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  • Media Star : Ooredoo récompense les journalistes lauréats du concours

    Media Star : Ooredoo récompense les journalistes lauréats du concours

    Ooredoo a organisé dans la soirée du lundi 13 décembre 2021, au Centre International les Conférences (CIC) Abdelatif Rahal à Alger la cérémonie de remise des prix aux lauréats de la 14ème édition de son concours journalistique Media Star.

    L’évènement a été marqué notamment par la présence des Ministres de la Communication, M. Mohamed Bouslimani, de la Poste et des Télécommunications, M. Karim Bibi Triki, de la Culture et des Arts, Mme Wafa Chaâlal, de la Déléguée nationale de la promotion et de la protection de l’enfance, Meriem Cherfi ainsi que de nombreux invités officiels, des personnalités du secteur des médias et de la communication, de partenaires et de l’encadrement de Ooredoo.

    Lors de cette soirée, un montage vidéo a été diffusé en hommage à tous les journalistes qui ont endeuillé le monde de la presse algérienne durant les deux dernières années et qui ont été notamment emportés par la pandémie de la COVID-19.

    Placée sous le thème « Rôle des médias et des réseaux sociaux dans le traitement de l’information dans les situations de crise », la 14èmeédition de Média Star a enregistré une participation appréciable des journalistes, avec plus d’une soixantaine de candidatures représentant les différents supports médiatiques.

    Le jury de l’édition 2021 présidé par Dr. Atoui Malika, Doyenne de la faculté des sciences de l’information et de la communication, est composé de Nadjib Stambouli, Souhila El Hachemi, Nassim Lounes, Salim Aggar et Ramdane Djezairi en tant que représentant de Ooredoo.

    (Cf. Biographies des membres du jury Media Star 2021 en annexe 1)

    Après les délibérations finales, le Jury a sélectionné 12 lauréats, sur un total de 63 participants, dans les quatre (04) catégories suivantes :

    • CATEGORIE PRESSE ECRITE GENERALISTE ET SPECIALISEE :

    ·  1ER PRIX : LYNDA SLIMANI – JOURNAL ELIKAA

    ·  2EME PRIX : NADIA SLIMANI – JOURNAL ECHOROUK EL YOUMI

    ·  3EME PRIX : HAYET SERTAH – JOURNAL EL RAED

    • CATEGORIE MEDIAS ELECTRONIQUES :

    ·  1ER PRIX : MOHAMED ABDELMOUMEN – ELBILAD.NET

    ·  2EME PRIX : ASMA BAHLOULI – ECHOROUKONLINE.COM

    ·  3EME PRIX : ZOUBIR FADEL – ANALGERIA .DZ

    • CATEGORIE PRODUCTION RADIOPHONIQUE :

    ·  1ER PRIX : MOHAMED AMINE BEDRI– RADIO BLIDA

    ·  2EME PRIX : ABDERREZAK DENDANI – RADIO BORDJ BOU ARRERIDJ

    ·  3EME PRIX : NESRINE RABEHI – RADIO CORAN

    • CATEGORIE PRODUCTION TELEVISUELLE :

    ·  1ER PRIX : RAHMA HAMLAT – ENNAHAR TV

    ·  2EME PRIX : ASMA BOUTOUCHE – EL WATANIA TV

    •    PRIX SPECIAL DU JURY : OMAR BOUDI – ECHOROUK NEWS

    Pour cette 14ème édition, le jury a décidé d’attribuer, à l’unanimité, un Prix Spécial du Jury au journaliste Omar Boudi, pour son enquête de 52mn « البحث عن الحقيقة / En quête de vérité », et qui a été lauréat du concours Media Star à quatre reprises consécutives.   

    Il y a lieu de noter que les membres du jury n’ont pas décerné de prix dans la Catégorie Illustration de presse, dessin, caricatures et photo pour absence de candidatures.

    En plus du trophée et de la reconnaissance témoignée à travers ce prix pour le travail accompli, les gagnants ont reçu des récompenses financières conséquentes dans chaque catégorie : 1er prix :   700 000 DA;  2ème prix : 500 000 DA et 3ème prix : 300 000 DA

    Dans son message aux lauréats, le Directeur général de Ooredoo, M. Bassam Yousef Al Ibrahim, a déclaré : « Le concours Media Star, incarne l’étroite relation qui lie Ooredoo à la grande famille de la presse algérienne, et reflète les efforts consentis par les journalistes afin de garantir aux citoyens le droit d’une information crédible. L’édition 2021 a mis en avant le rôle des médias et des réseaux sociaux dans la vie des citoyens notamment durant les situations exceptionnelles telle que la crise sanitaire que nous avons vécu. Je félicite les lauréats de cette 14ème édition, à qui je souhaite d’autres succès à l’avenir Inchallah. »

    Destiné aux journalistes professionnels algériens, le concours Media Star, lancé en 2007, récompense les meilleurs travaux journalistiques traitant des questions relatives au Technologies de l’Information et la Communication et de la problématique liée à leurs usages sociaux ainsi qu’à leur développement en Algérie.

    Le volet artistique de la cérémonie a été assuré par l’illustre instrumentaliste algérien Mohamed Rouane, qui a gratifié l’assistance avec des morceaux de musique du répertoire algérien.

    Bien plus qu’une cérémonie de remise des prix, Media star constitue un rendez-vous privilégié de partage et de retrouvailles pour la grande famille de la presse algérienne dans une ambiance chaleureuse et conviviale.

    Le Département des Relations Publiques

    Ooredoo

  • Media Star de Ooredoo: Le dépôt de candidature prolongée

    Media Star de Ooredoo: Le dépôt de candidature prolongée

     Suite à la demande de nombreux journalistes et professionnels des médias n’ayant pu terminer ou déposer leurs travaux dans les délais impartis et après approbation du jury, Ooredoo annonce le prolongement de la période de dépôt des travaux journalistiques de la 13ème édition du concours Media Star au Jeudi 20 juin 2019.

    Les travaux éligibles au concours, dans les langues arabe, tamazight, française et anglaise, sont ceux ayant été publiés et diffusés dans les médias algériens entre le 13 juillet 2018 et le 20 juin 2019 (inclus).

    La 13ème édition du Media Star récompense les travaux dédiés aux Technologies de l’Information et de la Communication (TIC) et à l’Economie numérique dans toutes ses dimensions et applications.

    Les prix Media Star récompenseront les meilleurs travaux dans les catégories :
    • Presse écrite généraliste et spécialisée.
    • Illustration de presse (dessin, caricature, photo).
    • Médias électroniques.
    • Programmes radiophoniques.
    • Programmes télévisuels.

    Les travaux journalistiques sont évalués par un jury indépendant composé d’universitaires et de professionnels des médias et des TIC lequel sélectionnera les meilleures œuvres qui seront récompensées lors de cette édition 2019.

    Ainsi, les journalistes souhaitant participer à ce concours, doivent déposer leurs dossiers de candidatures au plus tard le jeudi 20 juin 2019 à 17h, à l’attention du Président du Jury Media Star 2019, aux adresses suivantes :

    • Siège Central : Ooredoo, 66, Route de Ouled Fayet, Chéraga, Alger.
    • Région Ouest : Direction régionale Ooredoo : Coopérative Ibn Sina ilot n°137- Point du Jour, Oran.
    • Région Est : Direction régionale Ooredoo, Zone industrielle Palma, Constantine.

    Les candidats exerçant en dehors des wilayas d’Alger, d’Oran et de Constantine peuvent déposer leurs travaux au niveau des Espaces Ooredoo.

    Le règlement du concours, le formulaire de candidature, en arabe et en français, ainsi que toutes les informations relatives au concours sont disponibles pour téléchargement sur le site web de Ooredoo (www.ooredoo.dz), rubrique Media Star.

    Pour toute information complémentaire concernant ce concours, les journalistes peuvent contacter le Département des Relations Publiques et Médias via l’adresse électronique : rpubliques@ooredoo.dz

  • Le financement des startups et les retraites au menu du Conseil des ministres

    Le financement des startups et les retraites au menu du Conseil des ministres

    Le dossier relatif au financement des startups, le projet de loi relatif à l’état civil, les statuts des corps médical et paramédical de la santé, ainsi que le suivi de la réalisation et de l’équipement du projet de nouvelle ville médiatique algérienne et la valorisation des retraites viennent d’être examinés lors de la réunion du Conseil des ministres qui s’est tenue ce dimanche.

    Pour ce qui est du financement des startups, le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a affirmé que « l’Etat continuera à financer et à soutenir les entreprises innovantes, qui ont connu un développement important ces dernières années, tout en impliquant le secteur privé dans ce processus à travers des mesures incitatives », selon le communiqué rendu public par la Présidence de la république.

    Cependant, pour le chef de l’Etat, la prochaine étape dans le processus de développement des startups consistera à « travailler sur la qualité et non sur la quantité, car le domaine des startups entre dans le cadre de l’économie de la connaissance, de l’intelligence et de l’efficacité économique », tout en soulignant que « le financement des startups doit cibler les jeunes et prendre en compte la qualité des nouveaux projets. »

    Ainsi, il faut noter qu’ayant inscrit cette catégorie d’entreprises innovantes au registre de ses priorités, le président de la République accorde un grand intérêt aux startups, en décidant ces dernières années une multitude de mesures en faveur des jeunes entrepreneurs.

    C’est pourquoi d’ailleurs le secteur des startups en Algérie a été marqué en 2023 par une évolution fulgurante grâce aux mesures d’accompagnement et les textes législatifs qui ont donné un véritable essor à l’entrepreneuriat basé sur l’économie de la connaissance et l’innovation.

    Le succès des startups sur le marché national est en effet le fruit des décisions fortes et marquantes adoptées par le gouvernement, sous la supervision du chef de l’Etat, soucieux d’assurer la réussite de ce projet de promotion de l’économie de la connaissance.

    Ainsi, entre autres mesures clé prises dans le but de promouvoir l’entrepreneuriat dans le milieu des jeunes et l’inclusion financière, il y a eu la promulgation de la loi qui accorde aux entrepreneurs éligibles à ce statut des avantages fiscaux, avec un régime fiscal préférentiel, au taux de 5%, avant d’être réduit à 0,5% dans la loi de Finances 2024, ainsi qu’une couverture sociale.

    Par ailleurs, le Conseil des ministres a adopté l’autorisation de lancer un appel d’offre international pour le suivi, la réalisation et l’équipement du projet de nouvelle ville médiatique algérienne « Dzair Media City », prévue à Ouled Fayet, dans l’ouest de la capitale.

    Enfin, plusieurs autres mesures ont été annoncées au sujet des statuts des corps médical et paramédical de la santé, ainsi qu’au sujet du régime des retraites dont le président de la République a donné son aval pour sa révision.

    A ce propos, le chef de l’Etat a instruit le gouvernement de « chercher de nouvelles méthodes de financement en appoint à la Caisse nationale des retraites afin que ces augmentations (des pensions) soient en phase avec le développement de l’économie nationale. »

    R. N.

  • Algeria Venture : 3 conventions-cadres pour l’accompagnement des startups

    Algeria Venture : 3 conventions-cadres pour l’accompagnement des startups

    L’accélérateur public des startups «Algeria Venture» a signé, aujourd’hui, trois conventions-cadres avec le Groupe industriel Elec El Djazair et les deux organismes publics INAPI (Institut national algérien de la propriété industrielle) et ANDPMEPI (Agence nationale du développement des PME et de la promotion de l’innovation). Les trois nouveaux partenaires s’engagent à assurer l’accompagnement nécessaire aux porteurs de projets pour la mise en place de nouvelles startups.

    La signature des conventions-cadres a eu lieu au Centre international des conférences (CIC) à Alger, à l’occasion de la tenue de la deuxième Conférence nationale des startups «Algeria Disrupt 2022».

    La première de ces trois conventions-cadres est conclue entre «Algeria Venture» et L’INAPI, signée par le directeur général de l’accélérateur public, Sid Ali Zerrouki, et Abdelhafid Belmehdi, le directeur général de l’INAPI, est une convention de soutien au dépôt de brevets pour les startups.

    La deuxième dite «Open Innovation» a été signée par le même représentant d’Algeria Venture et le DG d’Elec El-Djazair, Mustapha Ferfara, alors que la troisième a été paraphée par Hakim Toussar, en sa qualité de DG de l’ANDPMEPI.

    Organisée par le ministère délégué chargé de l’Economie de la connaissance et des Startups, cette deuxième édition d’Algeria Disrupt a vu la présence de représentants du gouvernement, à leur tête, le Premier ministre, Aïmene Benabderrahmane, le Médiateur de la République, Brahim Merad et d’autres représentants de l’Etat.

    A l’ouverture des travaux, M. Benabderrahmane a réitéré l’engagement de l’Etat à soutenir les porteurs de projets, financièrement et autres. Ainsi, a-t-il rappelé, depuis 2020, des mesures ont été prises pour aider les jeunes à atteindre leur objectif d’obtenir le label «startup» et mener à terme leurs projets innovants.

    Il a cité la mise en place et le renforcement d’un cadre règlementaire de l’innovation et des moyens de paiement électronique, la révision du cadre législatif du commerce électronique, la révision en cours du code du commerce et la simplification et la facilitation des procédures de création de start-up.

    A présent, le nombre des startups en Algérie est de 750. Les incubateurs sont au nombre de 38. Selon le Premier ministre, le nombre des porteurs de projets qui ont bénéficié du soutien financier du Fonds national des startups est de 390, la signature de conventions-cadres va inéluctablement favoriser l’émergence des porteurs de projets.

    Pour rappel, l’accélérateur public «Algeria Venture» a ouvert ses portes, au Parc des Grands Vents d’Ouled Fayet (Alger), il y a exactement une année, soit le 2 mars 2021. Il a été créé par décret exécutif N°20-356 du 30 novembre 2020. Le nouvel établissement est à caractère industriel et commercial. Il est placé sous la tutelle du ministre chargé des start-ups. Il est «l’outil des pouvoirs publics pour la mise en œuvre de la politique nationale pour la promotion et la gestion des structures d’appui des start-up, notamment à travers les incubateurs, les accélérateurs et le développement de l’innovation».

    Entre autres missions à sa charge, la participation dans la mise en œuvre de la stratégie nationale en matière de promotion et de gestion des structures d’appui des start-ups, par secteur d’activité, participation à la création de nouvelles structures d’appui pour le renforcement des capacités nationales d’accompagnement de l’innovation, en vue de favoriser la création de start-up et la contribution au développement économique et social.

    Karima Mokrani

  • EMERGING Mediterranean: Appel à candidature ouvert  aux startups du Maghreb

    EMERGING Mediterranean: Appel à candidature ouvert aux startups du Maghreb

    L’appel à candidatures est ouvert à toutes les startups basées en Mauritanie, Maroc, Algérie, Tunisie ou Libye ayant plus de 18 mois d’existence et s’engageant sur l’une des thématiques suivantes : e-santé, climat, mobilité, agritech, économie sociale et solidaire.

    Fruit des travaux réalisés durant les forums préparatoires du Sommet des deux rives et bénéficiant du soutien de l’Agence Française de Développement, EMERGING Mediterranean, créé par Samir Abdelkrim en 2020, vise à démultiplier l’impact des startups méditerranéennes qui contribuent à la résilience de leurs sociétés.

    Après un premier cycle 2020 ayant mis en lumière une forte demande d’accompagnement des entrepreneur.e.s en Méditerranée, EMERGING Mediterranean lance son deuxième appel à candidatures pour identifier, accélérer et faire connaître les pépites technologiques de la Tech For Good dans les pays de la Rive Sud du 5+5 : Algérie, Libye, Maroc, Mauritanie, Tunisie.

    Les porteurs de projet ont jusqu’au 27 juin 2021 pour soumettre leur candidature.

    Cet appel à candidatures marque ainsi le coup d’envoi du deuxième cycle EMERGING Mediterranean. Celui-ci sera rythmé, tout au long de l’année, par de nombreux temps forts dont l’objectif est d’ouvrir le débat, de valoriser la Communauté méditerranéenne à impact et de mettre en lumière les recommandations de la société civile quant aux mesures à mettre en œuvre pour faire de la Méditerranée l’un des principaux hubs mondiaux de la Tech for Good.

    Samir ABDELKRIM, fondateur d’EMERGING Valley, EMERGING Mediterranean et auteur de Startups Lions déclare : « Si nous avons créé EMERGING Mediterranean, le pendant sur le bassin Méditerranéen d’EMERGING Valley, c’est parce que nous sommes convaincus que cette région est une terre d’innovation technologique et de résilience à part entière.  La Rive Sud de la Méditerranée est, en effet, riche d’entrepreneurs œuvrant pour impacter et résoudre les problèmes de leur société tout en formalisant, grâce à la technologie, un réseau de services sociaux indispensables : éducation, environnement, entrepreneuriat féminin, santé, agriculture, économie sociale et solidaire, etc. »

    « Les identifier, les accompagner à devenir pérennes et leur donner toutes les chances de convaincre les investisseurs et les bailleurs pour accélérer leur mise à l’échelle représente un enjeu de taille. Forte de ses talents, la Méditerranée est légitime pour avoir sa place dans le jeu mondial de la tech. Mais cela ne pourra se faire qu’avec des programmes de renforcement capacitaires sur-mesure et centrés sur les enjeux méditerranéens, l’appui d’une coalition d’acteurs multisectoriels reposant sur les acteurs nationaux et internationaux de l’écosystème et la mise en œuvre de législations favorables et de Startup Acts. » Précise encore le fondateur EMERGING Mediterranean.

    Une première édition dépassant toutes les attentes en termes de résultats

    Le cycle 2020 d’EMERGING Mediterranean a démontré toute la pertinence du programme tant par l’intérêt des startups (227 candidatures reçues en un mois dont près d’un tiers porté par des femmes), que du succès du BootCamp des 2 Rives ou qu’au travers du très fort engouement rencontré auprès des entrepreneurs sur le terrain, de la mobilisation des décideurs et acteurs phares de la Tech For Good en Méditerranée au cours du Sommet Digital de décembre 2020.

    « Je salue la démarche d’inclusivité d’EMERGING Mediterranean, qui a pour objectif de mettre en réseau les entrepreneurs du changement en Méditerranée. Les premiers résultats de cette initiative dynamique permettent d’agir concrètement en faveur de l’entrepreneuriat, de la résilience et de la Tech For Good en Méditerranée », avait ainsi déclaré Monsieur l’Ambassadeur Karim AMELLAL, Délégué Interministériel à la Méditerranée, dans ses mots d’ouverture du Sommet Digital d’EMERGING Mediterranean en 2020.

    Revenant sur sa participation sur le programme 2020, Aminetou SY, Co-Fondatrice de Daaddo VDP et Lauréate 2020 EMERGING Mediterranean Mauritanie : « EMERGING Mediterranean est un programme très riche, adapté aux entrepreneurs africains, qui permet de développer un réseau de qualité et dont les coachs font preuve d’une grande disponibilité même après la fin de l’évènement pour nous aider. Le programme EMERGING Mediterranean nous a permis d’améliorer notre projet en nous aidant à affiner notre produit et à développer une meilleure stratégie de pénétration du marché. »

    Un cycle 2021 encore plus prometteur en matière d’identification et mise à l’échelle des projets les plus impactants des entrepreneur.e.s au Maghreb

    Après ce premier cycle pilote réussi, 2021 constituera pour le programme EMERGING Mediterranean un cycle de montée en puissance, avant le déploiement complet du programme dès 2022 qui sera présenté lors du temps fort présidentiel méditerranéen du Dialogue des deux rives de novembre à Marseille en étroite coordination avec les partenaires du MEAE (DiMed) et de l’AFD.

    Comme pour l’année 2020, EMERGING Mediterranean propose aux startups 5 thématiques clés de la Tech for Good : Inclusion sociale et financière, Mobilité, AgriTech, E-santé, Climat. L’entrepreneuriat féminin sera par ailleurs et de manière transversale, davantage encore qu’en 2020, mis à l’honneur au cours du programme.

    « EMERGING Mediterranean est un programme très riche, adapté aux entrepreneurs africains, qui permet de développer un réseau de qualité et dont les coachs font preuve d’une grande disponibilité même après la fin de l’évènement pour nous aider.

    Le programme EMERGING Mediterranean nous a permis d’améliorer notre projet en nous aidant à affiner notre produit et à développer une meilleure stratégie de pénétration du marché. »

    Des comités issus des cinq pays ciblés par le programme EMERGING Mediterranean détermineront les six startups, pour leur pays, les plus prometteuses. Ces 30 pépites participeront au BootCamp des 2 Rives du 9 au 11 juillet 2021 en direct de Casablanca. Ce BootCamp est conçu pour répondre concrètement aux problématiques des 30 startups présélectionnées.

    Il alliera des sessions de coaching intensif sur 72 heures avec des experts et des mentors de très haut-niveau – dont des chercheurs, des entrepreneurs ou encore des professionnels de l’innovation – à des différents cycles de conférences hautement inspirantes. L’évènement se conclura par une Pitch Session permettant la pré-sélection de 10 startups finalistes, deux pour chaque pays représenté.

    Les dix finalistes suivront, entre juillet et août 2021, dans la cadre d’une Summer Startup Clinic, de nombreuses formations en matière de propriété individuelle ou de préparation au pitch notamment avec plusieurs partenaires d’EMERGING Mediterranean.

     Ils pitcheront, ensuite, début septembre 2021 devant un Jury Final qui élira les 5 lauréats (un par pays). Les cinq lauréats EMERGING Mediterranean 2021 bénéficieront d’un package composé de :

     ▪ Un mentorat d’exception par l’écosystème EMERGING Mediterranean ;

    ▪ L’intégration au programme d’accompagnement à haute valeur ajoutée du Social & Inclusive Business Camp ;

     ▪ Une visibilité dans le cadre du Dialogue des deux rives ;

     ▪ Un Demo Day devant un panel d’investisseurs à impact et accompagnement technique ;

    ▪ Un accompagnement en matière de visibilité médiatique auprès de leurs médias nationaux et des médias panafricains ;

     ▪ Un full-pass pour EMERGING Valley ;

     ▪ Une bourse d’accompagnement de 5 000 Euros.

    Les porteurs de projet ont jusqu’au 27 juin 2021 pour proposer leur candidature au programme EMERGING Mediterranean via le lien suivant : https://emergingmediterranean.co/candidater/

    A horizon 2025, EMERGING Mediterranean vise l’accélération de plus de 100 leaders à impact dans la région Méditerranéenne. Un volet exclusivement dédié à l’entrepreneuriat féminin sera, également, développé pour les prochains cycles d’EMERGING Mediterranean afin de faire émerger des Women Role Model made in Mediterranean. « Nous voulons contribuer à accompagner et accélérer les championnes et champions méditerranéens de demain, pour inspirer les générations futures tout en renforçant le lien et les synergies entre l’Afrique et l’Europe », conclut Samir Abdelkrim.

    Olfa KILANI, Fondatrice de Kyto-Prod et Lauréate EMERGING Mediterranean Tunisie : « Depuis le Bootcamp des Deux Rives EMERGING Mediterranean, j’ai adopté le modèle de pitch recommandé par le programme et je ne jure désormais que par lui ! Je me sens très à l’aise avec, et il me permet de convaincre facilement mes interlocuteurs. EMERGING Mediterranean offre une formation de qualité, de nombreuses opportunités de networking, et une grande visibilité internationale ».

    Le cycle 2020 d’EMERGING Mediterranean a primé les cinq startups suivantes :

     ▪ Pour l’Algérie : YSA MED TECH. Cette startup e-santé, fondée par Mourad Mohammed BENOSMAN, est spécialisée dans le traitement des douleurs et du stress chroniques. En savoir plus sur : www.ysamedtech.com

    ▪ Pour la Libye : Speetar. Startup e-santé créée par Ahmed Khaled ELFAITURI, Speetar est une plateforme de télémédecine qui met en relation les médecins de la diaspora avec les patients libyens. En savoir plus sur : www.speetar.com

     ▪ Pour le Maroc : MyTindy. Portée par Aida KANDIL, cette startup de l’économie sociale et solidaire est une marketplace spécialisée dans l’artisanat africain, qui offre à de nombreux artisans marocains une solution et un accompagnement, afin de vendre en ligne leurs produits et développer leur activité. En savoir plus sur : www.mytindy.com

     ▪ Pour la Mauritanie : DAADOO VDP. Créée par Aminetou SY, cette startup œuvre pour la résilience climatique grâce à la revalorisation des déchets plastiques en briques et pavés. DAADOO VDP allie aussi impact social en travaillant avec un groupement de plus de 1 500 femmes et impact économique en créant de l’emploi. En savoir plus sur : https://www.facebook.com/daaddosarl/

    ▪ Pour la Tunisie : Kyto-Prod. Créée par Olfa KILANI, cette société Agritech, innovante en biotechnologies a développé une solution d’économie circulaire en proposant une large gamme de produits et de superaliments à base de Chitosan. En savoir plus sur : www.kytoprod.com

    A propos d’EMERGING Mediterranean

    Fruit des travaux réalisés durant les forums préparatoires du Sommet des deux rives et bénéficiant du soutien de l’Agence Française de Développement, EMERGING Mediterranean été créé par Samir Abdelkrim pour identifier, accélérer et faire connaître les pépites technologiques de la Tech For Good en Méditerranée, afin de démultiplier leur impact, mettre en valeur ces modèles de réussite et, in fine, contribuer à la résilience de leurs sociétés.

    Fondé en 2017 par Samir Abdelkrim (auteur de Startup Lions), EMERGING Valley est un sommet unique et pionnier rassemblant les entrepreneurs, décideurs, et experts africains et mondiaux du numérique sur le territoire d’Aix-Marseille-Provence. De sa position géographique, le territoire a tous les atouts pour être le trait d’union entre Afrique et Europe.

    Pour plus d’informations : www.emergingmediterranean.co

    A propos d’EMERGING Valley :

    EMERGING Valley souhaite faire rayonner les écosystèmes numériques émergents sur le territoire Aix-Marseille-Provence. Soutenu par le Département des Bouches du Rhône, la Métropole Aix-Marseille-Provence, Euroméditerranée, la Chambre de Commerce et d’Industrie Marseille Provence, la Ville de Marseille, EMERGING Valley participe à la création de passerelles entre les startups africaines et les réseaux d’innovation français, européens et internationaux.

     Pour plus d’informations : www.emergingvalley.co

  • Le comité de labellisation des Start-up officiellement crée

    Le comité de labellisation des Start-up officiellement crée

    La création du comité national de labellisation des Start-up est enfin officialisée par le décret exécutif n°20-254 du 112 septembre 2020 et publié au journal officiel n°55.

    Les missions désignées à ce comité de labellisation concernent l’attribution de labels pour « les Start up », « les projets innovants » et enfin « l’incubateur »  en fixant et précisant les missions et le fonctionnement de ce dernier.

    Composé de  représentants de différents ministères désignés pour une durée de trois années renouvelables, ce comité de labellisation est présidé par le Ministre chargé du secteur des Start-up et de l’économie de la connaissance.

    Il se réunit deux fois par mois pour étudier et décider de l’attribution des labels destinés aux jeunes sociétés innovantes, aux porteurs de projets innovants et enfin le label incubateur.

    Selon les précisions apportées par le décret exécutif n°20-254, pour être éligible au label « Start up », la société doit impérativement répondre à des conditions à savoir, être de droit algérien et ne pas dépasser huit ans d’existence.

    D’autres conditions sont directement au modèle d’affaire en précisant que les produits développés, ou les solutions proposées  doivent être innovants.

    Pour ce qui est du capital social de la société, il doit être détenu à hauteur de 50% par des personnes physiques et des fonds d’investissements agréés.

    Procédures pour la labellisation

    Les entreprises désireuses d’obtenir le label Start-up doivent s’inscrire via le portail électronique national des Start-up, en complétant cette inscription par un dossier administratif  précisé  dans le portail. Dans un délai maximum de 30 jours, la réponse est envoyée au demandeur qui bénéficie de ce label pour une durée de quatre ans renouvelable une fois.

    Pour ce qui est du label « projets innovants », il faut être une personne physique ou même un groupe de personnes présentant un projet innovant. L’obtention de ce label se fait également à travers l’inscription dans le portail électronique dédié aux Start up.

    Les documents accompagnant l’inscription pour la labellisation doivent porter les précisions quant à l’innovation du projet et prouver son fort potentiel de développement et de croissance économique, sans oublier l’expérience et les qualifications  de la personne ou du groupe en charge de ce projet. Ce label est attribué pendant deux années renouvelables deux fois.

    Le troisième label est en rapport avec « l’incubateur » en précisant quelles sont exactement les missions qu’il doit accomplir. En fait, ce label concerne toute institution, qu’elle soit publique, privée ou  même organisée en partenariat public –privé  et permet d’apporter un appui ou soutien aux Start up, ainsi qu’aux porteurs de projets intelligents et innovants. Ce soutien se présente sous la forme d’hébergement, formation, conseil et enfin financement.

    Pour bénéficier du statut et label d’incubateur, l’institution doit s’inscrire également à travers le portail électronique des Start-up et présenter un plan d’aménagement détaillé de l’incubateur, une liste des équipements dont il dispose, les services qu’il peut offrir aux Start up, ainsi qu’une liste détaillée des formations et encadrement proposés. Ce label est valable pour une durée de cinq ans, et ouvre droit à des aides et un soutien étatique.

    Il est à rappeler que les Start-up  en Algérie, ont bénéficié ces derniers temps comme les exonérations d’impôts, la création de zones technologiques, la facilitation d’accéder au foncier et au registre de commerce, la création d’une cellule d’écoute et de médiation pour rapprocher les jeunes porteurs de projets du ministère des Start-up.

    Sans oublier les mesures concernant la définition du statut de ces entités, la création d’un Fonds d’appui et de développement de l’éco système Start-up, qui prend en charge le financement de la faisabilité des projets, le financement de l’élaboration du Business plan et de l’assistance techniques et enfin le financement des formations et de l’incubation.

    Rania Derouiche

  • Financement des start-up: Enfin un fonds d’aide!

    Financement des start-up: Enfin un fonds d’aide!

    Dès la semaine prochaine, le fonds spécialement dédié au financement des start-up sera opérationnel. C’est ce qu’a annoncé le ministre délégué auprès du premier ministre, chargé de l’économie de la connaissance et des start- up, Yacine El Mahdi Oualid, lors de la visite de travail qu’il a effectuée à Constantine

    « Ce fonds, dédié au financement des start-up, permettra un financement en adéquation avec la nature et la demande des entreprises innovantes » préciseYacine El Mahdi Oualid.

    « Ce fonds sera régi par des mécanismes de financement basés essentiellement sur le capital risque. C’est un mode de financement spécifique des jeunes entreprises innovantes et de haute technologies ». tient à préciser le ministre délégué auprès du premier ministre, chargé de l’économie de la connaissance et des start- up.

    Ce Fonds vient à point nommé pour permettre l’essor de start-up en Algérie. D’autant, que l’on sait que les porteurs de projets se plaignent toujours de l’absence d’un financement des start-up dans toutes les étapes de développement. Ce qui fait qu’elles sont nombreuses à mettre la clé sous la paillasson dès les premières années, parfois même à peine crées.

    Concernant le financement des start-up, pour rappel, le ministre avait  à partir de Bordj Bou Arréridj annoncé le recours au crowfunding pour financer les start-up en Algérie. La Commission d’organisation et  de surveillance des  opérations de bourse a été chargée de travailler sur le crowfunding, un outil de financement adapté aux start-up. Il permet de collecter des fonds à travers des plateformes internet.

    L’information concernant le crowfunding est donnée par le président de la commission d’organisation et de surveillance des opérations de Bourse

    Actuellement, il est recensé 3.000 start-up seulement à l’échelle nationale, ce qui est très peu en comparaison du potentiel humain existant.

    En principe, vu le potentiel humain, après la mise en place des différentes dispositions d’organisation et d’accompagnement, ainsi que toutes les aides et allègement fiscales prévues par les pouvoirs publics et l’avènement du fonds pour le financement des start-up, le nombre devraient considérablement ne manquera pas d’augmenter.

    En plus de’ l’annonce de l’entrée en opération du fonds dédié aux financement des start-up, leministre a également annoncé la prochaine création de zones technologiques, spécialement dédiées aux porteurs de projets.

    Ce qui permettra de mettre fin aux problèmes du foncier et d’encourager la compétitivité de ces entités économiques. Pour rappel, le difficile accès au foncier, est un des handicaps qui freinent les porteurs de projets. Autre facteur bloquant, l’inexistence d’un statut type pour les start-up.

    Accès au foncier et financement des start-up

    Il affirme que l’Etat fait tout ce qui est possible pour organiser le domaine des start-up en promulguant des textes de lois et en instaurant un cadre réglementaire permettant l’essor de ces start-up.

    les mesures en faveur des start-up, sont de plus en plus remarquée comme la création récemment d’une cellule d’écoute et de médiation au profit des porteurs de projets innovants et des start-up, avec pour objectif d’aplanir toutes les difficultés entravant la réalisation des projets.

    Il est aussi fait état de la création d’un portail électronique des appels d’offres et consultations www.safqatic.dz.  

    Ce portail est spécialement dédié aux start-up et micro entreprises, crées dans le cadre du dispositif de soutien à l’emploi des jeunes ANSEJ et spécialisées dans le secteur des postes et télécommunications.

    L’intérêt de ce portail électronique pour les porteurs de projets réside dans le fait que l’on y retrouve  tous les appels d’offres des marchés publics en rapport avec le secteur des postes et télécommunications.

    D’autre part, le portail en question permettra de concrétiser l’opération de numérisation totale du processus des marchés, à commencer par la publication des cahiers des charges jusqu’à l’octroi final du marché.

  • Le crowfunding pour financer les Start-up en Algérie

    Le crowfunding pour financer les Start-up en Algérie

    En Algérie, c’est la Commission d’organisation et  de surveillance des  opérations de bourse qui est chargée de travailler sur le crowfunding, jugé comme étant un outil de financement adapté aux Start- up.

    Renforcer le rôle des incubateurs, permettra  à l’Algérie de développer une économie alternative fondée sur le savoir.

    C’est en substance ce qu’a déclaré le ministre délégué auprès du premier ministre, chargé de l’économie de la connaissance et des Start up, Yacine El Mahdi, lors de la visite qu’il a effectuée dans la Wilaya de Bordj Bou Arréridj.

    « Les incubateurs d’entreprise de jeunes contribuent à la consolidation de l’économie nationale, à l’encouragement de l’esprit innovateur et à la valorisation des ressources humaines pour bâtir une Algérie nouvelle loin de la dépendance aux hydrocarbures » a-t-il déclaré.

    En profitant de son inspection de  l’incubateur  principal, situé dans la zone industrielle du chef lieu de wilaya, le ministre délégué auprès du premier ministre, chargé de l’économie de la croissance et des Start up, a une fois de plus expliqué la teneur du programme de son département.

    Le Ministre a rencontré les jeunes porteurs de projets et, a écouté attentivement leurs différentes préoccupations, tout en les assurant du soutien de son département pour lever toutes les entraves qu’ils rencontrent dans les démarches pour la création de leurs projets.

    Sans oublier tous les avantages dont ils pourront bénéficier, d’abord grâce aux exonérations fiscales puis à travers la création d’un fonds de soutien aux Start up et en ayant recours au crowfunding pour le financement.

    La nouveauté pour les Start up c’est qu’il existe désormais des textes réglementaires pour encadrer ces entités économiques. Ce qui se répercute positivement sur toutes les lourdeurs administratives.

    « Les Start up ont un caractère innovateur et une croissance rapide qui les placent en ligne de mire à l’échelle locale et internationale. C’est à quoi aspire l’Algérie nouvelle qui favorise le savoir » a expliqué le ministre.

    Parmi les autres bonnes nouvelles pour les porteurs de projets et idées innovantes, c’est le lancement  prochain du Crowfunding, ou ce qui est communément désigné par le financement participatif.

    L’intérêt du crowfunding

    Le crowfunding est intéressant à plus d’un titre pour les Start ups car, il permet de collecter des fonds à travers des plateformes internet.

    L’information concernant le crowfunding est donnée par le président de la commission d’organisation et de surveillance des opérations de Bourse (COSOB). 

    Selon ce qu’il a déclaré, la Bourse prépare un règlement précisant les conditions d’agrément, d’exercice et de contrôle des conseillers en investissement participatif (CIP), qui auront pour mission d’assurer la création et la gestion, via internet, de plateformes dédiées aux placements de fonds du grand public.

    « Institué en vertu de l’article 45 de la loi de finances complémentaire pour l’année 2020, le statut de CIP est conféré aux sociétés commerciales crées et dédiées exclusivement à cette activité, aux intermédiaires en opérations de bourse (IOB) ainsi qu’aux sociétés de gestion de fonds d’investissements (SGFI).

    Le cadre réglementaire nécessaire à l’exercice de cette nouvelle activité en Algérie sera officiel dès  la promulgation du règlement de la COSOB qui procédera à la sélection des et au traitement des demandes de création de plateformes crowfunding.  

    En plus de la création de ces plateformes, il est prévu des exonérations fiscales au profit des Start ups et, le lancement d’un fonds qui permettra de financer la phase précédant la concrétisation de leurs projets.

    Pour rappel, le crowfunding a fait son apparition en Europe et aux états –unis durant les années 2000. C’est un mécanisme permettant de collecter des fonds et des apports financiers, à travers une plateforme Internet.

    Ce qui aura pour effet, la facilité dans le financement des projets dans différents secteurs d’activité comme l’agriculture et l’immobilier.

    K.M.B

  • Nikolai Beckers, DG d’Ooredoo reçoit les médias algériens

    Nikolai Beckers, DG d’Ooredoo reçoit les médias algériens

    Fidèle à son engagement aux côtés de la presse nationale, Ooredoo a organisé dans la soirée du mercredi 29 janvier 2020, un dîner en l’honneur des médias algériens,  à Alger. Dans une ambiance chaleureuse et conviviale, cet événement a été marqué par la présence des représentants du Ministre de la Communication, du Directeur général de Ooredoo M. Nikolai Beckers ainsi que des professionnels des médias algériens, publics et privés.

    Dans son discours de bienvenue, M. Nikolai Beckers a tenu en premier lieu à saluer la richesse du paysage médiatique algérien, en mettant l’accent sur le solide partenariat qui lie Ooredoo à la presse nationale.

    Au cours de ce diner, le Directeur général de Ooredoo a évoqué les différentes questions liées à l’entreprise, notamment la nouvelle stratégie de la compagnie basée sur la transformation numérique, le plan d’investissement, les actions sociétales, le sponsoring ainsi que le partenariat avec les médias.

    Lors de cette rencontre, le Directeur général de Ooredoo M. Nikolaï Beckers a déclaré : « Je saisis cette agréable occasion pour présenter mes vœux de réussite et de prospérité à l’ensemble de la presse algérienne. Ooredoo tient à exprimer sa gratitude envers la sphère médiatique algérienne d’avoir accompagné ses succès et ses réalisations depuis de longues années. Je suis convaincu qu’avec l’implication de tous nos partenaires, Ooredoo deviendra un leader incontestable dans la transformation digitale en Algérie.

    Nikolai Beckers a également rappelé les nombreuses initiatives entreprises par Ooredoo, en direction des médias tels que le concours journalistique Média Star dont la 14ème édition sera lancée prochainement, ainsi que les diverses sessions de formation du Club de presse Ooredoo qui a organisé plus d’une soixantaine de formations au profit des professionnels du secteur de la communication.

    Saisissant l’opportunité de cette rencontre, le Directeur général de Ooredoo a échangé avec les professionnels des médias sur les différentes questions relatives au secteur de la téléphonie mobile et est revenu notamment sur la stratégie de développement de Ooredoo visant à insuffler une nouvelle dynamique à l’activité technologique et digitale de l’entreprise.

    Ce diner en l’honneur des médias est devenu, au fil des années, une tradition bien établie dans l’agenda de Ooredoo et constitue une opportunité pour partager avec la corporation journalistique des moments privilégiés.

    Le Département des Relations Publiques et Médias  Ooredoo

  • Mehdi Omarouyache, président d’Algérie Digital Cluster: « Il y a un réel besoin d’un statut pour les startups innovantes »

    Mehdi Omarouyache, président d’Algérie Digital Cluster: « Il y a un réel besoin d’un statut pour les startups innovantes »

    Le statut des startups, les facilitations administratives et fiscales pour la création de start-up, la participation de l’Algérie au Viva Technology 2019, l’importance des clusters dans le développement de l’économie numérique, sont autant de points que nous avons abordés  dans cet entretien que nous a accordé Mehdi Omarouyache, président d’Algérie Digital Cluster.

    Mehdi Omarouyache,estime qu’il est « important de considérer les clusters comme espaces de réseautage et de synergie d’abord entre acteurs du même secteur puis avec les groupements d’autres filières »

    Quand et comment a été créé« Algéria digital Cluster » ?

    Mehdi Omarouyache: Cela  faisait déjà un bout de temps que les acteurs Algériens du Digital ont compris l’importance et aussi l’urgence de ce regrouper peur peser dans leur filière. Dans un pays qui importe le gros de ce qu’il consomme, la vraie concurrence est surtout externe. La question de la forme juridique que prendrait cette union s’est posée, en 2016, lors d’une rencontre organisée par l’ALGEX nous avions rencontré l’équipe de la Direction Générale de la PME au ministère de l’industrie qui était dans une dynamique de regrouper les différentes filières en clusters. Avec le soutien de la GIZ (coopération Allemande) on a identifié la forme juridique de Groupement à but non lucratif et sans capital comme la forme la plus souple et adaptée à cette union.

    La législation permet donc ce genre de « regroupement »

    Mehdi Omarouyache: En effet le code du commerce permet à des entreprises de ce regrouper et de mener des actions conjointement sans une logique de générer des bénéfices qui seraient redistribués aux membres. On travaille actuellement avec les pouvoirs publics pour améliorer ce statut.  Officiellement un groupement n’accepte comme membre que des personnes morales alors que dans le secteur du digital il y a une grosse proportion de start up, de TPE (très petite entreprise) qui sont davantage des personnes physiques. Sur le papier ils ne peuvent pas être membres mais dans les activités,  nous sommes ouverts à tous ceux qui veulent agir dans le sens du développement de l’économie numérique.

    Quel est l’objectif de ce cluster ?

    Mehdi Omarouyache: Le principal objectif est de s’organiser pour interagir avec les pouvoirs publics de manière structurée et de faire remonter les réalités de notre filière aux décideurs pour trouver conjointement des solutions, Dès le départ dans l’adn  du cluster, on ne voulait pas se mettre dans une posture de face à face mais de côte à côte en faisant de la pédagogie.  Cela a porté ses fruits. On collabore sur des projets avec plusieurs ministères.

     Lesquels ?

    Mehdi Omarouyache: On est particulièrement proche du ministère du commerce, par exemple on a été consultés sur la loi sur le e-commerce qui est en cours d’amélioration. Aussi il est important de considérer les clusters comme espaces de réseautage et de synergie d’abord entre acteurs du même secteur puis avec les groupements d’autres filières, on a récemment signé un accord avec les cinq autres clusters pour une plateforme d’interclustering.

    Cette organisation en cluster  peut ‘elle contribuer à développer l’économie numérique

    Mehdi Omarouyache: Quand vous faites un benchmarck de ce qui se fait dans les pays qui connaissent un certain succès économique vous allez voir que c’est un mode d’organisation très répondu, dans certains pays vous trouverez jusqu’à 2000 clusters, cela vous donne une idée sur la contribution de ces derniers à ce succès. C’est encore plus vrai pour le numérique, premièrement parce que c’est un secteur transverse qui a impact sur tous les autres secteurs, on considère que c’est le secteur avec le plus grand effet d’entraînement sur l’économie globale.

    Aussi il faut considérer la grande diversité des acteurs de cette filière, cela va des grands  groupe industriels de l’électronique et de l’informatique avec des dizaines de milliers d’employés à la startup a deux fondateurs avec un besoin constant de remettre à niveau la ressource humaine donc une forte corrélation avec les acteurs de la formation et de l’éducation. Il est impératif que tous ces acteurs puissent partager une vision commune et qu’il s’engage dans un projet fédérateur de construction d’une économie numérique forte.

    En mai dernier, des start-up algérienne ont participé et pour la première fois au Viva Technology, comment évaluez-vous cette participation, est ce que les participants ont su ou pu tirer profit de cet important évènement technologique ?

    Mehdi Omarouyache: Effectivement, le cluster ADC avec d’autres acteurs et le ministère du commerce ont travaillé ensemble pour créer le Label « Algeria Innov » , l’objectif est de donner de la visibilité à l’écosystème algerien des startups au niveau international et d’encourager les pépites algériennes à s’internationaliser, la première initiative dans le cadre de ce label fût la participation au salon Vivatechnology grâce à un financement du ministère à travers le Fonds de Soutien et Promotion des Expositions FSPE.

    L’objectif est double, chaque startup individuellement est partie chercher des clients, des partenaires ou des investisseurs. Après collectivement nous sommes partis donner une  image positive de l’Algérie sur ce secteur est de la positionner dans son espace euro-Africain.

    Et vous l’évaluez comment ?

    Mehdi Omarouyache: Mon évaluation est positive, le pavillon Algérie était parmi les plus grands (100m2), les plus beaux et les plus riches en startups, la participation algérienne a été très appréciée est eu un grand impact médiatique, particulièrement les médias lourds européens (télé, radio magazines). Aussi a noté la qualité des startups présentes : la startup LegalDoctrine a été élue meilleure legaltech africaine et la startup COOFFA meilleure retailtech du Salon.

    l’année 2019 a été en quelque sorte l’année de start-up, vue le nombre d’évènements organisés par les pouvoirs publics autour de l’entreprise numérique  qu’est-ce que vous en retenez ?

    Effectivement, on constate une prise de conscience des pouvoir publics par rapport à entrepreneuriat, à l’innovation et au numérique, ces événements sont un signal fort vers l’écosystème, aussi la notion de co-construction est de consultation des acteurs privés est un fait très intéressant après il faut passer à la vitesse supérieure et mettre les moyens.

    Tous ces événements ont été soldés par des recommandations visant à assainir et à créer l’environnement idéal pour l’épanouissement des start-up, quelle, est celle qui vous parait urgent de mettre en œuvre?

    Mehdi Omarouyache: Les startups ont des besoins différents selon leurs domaines ou leur stade de maturité mais ce qui est globalement commun et urgent et la facilitation de l’acte de création d’entreprise, l’accès aux marchés et l’accès aux financements.

    En plus des facilitations, telle que la domiciliation de l’entreprise chez soi,  la LFC 2020 parle d’exonération fiscale qu’en pensez-vous ? Est-ce suffisant ?

    Mehdi Omarouyache: C’est déjà un bon départ, mais il reste l’accès aux marchés et surtout l’accès aux financements, il est important d’avoir des mesures de soutien pour tout l’environnement de la startup et pas seulement la startup elle-même, un écosystème et fertile quand un porteur de projet a accès à des incubateurs, des accélérateurs, des fonds d’amorçage, des business Angels …etc.  Tous ces stackholders ont aussi besoin d’être soutenus et encourager, on peut imaginer des incitations fiscales pour les entreprises ou les hommes d’affaires qui investissent dans les startups par exemple, cela est très courant ailleurs.

    Aujourd’hui les start-up sont créées sous les formes  juridiques classiques (Eurl pour la plus part) ne pensez-vous qu’il faille, comme le souhaite bon nombre de jeunes entrepreneurs,   aller vers un statut propre à la start-up ?

    Mehdi Omarouyache: Je dirais même que beaucoup ne sont même pas personne morale (Eurl) la plus part sont en personne physique. Après il faut bien comprendre la notion de startup qui n’est pas forcément une entreprise dans le numérique, on n’est pas startup juste parce que on est jeune, c’est surtout le caractère innovant et la capacité à croître rapidement qui doit être considérée.

    Cela  ne veut pas dire que les autres ne doivent pas être soutenues, mais l’innovation et la « scalabilité  » sont les principaux critères d’une startup. Effectivement là il y a un réel besoin d’un statut pour les startups innovantes, et c’est là que les incubateurs et les accélérateurs publics et privés doivent jouer leurs rôles pour évaluer le caractère innovant d’une startup.

    Votre avis sur la situation de l’économie numérique, aujourd’hui en Algérie ?

    Mehdi Omarouyache: Il est clair que l’Algérie bénéficie d’un nombre important d’ingénieurs, de techniciens, de ressources humaines. Il y a aussi des Algériens qui ont été formés dans des grandes écoles ou qui ont travaillé dans des multinationales. On est en revanche loin d’avoir exploité tout le potentiel que représente le digital. Il y a eu absence de vision, de concertation entre les différentes parties prenantes dans le privé ou dans le public. Que ce soit dans la relation entreprise-gouvernement, entreprise-start-up, start-up-administration. On essaie d’améliorer cela dans le contexte particulier que connait le pays avec une très forte mobilisation pour reprendre en main l’avenir de l’Algérie.

    Si on compare avec le reste de l’Afrique, l’Algérie n’est pas trop mal au niveau infrastructures, Mais  je pense qu’on aurait pu un peu mieux faire avec plus de concurrence dans l’accès à l’internet et aux services. Cela aurait donné un peu plus de punch à nos startups. Il y a aussi le sujet de la modernisation du système de paiement. En l’absence des moyens de paiement, c’est une bonne partie des modèles de business qui se trouvent pénalisés. Je sais que ce volet est sérieusement pris en charge par le GIE monétique et j’ai grand espoir que les prochains mois seront riches succès.

    Entretien réalisé par Sarah Chabi pour Tabadoulat