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  • Start-up : concours national d’innovation «ID TOUR» du 13 au 15 février

    Start-up : concours national d’innovation «ID TOUR» du 13 au 15 février

    Un concours national d’innovation «ID TOUR» aura lieu, du 13 au 15 février 2021, sous le slogan : «De l’idée à la start-up». C’est une initiative de l’Agence nationale de valorisation des résultats de la recherche et du développement technologique (ANVREDET), en collaboration avec l’incubateur de l’université M’Hamed Bougara (Boumerdès) et le soutien de la Direction générale de la recherche scientifique et du développement technologique (DGRSDT).

    Un évènement de grande importance pour les étudiants, de plus en plus nombreux à souhaiter faire leur entrée dans le monde de l’entreprenariat par des projets réellement innovants.

    Sur un ensemble de 84 projets inscrits, 20 seront sélectionnés pour le concours «ID TOUR» et seulement. Les cinq meilleurs seront éligibles à un programme d’accompagnement intensif dans l’incubateur de l’université M’hamed Bougara.

    Un communiqué de l’ANVREDET indique que les candidats seront accompagnés durant deux jours à travers un coaching professionnel adapté aux projets. Un accompagnement qui permettra aux étudiants porteurs de projets d’accéder au monde des affaires dans différents domaines en lien avec les start-up, entre autres le marketing, l’étude de marché, les finances, la communication et la propriété intellectuelle.

    «De l’idée à la start-up»

    Les 20 projets sélectionnés seront présentés devant un jury formé d’experts et de partenaires externes et seront jugés, en premier lieu, sur leur caractère innovant. Suivront la faisabilité, le potentiel de développement, la maturité et l’impact socio-économique. Les lauréats seront connus le 15 février, soit le dernier jour de la manifestation.

    Selon le même communiqué, l’ANVREDET et l’incubateur de l’Université de Boumerdès mettront à la disposition des porteurs de projets innovants des plans d’affaires très adaptés pour les accompagner le plus efficacement possible. Cela dans l’objectif final de créer des start-up. Une démarche qui s’inscrit dans le cadre d’une politique nationale décidée par le président de la République, Abdelmadjid Tebboune qui a souligné plusieurs fois la nécessité d’aller vers un maximum de start-up dans le pays, considérant qu’elles sont la locomotive du nouveau modèle économique.

    Pour ce qui est des cinq meilleurs projets qui seront sélectionnés pour le programme d’accompagnement intensif dans l’incubateur de l’université M’Hamed Bougara, ces derniers bénéficieront d’un soutien financier assuré  par l’Agence de valorisation des résultats de la recherche et du développement technologique. Un financement qui est à même de leur assurer une formation technique, la réalisation d’une étude du projet et l’obtention d’un brevet d’invention.

    Karima Mokrani

  • L’écosystème monétique présenté aux Start-ups à l’ANPT

    L’écosystème monétique présenté aux Start-ups à l’ANPT

    Présenter l’écosystème monétique aux Start-ups, ainsi que toutes les opportunités qu’offre cet écosystème pour ces entités, est l’objet de la rencontre qui se tient ce jeudi 22 octobre 2020, au siège de l’incubateur du Technoparc, Sidi Abdellah, à Alger, à partir de 8h 30.

    Organisée par le GIE Monétique, cette deuxième rencontre s’inscrit dans le cadre du plan de développement 2020/2022, ayant pour but d’enrichir l’écosystème des paiements électroniques, initié par le ministère des finances.

    Pourquoi une journée dédiée à l’écosystème monétique ?

    À travers cette journée d’information dédiée aux Start-ups et les petites entreprises, les organisateurs ont pour principal objectif la promotion du système de paiement électronique auprès de ces entités.« Cette journée vise à mettre en avant les opportunités en termes d’activités et de métiers que peut représenter l’écosystème entourant le paiement électronique pour le développement des startups désireuses de l’intégrer en créant de la valeur localement. »Précisent les organisateurs.

    D’autres objectifs sont assignés à cette journée à savoir, l’identification des segments d’activités porteurs et à même d’intéresser les Start up et enfin dégager les options permettant à ces entités de nouer des partenariats avec les acteurs financiers, c’est-à-dire les banques et Algérie Poste.

    La rencontre aura lieu au niveau de l’Agence nationale des parcs technologiques, cyber parc Sidi Abdellah. Elle réunira plusieurs participants à savoir le GIE Monétique, les membres du groupement banques et Algérie poste, la société des services bancaires, l’ANPT et enfin les Start-ups.

    Après l’accueil des participants, le Ministre délégué des Start-ups, le président du conseil de direction du GIE et l’administrateur du GIE, donneront des allocutions pour encadrer la rencontre et définir les axes qui seront développés.

    Le déroulement de cette journée d’information, selon le programme annoncé, permettra de faire la présentation de plusieurs aspects du plan de développement comme l’écosystème du paiement électronique, les fonctions monétiques tout comme il sera question de l’émission de produits et services monétiques, l’homologation et la conformité, la sécurité et la lutte anti-fraude.

    L’étude de cas permettra à une Start-up spécialisée dans le domaine des paiements électroniques à l’international de raconter son succès story. Ce qui ne manquera pas d’encourager les autres Start-ups et les petites entreprises présentes lors de cette rencontre.

    Après les communications de présentation, un débat sera animé qui va tourner autour du paiement électronique, dans tous ses aspects et, permettra d’enrichir les recommandations  auxquelles aboutira la rencontre.

    Il est à rappeler que dès la fin de l’année 2019, les pouvoirs publics accordent un grand intérêt pour les Start-ups. Plusieurs rencontres leurs sont accordées et une série de mesure concernant le statut de ces entités et leur financement, sans oublier les exonérations dont elles bénéficient ainsi que l’accompagnement par les incubateurs.

    K.M.B

    A propos de l’ANPT

    L’Agence Nationale de Promotion et de Développement des Parcs Technologiques est une Entreprise publique à caractère industriel et Commercial, créée le 24 mars 2004.

    L’Agence dont le siège est au Cyberparc de Sidi-Abdellah à Alger a pour principales missions la création d’un écosystème national TIC,  encourager une plus grande pénétration technologique dans la société algérienne, la définition, l’implémentation et la généralisation des TIC  et la mise en place d’outils, de mécanismes et de compétences nécessaires au développement des TIC.

    Objectifs des parcs technologiques algériens :

    Mise à disposition de l’infrastructure pour l’accompagnement des entreprises TIC; Renforcement de l’innovation et de l’entrepreneuriat grâce aux incubateurs; Attirer les investissements étrangers ; Augmentation du taux de création des nouvelles entreprises ; Augmentation des investissements du secteur privé ; Freiner la fuite des cerveaux et faciliter la création d’entreprise en Algérie ; Diversification des sources de revenu national.

    L’ANPT compte  un réseau de 6 incubateurs à travers le territoire (Alger (Sidi Abdellah), Oran, Sidi Bel Abbes, Annaba, Bordj Bou Arreridj et Ouargla.  
  • Abdelhakim Berrah: «Bientôt un compartiment de financement pour les Start-up à la Bourse d’Alger»

    Abdelhakim Berrah: «Bientôt un compartiment de financement pour les Start-up à la Bourse d’Alger»

    Un compartiment de financement dédié aux Start up et intitulé « compartiment d’excellence »,  sera prochainement crée au sein de la Bourse d’Alger, a annoncé le président d’organisation et de surveillance des opérations de bourse (COSOB), Abdelhakim Berrah, lors de la conférence nationale des Start up « Algeria disrupt 2020 ».

    « Nous sommes en phase de création de ce compartiment dédié aux Start up au sein de la Bourse d’Alger, où des entreprises ayant atteint une certaine maturité  et stabilité financière peuvent venir solliciter et relever des financements » explique Abdelhakim Berrah, le président de la COSOB.

    Toujours selon les explications de Abdelhakim Berrah, la création de ce compartiment au sein de la Bourse d’Alger, se fera grâce à la collaboration de plusieurs banques et autres acteurs financiers, sans oublier les services du ministère délégué de l’économie de la connaissance et des Start up.

    Abdelhakim Berrah, a également fait un rappel concernant l’écosystème des Start up, c’est-à-dire les autres mécanismes de financement de ces entités à savoir, les banques dont le rôle est primordial dans le développement des Start up. En plus du financement participatif proposé par  le nouveau fonds crée dans l’optique de soutenir les porteurs de projets innovants et intelligents.

    Abdelhakim Berrah annonce la création plateforme numérique

    Il est également fait état de la création d’une plateforme numérique dont la gestion est assurée par un conseiller en financement participatif agréé par la COSOB. Ce conseiller aura pour mission principale de réaliser la collecte de fonds auprès de  d’investisseurs particuliers ou même d’institutions qui croient dans le potentiel de création et de développement de Start-up Algériennes.

    Lors de cette rencontre dédiée aux Start-up, il a été officiellement annoncé le lancement du Fonds national pour le financement de ces entités économiques. Un nouveau mécanisme dont l’avantage est de permettre aux jeunes porteurs de projets innovants d’éviter le parcours du combattant que constitue le recours aux banques.

    Institué par l’article 45 de la loi de finances complémentaire pour l’année 2020, le statut de conseiller en investissements participatifs qui aura à gérer, sur internet, les plateformes de placement de fonds de grand publics, dans des projets participatif, y est longuement expliqué.

    Toutes ces facilitations visent un même but, celui de permettre aux Start up d’avoir de meilleures conditions pour évoluer et se développer sainement, d’autant que ces dernières avaient beaucoup de difficultés pour se maintenir en l’absence d’un écosystème favorable.

    Pour rappel, dès la fin de l’année 2019, les pouvoirs publics ont commencé à montrer de l’intérêt aux Start up, à travers une conférence nationale parrainée par le premier ministre et, dédiée aux mesures annoncées dans le projet de loi de finances 2020 à savoir, les exonérations du paiement des impôts et taxes.

    Par la même occasion l’annonce était faite portant création du fonds national d’appui aux Start up et la création de zones technologiques au niveau national.

    Yasmine Meddah

  • Le comité de labellisation des Start-up officiellement crée

    Le comité de labellisation des Start-up officiellement crée

    La création du comité national de labellisation des Start-up est enfin officialisée par le décret exécutif n°20-254 du 112 septembre 2020 et publié au journal officiel n°55.

    Les missions désignées à ce comité de labellisation concernent l’attribution de labels pour « les Start up », « les projets innovants » et enfin « l’incubateur »  en fixant et précisant les missions et le fonctionnement de ce dernier.

    Composé de  représentants de différents ministères désignés pour une durée de trois années renouvelables, ce comité de labellisation est présidé par le Ministre chargé du secteur des Start-up et de l’économie de la connaissance.

    Il se réunit deux fois par mois pour étudier et décider de l’attribution des labels destinés aux jeunes sociétés innovantes, aux porteurs de projets innovants et enfin le label incubateur.

    Selon les précisions apportées par le décret exécutif n°20-254, pour être éligible au label « Start up », la société doit impérativement répondre à des conditions à savoir, être de droit algérien et ne pas dépasser huit ans d’existence.

    D’autres conditions sont directement au modèle d’affaire en précisant que les produits développés, ou les solutions proposées  doivent être innovants.

    Pour ce qui est du capital social de la société, il doit être détenu à hauteur de 50% par des personnes physiques et des fonds d’investissements agréés.

    Procédures pour la labellisation

    Les entreprises désireuses d’obtenir le label Start-up doivent s’inscrire via le portail électronique national des Start-up, en complétant cette inscription par un dossier administratif  précisé  dans le portail. Dans un délai maximum de 30 jours, la réponse est envoyée au demandeur qui bénéficie de ce label pour une durée de quatre ans renouvelable une fois.

    Pour ce qui est du label « projets innovants », il faut être une personne physique ou même un groupe de personnes présentant un projet innovant. L’obtention de ce label se fait également à travers l’inscription dans le portail électronique dédié aux Start up.

    Les documents accompagnant l’inscription pour la labellisation doivent porter les précisions quant à l’innovation du projet et prouver son fort potentiel de développement et de croissance économique, sans oublier l’expérience et les qualifications  de la personne ou du groupe en charge de ce projet. Ce label est attribué pendant deux années renouvelables deux fois.

    Le troisième label est en rapport avec « l’incubateur » en précisant quelles sont exactement les missions qu’il doit accomplir. En fait, ce label concerne toute institution, qu’elle soit publique, privée ou  même organisée en partenariat public –privé  et permet d’apporter un appui ou soutien aux Start up, ainsi qu’aux porteurs de projets intelligents et innovants. Ce soutien se présente sous la forme d’hébergement, formation, conseil et enfin financement.

    Pour bénéficier du statut et label d’incubateur, l’institution doit s’inscrire également à travers le portail électronique des Start-up et présenter un plan d’aménagement détaillé de l’incubateur, une liste des équipements dont il dispose, les services qu’il peut offrir aux Start up, ainsi qu’une liste détaillée des formations et encadrement proposés. Ce label est valable pour une durée de cinq ans, et ouvre droit à des aides et un soutien étatique.

    Il est à rappeler que les Start-up  en Algérie, ont bénéficié ces derniers temps comme les exonérations d’impôts, la création de zones technologiques, la facilitation d’accéder au foncier et au registre de commerce, la création d’une cellule d’écoute et de médiation pour rapprocher les jeunes porteurs de projets du ministère des Start-up.

    Sans oublier les mesures concernant la définition du statut de ces entités, la création d’un Fonds d’appui et de développement de l’éco système Start-up, qui prend en charge le financement de la faisabilité des projets, le financement de l’élaboration du Business plan et de l’assistance techniques et enfin le financement des formations et de l’incubation.

    Rania Derouiche

  • Transition énergétique: 200 start-up pour la reconversion au GPLC

    Transition énergétique: 200 start-up pour la reconversion au GPLC

    La transition énergétique s’amorce avec les start-up, avec lesquelles ou sur lesquelles il faut désormais compter. Avec la mise en place du Fonds d’aide à ces entités économiques, et la mise de l’Ansej sous tutelle du ministère chargé de la micro-entreprise, une nouvelle culture entrepreneuriale s’installe. 

    Le nouveau plan de relance économique sous tend une refonte des textes et des réflexes, tant sur le plan managérial que de l’innovation. La transition énergétique y tient une bonne place, puisque tout un ministère lui est dédiée.

    Lors du dernier conseil des ministres, le chef de l’Etat a instruit le ministre chargé du secteur, à aire adopter dans les meilleurs délais, les projets de textes réglementaires relatifs aux start-up, rendre rapidement opérationnel le fonds spécial dédié aux start-up pour lancer les premières entreprises dans les semaines à venir, mettre à la disposition du secteur les terrains d’assiette pour la mise en place des incubateurs et des accélérateurs. Une réforme « au pas de charge » qui ne saurait attendre encore davantage. 

    L’Algérie qui ne compte actuellement que 1.500 start-up, aspire à faire de ce secteur le fer de lance de l’économie nationale. Celle basée sur le savoir et l’innovation, qui permettra notamment à l’Algérie de réaliser sereinement sa transition énergétique.

     La dernière décision en date, consiste en la création de 200 start-up, pour prendre part au programme de conversion de 200.000 véhicules en GPLC prévus pour 2021.

    C’est du moins ce qu’a annoncé, mardi dernier, lors d’une réunion sur la promotion du GPL tenue au siège du ministère de l’Energie, le  ministre de la Transition énergétique et des Energies renouvelables, Chems-Eddine Chitour. « Ces jeunes entreprises viendront renfoncer le réseau des centres de conversion de GPLc déjà existant », a affirmé le ministre.

    Avant de préciser que ces start-up qualifiées, désireuses d’investir dans ce créneau, seront retenues par le ministère délégué auprès du premier ministère, chargé de l’Economie de la connaissance et des Start-up.

    Quant au coût des 200.000 kits qui seront importés d’Italie pour la réalisation de cette conversion, le  ministre de la Transition énergétique et des Energies renouvelables a avancé un chiffre de 60 millions euros à raison de 300 euros le kit. 

    Transition énergétique: l’Etat donne l’exemple

    Pour le ministre, l’Etat doit donner l’exemple à travers les institutions et les établissements publics en procédant à la conversion progressive de ses véhicules de services au GPLc.  M. Chitour a appelé par ailleurs à la rationalisation de la consommation énergétique, « en consommant moins et mieux » sans compromettre l’avenir des générations futures. Il faut se conformer aux valeurs vertueuses de nos ancêtres qui consacrent le principe de la sobriété et du partage loin de la consommation excessive », a-t-il plaidé en appelant à promouvoir l’économie circulaire pour lutter contre le gaspillage des ressources.

    Pour sa part, le Directeur des projets sectoriels au sein de l’Agence nationale pour la promotion et la rationalisation de l’utilisation de l’énergie (Aprue), Kamel Dali, a fait savoir que les candidats qui souhaiteraient  lancer leurs petites entreprises dans ce domaine sont de jeunes diplômés spécialisés dans l’électricité ou l’électromécanique. 

    M. Dali a confirmé l’existence de 600 centres de conversion privés en plus d’une centaine de centres de conversion appartenant à Naftal.  « Nous n’allons pas démarrer à zéro nous avons déjà, en plus de ces start-ups naissantes, une composante importante pour concrétiser le programme de conversion des véhicules au GPLC prévu pour 2021 », a-t-il fait valoir. 

    Outre son impact économique, le responsable à l’Aprue a assuré que ce programme de conversion de 200.000 véhicules au GPLC, permettra à l’Algérie qui entame sa transition énergétique de réduire d’une manière substantielle ses émissions de CO2.  « Nous sommes à 180 millions de gaz carbonique mais avec le programme de conversion au GPLc qui s’étendra jusqu’à 2030, nous comptons réduire considérablement l’empreinte carbone de Algérie », a-t-il affirmé.

    Brahim Salah

  • Financement des start-up: Enfin un fonds d’aide!

    Financement des start-up: Enfin un fonds d’aide!

    Dès la semaine prochaine, le fonds spécialement dédié au financement des start-up sera opérationnel. C’est ce qu’a annoncé le ministre délégué auprès du premier ministre, chargé de l’économie de la connaissance et des start- up, Yacine El Mahdi Oualid, lors de la visite de travail qu’il a effectuée à Constantine

    « Ce fonds, dédié au financement des start-up, permettra un financement en adéquation avec la nature et la demande des entreprises innovantes » préciseYacine El Mahdi Oualid.

    « Ce fonds sera régi par des mécanismes de financement basés essentiellement sur le capital risque. C’est un mode de financement spécifique des jeunes entreprises innovantes et de haute technologies ». tient à préciser le ministre délégué auprès du premier ministre, chargé de l’économie de la connaissance et des start- up.

    Ce Fonds vient à point nommé pour permettre l’essor de start-up en Algérie. D’autant, que l’on sait que les porteurs de projets se plaignent toujours de l’absence d’un financement des start-up dans toutes les étapes de développement. Ce qui fait qu’elles sont nombreuses à mettre la clé sous la paillasson dès les premières années, parfois même à peine crées.

    Concernant le financement des start-up, pour rappel, le ministre avait  à partir de Bordj Bou Arréridj annoncé le recours au crowfunding pour financer les start-up en Algérie. La Commission d’organisation et  de surveillance des  opérations de bourse a été chargée de travailler sur le crowfunding, un outil de financement adapté aux start-up. Il permet de collecter des fonds à travers des plateformes internet.

    L’information concernant le crowfunding est donnée par le président de la commission d’organisation et de surveillance des opérations de Bourse

    Actuellement, il est recensé 3.000 start-up seulement à l’échelle nationale, ce qui est très peu en comparaison du potentiel humain existant.

    En principe, vu le potentiel humain, après la mise en place des différentes dispositions d’organisation et d’accompagnement, ainsi que toutes les aides et allègement fiscales prévues par les pouvoirs publics et l’avènement du fonds pour le financement des start-up, le nombre devraient considérablement ne manquera pas d’augmenter.

    En plus de’ l’annonce de l’entrée en opération du fonds dédié aux financement des start-up, leministre a également annoncé la prochaine création de zones technologiques, spécialement dédiées aux porteurs de projets.

    Ce qui permettra de mettre fin aux problèmes du foncier et d’encourager la compétitivité de ces entités économiques. Pour rappel, le difficile accès au foncier, est un des handicaps qui freinent les porteurs de projets. Autre facteur bloquant, l’inexistence d’un statut type pour les start-up.

    Accès au foncier et financement des start-up

    Il affirme que l’Etat fait tout ce qui est possible pour organiser le domaine des start-up en promulguant des textes de lois et en instaurant un cadre réglementaire permettant l’essor de ces start-up.

    les mesures en faveur des start-up, sont de plus en plus remarquée comme la création récemment d’une cellule d’écoute et de médiation au profit des porteurs de projets innovants et des start-up, avec pour objectif d’aplanir toutes les difficultés entravant la réalisation des projets.

    Il est aussi fait état de la création d’un portail électronique des appels d’offres et consultations www.safqatic.dz.  

    Ce portail est spécialement dédié aux start-up et micro entreprises, crées dans le cadre du dispositif de soutien à l’emploi des jeunes ANSEJ et spécialisées dans le secteur des postes et télécommunications.

    L’intérêt de ce portail électronique pour les porteurs de projets réside dans le fait que l’on y retrouve  tous les appels d’offres des marchés publics en rapport avec le secteur des postes et télécommunications.

    D’autre part, le portail en question permettra de concrétiser l’opération de numérisation totale du processus des marchés, à commencer par la publication des cahiers des charges jusqu’à l’octroi final du marché.

  • Le crowfunding pour financer les Start-up en Algérie

    Le crowfunding pour financer les Start-up en Algérie

    En Algérie, c’est la Commission d’organisation et  de surveillance des  opérations de bourse qui est chargée de travailler sur le crowfunding, jugé comme étant un outil de financement adapté aux Start- up.

    Renforcer le rôle des incubateurs, permettra  à l’Algérie de développer une économie alternative fondée sur le savoir.

    C’est en substance ce qu’a déclaré le ministre délégué auprès du premier ministre, chargé de l’économie de la connaissance et des Start up, Yacine El Mahdi, lors de la visite qu’il a effectuée dans la Wilaya de Bordj Bou Arréridj.

    « Les incubateurs d’entreprise de jeunes contribuent à la consolidation de l’économie nationale, à l’encouragement de l’esprit innovateur et à la valorisation des ressources humaines pour bâtir une Algérie nouvelle loin de la dépendance aux hydrocarbures » a-t-il déclaré.

    En profitant de son inspection de  l’incubateur  principal, situé dans la zone industrielle du chef lieu de wilaya, le ministre délégué auprès du premier ministre, chargé de l’économie de la croissance et des Start up, a une fois de plus expliqué la teneur du programme de son département.

    Le Ministre a rencontré les jeunes porteurs de projets et, a écouté attentivement leurs différentes préoccupations, tout en les assurant du soutien de son département pour lever toutes les entraves qu’ils rencontrent dans les démarches pour la création de leurs projets.

    Sans oublier tous les avantages dont ils pourront bénéficier, d’abord grâce aux exonérations fiscales puis à travers la création d’un fonds de soutien aux Start up et en ayant recours au crowfunding pour le financement.

    La nouveauté pour les Start up c’est qu’il existe désormais des textes réglementaires pour encadrer ces entités économiques. Ce qui se répercute positivement sur toutes les lourdeurs administratives.

    « Les Start up ont un caractère innovateur et une croissance rapide qui les placent en ligne de mire à l’échelle locale et internationale. C’est à quoi aspire l’Algérie nouvelle qui favorise le savoir » a expliqué le ministre.

    Parmi les autres bonnes nouvelles pour les porteurs de projets et idées innovantes, c’est le lancement  prochain du Crowfunding, ou ce qui est communément désigné par le financement participatif.

    L’intérêt du crowfunding

    Le crowfunding est intéressant à plus d’un titre pour les Start ups car, il permet de collecter des fonds à travers des plateformes internet.

    L’information concernant le crowfunding est donnée par le président de la commission d’organisation et de surveillance des opérations de Bourse (COSOB). 

    Selon ce qu’il a déclaré, la Bourse prépare un règlement précisant les conditions d’agrément, d’exercice et de contrôle des conseillers en investissement participatif (CIP), qui auront pour mission d’assurer la création et la gestion, via internet, de plateformes dédiées aux placements de fonds du grand public.

    « Institué en vertu de l’article 45 de la loi de finances complémentaire pour l’année 2020, le statut de CIP est conféré aux sociétés commerciales crées et dédiées exclusivement à cette activité, aux intermédiaires en opérations de bourse (IOB) ainsi qu’aux sociétés de gestion de fonds d’investissements (SGFI).

    Le cadre réglementaire nécessaire à l’exercice de cette nouvelle activité en Algérie sera officiel dès  la promulgation du règlement de la COSOB qui procédera à la sélection des et au traitement des demandes de création de plateformes crowfunding.  

    En plus de la création de ces plateformes, il est prévu des exonérations fiscales au profit des Start ups et, le lancement d’un fonds qui permettra de financer la phase précédant la concrétisation de leurs projets.

    Pour rappel, le crowfunding a fait son apparition en Europe et aux états –unis durant les années 2000. C’est un mécanisme permettant de collecter des fonds et des apports financiers, à travers une plateforme Internet.

    Ce qui aura pour effet, la facilité dans le financement des projets dans différents secteurs d’activité comme l’agriculture et l’immobilier.

    K.M.B

  • HackAlgeria #Post-Covid-19 du 1er au 3 Juillet 2020

    HackAlgeria #Post-Covid-19 du 1er au 3 Juillet 2020

    Après avoir annoncé officiellement le lancement des inscriptions  pour HackAlgeria #Post-Covid-19,  le 17 mai 2020, le FCE a le plaisir d’annoncer le démarrage officiel de la compétition le 1 Juillet à 10h00 et s’étalera sur une durée de 3 jours jusqu’au 3 Juillet à 23h59.

    Les évaluations des projets HackAlgeria #Post-Covid-19 se dérouleront immédiatement le 04 Juillet à 00h00 et se terminera le même jour à 12H00 ! Un véritable marathon technologique complètement en ligne, en présence de coach et de mentor professionnel, avec des évaluations, elle aussi, 100% en ligne, conduites par un jury de très haut niveau présidé par Sami Agli, président du FCE.

    HackAlgeria #Post-Covid-19 : annonce des résultats le 04 juillet

    L’annonce des lauréats se fera à travers un « live » sur la toile le même jour à 16H00 à la veille du 5 juillet, fête nationale de l’indépendance et de la jeunesse.

    HackAlgeria #Post-Covid-19, rappelons-le, permettra de lancer des chalenges numériques, fédérer des compétences autour de projets concrets ainsi que d’accompagner et former des talents à l’esprit entrepreneurial afin d’aboutir à la création de Startup et de projet dans le cadre de la R&D qui répondent à des besoins précis.

    Après le lancement des inscriptions le 17 mai 2020, la plateforme HackAlgeria a enregistré plus de 350 idées reparties sur 1500 participants à travers les 48 wilayas du pays, avec un taux de participation de plus 50 % d’étudiants et plus de 30% de femmes.

    Après une première sélection le comité d’organisation  de HackAlgeria #Post-Covid-19 a retenue 171 projet repartie comme suit : 63 projets dans la Santé, 47 projets autour de la Société, 30 projets pour l’économie, 19 dans la gouvernance et enfin 12 projets dans la Finance FinTech.

    HackAlgeria #Post-Covid-19: 05 lauréats par catégorie

    Ces 171 projets de HackAlgeria #Post-Covid-19 vont entrer en compétition très serrée pour sélectionner 5 lauréats dans chacune des trois (03) catégories.

    La catégorie de la meilleure initiative (5 gagnants), réservée à des porteurs d’idée émanant de la société civile avec comme récompense une somme symbolique de cinq cents mille dinars et une assistance technique et juridique pour les associations.

    La catégorie de la meilleure avancée technique (5 gagnants), réservée aux chercheurs universitaires afin de faire sortir les résultats de la recherche des laboratoires et leur donner un véritable écho sur le terrain économique en valorisant leurs résultats d’une part.

    D’autre part, créer des solutions à forte valeur ajoutée s’insérant dans l’économie fondée sur la connaissance.

    Cette catégorie bénéficiera d’un accompagnement technique, une recherche de financement, d’un mentorat de haut niveau scientifique assuré par des Professeurs chercheurs et docteurs de renom tel que le Pr Kamel Youcef Toumi, Pr Nourredine Melekchi et le  Dr Belgacem Haba et en dernier lieu un voyage en immersion technologique à MIT et Harvard avec l’accompagnement du Pr Kamel Youcef-Toumi.

    La Catégorie Meilleure Startup (5 gagnants)

    Une combinaison de progrès technique avec les modèles d’affaires innovants agiles et flexibles, elle offre une force de frappe économique aux Startups qui leur permet de relever les différents défis nationaux et internationaux auxquels fait face notre économie.

    Cette catégorie vise à détecter les pépites mais surtout de les accompagner avec des mécanismes dédiés et spécifiques à leurs besoins particuliers. Une levée de fonds allant jusqu’à 10 Millions de dinars et un accompagnement sur la réalisation du modèle économique à travers un mentorat de haut niveau et une visibilité internationale.

    L’entreprenariat féminin

    Cette catégorie ne sera pas en marge de cet évènement, bien au contraire, un pack coup de cœur a été introduit dans cette édition intitulé « Women-In-Tech » (01 gagnante), avec à la clé un accompagnement jusqu’à la mise en main du projet !

    Les lauréats des catégories Avancé technique, startup et Women-In-Tech, seront accompagnés après le 04 Juillet pour une durée de 6 mois, et auront une visibilité internationale dans deux événements majeurs à savoir « Emmerging-Valley » à Marseille en décembre 2020, et une représentation à VivaTech en mai 2021 dans stand Algerie où le FCE détient l’exclusivité pour l’année 2021.

    Tous les détails sur cet événement majeur sur le site : www.hackalgeria.com

  • Législation: vers la mise en place d’un cadre juridique et fonctionnel de la Start-up

    Législation: vers la mise en place d’un cadre juridique et fonctionnel de la Start-up

    Le gouvernement va bientôt décliner une feuille de route pour permettre aux Start-up de contribuer efficacement au développement de l’économie nationale. Une feuille de route qui passe d’abord par la mise en place d’une législation à même de permettre l’éclosion des entreprises.

    Selon le ministre de la Microentreprise, des Start-up et de l’Economie de la connaissance, Yassine Djeridene, cette démarche permettra de mettre en place un cadre juridique, réglementaire et financier dédié aux Start-up et à leurs incubateurs. La mise en place d’une législation dédiée aux start-up aspire à la création d’un éco-système favorable à l’éclosion et à la pérennité des start-up.

    Législation: donner un statut à la start-up

    Lors d’un exposé au dernier Conseil des ministres, M. Djeridene a indiqué que son département en plus de travailler sur un projet de législation pour encadrer l’activité des start-up, «œuvrait à l’institution d’un cadre juridique, réglementaire et fonctionnel de la Start-up et déterminera le processus pour évaluer leur performance et à l’élaboration d’une feuille de route pour leur financement».

    «Ce financement impliquera la Bourse et le capital investissement», précisede la Microentreprise, des Start-up et de l’Economie de la connaissance qui annonce «l’élaboration de mécanismes d’exonération fiscale quasi-totale pour permettre aux jeunes de contribuer efficacement à l’affranchissement de l’économie nationale de la dépendance aux hydrocarbures».

    Selon l’agenda arrêté par le gouvernement, le ministère de tutelle s’attèlera, durant le premier trimestre de l’année en cours, à la mise en place d’une  législation et des bases juridiques des instituts de transfert de technologies, alors qu’une phase pilote qui sera lancée dans deux universités à travers deux centres spécialisés dans les domaines de l’intelligence artificielle et de l’Internet des objets, en collaboration avec des compétences algériennes établies à l’étranger.

    Aussi, un projet de création d’un Conseil national de l’Innovation, placé auprès du Président de la République, a été également présenté au Conseil des ministres. En outre, il est prévu de déterminer les modalités de contribution des algériens installés à l’étranger dans cette nouvelle démarche.

    Il sera également question de créer une «Cité des Start-up» qui constituera un Centre de technologies multiservices à haute attractivité devant renforcer la place de l’Algérie en tant que pôle africain en matière de création et d’innovation.

    Pour le Président Tebboune, «le ministère de la micro entreprise sera la locomotive de la nouvelle économie et aura l’appui et le soutien dans sa révolution numérique».

    Pour atteindre cet objectif, la chef de l’Etat a appelé «à accélérer l’organisation d’un Salon dédié aux Startup et aux petites et moyennes entreprises (PME)», soulignant que «les jeunes ont besoin de choses concrètes», non sans ordonner la création d’un Fonds dédié aux créateurs de Start-up.

    «Désormais, vous avez le pouvoir de décision et un Fonds de financement, dans le Conseil d’administration duquel vous serez membres. A vous le terrain pour concrétiser vos projets au profit des jeunes», a affirmé le Président Tebboune.

    Pour rappel, le président de la République avait instruit, lors du Conseil des ministres tenu le 5 janvier dernier, son gouvernement pour élaborer «un programme urgent» pour les Start-up et les petites et moyennes entreprises (PME) et la création d’un Fonds spécial ou d’une banque destinée à leur financement. La première choses à faire étant de mettre en place une législation qui donnera un statut à la start-up.

    Du reste, la loi de Finances 2020 a prévu de nouvelles mesures sous forme d’incitations fiscales au profit des Start-up, notamment celles qui activent dans le domaine de l’innovation et des nouvelles technologies.

    Il s’agit notamment d’exonérations fiscales concernant les taxes sur les bénéfices et sur la valeur ajoutée (TVA), dans le but d’assurer la pérennité de ces entreprises et de réaliser un développement économique durable en Algérie à moyen terme.

    Reste donc à mettre en place une législation dédiée aux start-up pour en autres en permettre l’émergence.

    Yanis Oumakhlouf

  • Abdelkader Benmessaoud: « 700 start-up activent dans le tourisme»

    Abdelkader Benmessaoud: « 700 start-up activent dans le tourisme»

    Plus de 700 start-up exercent dans le secteur du tourisme et y participent activement à la création d’emplois et de richesse. Selon le ministre du Tourisme et de l’Artisanat, Abdelkader Benmessaoud, «le gouvernement a décidé de promouvoir l’intégration des start-up dans le secteur économique en général et dans le tourisme en particulier».

    Abdelkader Benmessaoud, souligne qu’il «s’agit d’entreprises innovantes créatrices de croissance» et qu’un décret exécutif, adopté récemment par le gouvernement, «permettra d’encourager et d’accompagner davantage les start-up, appelées, plus que jamais, à occuper une position importante dans le développement et la diversification de l’économie nationale».

    Lors d’une rencontre dédiée à ce secteur et à laquelle ont pris part 250 start-up, les jeunes entrepreneurs et les universitaires ont estimé «nécessaire d’aller vers l’élaboration d’un nouveau cadre législatif et réglementaire définissant clairement le statut des start-up en Algérie».

    A ce propos, Abdelhamid Keroud, professeur à l’université Alger-3 et expert dans la communication numérique, a affirmé qu’«aujourd’hui, la volonté des pouvoirs publics d’encourager les start-up est claire, mais ces jeunes entreprises ne peuvent pas évoluer comme il se doit alors que leur statut n’existe même pas».

    Il dira que «si une start-up va à la banque pour avoir un crédit ou veut bénéficier d’avantages fiscaux, il faut d’abord qu’elle justifie son statut, or, il n y a aucun cadre qui définit les critères d’un tel statut».

    A ce propos, il a fait remarquer qu’une agence de voyage, par exemple, n’est pas considérée systématiquement comme une start-up, mais, si la même agence se lance dans des solutions numériques innovantes et arrive à promouvoir la destination Algérie, elle peut alors réclamer ce statut et bénéficier des avantages fiscaux prévus.

    «Pour prouver qu’elle est une start-up, l’entreprise doit se référer à un texte qui n’existe pas pour le moment», a-t-il encore expliqué.

    A noter que la loi de finances de 2020 a introduit de nouvelles mesures portant sur l’exonération des start-up et des investissements des jeunes porteurs de projets des différents impôts et taxes.

    La loi a également mis en place des mesures incitatives à même de faciliter à ces entreprises l’accès au foncier aux fins d’extension de leurs projets. C’est d’ailleurs ce que rappellera le ministre du Tourisme et de l’Artisanat, Abdelkader Benmessaoud.

    Rabah Nadri