une nouvelle hausse pour atteindre désormais 13 millions, vient d’annoncer l’opérateur public.

    En atteignant ce cap, le nombre d’utilisateurs de ce type de carte de paiement d’ Algérie Poste a ainsi enregistré une nouvelle hausse d’un million par rapport au niveau de 12 millions atteint à la fin du troisième trimestre de l’année 2023, et 2 millions d’utilisateurs supplémentaires en l’espace de 10 mois, car à la fin du mois de mai de l’année dernière, Algérie Poste a annoncé le nombre de 11 millions de détenteurs de la carte Edahabia.

    Sur une période pluriannuelle, le nombre d’utilisateurs de la carte de paiement d’Algérie Poste a connu une croissance de plus de 100% en l’espace de 4 années, par rapport aux 6 millions seulement enregistrés en 2020.

    Cependant, la croissance du nombre d’utilisateurs de ce moyen de paiement basé sur les technologies numériques est accompagnée d’une extension du réseau de commerçants utilisant ce système de règlement électronique d’opérations d’achat.

    A titre indicatif, à la fin février dernier, la Banque d’Algérie a fait état d’une croissance de 56,5% des transactions commerciales effectuées par carte de paiement entre 2022 et 2023, alors que les paiements sur TPE (terminal de paiement électronique) ont augmenté de 54,6% durant la même période.

    En nombre, le Groupement d’intérêt économique monétique, GIE Monétique, a fait état de près de 4 millions d’opérations enregistrées sur les TPE durant l’année précédente, considérant que 2023 a été « une année exceptionnelle dans le domaine du paiement électronique. »

    Sur la base de ces données, GIE Monétique évalue à plus de 31,5 milliards de dinars la valeur générée par ce volume d’opérations de paiement électronique durant l’année précédente.

    M. N.

  • Sonelgaz : Signature demain des contrats pour la construction de 15 centrales solaires (Yaici)

    Sonelgaz : Signature demain des contrats pour la construction de 15 centrales solaires (Yaici)

    Dans une étape cruciale pour le secteur énergétique en Algérie, les différentes filiales du Groupe Sonelgaz se préparent à franchir une étape décisive dans le cadre du projet majeur de la construction de centrales solaires visant à produire 2 000 mégawatts et 1 000 mégawatts d’électricité solaire photovoltaïque.

    Demain, jeudi, marquera la signature des contrats de construction de ces centrales solaires photovoltaïques, « marquant ainsi le début de la phase de réalisation prévue pour le premier trimestre en cours. Ces contrats seront conclus avec des entreprises nationales et étrangères, avec une collaboration internationale pour la concrétisation de ce mégaprojet », a indiqué l’intervenant. L’annonce a été faite par le Pr Boukhalfa Yaici, directeur général de Green Energy Cluster Algeria (GRP), lors de son passage à la Radio nationale ce mercredi.

    La réalisations de ces centrales solaires, réparties sur une douzaine de wilayas, vise, selon M. Yaici, «à installer des centrales solaires avec des puissances unitaires allant de 80 à 220 mégawatts. Cette diversité de puissances permettra d’optimiser la production d’énergie solaire dans différentes régions du pays. La livraison de l’ensemble des projets est prévue de manière échelonnée tout au long de l’année 2024 et la première moitié de 2025».

    Le Pr Boukhalfa Yaici a souligné que «cette initiative marquera un tournant majeur dans le rôle du Groupe Sonelgaz dans la transition énergétique du pays ». Il a expliqué que « cette transition implique un passage significatif de l’utilisation presque exclusive de l’électricité issue du gaz naturel vers une dépendance croissante envers l’énergie solaire. Ce changement s’inscrit dans le cadre du programme global visant à atteindre 15 000 mégawatts à partir de sources d’énergie renouvelable».

    Le taux d’intégration fixé à 35 % sera largement dépassé

    Le directeur général de Green Energy Cluster Algeria a également annoncé «la possibilité de voir émerger d’autres projets similaires dans le pays au cours des prochains mois», soulignant ainsi «l’engagement continu du groupe en faveur du développement durable et de la diversification des sources d’énergie».

    La concrétisation du projet ambitieux des 15 centrales solaires photovoltaïques du Groupe Sonelgaz ne se limite pas à la simple construction de structures énergétiques. En effet, près de 42 % des réalisations de ces centrales seront prises en charge par des entreprises algériennes ou en partenariat avec des entreprises étrangères, selon les révélations de M. Yaici.

    Il dira que la construction de ces 15 centrales solaires «est une implication significative des opérateurs nationaux témoigne d’un changement majeur depuis février 2023, date à laquelle le premier avis d’appel d’offres avait été lancé. À l’époque, l’engouement des opérateurs nationaux pour les énergies renouvelables n’était pas aussi prononcé qu’aujourd’hui».

    En outre, M. Yaici a souligné que le taux d’intégration fixé à 35 % « sera largement dépassé dans les différents contrats qui seront signés ». Cela représente une opportunité considérable pour renforcer le contenu local et promouvoir l’intégration nationale, contribuant ainsi au développement économique du pays.

    Aussi, le financement à 100 % du projet par l’Algérie souligne son engagement envers la transition énergétique. Toutefois, M. Yaici a mentionné « la possibilité d’ouvrir l’utilisation des financements à l’international, notamment via le partenariat public-privé ou des investissements directs étrangers (IDE). Ces sources de financement externes contribueront à soutenir le coût élevé de cette transition énergétique ».

    En ce qui concerne l’utilisation de cette nouvelle énergie, M. Yaici a souligné « les ambitions de l’Algérie dans le secteur agricole », avec 1,2 million d’hectares à développer, en particulier dans le Grand-Sud. Cependant, il a noté que « 60 % des exploitations agricoles seront localisées dans des zones éloignées du réseau électrique traditionnel. Ainsi, l’installation de systèmes solaires ou l’utilisation d’alimentation hybride deviennent essentielles pour répondre aux besoins énergétiques de ces exploitations éloignées ».

    Au plan de l’emploi, ces projets, dit-il, « ne se limitent pas à la production d’énergie (…) Ils créeront des opportunités d’emploi dès les phases de réalisation, avec une main-d’œuvre principalement algérienne, conformément aux spécifications du cahier des charges, à l’exception de certains profils spécialisés qui pourraient nécessiter des compétences non disponibles sur le marché national ».

    Pour rappel, en juillet dernier la Sonelgaz avait annoncé avoir retenu 77 offres techniques sur un total de 90 pour la réalisation du projet de production de 2000 mégawatts (MW) à partir de centrales solaires.

    Farid Belgacem

  • Fiat El Djazair relance le « crédit-auto» en Algérie

    Fiat El Djazair relance le « crédit-auto» en Algérie

    Fiat El Djazair vient d’annoncer le lancement commercial tant attendu de la Fiat 500 Hybrid Made in Algeria, une réalisation significative concrétisée à l’usine de Tafraoui, à Oran. Cette initiative marque une étape cruciale dans le développement de la marque en Algérie, témoignant de l’engagement envers la production locale et l’expansion du secteur automobile dans le pays.

    La 500 Hybrid Made in Algeria est désormais disponible en précommande, suscitant un vif intérêt parmi les passionnés d’automobiles et les consommateurs cherchant à adopter une approche plus durable en matière de conduite. Disponible en deux versions distinctes, Hybrid « Cult » et Hybrid «Dolcevita», la voiture offre une combinaison harmonieuse de style emblématique et d’innovation technologique.

    Un aspect notable de cette initiative est la facilité d’accès au financement. En partenariat avec les banques BNP Paribas El Djazaïr et Al Baraka Banque d’Algérie, la Fiat 500 Hybrid Made in Algeria est éligible au crédit à la consommation. Cette collaboration vise à rendre l’acquisition de cette voiture plus accessible, offrant aux consommateurs des options de financement flexibles, y compris le financement islamique en partenariat avec Al Baraka Banque d’Algérie.

    Selon Fiat El Djazair, «les conditions, les modalités et l’éligibilité du financement bancaire sont disponibles dans les showrooms de Fiat ou auprès des deux banques partenaires».

    Concernant, les finitions déclinées dans cette offre, on note la Fiat 500 Hybrid « Cult » 1.0 L à 70 chevaux au prix de 2 179 000 de dinars, alors que la Fiat 500 Hybrid « Dolcevita » 1.0 L  est affichée au prix de 2 359 000 de dinars.

    «La Fiat 500 Hybrid incarne l’icône du design et du style de vie italiens, et malgré les évolutions qu’elle a traversées pendant plus de 60 ans, elle demeure fidèle à son esprit d’origine», souligne Fiat El Djazair, ajoutant qu’«elle offre une mobilité durable et une conduite dynamique grâce à la technologie Mild Hybrid, réduisant jusqu’à 20 % la consommation et les émissions de CO2».

    Avec ses 7 airbags, l’ABS et l’ESP, cette citadine suréquipée est proposée en vert Rugiada et blanc Gelato et s’inscrit dans la tendance croissante vers une mobilité plus respectueuse de l’environnement. La combinaison d’un moteur thermique et d’un moteur électrique offre une efficacité énergétique accrue, réduisant l’empreinte carbone et répondant aux préoccupations croissantes liées aux questions environnementales ».

    Aussi, indique la même source, «l’usine de Tafraoui Oran joue un rôle central dans la réalisation de cette voiture emblématique. En tant que site de production, elle contribue non seulement à l’économie locale mais également à l’affirmation de l’Algérie sur la scène automobile mondiale.

    En somme, la Fiat 500 Hybrid Made in Algeria symbolise un jalon significatif dans le développement du secteur automobile algérien, avec des implications positives pour l’économie locale, la durabilité environnementale et la satisfaction des consommateurs cherchant des options de conduite modernes et responsables. La disponibilité en précommande marque le début d’une nouvelle ère pour Fiat en Algérie, offrant aux consommateurs la possibilité de participer à cette aventure automobile passionnante.

    Farid Belgacem

  • Gaz : Protocole d’accord entre la Sonatrach et la saoudienne Midad Energy

    Gaz : Protocole d’accord entre la Sonatrach et la saoudienne Midad Energy

    La compagnie nationale des hydrocarbures Sonatrach a signé ce lundi un protocole d’accord sur le gaz avec l’entreprise saoudienne Midad Energy North Africa (MENA), a-t-on appris dans un communiqué.

    Ce protocole d’accord entre la Sonatrach et l’entreprise saoudienne a été conclu en prévision du lancement d’un partenariat «pour l’appréciation et le développement en fast-track de gisements gaziers situés dans la région d’Illizi Sud», a affirmé la même source.

    «Sonatrach annonce la signature, ce jour, d’un Protocole d’Accord avec la société saoudienne Midad Energy North Africa (MENA), traduisant la volonté des deux parties à concrétiser un partenariat pour l’appréciation et le développement en fast-track de gisements gaziers situés dans la région d’Illizi Sud», a indiqué le communiqué en question, soulignant que «les deux parties ont abordé les perspectives de coopération, notamment, dans le domaine de l’exploration et production des hydrocarbures et sur d’autres segments de la chaine de valeur Oil & Gas ».

    Dans son plan de développement Sonatrach 2023 (SH2030), la compagnie nationale compte investir entre 2024 et 2028 environ 50 milliards de dollars, dont plus de 70% de cette importante enveloppe est destinée à l’activité de l’exploration-production.

    A la faveur de la dernière loi sur les hydrocarbures, des discussions ont eu lieu pour des partenariats avec des multinationales intéressées de s’implanter en Algérie ou de renforcer leur position dans notre pays, où jusque-là les découvertes enregistrées ont été réalisées sur efforts propres.

    A noter que la cérémonie de signature s’est déroulée au siège du groupe, en présence du PDG de Sonatrach, Rachid Hachichi, du PDG de Midad Energy, Sheikh Abdulelah Bin Mohammed Bin Abdullah Al-Aiban et du président de l’Agence nationale pour la valorisation des ressources en hydrocarbures (Alnaft), Mourad Beldjahem, lit-on dans le même communiqué.

    Sophia Rais

  • Le PDG de Sonatrach, Rachid Hachichi, à la QNA : Plus de 8,8 milliards d’investissements en 2024

    Le PDG de Sonatrach, Rachid Hachichi, à la QNA : Plus de 8,8 milliards d’investissements en 2024

    La compagnie nationale des hydrocarbures Sonatrach va consacrer environ 8,8 milliards de dollars d’investissement durant l’année 2024, a déclaré son président directeur général, Rachid Hachichi dans un entretien qu’il a accordé à l’agence de presse qatarie (QNA), à la veille de l’ouverture à Alger du septième (7e) Sommet du Forum des pays exportateurs de gaz (GCEF) qui se tient entre le 29 février et le 2 mars 2024.

    Ces investissements entrent dans le cadre de la stratégie de Sonatrach qui s’étale sur la période 2024-2028 pour un montant total de 50 milliards de dollars, dont 71% seront consacrés à l’exploration-production, 18% au raffinage et à la pétrochimie, 5% à la liquéfaction et à la séparation et 4% à l’activité de transport par pipeline qui a permis à la compagnie nationale de fournir à l’Europe pas moins de 35 milliards de mètres cubes de gaz naturel en 2023, a-t-il rappelé.

    L’Algérie, a affirmé, Rachid Hachichi, dans un autre entretien qu’il a accordé à l’APS, dispose de plusieurs complexes de liquéfaction de gaz naturel, dont la production globale s’élève à 55 millions de M3 de GNL et de séparation de GPL (10,4 millions de tonnes). Ceci sans oublier une importante flotte de 7 pétroliers à gaz naturel liquéfié qui lui permettent d’alimenter les marchés asiatiques, en plus du bassin méditerranéen et de l’Europe.

    «La compagnie nationale Sonatrach dispose d’une grande capacité de production estimée à 136 milliards de mètres cubes par an de gaz naturel primaire, en plus de 29 millions de mètres cubes par an de gaz naturel liquéfié, 9,4 tonnes par an de gaz de pétrole liquéfié, tandis que la capacité de production de gaz condensé est de 8,3 tonnes par an», a-t-il affirmé à la QNA.

    «Le marché du gaz naturel se mondialise de plus en plus. Cette tendance est principalement due au domaine du commerce du gaz naturel liquéfié», a souligné Rachid Hachichi, estimant qu’ «il est tout à fait naturel que ce changement structurel du marché du gaz entraîne une concurrence accrue entre les pays producteurs, notamment en ce qui concerne le marché européen qui joue un rôle central et qui permet un équilibre entre le marché américain et le marché asiatique».

    L. M.

  • Avec un chiffre d’affaires de 150,1 milliards de dinars : Mobilis réalise un nouveau record pour la deuxième année consécutive

    Avec un chiffre d’affaires de 150,1 milliards de dinars : Mobilis réalise un nouveau record pour la deuxième année consécutive

    L’opérateur public de la téléphonie mobile, Mobilis, fête cette année ses 20 ans d’existence avec un nouveau succès qui s’est traduit par un nouveau record en termes de chiffre d’affaires qui a atteint 150,1 milliards de dinars durant l’année précédente (2023), ce qui représente 1,12 milliard de dollars.

    C’est ce que vient d’annoncer le PDG de la société, Chaouki Boukhazani, depuis la wilaya de Chlef, où il a ouvert ce lundi les rencontres périodiques avec l’ensemble des travailleurs de l’opérateur public, à l’occasion de laquelle « il a exposé les résultats réalisés au titre de l’année 2023, mais aussi les lacunes qu’il faudra pallier », annonce un communiqué rendu public par l’entreprise à l’issue de cette rencontre.

    Devant les employés de la société de cette wilaya de l’Ouest du pays, le PDG de Mobilis a ainsi affirmé que « la société a réussi à atteindre l’objectif qui lui a été tracé en atteignant le chiffre d’affaires de 150,1 milliards de dinars, après avoir été de 122,3 milliards de dinars en 2021, ce qui fait ressortir une croissance globale de 23% du chiffre d’affaires durant ces deux dernières années », selon le même communiqué.

    En termes de bénéfice net, Chaouki Boukhazani a fait savoir que la société a enregistré un taux de croissance de 28,5% durant l’exercice 2023, ce qui porte le total de la croissance de ces bénéfices à 41,9% au cours des deux dernières années, précise encore le communiqué de Mobilis.

    Tout en partageant sa satisfaction avec le personnel de la société quant à ces « résultats obtenus, qui devraient désormais constituer la norme de performance de l’entreprise et non une exception », le PDG de l’opérateur public a fait savoir devant les travailleurs que ces succès « ne devraient pas occulter les lacunes qu’il est nécessaire de combler en réponse aux aspirations et attentes de nos clients », souligne encore le même communiqué sans pour autant fournir plus de précisions concernant ces lacunes auxquelles fait allusion le premier responsable de la société publique.

    Leader du marché national de la téléphonie mobile

    Par ailleurs, il est à noter qu’avec 21,09 millions d’abonnés, selon les statistiques arrêtées à la fin décembre 2022 par l’ARPCE (Autorité de régulation de la poste et des communications électroniques), Mobilis est leader du marché national des réseaux GSM 3G et 4G, suivi de Djezzy et Ooredoo, avec respectivement 15,17 millions et 12,74 millions d’abonnés aux mêmes services.

    A la lumière de ces évolutions, le rapport de l’ARPCE fait ressortir donc qu’avec ces 21,09 millions d’abonnés à la fin de l’année 2022, l’opérateur public Mobilis a ainsi enregistré à cette date une évolution de son nombre d’abonnés GSM, 3G et 4G, de 1,27 million de nouveaux abonnés en l’espace d’une année, après avoir été de 19,82 millions à la même période de l’année 2021.

    En plus de l’extension de son réseau à travers le territoire national, il y a lieu de noter que Mobilis a consolidé sa position sur le marché national à travers la multiplication de promotions et le lancement de nouvelles formules d’abonnement aux services de la téléphonie ou d’internet mobiles de plus en plus adaptées aux différentes catégories de clientèles, que ce soit pour les particuliers, les professionnels ou les entreprises.

    A titre indicatif, en novembre 2023, le PDG de  Mobilis a annoncé le lancement d’une offre exceptionnelle au profit des startups pour leur permettre de bénéficier gratuitement des services de l’opérateur de téléphonie mobile pendant une année, et ce, dans le but, a-t-il expliqué à cette occasion, de soutenir l’entrepreneuriat et accompagner les porteurs de projets innovants.

    R. N.

  • Le groupe Getex prépare son implantation dans les futures zones franches du sud du pays

    Le groupe Getex prépare son implantation dans les futures zones franches du sud du pays

    Alors que le lancement de leur réalisation est prévu dès cette année 2024, les zones franches devant être réalisées dans les régions frontalières dans le but de booster les échanges commerciaux et le partenariat économique intra-africain suscitent d’ores et déjà l’intérêt des entreprises nationales. C’est le cas du groupe Getex, spécialisé dans les industries textiles, qui vient de dévoiler des projets de réalisation d’unités de production au niveau de ces zones.

    Selon son directeur général, Toufik Berkani, le groupe Getex vise tout particulièrement les zones franches prévues à l’extrême sud du pays, et ce, dans le but de se rapprocher des pays voisins de la région, connus pour leur fort potentiel en matières premières nécessaires pour l’industrie textile.

    Avec cette déclaration, le DG de Getex fait allusion au Niger et le Mali, jouissant d’une importante production de coton. Ceci permettra ainsi à la société publique de s’approvisionner en matières premières «à des coûts réduits », mais aussi s’ouvrir de nouveaux débouchés pour son produit à l’exportation, a révélé Toufik Berkani sur les ondes de la chaîne 1 de la radio nationale.

    Ayant désormais une vision plus orientée vers le marché africain, le groupe public, note aussi son DG à la même occasion, a marqué l’année 2023 par sa forte présence dans des manifestations et foires commerciales qui se sont déroulées dans des pays du continent, comme cela a été le cas au Sénégal, en Afrique du Sud, en Mauritanie et bien d’autres pays.

    Pour rappel, en perspective de préparer le tissu économique national à l’intégration régionale, qui va sans doute s’accélérer à la mise en œuvre effective de la Zlecaf (Zone de libre-échange continentale africaine), plusieurs zones franches sont prévues à travers les régions frontalières du pays.

    Prévoyant d’importants avantages fiscaux et douaniers aux entreprises économiques et commerciales qui s’y implanteront, ces espaces de libre-échange sont encadrés par la loi 22-15 du 20 juillet 2022 relative aux zones franches.

    La réalisation de la première zone de ce type est prévue au courant du premier semestre de cette année dans la wilaya de Tindouf, au niveau de la zone frontalière avec la Mauritanie, a déclaré la semaine dernière le Premier ministre, Nadir Larbaoui, lors de la visite de travail qu’il a effectuée dans cette wilaya du sud-ouest du pays.

    7,5 millions de dollars d’exportations en 2023

    En attendant ce nouveau plan de déploiement du groupe Getex dans les zones franches prévues aux frontières sud du pays, le même responsable a tenu à préciser que le secteur textile algérien est déjà présent à l’export, en rappelant à cet égard le succès de la société algéro-turque Tayal Textiles qui a exporté pour plus d’un milliard de dinars (près de 7,5 milliards de dollars) durant l’année 2023, a révélé M. Berkani.

    Pour rappel, Tayal Textiles, sise dans la zone industrielle de Sidi Khettab, dans la wilaya de Relizane, à l’ouest du pays, est le fruit d’un partenariat entre la société turque Intertay, filiale du groupe Tay, et les entreprises publiques algériennes C&H Group, Texalg et la SPA Madar Holding. Compte tenu de ces capacités de production, cette unité de Tayal est classée première en Afrique dans le domaine de la fabrication textile.

    Outre le marché africain, le premier responsable du groupe Getex fait état aussi d’une nouvelle politique de redéploiement du groupe public au niveau national pour la consolidation de la place de son produit sur le marché local.

    A ce propos, le même responsable a affirmé que le groupe Getex a conclu plusieurs accords de coopération avec des petites et moyennes entreprises locales afin d’offrir des opportunités aux jeunes entrepreneurs porteurs de projets dans ce secteur d’activité.

    Au chapitre relatif aux défis auxquels est confronté le secteur en Algérie, le DG du groupe Getex a reconnu que le principal écueil qui freine l’essor de la filière cuirs et textiles réside dans l’approvisionnement en matières premières.

    En effet, les unités de production s’approvisionnent actuellement par le recours à l’importation, malgré la possibilité de produire ces intrants sur le marché national, regrette M. Berkani, avant d’appeler à la nécessité d’exploiter d’une manière optimale les matières locales, à travers notamment la valorisation des cuirs issus de l’abattage des bovins et ovins, pour réduire la facture des importations.

    M. N.

  • Coopération énergétique algéro-turque : Sonatrach signe un nouvel accord avec Botas

    Coopération énergétique algéro-turque : Sonatrach signe un nouvel accord avec Botas

    La compagnie nationale des hydrocarbures Sonatrach a conclu mardi un nouvel accord de vente et d’achat de gaz naturel liquéfié (GNL) avec la société publique turque BOTAŞ, lit-on dans un communiqué rendu public ce mercredi après-midi.

    L’accord, signé par le PDG de Sonatrach Rachid Hachichi et son homologue turc Abdulvahit FİDAN, concerne du GNL destiné au marché turc, affirme la même source, ajoutant que les deux parties se sont aussi entendu à étendre leur coopération pour une durée de trois ans.

    La cérémonie de signature a eu lieu au siège de la présidence de la République, à l’occasion de la visite du président turc Recep Tayyip Erdogan en Algérie qui a présidé avec le chef de l’Etat Abdelmadjid Tebboune le Forum d’affaires algéro-turc, ponctué par la signature d’au moins 13 contrats et mémorandums dans divers domaines.

    «A travers cet accord, les deux parties ont convenu, notamment, d’étendre leur coopération pour une durée de 03 ans, renforçant ainsi leur partenariat de longue date dans le domaine du gaz », affirme le communiqué de Sonatrach, rappelant que « Sonatrach fournit du GNL, à travers un contrat de long terme, à la société BOTAŞ depuis 1988 », date à laquelle l’Algérie et la Turquie s’étaient engagées dans un contrat de vente de GNL à long terme.

    En 2016, les deux sociétés ont signé un autre accord visant le renforcement de leur coopération dans le domaine du la vente du gaz aussi bien en Turquie qu’au niveau des marchés régionaux, où la demande en gaz naturel et en GNL connait un véritable boom.

    Ces dernières années et profitant de l’explosion de la consommation de l’énergie en Turquie, la compagnie nationale a ainsi renforcé sa position sur le marché turc, en élargissant le champ de sa coopération avec les entreprises turques opérant dans le secteur énergétique et le domaine de la pétrochimie.

    Plusieurs contrats, concernant la création de sociétés mixtes pour le développement de projets pétrochimique ont été signés ces cinq dernières années, dont celui du complexe de production de polypropylène dans la ville de Ceyhan (Turquie), signé en 2021, pour environ 1,4 milliards de dollars. Sonatrach détient 34% des parts alors que son partenaire turc Rönesans Holding détient une participation de 66 %.

    En novembre 2022, les autorités des deux pays se sont engagées à créer une société conjointe d’exploration pétrolière et gazière, entre Sonatrach et Turkish Petroleum.

    Pour rappel, l’Algérie est l’un des principaux fournisseurs de sources d’énergies à la Turquie. Les récents développements géopolitiques que connait l’Europe et la région du Proche-Orient ont bouleversé le marché de l’énergie, faisant de l’Algérie un partenaire indispensable pour Ankara. L’Algérie exporte principalement du GNL, du gaz de pétrole liquéfié, ainsi que du pétrole brut et du gaz naturel.

    Lyès Menacer

  • Travaux publics : Belux Eclairage présente au STIP 2023 (Safex)

    Travaux publics : Belux Eclairage présente au STIP 2023 (Safex)

    L’entreprise spécialisée dans l’éclairage « Belux Eclairage », sise à Oran, va participer au Salon international des Travaux Publics (SITP) qui se déroulera au Palais des expositions des Pins maritimes de la SAFEX à Alger du 14 au 18 novembre 2023, lit-on dans un communiqué public.

    La présence de Belux éclairage est placée sous le thème de «l’innovation au cœur de votre activité », selon la même source,  en référence à ce qui se fait aujourd’hui en matière d’éclairage respectueux de l’environnement et du développement durable.

    «Belux éclairage s’engage à fournir des solutions qui rendent les villes plus durables sur le plan environnemental, mais également plus vivables et sûres pour ses usagers», explique cette entreprise qui a à son actif 48 longues années d’expérience mais surtout de travail au service de l’éclairage.

    La présence de Belux éclairage au SITP 2023 intervient quelques semaines seulement après une brillante participation au sein du Comité des Villes africaines, au Salon Innopolis Expo, qui s’est déroulé le 19 et 20 septembre dernier dans la capitale française.

    Cet événement international était l’occasion pour l’entreprise oranaise pour exposer ses dernières créations en éclairage, que ce soit en matière de performances et d’efficacité énergétique qu’en termes de design.

    «Des produits innovants et respectueux de l’environnement et de la biodiversité seront bientôt fabriqués en Algérie par BELUX Eclairage pour les marchés local et africain», avait expliqué Belux Eclairage, précisant que «c’est la toute première fois qu’une entreprise maghrébine expose ses produits en France dans le domaine de l’éclairage».

    Sophia Rais

  • Hydrocarbures : Sonatrach  s’apprête à reprendre ses activités dans le bassin de Ghadamès (Libye)

    Hydrocarbures : Sonatrach s’apprête à reprendre ses activités dans le bassin de Ghadamès (Libye)

    A l’instar des autres compagnies pétrolières internationales, le groupe Sonatrach s’apprête à reprendre ses activités en Libye, où la production pétrolière a redémarré après plusieurs années de perturbations, dues à la crise politique et sécuritaire que vit le pays depuis près de 12 ans.

    Selon un communiqué émanant de la direction de la société, le PDG de Sonatrach, Rachid Hachichi, et le président du Conseil d’administration de la compagnie pétrolière libyenne, la NOC (National Oil Corporation), Farhat Omar Ben Guedara, ont arrêté, lors d’un entretien téléphonique qu’ils ont eu ce lundi, la date du 7 novembre prochain pour tenir une réunion à Tripoli en vue de formaliser la reprise des activités pétrolières de la société nationale dans le pays voisin.

    Précisant que les discussions entre les deux dirigeants ont fait suite à l’invitation adressée par la compagnie libyenne à l’ensemble des compagnies pétrolières et gazières internationales activant sur le sol libyen pour la reprise de leurs activités, une invitation à laquelle le groupe Sonatrach a répondu par la levée du cas de « force majeure », le même communiqué souligne que, « à cet égard, les deux parties (sont convenus) d’organiser une réunion de haut niveau le 7 novembre 2023 à Tripoli, dans le but de formaliser le processus de reprise de l’exécution des obligations contractuelles du groupe Sonatrach concernant l’exploration dans les Blocs 065 et 96/95 situés dans le bassin de Ghadamès».

    Au-delà de la reprise des activités de Sonatrach en Libye, sur le long terme, les dirigeants des deux géants pétroliers maghrébins se sont entendus sur l’ouverture des discussions sur les moyens à mettre en place pour la promotion de leur partenariat bilatéral et de renforcer leur coopération dans le domaine des hydrocarbures.

    Orientant de plus en plus son activité vers l’international, le groupe Sonatrach est présent dans le secteur des hydrocarbures en Libye avec des investissements estimés à 200 millions de dollars en 2022 dans le segment exploration.

    Outre l’exploration, le groupe Sonatrach est également présent d’une manière active en Libye, à travers ses filiales, dans le domaine de la maintenance, la réactivation des pipelines, la construction de réservoirs et le forage de puits, déclarait l’ancien président du conseil d’administration de la compagnie pétrolière libyenne, National oil corporation (Noc), Mustafa Sanalla, en 2022 lors d’une cérémonie de la signature d’un protocole d’accord entre les deux parties.

    1,2 million barils/jour

    Au même titre que le groupe Sonatrach, deux autres compagnies internationales ont annoncé en août dernier la reprise de leurs activités sur le sol libyen après une absence de plusieurs années. Il s’agit ainsi de l’italien Eni et du britannique BP (British Petroleum), qui, selon un communiqué rendu public en août dernier par la compagnie libyenne, NOC, ont notifié « la levée de la force majeure, la reprise de l’exploration et le respect de leurs obligations contractuelles sur les blocs qui leur sont attribués dans le bassin de Ghadamès (A-B) et le site offshore C », ajoutant que le groupe algérien Sonatrach a également notifié la même « levée », à l’instar de ses homologues italienne et britannique.

    Faisant état d’une stabilité relative de la situation politico-sécuritaire dans le pays, la compagnie pétrolière libyenne a lancé, dès le début de l’année en cours, des appels à l’ensemble des compagnies internationales ayant été attributaires de contrats d’exploration et/ou d’exploitation de gisements pétroliers et gazier sur le sol libyen à procéder à la  levée de « la force majeure » qu’elles ont avancé pour suspendre leurs activités sur place.

    Ayant subit d’importantes pertes financières à la suite de l’instabilité politique et sécuritaire que vit le pays depuis 2011, la Libye affiche sa détermination à relancer son secteur des hydrocarbures, qui constitue la principale source de revenus pour l’Etat, afin de redresser son économie.

    Après avoir été à l’arrêt durant des années, la production pétrolière libyenne est entrée durant la période post Covid-19 dans une phase de redressement pour atteindre actuellement une moyenne de 1,2 million barils/jour, plaçant le pays à la deuxième place des pays producteurs d’hydrocarbures en Afrique, après le Nigéria.

    M.R