Étiquette : industrie

  • Lancement de la 10ème édition du Prix national de la PME innovante

    Lancement de la 10ème édition du Prix national de la PME innovante

    Poursuivant dans la politique d’encouragement des petites et moyennes entreprises (PME) de façon à leur permettre de se distinguer en matière de recherche et de développement, le ministère de l’Industrie annonce le lancement de la 10ème édition du «Prix national de la PME innovante» pour cette année 2021.

    Dans un communiqué rendu public sur sa page Facebook, le département ministériel indique que le dépôt des dossiers de candidatures pour le Prix national de la PME innovante 2021 aura lieu du 19 septembre au 28 octobre.

    Cette 10ème édition du Prix national de la PME innovante est sous le thème : «l’innovation, chemin vers le développement durable».

    Comme l’indique le titre du prix national, il s’agit de récompenser les PME qui activent dans l’industrie et les services qui y sont liés, et qui ont réalisé des innovations de produits, de process de production et d’organisation ou de commercialisation, est-il précisé dans le même communiqué.

    Par ailleurs, apprend-on, le ministre de l’Industrie, Ahmed Zeghdar qui, lui aussi, se distingue par des sorties et des rencontres nombreuses avec les acteurs du secteur, s’est réuni, dimanche 19 septembre, au siège du département ministériel, avec les représentants des groupes industriels publics. Ce n’est pas la première du genre, à la différence que cette reprise des discussions avec les industriels publics a été consacrée aux entreprises qui sont à l’arrêt ou en difficultés.

    Un communiqué précédent du département ministériel rapporte que les participants ont examiné avec le ministre la situation de ces entreprises et se sont penchés sur les solutions possibles qui seront à même de les aider à se remettre sur les rails. Avant de passer aux solutions, il a été d’abord question d’évoquer les causes à l’origine de la faillite de ces entreprises ou de la baisse de leur rendement.

    Lors de cette réunion, le ministre a insisté sur la nécessité de relancer ces entreprises dans les plus brefs délais, en application des instructions du président de la République et du Premier ministre. Il a mis en avant la nécessité de faciliter le passage à une relance effective, du fait que cela permettra la création de richesses et d’emploi, sinon autoriser le transfert de leurs activités à d’autres filiales qui ont un bon rendement économique.

    M. Zeghdar a demandé aux représentants des groupes industriels de faire des propositions concrètes à lui remettre pour une application rapide sur le terrain. Aussi, le représentant du gouvernement a souligné l’urgence de revoir la gouvernance des groupes industriels qui sont en difficultés, affirmant que des contrats d’efficience dans leur gestion seront introduits prochainement.

    Karima Mokrani

  • Concessions automobiles : Les membres du comité technique chargé de l’étude des dossiers désignés

    Concessions automobiles : Les membres du comité technique chargé de l’étude des dossiers désignés

    L’arrêté portant désignation des membres du comité technique chargé de l’examen et du suivi des dossiers relatifs à l’exercice de l’activité de construction de véhicules, son organisation et son fonctionnement, ainsi que l’Arrêté portant désignation des membres du comité technique interministériel chargé de l’examen et du suivi des dossiers relatifs à l’exercice de l’activité de concessionnaires de véhicules neufs, son organisation et son fonctionnement, ont été publié au journal officiel n° 65 du 04 novembre.

    Des arrêtés qui viennent en applications des dispositions 18, 41 et 43 du décret exécutif n° 20-226 du 19 août 2020.      

    Ainsi le comité technique chargé de l’examen et du suivi des dossiers relatifs à l’exercice de l’activité de construction de véhicules est constitué de 8 membres dont 4 du ministère de l’Industrie, les autres membres représentent les ministères des finances, des mines, du commerce et la Chambre Algérienne de l’Industrie et du Commerce.

    Pour rappel, selon l’article 18 du décret exécutif n° 20-226 du 19 août 2020, le comité technique doit être composé de  7 membres dont 3 représentants du ministère de l’industrie.        

    Présidée par Fateh Lekfif, représentant du ministre de l’industrie, ce comité  a entre autre mission d’instruire les demandes introduites pour l’exercice de l’activité de construction de véhicules.

    Le comité est habilité à « émettre un avis conforme sur les demandes de l’autorisation provisoire permettant aux investisseurs d’accomplir les démarches nécessaires pour la réalisation de l’investissement, objet de la demande. Et d’émettre un avis conforme sur les demandes des investisseurs, relatives à l’agrément définitif et les décisions d’évaluation technique pour l’exercice de l’activité de construction de véhicules. ».

    Le comité technique qui peut, s’il le souhaite,  faire appel à  des experts ou organismes habilités, dans le cadre d’un accompagnement technique, est également habilité à d’émettre un avis conforme en cas de non-respect des engagements pris par les investisseurs au titre du cahier des charges à l’activité de construction de véhicules annexé au décret exécutif n° 20-226 du 19 aout 2020.

    Dans son article 7 l’arrêté précise que « l’avis technique du comité est pris à la majorité absolue des membres présents. En cas de partage des voix, celle du président est prépondérante. »

    Sur ce même journal officiel   est également  publié l’Arrêté portant désignation des membres du comité technique interministériel chargé de l’examen et du suivi des dossiers relatifs à l’exercice de l’activité de concessionnaires de véhicules neufs, son organisation et son fonctionnement.

    Présidé par Hafid Tahar, représentant du ministre de l’industrie, ce comité comprend 5 membres, dont deux du ministère de l’industrie, un du commerce, un des finances et un autre des mines.

    Le comité  est chargé « d’examiner les dossiers de demande d’autorisations provisoires et d’agréments définitifs, d’émettre un avis à l’attention du ministre chargé de l’industrie sur les demandes relatives à l’agrément définitif, sur étude des dossiers présentés et rapport de visite établi par le directeur de wilaya chargé de l’industrie, territorialement compétent, d’émettre un avis sur le retrait et les suspensions des agréments, attribués et de veiller au respect de la réglementation régissant l’activité.»

    Chacun des comités est assisté par un secrétariat technique, qui en plus des missions qui lui sont assignés par le décret 20-226 du 19 aout 2020, est chargé de l’enregistrement des dossiers de demande de souscription jusqu’au classement des dossiers.

    Rabah Nadri

  • Industrie électro-ménagère: Les précisions de Ferhat Ait Ali à propos du cahier de charges

    Industrie électro-ménagère: Les précisions de Ferhat Ait Ali à propos du cahier de charges

    Le nouveau cahier de charges, régissant l’industrie électro-ménagère électronique, sera soumis les prochains jours, au gouvernement. «  Au plus tard, vers la mi-octobre », c’est ce qu’a annoncé le ministre de l’industrie Ferhat Ait Ali, lors d’un point de presse tenu après la visite qu’il a effectuée dans la wilaya de Tizi Ouzou, où il était venu s’enquérir de la situation des entités économique de la région, dont l’Entreprise nationale des industries électro-ménagères (ENIEM).

    l’ENIEM, une entreprise qui, pour rappel a signé, en aout dernier un partenariat avec son fournisseur libanais de matière première, pour augmenter l’intégration d’une gamme de ses produits à hauteur de 70%. Une entreprise qui a connu moult difficultés et a même frôlé le dépôt de bilan.

    « Dans l’industrie électro-ménagère, les taux d’intégration dans le froid, le matériel de cuisine ou les radiateurs n’étant pas les mêmes, il fallait étudier un barème pour ne pas exiger l’impossible au niveau international, d’un côté, et ne pas être non plus permissif » a précisé le  ministre de l’industrie en expliquant que le volet technique de ce texte réglementaire « a nécessité plus d’approfondissement que pour les autres filières industrielles».

    Ce cahier de charges dédié à l’industrie électro-ménagère et électronique est la preuve que les pouvoirs publics sont décidés à encourager le tissu national économique productif, qu’il soit public ou privé, et ce dans le cadre de la politique publique encourageant les investissements. Et, également qu’un intérêt est porté pour cette filière qui a connu bien de problèmes.

    « Nous allons encourager et accompagner toutes les démarches qui s’inscriront dans la politique de relance de l’économie nationale, pourvu que les gestionnaires industriels ciblent les segments porteurs et prennent en considération le souci de rentabilité économique et financière » a déclaré le ministre de l’industrie.

    L’Etat est également favorable aux projets de partenariat dans le secteur de l’industrie électro-ménagère électronique. « Qu’ils soient public-privé, ou nationaux étrangers » précise le ministre. Le plus important étant d’assurer le seuil d’intégration demandé. « Notre département ministériel est prêt pour accompagner toutes les entreprises qui investissent dans la recherche, notamment par des incitations fiscales » a précisé le ministre.

    Pour rappel, l’industrie électronique et électro ménagère a connu des moments difficiles en 2019, en raison de l’arrêt des importations et donc du manque d’approvisionnement. Le collectif des fabricants de produits électroniques  et électroménagers n’a pas manqué de tirer la sonnette d’alarme en quant à « la situation urgente de l’activité  et la possibilité de cessation de toute activité dès le mois de décembre 

    En réaction à cette situation et afin de préserver les emplois et sauvegarder l’activité liée au montage et aux collections CKD SKD, un nouveau  comité d’évaluation technique est installé en juillet 2019 par le ministère de l’industrie  pour assainir cette activité, et assurer le respect du cadre réglementaire.

    L’examen des dossiers déposés par des opérateurs économiques intéressés par l’industrie électro-ménagère et électronique a pris en compte plusieurs critères à savoir, le niveau de production, le taux d’intégration nationale, les moyens investis pour améliorer la production et le nombre d’ouvriers employés.

    Un comité pour examiner les dossiers des opérateurs intéressés par l’industrie électro-ménagère et électronique

    Le comité en place a examiné de nombreuses demandes d’avis technique, représentant plus d’une vingtaine d’entreprises de montages. La création de ces sociétés répond aux critères définis par la réglementation en vigueur, qui met l’accent sur le niveau d’intégration industrielle, en matière de montage.

    Le ministère de l’industrie qui soutient les entreprises du secteur, annonce alors qu’un cahier de charges et un nouveau décret, sont  en cours de finalisation afin d’encadrer l’industrie de l’électroménager en Algérie et, permettre de nouvelles perspectives pour un secteur qui employait en 2019, prés de 20 000 emplois directs et 60 000 emplois indirects.

    Rania Derouiche

  • Accréditation: Le rappel à l’ordre du ministère de l’industrie

    Accréditation: Le rappel à l’ordre du ministère de l’industrie

    Dans un communiqué publié sur le site web du Ministère de l’industrie, il est fait état d’entreprises en Algérie ayant recours, pour leur accréditation, à des organismes de certification non accrédités « ni par l’Organisme Algérien d’accréditation ALGERAC, ni par l’Organisme d’accréditation de leurs pays d’origine.» Précise cette même source.

    Le ministère invite à travers ce « rappel à l’ordre » toutes les entreprises qui entament le processus de certifications de se conformer à toutes les dispositions du cahier de charges, faute de quoi «  Elles se verront dispensés  de l’éligibilité au programme d’aide à l’accréditation.» Tient à rappeler le communiqué du département de Ferhat Ait Ali Braham.

    Pour rappel, l’accréditation, lancée en mars 2000 en Algérie, est encadrée par des textes réglementaires précisant que la certification selon la norme ISO 9001, l’ISO 14001 et autres référentiels, doit se faire auprès d’organismes certificateurs dont la liste est préalablement établie par le Ministère chargé de la normalisation. 

    Il s’agit de la loi n°99-11 du 23 décembre 1999, portant loi de finances de l’année 2000, dans ses articles 89 et 92; le décret exécutif n°02-192 du 16 juillet 2000, fixant les modalités de gestion du « Fonds de promotion de la compétitivité industrielle » et de l’arrêté interministériel du 12 décembre 2001 fixant la nomenclature des recettes et dépenses du même fonds.

    Selon cette législation, les entreprises  ayant bénéficié de l’aide financière lui permettant d’accomplir les démarches exigées par l’accréditation, doivent choisir un organisme certificateur lui-même accrédité par l’organisme Algérien d’accréditation ALGERAC.

    Le communiqué du ministère de l’industrie explique clairement, qu’il est demandé aux entreprises en quête de certification et d’accréditation « de ne faire appel qu’aux organismes de certification accrédités par ALGERAC ».

    Accréditation et certification

    Pour rappel, l’Algérie a depuis le début de l’année 2000, entrepris un programme national  de normalisation, lancé par le ministère chargé de la normalisation et approuvé par le gouvernement.

    A travers ce programme, les pouvoirs publics visaient l’amélioration de la compétitivité des entreprises nationales et assurer le soutien financier de ces entreprises dans leur démarches pour se faire certifier, grâce au Fonds de promotion de compétitivité industrielle. De nombreuses entreprises ont bénéficié de cette aide, notamment celles qui visaient l’exportation.

    Des conventions étaient alors signées entre les entreprises et le ministère de l’industrie, de la PME et de la promotion des investissements. Dans ces conventions est précisée le bureau d’études chargé de la certification  ainsi que de l’organisme certificateur. Ainsi que les aides financières dont bénéficient les entreprises.

    Au fil des années, des changements sont apportées aux conditions d’éligibilité des entreprises aux aides financières qui leur sont accordées dans le cadre de la normalisation.

    En 2019, suite aux délibérations du Comité national de la compétitivité industrielle, des notifications sont envoyées aux organismes d’évaluation et aux entreprises devant bénéficier des aides de l’état que les dossiers reconnus valables, sont ceux des organismes d’évaluation de la conformité accrédités par l’Organisme d’accréditation ALGERAC.

    Pour rappel, l’organisme algérien d’accréditation ALGERAC est chargé de mettre en place un dispositif national d’accréditation en conformité avec les normes nationales et internationales. 

    Il doit également évaluer les compétences des organismes d’évaluation et de conformité, parachever l’infrastructure nationale de qualité et délivrer les décisions d’accréditation.

    ALGERAC est créé par le décret exécutif n°05-466 du 6 décembre 2005. C’est un établissement  public industriel à caractère  industriel et commercial. il est sous la tutelle du Ministère  du Ministère chargé de la normalisation, en l’occurrence le Ministère de l’industrie et des mines.

    Il est à rappeler que l’organisme Algérien d’accréditation a bénéficié de la reconnaissance internationale en 2019, par une équipe de l’EA, en octobre de la même année.

    L’équipe de l’EA reconnait les compétences d’ALGERAC en matière d’étalonnage, d’essais l’inspection. Grâce à cette reconnaissance internationale, l’expertise d’ALGERAC est demandée dans plusieurs pays africains.

    K.M.B

  • Dispositif CKD: Les lois seront révisées

    Dispositif CKD: Les lois seront révisées

    Les textes réglementaires encadrant le dispositif CKD seront révisés de fond en comble par le gouvernement. La révision du dispositif CKD vise notamment à relancer l’industrie par l’ augmentation du taux d’intégration dans les activités de montage dans différentes activités industrielles et promouvoir la sous-traitance.

    C’est ce que prévoit le projet de plan d’action du gouvernement pour la mise en œuvre du programme du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, qui révèle que «le gouvernement veillera à réviser les textes réglementaires encadrant le dispositif CKD, dans l’objectif d’augmenter le taux d’intégration nationale dans les activités de montage et d’assemblage, notamment dans les industries mécaniques, électriques, électroniques et de promouvoir les filières de sous-traitance dans ces domaines d’activité».

    En ce sens, les investissements dans les processus industriels des activités de sous-traitance bénéficieront d’un cadre incitatif d’accès au foncier et au financement et d’un régime fiscal préférentiel», indique ce document qui prône la révision du dispositif CKD.

    Pour rappel, le ministère de l’industrie, avait à la fin 2019 pris des dispositions pour réduire les quotas SKD/CKD, le butant étant de réduire la facture d’importation.

    Les autres produits éligibles à une intégration nationale seront également identifiés et bénéficieront de mécanismes et outils pour leur développement et leur promotion.

    Il s’agira aussi de mettre en place un cadre juridique cohérent de promotion de l’investissement productif, notamment dans l’ industrie agro-alimentaires, l’industrie électronique et l’électroménager, les industries de matériaux de construction, les industries mécaniques, l’industrie pharmaceutique, les industries chimiques et les industries textiles et cuir.

    «Un effort accru sera plus particulièrement investi pour développer les industries de transformation de matières premières, notamment agroalimentaires, sidérurgiques et en aval des hydrocarbures, avec le concours des investisseurs nationaux et étrangers», affirme le même document.

    Aussi, le gouvernement veillera à dynamiser les  programmes de mise à niveau des PME dans tous les secteurs d’activité, encourager le partenariat entre entreprises publiques et privées, et la promotion des partenariats avec les investisseurs étrangers.

    Ainsi, il est prévu de développer les capacités nationales en matière de normes et de laboratoires de contrôles industriels.

    Le gouvernement qui préconise de revoir le dispositif CKD, compte renforcer le secteur public marchand, en effectuant une refonte de l’environnement juridique qui encadre la gestion des participations de l’Etat, de l’entreprise publique et du partenariat pour l’adapter aux nouvelles exigences que commande la politique de renouveau économique, acté par le président de la République.

    Dans ce cadre, il sera procédé aux amendements nécessaires qui consacrent l’autonomie effective de la décision de l’entreprise publique et une flexibilité accrue de son fonctionnement.

    Pour l’accompagnement des entreprises, il est prévu de mettre un dispositif approprié d’assistance ou d’aide aux PME en difficulté, permettant l’assainissement des créances détenues par les opérateurs économiques sur les démembrements de l’Etat.

    Quid de la réalisation et la gestion des zones industrielles ?

    Concernant la réalisation et la gestion des zones industrielles, elle fera l’objet d’une approche nouvelle, à travers la mise en place d’un nouveau cadre institutionnel et juridique redéfinissant les rôles de tous les intervenants.

    Dans ce cadre, «le gouvernement veillera à réprimer sévèrement les tentatives de détournement du patrimoine foncier économique de sa vocation ou d’immobilisation indue sans réaliser les investissements annoncés», précise ce projet.

    Par ailleurs, des programmes d’exploration et d’étude des potentialités minières seront conduits dans toutes les régions du pays, notamment pour valoriser le potentiel de phosphates et la production des différents types d’engrais, à l’effet de satisfaire le marché national et d’alimenter les exportations, densifier la production nationale de fer, d’or, de plomb et zinc, de marbre et de pierres décoratives.

    Sur un autre plan, il est prévu de diversifier les sources de financement des activités minières en élargissant la contribution du secteur privé national et étranger.

    Rabah Nadri

  • Industries: le secteur public enregistre une hausse de 4% au 1er trimestre

    Industries: le secteur public enregistre une hausse de 4% au 1er trimestre

    Selon les chiffres fournis par l’Office national des statistiques, la production industrielle du secteur public a connu une hausse de l’ordre de 4% durant le premier trimestre de l’année 2019 et ce, en comparaison  avec la performance réalisée par ce secteur  durant  le premier trimestre de l’année écoulée.

    Les améliorations sont plutôt perceptibles dans plusieurs industries à savoir celles en lien avec  la sidérurgique, la  métallique,  la mécanique,  l’électrique et électronique.

    Nette amélioration pour les industries chimiques

    Sans oublier les industries relatives aux cuirs et chaussures, les industries chimiques, les mines et carrières et enfin les industries agroalimentaires.

    Durant le dernier trimestre de l’année 2018, cette même production industrielle a enregistré une baisse de l’ordre de 6%, mais la tendance s’est inversée dès le début de l’année 2019.

    Les activités qui ont permis ce renversement de la situation sont les branches de fabrication des biens intermédiaires métalliques, mécaniques et électriques dont la production a augmenté de +18,9% et la fabrication des biens d’équipements mécaniques qui a connu une avancée de l’ordre de 25,7%.

    D’autres secteurs ont également participé à ce résultat comme la construction de véhicules industriels, la sidérurgie et la transformation de la fonte et d’acier qui ont, pour leur part, enregistré des augmentations respectives de + 66,2% et + 148,3%.

    Le secteur des industries chimiques n’est pas en reste et a réalisé une augmentation qui s’est chiffrée 13 ,8% au premier trimestre de l’année en cours et ce, en comparaison à la production réalisée durant la même période de l’année 2018.

    Dans ce secteur l’amélioration a été surtout constatée dans la fabrication des produits chimiques avec une hausse de +7,8%, la fabrication des biens intermédiaires en plastique avec +13,7%, et la fabrication de produits pharmaceutiques qui a enregistré une hausse de +18,3%.

    Les industries des mines et carrières ont continué leur essor entamé dès le dernier trimestre de l’année 2018, et ont réalisé une augmentation de l’ordre de 6,7% durant le premier trimestre de l’année 2019.

    La tendance à la hausse concerne également le secteur des industries agroalimentaires qui a enregistré une augmentation de 4,6%.

    Pour rappel, le secteur industriel public a connu une baisse estimée à -1,5% par rapport à la performance réalisée durant l’année 2017.

    Yasmine Meddah

  • Industrie: Cristor revient avec un nouveau  look

    Industrie: Cristor revient avec un nouveau look

    La société Cristor vient de signer son retour en inaugurant son nouveau showroom à Bordj Bou Arreridj, habillé avec une nouvelle identité visuelle. L’ événement s’est déroulé en présence de Raouf Zaibi, directeur général de Cristor et de toute son équipe pour marquer un retour tant attendu.

    Situé sur la Route d’El-Achir, dans la wilaya de Bordj Bou Arreridj, dans un immeuble habillé aux nouvelles couleurs de la marque, qui abrite également son siège social, le nouveau showroom de Cristor s’étale sur une surface de 445 M2 sur laquelle on retrouve toutes les gammes de produits bruns et blancs façonnés et commercialisés par l’équipementier.

    Les nouveautés de Cristor

    De nombreuses nouveautés y sont exposées comme les produits encastrables cuisson, les téléviseurs et démodulateurs, incrustées dans un environnement au design contemporain et audacieux, illustrant le renouveau de la marque.

    Cette inauguration représente la première étape d’un plan de développement ambitieux du producteur d’électroménager algérien, a annoncé par son directeur général, tant du point de vue de l’étendue du réseau de distribution que de celui des gammes de produit qui seront lancées tout au long des prochains mois.

    «Nous sommes heureux et fiers d’inaugurer ce premier showroom Cristor à Bordj Bou Arreridj dans cette nouvelle identité visuelle plus audacieuse. Notre marque a vu le jour dans cette même ville. Il était, donc, pour nous naturel de la faire renaître dans son berceau avant de la redéployer sur tout le territoire national dans sa nouvelle apparence et à travers les nouvelles gammes de produits qui verront le jour très prochainement», a déclaré Raouf Zaibi, en marge de cet événement.

    Salim Oukaci

  • Montage automobile: Réduction des quotas pour les constructeurs

    Montage automobile: Réduction des quotas pour les constructeurs

    Les constructeurs automobiles ont été destinataires, dans la matinée d’aujourd’hui, d’une correspondance émanant du ministère de l’Industrie et des Mines les informant de la limitation des importations des kits SKD et CKD destinés au montage automobile.

    Selon des sources concordantes, les entreprises faisant dans le montage automobile seront, désormais, appelés à consommer un montant en dollars très limité pour approvisionner les unités d’assemblage, et, du coup, font face à une situation d’une extrême complexité.

    Cette mesure intervient moins d’une semaine après que la ministre de l’Industrie et des Mines, Djamila Tamazirt, eut sommé les opérateurs de se conformer au taux d’intégration et le cahier des charges, à défaut ils seraient rappelés à l’ordre pour apporter des correctifs.

    «Les constructeurs qui ne se conforment pas aux lois seront rappelés à l’ordre, car l’objectif le plus important de l’industrie du montage des véhicules instaurée en Algérie était l’augmentation de l’intégration nationale à travers la création d’un tissu industriel des PME/PMI. Ce dossier sera sujet de contrôles des opérateurs qui ont respecté l’intégration et ceux qui ne l’ont pas respecté pour apporter des correctifs».

    S’agissant des prix des véhicules fabriqués localement qui demeurent élevés, la ministre a indiqué que «des constats se font sur le terrain et des correctifs seront rapportés si des dépassements sont enregistrés».

    Aussi, cette décision intervient après l’annonce du ministre du Commerce, Said Djellab, qui faisait état du retour des importations des véhicules de moins de 3 ans et la réduction des dépenses en devises.

    Les opérateurs qui ont investit le créneau du montage automobile et qui ne comprennent pas cette mesure, s’interrogent à bien des égards sur l’avenir de leurs unités d’assemblage, d’autant que la limitation des kits SKD et CDK pourraient inéluctablement déboucher sur un chômage technique des employés et la hausse inévitable des prix des véhicules.

    Selon nos sources, l’Association des concessionnaires et des constructeurs automobiles algériens (AC2A) n’a pas été consulté avant la prise de cette importante décision, d’autant que plusieurs dossiers sont actuellement à l’étude pour l’ouverture de nouvelles unités d’assemblage, d’une part, et l’inauguration d’usine de fabrication des pièces de rechange destinées à l’exportation.

    Rabah Nadri

  • Industrie et mines: Hausse des activités au 4ème trimestre 2018

    Industrie et mines: Hausse des activités au 4ème trimestre 2018

    Le 4ème trimestre de l’année 2018 a été marqué par une hausse sensible de l’activité du secteur de l’industrie et des mines.

    Selon l’Office national des statistiques (ONS), cette hausse a essentiellement été boostée par une utilisation des capacités de production à plus de 75%.

    L’enquête d’opinion de l’ONS montre que la majorité (70%) des industriels concernés par le sondage disent avoir satisfait les commandes reçues et gardé des quantités en stock et que  l’approvisionnement en eau des unités de production a été permanent.

    Concernant les effectifs, les industriels ont relevé une hausse du personnel durant le dernier trimestre 2018. La majorité des concernés par l’enquête se disent  satisfaits du niveau de qualification du personnel et disent ne pas eu de difficultés à en recruter.

    Cependant, la majorité des enquêtés ont déclaré être incapables d’embaucher du personnel supplémentaire sans qu’ils ne renouvellent leurs équipements.

    Dans ce contexte, plus de la moitié des chefs d’entreprises avait indiqué avoir connu des pannes d’équipements durant le dernier trimestre de 2018, inférieures à 06 jours, précisant avoir réussi à remettre en marche ses équipements.

    Concernant la santé financière de leurs entreprises, les enquêtés ont jugé normal  l’état de leurs trésoreries, prévoyant une stabilité de l’activité, de la demande, ainsi que des prix de ventes des produits, au cours des prochains moins.

    Retard dans le secteur des mines

    Cela étant dit, et en dépit du retard accusé, le secteur des mines avait connu en 2018 une dynamique à travers le lancement de mégas projets et la relance d’autres projets à même de donner un nouveau souffle à cette filière vitale, selon les informations communiquées le 12 février dernier par le ministère de l’industrie et des mines.

    Parmi les projets inscrits figure celui consistant à exploiter et transformer le phosphate à l’Est du pays, à la faveur de la signature d’un accord de partenariat entre des entreprises algériennes et chinoises.

    La concrétisation de ce méga-projet, dont le montant d’investissement, s’élève à 6 milliards de dollars, permettra à l’Algérie d’être l’un des pôles mondiaux pour l’exportation des engrais, devant atteindre 2 milliards de dollars annuellement, après sa mise en service en 2022.

    Ainsi, la production nationale en phosphate passera substantiellement de 1,2 million de tonnes actuellement, à environ 12 millions de tonnes, d’autant plus qu’une grande partie de cette production sera transformée en engrais, tandis que la partie restante sera exportée, selon le ministère, qui prévoit d’éventuelle création, à l’avenir, d’un autre complexe d’engrais.

    Par ailleurs, le ministère avait annoncé, dès cette année, la modernisation de l’exploitation des mines de fer d’El Ouenza et de Boukhadra (Tébessa), dans l’objectif d’augmenter la production pour passer de 1,2 million de tonnes/an à 3,5 ou 4 millions de tonne/an, en vue de répondre à la demande croissante des usines sidérurgiques.

    Rabah Nadri

  • Bientôt une usine pour ciment écologique à Bellara-Jijel

    Bientôt une usine pour ciment écologique à Bellara-Jijel

    Du ciment écologique, c’est-à-dire contenant un taux infime de CO2, sera produit en Algérie  avec la construction d’une usine  en partenariat avec des entreprise  émiratis et  indiennes, dont l’installation est prévue dans la zone  industrielle de Bellara dans la wilaya de Jijel.  L’information a été donnée à l’APS par le responsable local de l’environnement  qui précise que cette future usine aura un potentiel de production de 02 millions de ciments. Cette quantité est destinée à la fois au marché national et à l’exportation.

    Cette cimenterie, première de son genre en Algérie, sera installée sur une superficie de 20hectares, et dispose d’un délai de réalisation de 18 mois. Elle produira du « ciment vert », c’est-à-dire un ciment qui ne sera pas nuisible à l’environnement. Le principe de fonctionnement de cette usine, comme il est expliqué par le directeur de l’environnement, est de recycler et valoriser les déchets de la centrale électrique et du complexe sidérurgique de Bellara.

    Le partenaire indien qui  possède déjà des cimenteries produisant du  « ciment vert », situées dans des agglomérations urbaines,  dans plusieurs régions du monde, maîtrise cette technologie  de la valorisation des déchets, ne manquera pas de transmettre ce savoir à la partie Algérienne.  C’est dire aussi que cette usine n’est pas traditionnelle et qu’elle sera réalisée selon des critères technologiques  qui ont cours dans les pays développées et  répondra à toutes les exigences touchant au respect de l’environnement.

    Avec la mise en marche de cette usine, la région d’El Milia dans la wilaya de Jijel, bénéficiera de 143 postes d’emplois directs. Cela portera également  au nombre de trois  les unités industrielles  implantées  sur le site de Bellara qui, devient ainsi un important pôle de l’industrie aussi bien à l’échelle locale qu’à l’échelle nationale, compte tenu de l’intérêt que présentent ces projets.

    Yasmine Meddah