Usine Fiat El Djazaïr : Trois modèles annoncés pour décembre 2023

La première voiture de la marque Fiat sortira des chaînes de production au mois de décembre prochain à l’usine de Fiat El Djazaïr. Au total, se sont trois modèles attendus dont la Fiat 500.

C’est ce qu’a indiqué le ministre de l’Industrie et de la Production pharmaceutique, Ali Aoun, sur le site de Fiat, relevant du Groupe Stellantis, affirmant qu’il venait « d’inspecter le projet et la cadence de sa concrétisation est conforme à ce qui a été convenu au départ. D’après toutes les informations qu’on m’a fourni sur place, je suis optimiste de voir la première voiture sortir de l’usine d’Oran au mois de décembre prochain ».

Soulignant  que l’usine de Fiat, située à Tafraoui (Oran), M. Aoun a ajouté que cette entité industrielle « constitue le premier projet étranger à 100% dans le secteur, ce qui confirme que le champ est ouvert, que ce soit un investissement totalement étranger ou en partenariat avec des sociétés nationales ».

Accompagné de Abdelkrim Touahria, ambassadeur d’Algérie en Italie, Saïd Saayoud, wali d’Oran, Hakim Boutehra, président du Conseil d’administration de l’usine et de Sergey Vasilyev, directeur général de l’usine, M. Aoun s’est réuni avec les parties prenantes présentes qui ont passé en revue le projet, son état d’avancement ainsi que les différents jalons à venir avant le lancement effectif de la production en décembre prochain.

En ce sens, M. Aoun a constaté de visu les différentes installations, l’avancée des travaux de l’usine, dont l’infrastructure et les bâtiments ont été finalisés depuis le mois d’août dernier.

Aussi, le ministre a eu l’opportunité d’observer le haut niveau d’équipement du complexe industriel, qui répond aux standards internationaux de l’industrie automobile et de découvrir le premier véhicule de présérie assemblé par les opérateurs du site industriel.

«Le projet industriel de Fiat à Tafraoui est un projet stratégique et structurant qui a l’appui et le soutien des hautes autorités nationales et locales du pays, car il s’inscrit en droite ligne de notre stratégie de développement économique et industriel.», a déclaré M. Aoun.

Pour sa part, le responsable de la région MEA du Groupe Stellantis, Samir Cherfan, a souligné que Stellantis a tenu tous ses engagements «en mobilisant l’ensemble des moyens que nous avions à disposition, et en bénéficiant, surtout, du soutien constant des autorités à toutes les étapes de développement», indiquant que «cette première étape fondatrice n’illustre pas seulement le respect de nos engagements en termes de délais, mais elle participe, également, à l’ancrage de notre ambition de devenir le vecteur du développement de l’industrie automobile en Algérie avec la marque Fiat.»

Il faut noter, tout de même, relève un communiqué du Groupe Stellantis, que «la cadence de progression des travaux de l’usine de Tafraoui, qui confirme le lancement effectif de la production pour décembre 2023, témoigne de l’intérêt porté par la marque Fiat à son projet industriel en Algérie et illustre sa volonté de contribuer de façon substantielle et pérenne au développement d’une industrie automobile algérienne performante ».

La même source confirme que «de nombreuses sessions de formation en Algérie et à l’étranger ont été organisées au profit des opérateurs et des moniteurs recrutés, pour faire en sorte que cette usine de Tafraoui réponde aux standards internationaux de construction automobile».

Ainsi, plus de 61 000 heures de formation ont été dispensées sur les 90 000 heures prévues, en 2023, au centre de formation de Belgaid à Oran.

Pour rappel, le projet industriel stratégique de Fiat en Algérie représente un investissement initial de 200 millions d’euros, et a pour ambition de créer, d’ici à 2026, près de 2 000 nouveaux emplois, d’atteindre un taux d’intégration de plus de 30%, et de réaliser une capacité de production de 90 000 véhicules par an avec quatre modèles Fiat.

Aussi, cet engagement confirme la place clé de l’Algérie au sein du Plan stratégique Dare Forward 2030 de Stellantis pour la région Moyen-Orient et Afrique (MEA) et contribuera à l’ambition de Stellantis MEA de vendre un million de véhicules dans la région d’ici 2030, avec une autonomie de production régionale de 70 %, ce qui permettra d’être au plus proche des attentes des clients.

Farid Belgacem

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