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  • Le cahier des charges de l’Industrie de l’électroménager et de l’électronique publié

    Le cahier des charges de l’Industrie de l’électroménager et de l’électronique publié

    Moins de quinze jours après la réponse du département de Ferhat Ait Ali Braham au Collectif des fabricants algériens de produits électroniques et électroménagers qui revendiquait un cahier des charges, le Premier ministre, Abdelaziz Djerad, a signé le 15 novembre dernier, le décret exécutif N° 20-313 fixant les conditions et les modalités d’admission des opérateurs exerçant les activités de production des produits et équipements électroniques et électroménagers, au bénéfice du régime fiscal préférentiel.

    Publié, ce matin, sur le Journal officiel, ce décret détaille lecahier des charges et en définit tous les aspects techniques pour prétendre exercer cette activité et fixe l’ensemble des modalités d’exploitation, dont le taux d’intégration, et les mesures coercitives inhérentes au non-respect des engagements par les opérateurs des clauses de ce cahier des charges.

    D’emblée, on relève que ce cahier des charges exige un taux d’intégration variant entre 10 % au démarrage et « 70 % au terme de la quatrième année d’activité, et ce, selon les produits.

    Et si le gouvernement assujettit le bénéfice des avantages fiscaux et parafiscaux à la réalisation d’un taux oscillant entre 10 % à 40 % au départ de l’activité, le cahier des charges place la barre très haute pour les opérateurs appelés à investir gros pour ne pas enfreindre les clauses.

    A titre illustratif, un taux d’intégration minimal de 10 % est exigé des fabricants d’appareils à rayons X et appareils utilisant les radiations alpha, bêta ou gamma, même à usage médical, chirurgical, dentaire ou vétérinaire, y compris les appareils de radiophotographie ou de radiothérapie, les tubes à rayons X et autres dispositifs générateurs de rayons X, les générateurs de tension, les pupitres de commande, les écrans, les tables, fauteuils et supports similaires d’examen ou de traitement ».

    Selon ce cahier des charges ce taux doit évoluer pour atteindre 20 % au bout d’une année d’activité et 40% » dans les quatre années qui suivront.

    Les mêmes taux d’intégration sont également exigés des opérateurs souhaitant se lancer ou qui sont déjà fabricants d’appareils photographiques, d’appareils et de dispositifs, y compris les lampes et tubes, pour la production de la lumière éclair en photographie, à l’exclusion des lampes et tubes à décharge.

    Pour ce qui est des machines à laver le linge, même avec dispositif de séchage, le taux d’intégration exigé par le cahier des charges oscille entre 40% à la publication du cahier des charges relatif à cette activité et 70 % au bout de la quatrième année d’activité.

    Pour les machines et appareils pour le conditionnement de l’air comprenant un ventilateur à moteur et des dispositifs propres à modifier la température et l’humidité, y compris ceux dans lesquels le degré hygrométrique n’est pas réglable séparément, le taux d’intégration est compris entre 30 % et 70 % au bout de la quatrième année d’activité. 

    Toutefois précise cette loi, « à l’entrée en vigueur du présent décret, les opérateurs activant dans le domaine de montage des produit et équipements électroniques et électroménagers n’ayant pas atteint les taux d’intégration exigés peuvent continuer à exercer leurs activités, en acquittant des droits et taxes fixés par le tarif douanier pour chaque composant et/ ou parties importés séparément».

    En outre, le cahier des charges précise que « l’importation des Kit de produits électroniques et électroménagers destinés à l’assemblage, est soumise aux droits et taxes applicables aux produits finis ».

    Du coup, et à première vue, ce décret vise à recadrer les opérateurs et à assainir ce secteur exposé, il y a quelques années, à des dysfonctionnements invraisemblables et des abus dans les procédés d’importation, de fabrication et d’exploitation des crédits bancaires.

    Reste à savoir si les opérateurs pourraient faire face à ces taux aussi élevés d’intégration au vu de la capacité exigée par le gouvernement.

    Du reste, indique ce décret, en cas de détournement de l’avantage consenti, outre les sanctions prévues par la législation en vigueur, des sanctions seront appliquées.

    Entre autres, les réfractaires s’exposent à la suspension des avantages fiscaux prévus par le dispositif fiscal préférentiel pour une durée qui ne peut être inférieure à un an, et pour une valeur qui ne peut être inférieure à celle importée ou acquise localement durant le ou les exercice (s) incriminé(s), avec la restitution des avantages consentis pour les quantités importées ou acquises localement, objet du détournement.

    Aussi, ils risquent des pénalités sévères prévues en matière d’infractions fiscales, outre l’ampliation qui est faite aux services concernés par la mise en œuvre du présent dispositif des ministères chargés des Finances et du Commerce.

    Même si ce décret ne le dit pas, mais à l’instar des opérateurs activant dans le secteur de l’automobile, ceux qui exercent dans les domaines des produits électroniques et électroménagers devront passer, eux aussi, par une plateforme électronique qui sera dédiée par le ministère de l’Industrie pour déposer leurs dossiers de candidatures.

    Idem pour le traitement des dossiers, un comité de suivi de ces dossiers verra le jour juste après le déploiement de ladite plateforme.

    A l’heure où nous mettons en ligne, le Collectif des fabricants algériens de produits électroniques et électroménagers n’a pas encore réagi pour exprimer son appréciation sur ces clauses définies par ce décret.

    Yanis Oumakhlouf

  • Industrie électronique et électroménager: Ferhat Ait Ali répond au collectif des fabricants

    Industrie électronique et électroménager: Ferhat Ait Ali répond au collectif des fabricants

    Moins d’un mois après la sortie du Collectif des fabricants algériens de produits électroniques et électroménagers pour revendiquer un cahier des charges, le ministère de l’Industrie a réagi, ce matin, via un communiqué rendu public, pour annoncer qu’il venait de finaliser « les dernières procédures de présentation du projet de décret exécutif et du cahier des charges fixant les conditions et modalités d’admission au bénéfice des régimes préférentiels des opérateurs exerçants les activités de production des produits et équipements électroniques et électroménagers, pour la signature du Premier ministre ».

    Selon le ministère de l’Industrie, ce texte de loi qui, par ailleurs sera bientôt publié sur le Journal officiel, vise à « créer une véritable industrie et à encourager la production dans ces domaines ».

    Ferhat Ait Ali Braham indique que ces décrets « ne visent pas à bloquer l’activité dans ces domaines », affirmant qu’« au contraire, ils ont pour objectif de permettre aux opérateurs ayant atteint les taux d’intégration requis, de bénéficier des avantages fiscaux accordés, par l’Etat, dans le cadre du régime fiscal préférentiel en faveur de la création de véritables industries au lieu du montage actuel, et ce, conformément aux dispositions de l’article 60 de la loi de finances complémentaire pour 2020 ».

    Mieux encore, les opérateurs qui n’ont pas encore réalisé les objectifs escomptés, notamment le taux d’intégration requis dans ce texte, sont autorisés à poursuivre leurs activités « tout en s’acquittant, précise la même source, des droits de douane sur les composants importés selon le tarif de chaque composant en cas d’importation séparée, et le tarif du produit final destiné à la commercialisation en cas d’importation d’ensembles destinés au montage ».

    En revanche, déplore le ministère de l’Industrie, aucun progrès n’a été réalisé dans ce domaine 20 ans après la mise en œuvre du décret exécutif 74-2000 favorisant l’accroissement du rythme de l’intégration.

    En ce sens, le ministère de l’Industrie affirme que c’était le contraire qui était réalisé. « Au contraire, des entreprises ayant atteint des niveaux d’intégration dans le passé, se sont engagées dans la voie de l’importation directe de la plupart des produits commercialisés démontés et en ensembles complets », regrette le département de Ferhat Ait Ali.

    Exigence d’intégration et d’une réelle valeur ajoutée

    Ainsi, et à l’instar du secteur de l’automobile, souligne la même source, « tout investisseur qui souhaite s’engager dans le processus d’intégration, doit l’initier avec un investissement qui permet de créer une réelle valeur ajoutée pour le pays, sans autres délais ».

    Pour justifier son énoncé, le ministère de l’Industrie insiste : « après vingt ans d’importation à raison de 2 milliards de dollars par an avec des avantages fiscaux au détriment du Trésor Public et des réserves de change national », le secteur doit, désormais, se démarquer des anciennes pratiques.

    Dans ce sillage, le ministère de l’Industrie met en avant l’urgence et la détermination de l’État à relancer toutes les activités dépendantes des compétences et des ressources locales, y compris cette importante filière.

    A ce propos, le département de Ferhat Ait Ali dira qu’« il n’y aura plus de place pour l’importation subventionnée, au détriment d’une industrie marginalisée par des méthodes qui ne servent pas l’économie nationale ».

    C’est ainsi qu’il invite les associations professionnelles à se rapprocher du ministère de tutelle pour s’informer du contenu des lois et des textes et leur concrétisation, précisant que « les portes du ministère restent ouvertes », d’une part, et que « seuls les intérêts personnels ou factionnels qui ne sont pas conformes à l’intérêt public et aux orientations de politique économique de l’État, seront exclus », d’autre part.

    Une manière comme une autre de signifier à qui de droit que le délit d’initié n’est plus en vogue.

    En ce sens, et pour lever les équivoques, le ministère de l’Industrie indique qu’il n’était pas nécessaire de recourir aux entretiens personnels. Autrement dit, même si le communiqué ne le dit pas, les professionnels de ce secteur devront passer par la même plateforme numérique pour déposer leurs dossier, et ce, à l’instar des professionnels de l’automobile.

    « N’importe quelle partie peut enrichir le débat productif et constructif, expliquer techniquement à travers les médias et les réseaux sociaux, sans recourir à des méthodes de suspicion et surenchères superficielles dans ce domaine qui était l’une des principales cibles de bandes expérimentées dans le pillage de l’argent public pendant des décennies », souligne encore le département de Ferhat Ait Ali.

    Le chantage par les pertes d’emplois, c’est fini !

    Tout en refusant l’artifice des postes d’emploi mis en péril pour, dit-il « imposer la continuité de pratiques contraires à l’intérêt public qui ne peuvent perdurer », le ministère de tutelle indique que « la responsabilité de leur préservation ou non incombe aux opérateurs impliqués dans un parcours qui a engendré une dizaine de milliards de dollars de pertes au Trésor Public et aux réserves de change durant vingt ans ».

    Ainsi, il invite opérateurs qui se sont engagés ou veulent s’engager dans la logique de l’industrie intégrée « à s’adapter aux textes législatifs qui les servent ainsi que leurs ouvriers en tant que producteurs, mieux qu’à l’ancien dispositif (…) Pour ceux qui veulent rester dans la même activité, ils peuvent la maintenir à condition de payer les droit et les taxes sur les équipements importés jusqu’à atteindre le taux d’intégration prévu dans le cahier des charges ».

    En parallèle, il avertira les opérateurs qu’il était impératif de comprendre que la mission de l’État réside aussi dans la création d’emplois productifs et la préservation des différentes ressources nationales, en comparant les coûts des emplois avec leurs rendements fiscaux et la devise dépensée dans ces opérations.

    « Il n’est pas raisonnable qu’un poste d’emploi à 300 000 de dinars par an, coûte 50 millions de dinars d’importations et 25 millions de dinars de fiscalité, soit un montant d’exonération indue qui peut couvrir 80 postes d’emploi », relève encore le département de Ferhat Ait Ali qui épingle les opérateurs indélicats.

    Sur sa lancée, il accuse certains opérateurs qui ont fait fi du décret exécutif n°74-2000 qui visait à réduire progressivement la facture d’importation du matériel concerné et  qui, au final, ont fait passer cette facture de 150 millions de dollars à 2 milliards de dollars après 20 ans de transactions sous ce régime.

    Une opération d’assainissement du secteur engagée au ministère

    D’ailleurs, révèle-t-il, un groupe de travail étudie actuellement les dossiers approuvés depuis 2000 pour évaluer leur conformité avec le dispositif législatif en vigueur.

    Notamment en ce qui concerne l’atteinte du taux d’intégration fixé par les cahiers de charges, signé par les opérateurs, et d’identifier les opérateurs qui ont atteint les taux d’intégration promis et ceux dont l’activité n’a pas dépassé l’importation déguisée ou les appareils réellement intégrés et ceux qui ont été complètement importés par chaque opérateur.

    Ce qui, au demeurant, signifie qu’il y aura une vaste opération de dépoussiérage des dossiers avant que les opérateurs ne soient retenus dans le cadre des prochains textes de loi.

    « A travers cette procédure, le ministère vise à assainir le secteur des pratiques et des parties qui n’ont pas agi, dans le passé, conformément à la loi et l’intérêt public, et à éviter les erreurs qui ont coûté des sommes énormes au Trésor Public et ont freiné le développement de l’industrie dans notre pays », conclut le ministère de l’Industrie.

    Yanis Oumakhlouf

  • Industrie électronique et électroménager: Les inquiétudes du FAPEE

    Industrie électronique et électroménager: Les inquiétudes du FAPEE

    Le Collectif des Fabricants Algériens de Produits Électroniques et Électroménagers ( FAPEE ) a organisé une rencontre pour œuvrer à trouver des solutions à la situation critique que connait le secteur et qui risque de le mettre en péril.

    En effet, le secteur ne s’est pas remis des effets des diverses problématiques et blocages rencontrés durant l’année 2019 pour sombrer dans les conséquences de la pandémie du COVID-19, aggravées par la mise en standby du régime CKD depuis presque un an et ce en attendant la mise en place du nouveau Cahier des Charges régissant le secteur.   

    Le Collectif des Fabricants Algériens de Produits Électroniques et Électroménagers (FAPEE) s’inscrit pleinement dans la vision des Autorités visant à augmenter le niveau d’intégration et à développer une industrie créatrice de richesse, génératrice d’emploi et de ressources en devises ;

    Le FAPEE persuadé que le régime CKD n’est pas une fin en soi

    En effet, le FAPEE est persuadé que le régime CKD ne devrait en aucun cas être une fin en soi mais juste une étape pour qu’un opérateur économique puisse être en mesure de monter en puissance en termes de maîtrise métier lui permettant d’envisager l’intégration et donc gagner en compétitivité. Ainsi, le Collectif adhère pleinement aux dispositions contenues dans la Loi de Finances Complémentaires 2020 visant à remplacer le système CKD par un nouveau mécanisme favorisant l’intégration et encourageant la sous-traitance locale.

    Le FAPEE a, depuis longtemps, souhaité la mise en place d’un cahier des charges clair régissant le secteur et adhère pleinement à la volonté de réformer la filière avec une démarche constructive et consultative et aurait souhaité être partie prenante en tant qu’expert métier. 

    A travers la démarche de concertation lancée par Monsieur le Président de la République, le Collectif des Fabricants Algériens de Produits Électroniques et Électroménagers (FAPEE) en sa qualité d’expert métier et fin connaisseur du secteur est disposé – à travers ses représentants – à apporter des solutions pratiques qui garantiront l’atteinte des vertueux objectifs fixés et de la sorte, faire de l’industrie électronique et électroménager une fierté nationale, à l’instar de ce qui se fait dans les pays leaders dans le domaine.  

    Dans le même sens d’idées et après de longues réflexions et concertations avec les différents opérateurs, une nouvelle vision pour la mise en place pratique du du Cahier des Charges a été développée par le collectif, vision qui doit être inclusive et n’excluant aucun opérateur quel que soit sa taille ou son niveau d’investissement lui permettant ainsi de s’approfondir en intégration tout en préservant le niveau d’emploi et de stabilité du marché.

    L’enjeu à ce niveau réside dans la définition de critères objectifs, non altérables, fixant les règles d’attribution d’avis techniques qui permettraient l’émergence d’une industrie compétitive à l’international.

    La mise en place de ce mécanisme et des critères d’éligibilité nécessite la prise en considération des spécificités de chaque famille de produits et l’orientation des efforts d’intégration et d’investissement vers le cœur de métier de cette dernière (famille de produits) ainsi que les procédés dédiés à la fabrication de pièces maitresses et fonctionnelles afin de garantir l’émergence d’un écosystème de sous-traitance locale garant de compétitivité, de valeur ajoutée et d’emploi.

    Il parait clair que la mise en place effective sur le terrain d’un tel dispositif – en quasi rupture avec l’ancien système CKD – nécessite aussi bien pour l’administration que pour les opérateurs un temps pour s’y conformer. En effet, l’administration devrait prendre le temps d’étudier les demandes, si nombreuses, d’évaluation technique et devrait effectuer les visites et vérifications nécessaires pour enfin rendre sa décision.

    Ainsi, la mise en place d’une phase transitoire est nécessaire à la stabilité de la filière, tout en permettant aux opérateurs de prendre les mesures nécessaires pour s’adapter aux nouvelles exigences.

    Étant une corporation soucieuse des enjeux économiques et des intérêts y afférents, le Collectif des Fabricants Algériens de Produits Électroniques et Électroménagers (FAPEE) réitère la disponibilité de ses représentants afin d’apporter sa contribution et partager sa vision et son expertise.

    Communiqué de presse

  • Industrie de l’électroménager: Vers un nouveau cahier des charges

    Industrie de l’électroménager: Vers un nouveau cahier des charges

    Comme il fallait s’y attendre, l’industrie de l’électroménager, dont deux grands patrons de ce secteur sont placés en détention préventive dans le cadre des affaires liées à la grande corruption, va connaitre, bientôt un assainissement à même de permettre à l’Etat de maîtriser et de réduire les dépenses en devises.

    En effet, la ministre de l’Industrie et des Mines, Djamila Tamazirt, qui semble par ailleurs se déployer sur tous les fronts dans ce secteur, a annoncé, aujourd’hui, que le ministère de l’industrie et des mines travaille sur un projet de cahier des charges qui sera soumis au gouvernement pour réguler le montage dans l’industrie de l’électroménager en Algérie.

    Plaçant la barre très haute, la ministre a révélé que «ce cahier des charges fixera à 20% le taux d’intégration minimal exigé pour les producteurs de cette branche dès la troisième année d’activité».

    Elle affirmera avoir mis en place un dispositif de vérification de cette activité et le cahier des charges va venir consolider cet effort au plan légal, soulignant que «les opérateurs de l’électroménager seront tenus, comme tous les opérateurs de l’industrie du montage automobile, par des obligations d’’un cahier des charges afin de respecter un taux d’intégration ne serait-ce qu’à partir de la troisième année d’activité».

    Interrogée sur le retard accusé dans la délivrance des décisions d’avis technique pour les opérateurs de cette activité, Mme. Tamazirt a expliqué que «ce retard était essentiellement dû à l’installation d’un nouveau comité technique chargé de ces dossiers (…) Nous sommes en train de libérer ces décisions au fur et à mesure, et normalement, d’ici à la fin du mois tous les opérateurs auront leurs décisions».

    Pour rappel, au mois de mai dernier, des décisions importantes avaient été prises par le gouvernement pour faire baisser la facture annuelle d’importation des kits CKD/SKD destinés au montage des voitures touristiques, ainsi qu’à la fabrication des produits électroménagers, électroniques et de la téléphonie mobile.

    Suite à quoi, Mme. Tamazirt avait adressé, le 30 mai, une correspondance aux constructeurs automobiles activant sur le marché national, dans laquelle il leur a fixé le montant dédié à l’importation des kits (CKD-SKD), nécessaires à leur industrie.

    Et c’est dans ce sens que l’industrie de l’électroménager connaitre un nouveau départ afin d’exiger des opérateurs le minimum de valeur-ajoutée en contrepartie des facilités dont ils bénéficiaient.

    Yanis Oumakhlouf

  • Un nouveau cahier de charges pour l’industrie de l’électroménager

    Un nouveau cahier de charges pour l’industrie de l’électroménager

    Un nouveau décret sera prochainement élaboré pour encadrer l’industrie de l’électroménager en Algérie, de même qu’un nouveau cahier de charges sera bientôt établi pour permettre aux entreprises activant dans le secteur de l’électroménager d’avoir de nouvelles perspectives.

    C’est ce qui ressort des déclarations faites par Mustapha Hamoudi, directeur général du développement industriel et technologique, à l’Agence Presse Service.

    Ce nouveau cahier des charges s’explique par l’important essor que connait cette filière et la nécessité d’encadrer un marché dominé par des importations dont la qualité n’est pas toujours le point fort.

    Aussi, le besoin d’encadrement de ce secteur ne peut qu’encourager les entreprises productrices ainsi que celles activant dans la sous-traitance.

    Ce haut responsable au ministère de l’industrie et des mines a également affirmé qu’un nouveau comité d’évaluation technique  statue actuellement sur les modalités de délivrance des autorisations pour l’importation des collections CKD/SKD, dédiées à l’industrie de l’électroménager et l’électronique.

    Le comité permettra de débloquer la situation et libérer progressivement les autorisations d’importations en souffrance.

    Mais, avant de délivrer ces autorisations d’importations, il faut savoir que les membres du comité doivent impérativement se rendre  dans les usines de production pour déterminer leurs taux de production, leur taux d’intégration nationale sans oublier les moyens investis pour améliorer la production et le nombre d’ouvriers employés par ces usines.

    A l’issue de cette visite d’inspection, un procès verbal est établi  puis remis au ministère soit pour validation de la demande ou son rejet. Cette décision d’une durée de validité d’une année, permet aux industriels de l’électroménager de bénéficier des avantages que l’Etat octroie  pour l’importation des collections CKD/SKD.

    Industrie de l’électroménager en Algérie

    Pour rappel, l’industrie de l’électroménager en Algérie est actuellement composée de 70 entreprises qui génèrent quelques 20 000 emplois directs et 60 000 emplois directs. C’est un secteur d’activité très porteur et qui participe grandement à la diversification de l’économie nationale.

    Rania Derouiche

  • Ahmed Zeghdar à l’écoute des responsables des groupes publics industriels

    Ahmed Zeghdar à l’écoute des responsables des groupes publics industriels

    Depuis son arrivée au gouvernement, le ministre de l’Industrie, Ahmed Zeghdar, s’est réuni plusieurs fois avec les cadres du secteur mais aussi avec les responsables de quatre groupes industriels parmi les plus importants du pays.

    La première rencontre a eu lieu, samedi 24 juillet 2021, avec le groupe Elec El-Djazair, avec ses deux importantes filiales ENIEM (entreprise nationale des industries électroménagères) et ENIE (entreprise nationale des industries électroniques, ainsi que la société industrielle algérienne des télécommunications (SITEL), suivie d’une autre, le même jour, avec le groupe GICA (Groupe industriel des ciments d’Algérie).

    Le lendemain, dimanche 25 juillet, le ministre s’est réuni avec les responsables de l’entreprise nationale de construction de matériels et équipements ferroviaires (Ferrovial). Le dernière rencontre, lundi 26 juillet, avec le groupe Industries locales Divindus.

    D’autres rencontres devront avoir lieu dans les jours à venir, avec l’objectif de voir de près la situation de ces groupes publics dont certaines filiales sont confrontées à de sérieuses difficultés financières, alors que d’autres réalisent des résultats satisfaisants, couvrant les besoins du marché national et faisant montre de volonté réelle d’avoir de bonnes parts de marché à l’extérieur.

    La première rencontre a eu lieu, samedi 24 juillet 2021, au siège du département ministériel. Y ont été conviés les responsables du groupe Elec El-Djazair, avec ses deux importantes filiales ENIEM (entreprise nationale des industries électroménagères) et ENIE (entreprise nationale des industries électroniques, ainsi que la société industrielle algérienne des télécommunications (SITEL).

    L’occasion pour Ahmed Zeghdar d’aborder la situation financière des trois entreprises, particulièrement l’ENIEM qui n’arrête pas de faire face à un problème récurrent d’approvisionnement en matière première faute de financement. A l’occasion, le représentant du gouvernement a souligné la nécessité de trouver des «solutions urgentes et réalistes» aux problèmes posés, en coordination avec les représentants des travailleurs.

    Une deuxième rencontre a eu lieu le même jour avec le groupe GICA. Ce dernier ne se plaignant pas de difficultés financières mais d’entraves à l’exportation. En 2020, le groupe GICA a exporté 600 millions de dollars grâce à une production de ciment qui a dépassé les 11 millions de tonnes et qui est appelée à augmenter encore à 17 millions de tonnes cette année.

    Partant, le groupe prévoit de passer facilement à un montant d’un milliard de dollars d’exportation en 2022 mais, apprend-on, malgré toutes les dispositions prises jusque-là pour faciliter les exportations, tous produits confondus, il semble qu’il y a encore de sérieux problèmes à régler.

    A l’occasion, Ahmed Zeghdar s’est engagé à prendre en charge les entraves à la commercialisation des produits du groupe à l’international, considérant que le marché du ciment en Algérie a atteint la saturation, surtout après le gel de plusieurs projets structurels en raison de la double situation financière et sanitaire du pays.

    Dimanche 25 juillet, Ahmed Zeghdar s’est réuni avec les responsables de l’entreprise nationale de construction de matériels et équipements ferroviaires (Ferrovial).

    Selon un communiqué rendu public par les services du département ministériel, le ministre a salué les résultats réalisés par l’entreprise, ainsi que son «modèle de gestion», en ce qui concerne notamment sa filiale CITAL spécialisée dans la maintenance des rames du tramway. Il a souligné la nécessité de «compter sur les compétences nationales» et d’aller vers des projets encore plus ambitieux, «avec des taux d’intégration élevés».

    Pour ce qui est de la rencontre de Ahmed Zeghdar, avec les dirigeants du groupe Divindus, un autre communiqué du département ministériel rapporte que la rencontre a porté sur la situation du groupe et de ses filiales à travers le pays, ses projets futurs, ainsi que l’état financier et le recouvrement des créances.

    Certaines filiales connaissent de grandes difficultés, ce qui a amené le ministre à souligner l’impératif de procéder à des réformes structurelles. Le groupe Divindus emploie près de 15 000 employés, dans ses 14 filiales à travers le pays, celles-ci activant dans les domaines de la construction, le préfabriqué, la menuiserie, la céramique et autres.

    La part de marché du groupe dans le préfabriqué est de 54%, elle est de 35% dans la production de la céramique, 43% pour ce qui est de l’éclairage public et 40% en ce qui concerne la collecte des déchets industriels et ceux ménagers.

    Samia Hanifi

  • Eniem et Enie: Réunion de crise dimanche prochain au ministère de l’Industrie

    Eniem et Enie: Réunion de crise dimanche prochain au ministère de l’Industrie

    Le ministre de l’Industrie, Ferhat Ait Ali Braham, a indiqué, aujourd’hui, qu’une réunion importante aura lieu, dimanche prochain, avec les responsables de l’Entreprise nationale des industries de l’électroménager (Eniem) de Tizi-Ouzou et l’Entreprise nationale des industries électroniques (Enie) de Sidi Bel Abbès pour discuter d’un plan de relance pérenne.

    En effet, en marge d’une réunion de travail dédiée à la filière industrielle de l’électronique et de l’électroménager, en présence d’opérateurs nationaux publics et privés, le ministre a affirmé que cette réunion consacrée à la situation de l’Eniem et Enie verra également la participation des représentants des établissements financiers qui accompagnent ces deux entreprises.

    Visiblement décidé à crever l’abcès, M. Ferhat Ait Ali a indiqué que son département ministériel « discutera d’un plan de relance pérenne et non d’un plan de relance d’urgence qui soit conjoncturel ».

    Rappelant que « l’Eniem fait face à des problèmes structurels et de financement bancaires », le ministre a estimé nécessaire la mise en œuvre d’un plan de relance sur des bases solides.

    « Notre vision est que le secteur public doit bénéficier d’une relance et d’un financement, mais cela sur des bases financières saines », a-t-il insisté.

    Par ailleurs, le ministre a estimé, face à la réaction de certains opérateurs économiques de la filière électronique et électroménagère, que « le taux d’intégration prévu par le décret exécutif 313-20 est objectif ».

    « Les taux d’intégration prévus sont objectifs car, sur certains produits, nous avions atteint des taux plus élevés dans le passé. La plupart des opérateurs ont montré leur volonté de s’engager dans cette voie », a indiqué M. Ait Ali, ajoutant que les opérateurs voulant poursuivre une activité d’assemblage peuvent toujours le faire en s’acquittant des taux pleins d’imposition en vigueur.

    Evoquant l’ouverture de capital des entreprises économiques publique (EPE) qui traversent des crises de trésorerie récurrentes, M. Ferhat Ait Ali a affirmé que « seules les entreprises publiques nécessitant une recapitalisation cyclique sont concernées », d’une part, et que cette démarche, « devrait s’établir à travers la Bourse »

    Yanis Oumakhlouf

  • Industrie électro-ménagère: Les précisions de Ferhat Ait Ali à propos du cahier de charges

    Industrie électro-ménagère: Les précisions de Ferhat Ait Ali à propos du cahier de charges

    Le nouveau cahier de charges, régissant l’industrie électro-ménagère électronique, sera soumis les prochains jours, au gouvernement. «  Au plus tard, vers la mi-octobre », c’est ce qu’a annoncé le ministre de l’industrie Ferhat Ait Ali, lors d’un point de presse tenu après la visite qu’il a effectuée dans la wilaya de Tizi Ouzou, où il était venu s’enquérir de la situation des entités économique de la région, dont l’Entreprise nationale des industries électro-ménagères (ENIEM).

    l’ENIEM, une entreprise qui, pour rappel a signé, en aout dernier un partenariat avec son fournisseur libanais de matière première, pour augmenter l’intégration d’une gamme de ses produits à hauteur de 70%. Une entreprise qui a connu moult difficultés et a même frôlé le dépôt de bilan.

    « Dans l’industrie électro-ménagère, les taux d’intégration dans le froid, le matériel de cuisine ou les radiateurs n’étant pas les mêmes, il fallait étudier un barème pour ne pas exiger l’impossible au niveau international, d’un côté, et ne pas être non plus permissif » a précisé le  ministre de l’industrie en expliquant que le volet technique de ce texte réglementaire « a nécessité plus d’approfondissement que pour les autres filières industrielles».

    Ce cahier de charges dédié à l’industrie électro-ménagère et électronique est la preuve que les pouvoirs publics sont décidés à encourager le tissu national économique productif, qu’il soit public ou privé, et ce dans le cadre de la politique publique encourageant les investissements. Et, également qu’un intérêt est porté pour cette filière qui a connu bien de problèmes.

    « Nous allons encourager et accompagner toutes les démarches qui s’inscriront dans la politique de relance de l’économie nationale, pourvu que les gestionnaires industriels ciblent les segments porteurs et prennent en considération le souci de rentabilité économique et financière » a déclaré le ministre de l’industrie.

    L’Etat est également favorable aux projets de partenariat dans le secteur de l’industrie électro-ménagère électronique. « Qu’ils soient public-privé, ou nationaux étrangers » précise le ministre. Le plus important étant d’assurer le seuil d’intégration demandé. « Notre département ministériel est prêt pour accompagner toutes les entreprises qui investissent dans la recherche, notamment par des incitations fiscales » a précisé le ministre.

    Pour rappel, l’industrie électronique et électro ménagère a connu des moments difficiles en 2019, en raison de l’arrêt des importations et donc du manque d’approvisionnement. Le collectif des fabricants de produits électroniques  et électroménagers n’a pas manqué de tirer la sonnette d’alarme en quant à « la situation urgente de l’activité  et la possibilité de cessation de toute activité dès le mois de décembre 

    En réaction à cette situation et afin de préserver les emplois et sauvegarder l’activité liée au montage et aux collections CKD SKD, un nouveau  comité d’évaluation technique est installé en juillet 2019 par le ministère de l’industrie  pour assainir cette activité, et assurer le respect du cadre réglementaire.

    L’examen des dossiers déposés par des opérateurs économiques intéressés par l’industrie électro-ménagère et électronique a pris en compte plusieurs critères à savoir, le niveau de production, le taux d’intégration nationale, les moyens investis pour améliorer la production et le nombre d’ouvriers employés.

    Un comité pour examiner les dossiers des opérateurs intéressés par l’industrie électro-ménagère et électronique

    Le comité en place a examiné de nombreuses demandes d’avis technique, représentant plus d’une vingtaine d’entreprises de montages. La création de ces sociétés répond aux critères définis par la réglementation en vigueur, qui met l’accent sur le niveau d’intégration industrielle, en matière de montage.

    Le ministère de l’industrie qui soutient les entreprises du secteur, annonce alors qu’un cahier de charges et un nouveau décret, sont  en cours de finalisation afin d’encadrer l’industrie de l’électroménager en Algérie et, permettre de nouvelles perspectives pour un secteur qui employait en 2019, prés de 20 000 emplois directs et 60 000 emplois indirects.

    Rania Derouiche

  • Electroménager: Les intrants de 70 produits autorisés à l’importation

    Electroménager: Les intrants de 70 produits autorisés à l’importation

    Les intrants de 70 produits électroménagers ont fait l’objet de 14 décisions consacrant le régime douanier applicable aux collections dites CKD, alors que 33 autres produits ont fait l’objet d’un rejet pour absence ou insuffisance d’intégration ou d’insertion des composants électroniques après des années d’activités.

    Selon un communiqué du ministère de l’Industrie et des mines, le nouveau Comité d’évaluation technique (CET), installé fin juillet dernier, auprès dudit ministère et chargé de l’examen des demandes d’avis technique des opérateurs dans les activités de montages des produits électroménagers a examiné 21 demandes d’avis technique représentant 17 sociétés de montage.

    Ces sociétés ont été instruites sur la base des critères prévus par le décret exécutif N° 2000-74 du 2 avril 2000 qui régit cette activité, en mettant l’accent principalement sur la création de la valeur ajoutée, notamment le niveau d’intégration industrielle qui constitue une priorité de la politique industrielle en matière de montage, vu les avantages octroyés par les pouvoirs publics dans ce domaine.

    Aussi, les dossiers rejetés seront réexaminés après le complément d’informations sollicité par le comité pour une équité dans le traitement des opérateurs activant dans cette branche, a rassuré le ministère, soulignant que l’examen des dossiers des opérateurs s’est appuyé sur le niveau de production, leur taux d’intégration nationale, ainsi que les moyens investis pour améliorer la production et le nombre d’ouvriers employés par ces usines.

    La même source a indiqué qu’un nouveau décret et un cahier des charges sont en cours de finalisation pour encadrer l’industrie de l’électroménager en Algérie pour permettre aux entreprises activant dans ce secteur d’avoir de nouvelles perspectives et permettra aussi de mettre plus de rigueur dans l’obligation d’intégration favorisant le développement de la sous-traitance.

    Il faut rappeler que cette activité regroupe actuellement plus de 70 opérateurs avec 20 000 emplois directs et environ 60 000 emplois indirects.

    Salim Oukaci

  • Industrie: Cristor revient avec un nouveau  look

    Industrie: Cristor revient avec un nouveau look

    La société Cristor vient de signer son retour en inaugurant son nouveau showroom à Bordj Bou Arreridj, habillé avec une nouvelle identité visuelle. L’ événement s’est déroulé en présence de Raouf Zaibi, directeur général de Cristor et de toute son équipe pour marquer un retour tant attendu.

    Situé sur la Route d’El-Achir, dans la wilaya de Bordj Bou Arreridj, dans un immeuble habillé aux nouvelles couleurs de la marque, qui abrite également son siège social, le nouveau showroom de Cristor s’étale sur une surface de 445 M2 sur laquelle on retrouve toutes les gammes de produits bruns et blancs façonnés et commercialisés par l’équipementier.

    Les nouveautés de Cristor

    De nombreuses nouveautés y sont exposées comme les produits encastrables cuisson, les téléviseurs et démodulateurs, incrustées dans un environnement au design contemporain et audacieux, illustrant le renouveau de la marque.

    Cette inauguration représente la première étape d’un plan de développement ambitieux du producteur d’électroménager algérien, a annoncé par son directeur général, tant du point de vue de l’étendue du réseau de distribution que de celui des gammes de produit qui seront lancées tout au long des prochains mois.

    «Nous sommes heureux et fiers d’inaugurer ce premier showroom Cristor à Bordj Bou Arreridj dans cette nouvelle identité visuelle plus audacieuse. Notre marque a vu le jour dans cette même ville. Il était, donc, pour nous naturel de la faire renaître dans son berceau avant de la redéployer sur tout le territoire national dans sa nouvelle apparence et à travers les nouvelles gammes de produits qui verront le jour très prochainement», a déclaré Raouf Zaibi, en marge de cet événement.

    Salim Oukaci