Catégorie : DZentreprise

  • Accréditation : signature d’une convention-cadre entre ACS et Algerac

    Accréditation : signature d’une convention-cadre entre ACS et Algerac

    S’inscrivant dans le cadre de la politique gouvernementale, visant à soutenir l’économie et la promotion de la compétitivité industrielle, une convention-cadre a été signée hier par le holding Algeria Chemical Specialities (ACS) et l’organisme algérien d’accréditation Algerac.

    La convention a été paraphée par Samir Yahiaoui et Noureddine Boudissa, respectivement P-dg d’ACS et directeur général d’Algerac.

    Selon les deux partenaires, la convention vise à «améliorer la capacité concurrentielle du holding et à promouvoir les compétences nationales sur les marchés d’exportation internationaux, en accréditant au moins un laboratoire pour chacune des spécialités de la société».

    Le holding ACS regroupe 32 entreprises qui activent dans les domaines des industries chimiques et pharmaceutiques. En juillet 2021, à l’instar d’autres groupes industriels, il a été reçu par le ministre de l’Industrie, Ahmed Zeghdar. A l’occasion, son manager a présenté au ministre la situation du groupe.

    A la faveur de la convention signée hier avec Algerac, il sera procédé à l’accréditation de laboratoires d’étalonnage et d’essais conformément à la norme ISO/CEI 17025, ainsi que des organismes procédant à l’audit et à la certification selon la norme ISO/IEC 17021.

    Intervenant à l’occasion de la journée mondiale de l’accréditation, le 9 juin 2022, le ministre de l’Industrie, Ahmed Zeghdar, a assuré de l’appui de son département au secteur de la conformité et de la qualité, dans l’objectif d’inculquer cette culture chez les opérateurs économiques.

    De son côté, le directeur d’Algerac, Noureddine Boudissa, a tenu à souligner que les laboratoires ne peuvent activer et remettre une carte d’analyse sans l’obtention de l’accréditation. Une accréditation qui est aussi nécessaire pour toute opération d’exportation.

    Selon le directeur d’Algerac, en 2021, seuls 100 laboratoire ont été accrédités sur un ensemble de 2000 qui existent à travers tout le pays.

    La compagnie pétrolière Sonatrach a obtenu le certificat ISO/IEC délivré par Algerac, en juin de l’année en cours. C’est précisément sa division «Laboratoires Activité Exploration et Production» qui a eu droit à cette accréditation.

    Sonia Miloud

  • Ciments : GICA obtient un certificat de conformité aux normes européennes

    Ciments : GICA obtient un certificat de conformité aux normes européennes

    Le Groupe industriel des ciments d’Algérie (GICA) enchaîne les réalisations. Il vient de décrocher un certificat de conformité aux normes européennes (CE) pour trois types de ses produits, en l’occurrence «GICA moudhad», «GICA béton» CEM II /A6 L 42.5 N et «GICA béton» CEM II /A6L 42.5 R.

    Un communiqué du ministère de l’Industrie indique que cette certification a été obtenue en juillet dernier, après un contrôle effectué par l’Association française de normalisation (AFNOR) au niveau de la cimenterie d’Aïn Kebira, vingt mois durant.

    Des parts de marché à l’international

    Selon le même département ministériel, il s’agit là d’un certificat qui conforte la présence du Groupe industriel des ciments d’Algérie dans le marché européen, sachant que rien que pour l’année 2021, GICA a exporté  1,3 million de tonnes de ciment et de clinker vers l’Italie, l’Espagne et la Grande Bretagne.

    Alors que notre pays était grandement dépendant de l’importation, il est vite passé au stade d’exportateur de ciment, avec des volumes en constante augmentation à partir de 2018. Ce groupe, créé en 2019, détient 50% de parts du marché national du ciment.

    Les premières exportations du groupe GICA ont eu lieu à destination de pays d’Afrique de l’Ouest (Mauritanie, Sénégal, Côte-d’Ivoire, Gambie) en 2018. Elles étaient de l’ordre de 272 196 de tonnes.

    En 2019, le volume des exportations des ciments est passé à 519 051 tonnes. Il a atteint le chiffre de 1 325 875 tonnes en 2020, après avoir réussi à avoir des parts de marché dans des pays d’Amérique latine.

    Allant de l’avant, se fixant des objectifs encore plus importants, il a réussi, en 2021, l’exploit de pénétrer des marchés européens. Ils sont trois : l’Italie, l’Espagne et la Grande Bretagne.

    L’ensemble des exportations du groupe GICA vers les différents pays d’Afrique de l’Ouest, d’Amérique Latine et d’Europe se sont établis à 2,247 millions de tonnes en 2021. Un chiffre presque inespéré il y a quelques années mais dont la réalisation a été possible grâce à un engagement sans faille de toute une équipe de cadres et de personnels qualifiés, soutenus par une politique gouvernementale encourageant l’exportation hors hydrocarbures.

    En 2019, le groupe GICA avait obtenu le certificat de conformité aux normes de l’American Petroleum Institue (API) pour la production du ciment pétrolier utilisé dans le secteur des hydrocarbures.

    Produits diversifiés

    A travers sa filiale de Constantine, la société des ciments de Hamma Bouziane, le Groupe industriel des ciments d’Algérie s’est lancé dans la production de petits sacs de 16,7kg pour répondre à une demande des ménages de réalisation de petits travaux domestiques. Des quantités de ce nouveau produit ont été déjà acheminées vers le marché britannique.

    Au niveau de l’unité de Guelma et la carrière ONYX de Mahouna, reprises en 2018, le groupe GICA s’emploie à exploiter le marbre pour les mêmes objectifs de couverture des besoins nationaux et d’exportation. Selon les dernières nouvelles, le groupe GICA compte également intégrer de nouveaux créneaux d’activités.

    Pour rappel, le Groupe industriel des ciments d’Algérie est composé de 23 filiales spécialisées dont 14 cimenteries, 3 sociétés de granulats et BPE, une société de distribution, deux sociétés de maintenance industrielle, un centre d’assistance technique, un centre de formation et de perfectionnement, et une société de gardiennage.

    Sonia Miloud

  • «Leaders Generation by LG »: La 1ère étape du programme clôturée

    «Leaders Generation by LG »: La 1ère étape du programme clôturée

    LG ELECTRONICS ALGERIE et INJAZ El DJAZAIR ont clôturé aujourd’hui la première session de formation présentielle du programme «Leaders Generation by LG », qui accompagne les jeunes étudiants dans le cadre de la création de projets innovants au niveau de l’incubateur de startup Algeria Venture.

    Lors de la cérémonie de clôture qui a eu lieu au niveau du siège d’ ICOSNET à Chéraga, les responsables de LG ELECTRONICS ALGERIE et INJAZ EL DJAZAIR  ont remis 50 attestations de participations à plusieurs jeunes issus de plusieurs universités et écoles.

    Ce premier atelier du programme «Leaders Generation by LG » est basé sur deux jours d’accompagnement sous forme de 3 modules: une connaissance de l’écosystème entrepreneurial algérien, une acquisition des soft skills nécessaire à l’entrepreneuriat et enfin les compétences clefs pour manager son entreprise.

    Cette action est le fruit d’un partenariat de LG ELECTRONICS ALGERIE et INJAZ EL DJAZAIR conclu le 25 mai 2022 à l’occasion du lancement et de la présentation du programme «Leaders Generation by LG ». Celui-ci s’étalera sur une année pour permettre à près de 500 jeunes universitaires d’acquérir un ensemble de compétences entrepreneuriales.

    Ce cursus est scindé en différentes parties dont des ateliers en ligne ont été organisées et ouvert aux jeunes de l’ensemble des wilayas et qui ont vu la participation de plus de 150 personnes, en plus des séances des ateliers en présentiel.

    A la fin de cette première phase dédiée aux développements de compétences, une vingtaine d’étudiants seront sélectionnés dans l’objectif de concourir pour le titre d’ambassadeur et auront la charge d’organiser des événements entrepreneuriaux locaux.

    A travers le programme «Leaders Generation by LG » LG s’associe à un acteur majeur de l’entreprenariat social pour promouvoir des initiatives citoyennes et donner la chance à de jeunes étudiants algériens de prétendre au rang de leaders de l’innovation dans un futur proche.

    LG ELECTRONICS ALGERIE est heureux de faire partie de cette aventure, à travers laquelle il réaffirme son engagement d’entreprise citoyenne à soutenir l’innovation et les acteurs qui en font leur but. Elle contribue également à promouvoir les acteurs locaux dans un certain nombre d’activités importantes en matière de solidarité, de soutien, de support à des causes et à l’environnement.

    Avec INJAZ EL DJAZAIR, une association riche de 12 années d’existence et qui a pu accompagner plus de 80 000 jeunes dans près de 40 wilayas du pays, à travers plus de 20 programmes d’accompagnement, LG scelle un partenariat social durable qui vise à supporter, soutenir et promouvoir une future génération de jeunes entrepreneurs leaders de l’innovation.

    À propos de INJAZ EL DJAZAIR

    Injaz el Djazair est une association à but non lucratif faisant partie du réseau de Injaz el Arab, un network  régional regroupant 13 pays et activant dans le domaine éducatif avec des programmes d’accompagnements élaborés par Junior Achievement Worldwide; une association internationale qui soutient les jeunes avec des programmes de promotion de l’entrepreneuriat, l’employabilité et l’éducation financière.

    Elle travaille étroitement avec les universités et les grandes écoles. Cette collaboration permet à INJAZ El Djazair de mettre en place ses programmes pour accompagner les jeunes dans le développement de leurs compétences afin de les encourager à réaliser leurs projets entrepreneuriaux ou de rejoindre le monde du travail au sein de l’entreprise.

    Durant ses 12 années d’existence Injaz el Djazair a pu accompagner plus de 80 000 étudiants dans 40 wilayas du pays à travers plus de 20 programmes de formation ce qui représente plus de 1,5 millions d’heures de formation. Cela a été réalisé grâce à des partenaires et institutions dont le nombre a dépassé la barre des 100 organisations.

    A propos de LG ELECTRONICS :

    La philosophie de LG s’articule autour du respect de la personne, de la sincérité, et du retour à l’essentiel. Le géant sud-coréen s’engage à se mettre au service des clients, en leur offrant des solutions répondant à leurs besoins et de nouvelles expériences par un effort d’innovation constant, afin de leur permettre d’améliorer leur bien-être quotidien.

    Les produits signés LG s’adressent à des consommateurs exigeants et sensibles, des individus soucieux d’entreprendre de nouvelles activités et de se lancer de nouveaux défis, de manière à multiplier les expériences et mener une vie meilleure. LG Electronics a développé son image de marque de manière constante et progressive, afin de partager sa devise, « Life’s Good ». LG Electronics s’applique à marier le contemporain et l’authentique et ne cesse d’évoluer pour s’adapter aux idéaux des temps modernes.

  • Algérie-Italie : Les contours des relations stratégiques se précisent

    Algérie-Italie : Les contours des relations stratégiques se précisent

    15 mémorandums d’entente et accords de coopération viennent renforcer les relations stratégiques entre l’Algérie et l’Italie.

    Le quatrième sommet algéro-italien, tenu ce lundi à Alger, sous la présidence du Président Tebboune et du président du Conseil des ministres italien, Mario Draghi, a été sanctionné par la signature d’une Déclaration conjointe et de 15 mémorandums d’entente et accords de coopération, qui viennent renforcer les relations stratégiques entre l’Algérie et l’Italie.

    La déclaration conjointe, a soutenu le président algérien «institue une nouvelle étape dans la coopération bilatérale de plus en plus efficace et dessine les contours des relations entre les deux pays, soucieux de consolider les liens historiques profonds».

    Les mémorandums d’entente et les accords de coopération sont, estiment les experts, voulus pour renforcer davantage les relations stratégiques entre les deux pays. Ils portent sur des domaines considérés de grande importance, entre autres, l’énergie, les énergies renouvelables, le développement des investissements, la coopération industrielle, l’entrepreneuriat, les start-up, l’industrie pharmaceutique et l’économie sociale et solidaire.

    Dans le domaine de l’énergie précisément, et à la fin des travaux du sommet algéro-italien qui a rassemblé plus de 400 opérateurs économiques dont 70 italiens, l’accent a été mis sur la nécessité d’accompagner les compétences locales dans ce domaine, à travers notamment des partenariats entre les universités et centres de recherche des deux pays.

    Les opérateurs italiens se sont engagés à offrir à l’Algérie des solutions innovantes qui seront à même «d’atteindre la neutralité carbone» et assurer le transfert technologique dans les énergies renouvelables et l’industrie de l’hydrogène.

    A cette même occasion, a été rappelé l’engagement de notre pays d’approvisionner l’Europe en énergie solaire et en électricité conventionnelle. Cela en plus de l’autre engagement à augmenter les approvisionnements en gaz naturel.

    En vertu d’un autre accord conclu récemment, l’Algérie exportera vers l’Italie quelques 4 milliards de m3 supplémentaires en gaz naturel, en plus des 13,9 milliards m3 exportés jusqu’ici depuis le début 2022.

    De la sorte, notre pays consolide sa position de premier fournisseur de gaz vers l’Italie. Comme l’a rappelé le président du Conseil des ministres italien, l’Algérie est devenue, ces derniers mois, «le premier fournisseur de l’Italie en énergie».

    Au cours de cette deuxième visite du Premier ministre italien en Algérie, ce dernier a réaffirmé que «l’Algérie est un partenaire très important pour l’Italie dans les domaines de l’énergie, de l’industrie et des affaires». M. Draghi a assuré que cette deuxième visite «se veut un pas de plus vers l’établissement de relations stratégiques».

    Pour rappel, le forum économique algéro-italien a été organisé au CIC «Abdelatif Rahal» à Alger, sous le slogan : «Algérie-Italie : vers une nouvelle approche de partenariat économique». Lors de la cérémonie de clôture, le représentant du ministère italien des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Carlos Roméo, a assuré de l’engagement du gouvernement italien à apporter le soutien nécessaire aux opérateurs algériens.

    Sonia Miloud

  • Le Salon «Africa Disrupt» à Alger avant fin 2022

    Le Salon «Africa Disrupt» à Alger avant fin 2022

    «Africa Disrupt» rassemblera les plus grands acteurs de l’innovation et des nouvelles technologies, notamment de grandes entreprises technologiques, des start-up, ainsi que des personnalités reconnues dans ce domaine.

    A la réunion hebdomadaire du gouvernement, tenue hier sous la présidence du Premier ministre, Aïmene Benabderrahmane, le ministre délégué chargé de l’Economie de la connaissance et des Startups, Yacine Oualid, a présenté une communication sur l’organisation à Alger, avant la fin 2022, du Salon «Africa Disrupt».

    «Africa Disrupt» est le «plus grand évènement technologique du continent», selon les propres mots du représentant du gouvernement, pleinement engagé, en sa qualité de ministre et de représentant de l’Algérie, dans un processus d’accélération de l’évolution numérique dans le pays mais aussi dans le continent noir.

    Selon le communiqué des services du Premier ministère, «Africa Disrupt» «rassemblera les plus grands acteurs de l’innovation et des nouvelles technologies, notamment de grandes entreprises technologiques, des start-up, ainsi que des personnalités reconnues dans ce domaine».

    Du 31 mai au 2 juin derniers, notre pays a abrité le Digital africain summit. Durant trois jours, les participants ont tenté de répondre à une question fondamentale : quelle est la stratégie à mettre en place pour accélérer l’évolution numérique en Afrique, avec la perspective de réaliser les objectifs du développement durable ?

    Dans l’allocution d’ouverture, Tadjeddine Bachir, le président du Groupement algérien des acteurs du numérique (GAAN), l’organisateur de ce somment, a souligné l’impératif d’aller de l’avant dans ce domaine pour rattraper un retard de plusieurs années dans tout le continent noir : «Nous avons aujourd’hui, plus que jamais, le devoir, la responsabilité historique de saisir l’opportunité unique que nous offre le digital et les technologies, pour rattraper le retard civilisationnel qui nous sépare du monde».

    De son côté, le Pr Mohamed Belhocine, commissaire de l’Union africaine, chargé de l’éducation, de la science et de la technologie, est revenu sur la nécessité de mettre en place un écosystème adéquat qui sera à même de permettre l’accélération de l’évolution technologique dans l’ensemble des pays africains. L’intervenant a mis en avant le rôle du secteur privé mais aussi celui de la femme dans ce processus de transformation numérique. Il y va du développement durable de l’Afrique, a-t-il soutenu.

    L’évolution numérique en Afrique, a-t-il affirmé, permettra la reprise économique et la construction de systèmes durables et plus résilients. Des services meilleurs seront fournis aux populations et aux entreprises, dans les domaines du e-commerce, la santé, la finance, l’éducation, l’agriculture et autres. Ils peuvent être fournis aussi bien par le secteur public que privé. Les PME et les startups doivent s’impliquer également.

    Le Salon «Africa Disrupt» vient donc pour consolider et renforcer toutes les démarches entreprises pour l’évolution numérique de l’Afrique;

    Sonia Miloud

  • Code de l’investissement : publication prochaine des 8 textes d’application

    Code de l’investissement : publication prochaine des 8 textes d’application

    Après son adoption par les membres de la chambre basse du parlement, le 27 juin dernier, c’était hier au tour des membres du Conseil de la Nation, d’ approuver à l’unanimité le nouveau code de l’investissement.

    Le nouveau code de l’investissement n’attend aujourd’hui que la promulgation des textes d’application pour qu’il soit enfin mis en œuvre. De même que la relance du projet de réforme des systèmes bancaire et financier.

    Le ministre de l’Industrie, Ahmed Zeghdar, a confirmé que les textes d’application du nouveau code sont au nombre de huit et seront discutés dans un avenir très proche. L’engagement des pouvoirs publics, à leur tête, le président Tebboune, à faire de 2022 l’année de la relance économique, ainsi que l’empressement des opérateurs économiques à matérialiser et rentabiliser leurs projets, oblige à aller vite dans ce processus.

    Le nouveau code promet beaucoup. Il est question particulièrement de lever les contraintes aussi bien aux investissements nationaux qu’étrangers. Dans une précédente déclaration du ministre du secteur, il a assuré que grâce à ce nouveau code, l’Algérie «constituera un carrefour pour les investisseurs locaux et étrangers». 

    Hier, au Conseil de la Nation, M. Zeghdar a soutenu que «l’Algérie connaît une dynamique sans précédent dans le domaine de l’investissement après une période d’interruption depuis 2018. Cette loi tend à accompagner et à faciliter cette dynamique».

    Lors de la même séance de vote, le premier responsable du secteur a annoncé la récupération de plus de 2400 ha de foncier industriel.

    Pour rappel, la mouture finale de l’avant-projet de loi sur l’investissement a été approuvée en réunion du Conseil des ministres, le 20 mai dernier.

    Le nouveau texte maintient la proposition de remplacer l’Agence nationale de développement de l’investissement (ANDI) par l’Agence algérienne de promotion de l’investissement, par abréviation «Invest Algeria». L’agence sera placée sous l’autorité du Premier ministre et non du ministère de l’Industrie.

    A la différence d’Invest Algeria, les missions et les prérogatives du Conseil national de l’investissement (CNI) seront nettement réduites. Elles se limiteront à «la proposition, la coordination, et l’évaluation de la mise en œuvre de la politique nationale en matière d’investissement».

    Par ailleurs, le nouveau texte prévoit la création d’un guichet unique «à compétence nationale» pour les grands projets et les investisseurs étrangers». Il sera renforcé par la création de «guichets uniques décentralisés».

    Autre nouveauté, réduire les délais d’examen à moins d’un mois et délivrer immédiatement l’attestation d’enregistrement du projet d’investissement.

    A ce propos, apprend-on du communiqué rendu public par les services du Premier ministère, toute tentative de blocage sera punie. Des peines maximales seront infligées à toute personne entravant les opérations d’investissement.

    Karima Mokrani

  • Sonatrach : Révision à la hausse des prix du gaz algérien à l’exportation

    Sonatrach : Révision à la hausse des prix du gaz algérien à l’exportation

    Des négociations sont en cours avec les partenaires de Sonatrach pour augmenter les prix du gaz algérien à l’exportation. Le P-dg de la compagnie pétrolière nationale, Toufik Hakkar, l’a confirmé aujourd’hui, lors d’une conférence de presse, tenue en marge de la présentation du bilan des réalisations du Groupe pour l’exercice 2021 à fin mai 2022.

    «Nous avons activé une clause du contrat pour la révision des prix du gaz d’autant que ces derniers ont augmenté sur le marché Spot. Nous sommes en négociations avec nos partenaires pour la révision de ces prix» a affirmé M. Hakkar. Et ce dernier de poursuivre : «Ce sont des négociations très difficiles et épuisantes du fait que nous avons plusieurs partenaires et que nous devons négocier avec chacun à part. Je peux vous assurer toutefois que ces négociations avancent bien».

    A ce propos, apprend-on du même responsable de Sonatrach, tout a été finalisé avec la compagnie italienne ENI au sujet de la nouvelle tarification. Deux autres partenaires ont donné leur accord pour de nouveaux prix, leurs noms seront révélés prochainement. Pour ce qui est des autres compagnies, «nous restons optimistes».

    Pour cause, explique le N°1 de la première compagnie pétrolière africaine, l’Algérie est une «destination sûre» pour les pays demandeurs de gaz et du pétrole. Au sujet du gaz, il y a une reprise nette de la demande internationale et de la consommation nationale.

    Des pays européens expriment leur demande d’augmenter les volumes des exportations algériennes. «Les pays de l’Europe de l’Est particulièrement» a tenu à souligner le P-dg de Sonatrach. Confiant, ce dernier assure que de nombreux contrats seront signés dans les jours et mois à venir.

    La destination du gaz algérien n’a pas été changée

    Pour ce qui est de l’Espagne et des informations faisant état du changement de la destination du gaz, M. Hakkar a affirmé : «jusqu’à aujourd’hui, la destination de notre gaz n’a jamais été changé. Cela ne peut se faire sans l’accord préalable de Sonatrach et le partage des recettes. C’est ce que disent clairement les contrats. Si jamais cela se produit, nous prendrons les mesures nécessaires».

    Chiffres d’affaires à l’export en hausse

    Du bilan présenté par Sonatrach, nous apprenons que le chiffre d’affaires à l’export de l’année 2021 a atteint 35,4 milliards de dollars contre 20 milliards de dollars en 2020, soit une augmentation de 75%. Cela sous l’effet combiné du prix (76%) et du volume (24%).

    A citer également, comme susmentionné, le contexte du marché gazier favorable, permettant l’augmentation des exportations de 54% par gazoduc et de 13% par voie liquéfiée.

    De même, il y a la croissance de 70% des prix du pétrole en raison de la reprise de l’économie mondiale et la croissance de la demande sur les produits pétroliers.

    Pour cette même année 2021, les importations ont atteint 225 000 tonnes, en baisse de 70% par rapport à 2020. Ce net recul est la conséquence de «la satisfaction totale des besoins du marché national en carburants». Pour ce qui est de la fiscalité versée, elle était de 2601 milliards de dinars, soit une augmentation de 40% par rapport à l’exercice 2020.

    Concernant les cinq premiers mois de l’année en cours, le chiffre d’affaires à l’export était de 21,5 milliards de dollars contre 12,5 milliards de dollars en 2021, soit une augmentation de 70%. Les importations étaient de seulement 95 000 tonnes, soit une baisse de 14%. Dans le bilan de Sonatrach, il est précisé que seuls le MTBE et l’éthylène sont encore importés. Concernant le carburant, insistent les représentants de la compagnie nationale, pour la troisième année consécutive, la totalité de la demande  du marché national de carburant est satisfaite sans recours à l’importation.

    Karima Mokrani

  • «Algeria Junior entrepreneurs» : les lauréats récompensés

    «Algeria Junior entrepreneurs» : les lauréats récompensés

    «Algeria Junior entrepreneurs» est organisée pour la deuxième année consécutive par Robokids Academy Algeria dans le cadre de l’encouragement des talents de nos jeunes dans le domaine de l’innovation et des technologies modernes.

    Sous les auspices de Monsieur Yacine El Mehdi Oualid, ministre délégué auprès du Premier ministre , chargé des start-ups et de l’économie de la connaissance, en présence de plusieurs hauts responsables, des représentants des cercles scientifiques des universités et des représentants des sponsors, s’est tenu au Centre International des Conférences la cérémonie  de remise des Prix aux lauréats du concours national de «Algeria Junior entrepreneurs» pour la catégorie des 15-18 ans et 19-25 ans dans le domaine de l’intelligence artificielle et la programmation.

    Une centaine de candidats de 12 wilayas du pays ont pris part à «Algeria Junior entrepreneurs» à travers la présentation de divers projets touchant aussi bien le domaine de la santé que celui de l’éducation, de l’environnement, le recyclage etc.

    Un Jury spécialisé s’est attelé à évaluer l’ensemble des projets retenus à la lumière de critères préétablis par le jury de «Algeria Junior entrepreneurs». Ces délibérations ont abouti aux résultats suivants :

    • Tranche d’âge, 15-18 ans :
    • Mr. Ounoughane Amine Ziad de la wilaya de Bordj-Bou-Aréridj (15 ans) pour son projet « Rayonnages-Rofoof » portant sur une application facilitant l’échange et la vente de livres entre les particuliers et les entreprises.
    •  Mr. Hanafi Dia Eddine de la wilaya de Biskra (17ans) pour son projet « analyse des cellules de sang pour déterminer les maladies » à mettant en œuvre les techniques de l’intelligence artificielle
    • Tranche d’âge, 19-25 ans
    • Mr. Younes Amari de la wilaya de El-Oued (23 ans) pour son projet « système de diagnostic intelligent » à travers le recours à l’intelligence artificielle.
    • Melle Sirine Mrah de la wilaya de Boumerdès (21 ans) pour son projet « ECOGO Green » d’une application facilitant la collecte et le recyclage du papier.
    Il est à noter, que «Algeria Junior entrepreneurs» vise à promouvoir les start-ups technologiques et l’économie de la connaissance, en encourageant l’esprit d’entreprenariat chez les jeunes, et en ouvrant la voie grande devant la jeunesse algérienne pour s’impliquer pleinement dans le monde nouveau qui nous entoure. 

    Robokids Academy Algeria est une startup spécialisée dans l’apprentissage des nouvelles technologies et leur application dans le domaine de l’éducation pour les enfants et les jeunes en Algérie.

    Lancé en 2018, le programme RoboKids, offre des cours en présentiel et en ligne à travers la plate-forme e-learning Codzit.com conforme aux standards internationaux, il a pour vocation de stimuler la créativité et l’innovation chez les jeunes dans un esprit ludique autours de trois axes principaux : l’informatique par la création de dessins animés, de Jeux vidéo , de site web et d’application mobile ; la robotique à travers la construction robotique, la programmation Robot-action, ainsi que l’électronique et les objets connectés.

    Communiqué de Presse

  • Banques : Vers l’ouverture de filiales à l’international

    Banques : Vers l’ouverture de filiales à l’international

    Le projet de création de filiales de banques algériennes à l’étranger, notamment en Afrique, est en voie de concrétisation. Présidant une réunion du Conseil des ministres, ce dimanche, le président Tebboune a donné son accord pour l’adoption de la stratégie proposée par le gouvernement.

    «Le Conseil des ministres a approuvé la stratégie d’ouverture d’agences bancaires à l’étranger, notamment dans les pays africains» est-il indiqué dans un communiqué sanctionnant les travaux de cette réunion.

    Pour rappel, il s’agit principalement de trois banques, à savoir : la Banque nationale d’Algérie (BNA), le Crédit populaire d’Algérie (CPA) et la Banque extérieure d’Algérie (BEA). Toutes les trois devront désormais ouvrir des agences dans des pays africains.

    L’ouverture de filiales de banques algériennes à l’étranger est une des revendications majeures des opérateurs économiques algériens et des organisations patronales concernés directement par des projets d’exportation vers l’Afrique, encouragés en cela par l’entrée en vigueur de l’accord de zone de libre-échange intercontinentale africaine (Zlecaf) et d’autres actions facilitant l’accès aux pays africains et l’ouverture du marché algérien.

    A souligner que pour la BEA, cette dernière a engagé des démarches pour l’ouverture d’un bureau de sa filiale «BEA Internationale» en France. Cela à la demande des membres de la communauté algérienne établie dans ce pays.

    Pour en revenir à la stratégie gouvernementale de création de filiales des trois banques publiques à l’étranger, prioritairement en Afrique, le Premier ministre, Aïmene Benabderrahmane, a assuré, le 18 mai dernier, de la finalisation du projet avant la fin de l’année en cours.

    Lors d’une réunion du gouvernement, le chef de l’exécutif a affirmé que «l’ensemble des démarches relatives à la mise en œuvre de la première phase du projet d’ouverture des agences bancaires à l’étranger devront être finalisées avant la fin de l’année en cours». M. Benabderrahmane a soutenu que ce projet «constitue une réelle opportunité pour le rayonnement économique de l’Algérie, particulièrement sur le continent africain».

    Karima Mokrani

  • Family Takaful : accompagner le développement de la finance islamique»

    Family Takaful : accompagner le développement de la finance islamique»

    Tout comme « El-Djazair Takaful », la nouvelle société spécialisée dans les assurances des personnes, en l’occurrence « El-Djazair El Moutahida », ou Family Takaful est une SPA. Son capital social est d’un milliard de dinars. Elle aussi ne dispose ni de siège de direction générale ni de réseau d’agences pour la commercialisation de ses produits.

    Le PDG de Family Takaful est Chakib Kacimi El-Hassani. Il affirme que «dans l’immédiat, il n’est pas forcément nécessaire d’ouvrir de nouvelles agences. Il y a une autre possibilité d’exploiter des guichets déjà existants au niveau des compagnies d’assurances mais aussi au niveau des banques».

    Quand une banque publique reçoit un client pour un crédit ou autre produit, elle lui propose un produit d’assurance Takaful. De même, quand un client se rend dans l’une des compagnies d’assurances actionnaires, il peut souscrire une assurance même si le produit ne figure pas dans la liste habituellement proposée par la compagnie. C’est l’un des avantages de l’adhésion de ces établissements bancaires et d’assurance à cette initiative de création de deux sociétés d’assurance Takaful, totalement soutenues par les pouvoirs publics.

    Qu’en est-il des produits que va commercialiser Family Takaful ?

    Pour un début, nous dit M. Kacimi El-Hassani, ce seront les produits connus sur le marché de l’assurance : «On va commencer par les produits existants, avec une version conforme à la charia. Par la suite, s’il y a des besoins spécifiques, on travaillera de façon à couvrir toutes les demandes de nos clients. A présent, nous sommes en phase d’observation».

    Durant la période de transition, il sera donc question de voir l’état de maturation de la finance islamique dans notre pays. A moyen et long termes, «notre mission est d’accompagner le développement de la finance islamique. Développer la culture de la finance islamique. Notre objectif est d’être un instrument de l’inclusion financière».

    A travers leur adhésion à ce projet de création de deux sociétés d’assurance Takaful, ( El Djazair Takaful et Family Takaful) les huit compagnies d’assurance publiques et les six banques affichent leur disposition à apporter une contribution importante à la mise en œuvre de la politique générale des hautes autorités de l’Etat, visant à capter l’épargne à travers les instruments de la finance islamique. Les deux compagnies ambitionnent d’atteindre un niveau d’activité avoisinant 5% du chiffre d’affaires conventionnel, dans les premières années d’activité, soit environ 2 milliards de dinars.

    K.M