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  • Montage automobile:Djamila Tamazirt rassure Renault Algérie

    Montage automobile:Djamila Tamazirt rassure Renault Algérie

    Le cas de l’entreprise de montage automobile Renault Algérie ne présente pas de problème particulier concernant les  modalités de quotas des kits CKD/SKD, selon la ministre de l’Industrie et des Mines, Djamila Tamazirt.

    «Renault ne présente pas de problème particulier, le dossier se présente de façon très conforme», a-t-elle fait savoir, rappelant que l’Etat est actionnaire à hauteur de 51% de cette entreprise et qu’une séance de travail avait récemment réuni les représentants du ministère et ceux de Renault Algérie au cours de laquelle a été évoqué le sujet du taux d’intégration nationale, notamment pour l’année 2020.

    Rappelant les nombreux avantages accordés par l’Etat en matière d’exonérations fiscales et de droits de douanes, DjamilaTamazirt, a affirmé que «ces avantages doivent se traduire par une plus grande intégration nationale, générant de la croissance et de la création d’emplois, ainsi   qu’un développement du tissu de sous-traitants locaux».

    Pour rappel, Renault Algérie avait récemment écarté la fermeture de son usine d’Oran, faisant savoir que ses stocks de kits CKD/SKD, destinés au montage automobile allaient s’épuiser à compter de novembre prochain.

    Auditionnée, ce matin, par la Commission des finances de l’Assemblée populaire nationale (APN), Djamila Tamazirt a mis l’accent sur la nécessité de mettre au point une stratégie nationale pour l’exportation des véhicules.

    Cette stratégie concerne également la relance des usines publiques fermées ou privatisées dans tous les secteurs, la révision du cahier de charges des usines de montage de véhicules qui «n’ont pas respecté les clauses convenues, notamment les prix et le taux d’intégration nationale».

    A ce titre, les députés ont critiqué la durée de trois ans, fixée pour l’importation des véhicules à essence uniquement, appelant, de ce fait, à porter cette durée à 5 ans pour inclure aussi les véhicules à moteur diesel, d’autant que ces derniers sont montés localement.

    Dans sa réponse, la ministre a indiqué que les véhicules diesel deviendraient plus polluants à l’environnement après des années d’utilisation, raison pour laquelle ils sont exclus de l’importation contrairement à ceux fabriqués localement, en état neuf, ajoutant que la durée de trois ans a été étudiée sous tous ses aspects, techniques ou financiers.

    S’agissant du cahier de charges destiné aux usines de montage, DjamilaTamazirt a affirmé que ses clauses étaient en cours de révision, indiquant que les usines ne respectant pas les clauses ne bénéficieraient pas du renouvellement des autorisations d’importation des kits d’assemblage.

    Rabah Nadri

  • Renault Production Algérie: Djamila Tamazirt reçoit André Aboud

    Renault Production Algérie: Djamila Tamazirt reçoit André Aboud

    La ministre de l’Industrie et des Mines, Djamila Tamazirt, a reçu les responsables du groupe Renault production Algérie pour examiner la situation qui prévaut au niveau de l’usine Renault Production Algérie, sise à Oued Tlelat, à Oran.

    En effet, une délégation de Renault production Algérie menée par son directeur général, André Abboud, a exposé les difficultés auxquelles fait face de cette d’assemblage lancée en novembre 2014.

    Selon un communiqué du ministère de l’Industrie, André Abboud a présenté un bilan exhaustif de la première phase (SKD) de ce projet qui a atteint ses cinq ans au cours desquels cette unité de Montage avait bénéficié des avantages fiscaux et parafiscaux.

    Entre autres, André Abboud a abordé le taux d’intégration de cette usine et la création de postes d’emplois, mais aussi les perspectives prometteuses concernant l’exportation d’un volume défini par le cahier des charges.

    Abordant la deuxième phase (CKD) du projet et qui devra démarrer dès l’année 2020, la ministre a fait savoir aux responsables de Renault Algérie et de Renault Production Algérie qu’«après les réajustements opérés en 2019 relatifs au quota de kits SKD, attribué par le gouvernement, l’activité de l’usine reprendra son cours en 2020», insistant particulièrement sur les aspects liés au développement de la sous-traitance et l’exportation, conformément aux textes réglementaires régissant cette activité.

    Cela étant dit, les responsables de Renault Algérie ont relevé qu’après cinq ans de production, l’usine n’a assemblé que la Dacia Sander Stepway, la Clio Symbol et la Clio 4, alors que des modèles, en attente d’homologation, sont dans les bagages de Renault Production Algérie.

    A J-15 de l’épuisement de ses stocks de kits CKD/SKD, c’est-à-dire à compter du mois de novembre prochain, Renault Algérie était contraint de faire appel au ministère de tutelle pour trouver des solutions à même de maintenir le cap de production pour éviter la suspension de la chaîne de production en raison de l’indisponibilité des kits destinés au montage des véhicules touristiques.

    Et si cela ne signifie nullement la fermeture de l’usine d’Oued Tlelat, cette suspension provisoire des activités de montage met en difficulté Renault Algérie qui tentent de faire fonctionner l’usine à des rythmes moins intenses pour essayer d’éviter l’arrêt total de sa chaîne de production.

    Et si le cap de 2020 annoncé par la ministre sera maintenu, ce qui est évident pour le moment au vu de la situation économique du pays, Renault devra inévitablement recourir aux congés forcés de ses employés pour parer au spectre des licenciements.

    Du reste, André Abboud a rassuré que toutes commandes validées seront honorées et les clients seront livrés selon le calendrier arrêté entre les deux parties.

    Yanis Oumakhlouf

  • Usine de Suzuki: Ce que Djamila Tamazirt a dit aux Japonais

    Usine de Suzuki: Ce que Djamila Tamazirt a dit aux Japonais

    La ministre de l’Industrie et des Mines, Djamila Tamazirt, a rassuré, au cours d’une audience qu’elle accordé à une délégation conduite par l’ambassadeur du Japon en Algérie, accompagné des représentants du ministère des Affaires étrangères du Japon, les représentants et les responsables de la société Suzuki quant au dénouement de leur projet qui devait démarrer dans la wilaya de Saida.

    D’emblée, Djamila Tamazirt a indiqué que le projet de Suzuki implanté à Saida demeure en attente d’une validation par le Conseil national d’investissement ( CN I).

    Elle affirmera que son ministère s’est toujours félicité de l’engagement porté par ce constructeur pour la réalisation d’un projet d’envergure, le développement de l’intégration et de tirer profit de l’expérience et du savoir-faire japonais dans ces domaines pour aller vers le cap de l’exportation.

    En ce sens, Djamila Tamazirt a souligné les principaux éléments du cadre juridique, les procédures y découlant ainsi que les mesures prises par le gouvernement dans l’industrie automobile, notamment le strict respect du cahier des charges.

    «Les relations industrielles et diplomatiques entre l’Algérie et le Japon sont intenses et bonnes», a souligné la ministre qui exprimera, par ailleurs, son souhait et sa volonté pour les renforcer notamment dans le domaine de l’industrie automobile au regard de la renommée et de la forte implication du constructeur Suzuki dans le projet.

    De son côté, la délégation diplomatique a saisi cette occasion pour évoquer la participation du Premier ministre, Noureddine Bedoui, aux travaux de la 7e Conférence internationale de Tokyo sur le développement de l’Afrique (TICAD-7) qui s’était déroulée, à Yokohama, et au cours de laquelle les Japonais ont réitéré leur attachement au  projet de Suzuki en Algérie .

    A ce propos, la partie japonaise a exprimé sa volonté «de développer des projets d’investissement en Algérie, dans plusieurs secteurs d’activité, y compris celui de l’industrie automobile avec une intégration soutenue et une orientation vers l’exportation».

    Ainsi, la société Suzuki a expliqué que «ce projet retient l’attention de la communauté des entrepreneurs japonais», réitérant son intérêt pour le projet, dont l’étendue est régionale avec un impact important en matière de création d’emplois, de transfert de technologies, de promotion de la sous-traitance industrielle et d’exportation.

    Durant cette audience, les deux parties se sont étalés sur les éclairages fournis sur ce projet et sa viabilité, alors que Djamila Tamazirt a manifesté sa disponibilité pour poursuivre la collaboration avec les services concernés du ministère de l’Industrie et des Mines pour accompagner tout projet qui pourrait apporter une valeur-ajoutée.

    En revanche, note-t-on, le communiqué final qui a sanctionné cette rencontre n’a pas fait mention du partenaire des Japonais dans ce projet, sachant que le groupe Tahkout a toujours signifié qu’il était engagé avec Suzuki pour installer une usine d’assemblage en Algérie, et ce, après que le groupe Elsecom, appartenant à l’homme d’affaires Abderrahmane Achaibou, eut été écarté par l’ex-ministre de l’Industrie et des Mines, Abdeslam Bouchouareb.

    Yanis Oumakhlouf

  • Sovac Production: Djamila Tamazirt rassure les partenaires étrangers

    Sovac Production: Djamila Tamazirt rassure les partenaires étrangers

    La ministre de l’Industrie et des Mines, Djamila Tamazirt, a reçu, hier lundi en audience, les ambassadeurs d’Allemagne, d’Espagne et de Tchéquie accompagnés des représentants de Volkswagen et ses filiales, Seat et Skoda.

    Les discussions ont porté, essentiellement, sur le projet du constructeur allemand automobile Volkswagenen en Algérie et de deux de ses filiales, Skoda et Seat.

    D’emblée, la ministre Djamila Tamazirt, a présenté l’état d’avancement de ce projet à la lumière des décisions prises par les pouvoirs publics, à savoir la désignation d’un administrateur judiciaire et la levée des obstacles par la libéralisation des Kits et le déblocage du compte bancaire de l’entreprise Sovac que dirige Mourad Oulmi.

    Selon un communiqué rendu public par son département, «la ministre a fait remarquer qu’après les réajustements opérés en 2019, l’activité du groupe Sovac reprendra son cours normal en 2020, selon le dossier présenté et approuvé par le Conseil national de l’investissement (CNI).

    Lors de cette rencontre avec la ministre de l’industrie, les représentants de Volkswagen et ses filiales, Seat et Skoda ont présenté un plan de développement de la sous-traitance impliquant des équipementiers a été présenté dans l’objectif de renforcer l’activité industrielle du groupe Sovac, l’intégration et de s’orienter vers l’exportation des pièces, composants et véhicules dans le strict respect de la réglementation.

    Pour la ministre, l’engagement du groupe Volkswagen à développer l’intégration, la sous-traitance et l’exportation constitue l’objectif assigné à cette deuxième phase de l’industrie automobile en Algérie.

    Ella a, à cet effet, suggéré «la mise en place d’un groupe de travail composé de techniciens du Ministère de l’industrie et de l’entreprise Sovac et du constructeur automobile qui sera chargé de se pencher sur ces aspects».

    Enfin, elle a rassuré les partenaires de l’Algérie sur leur projet industriel et a marqué la disponibilité du ministère à les accompagner. Elle a, aussi, réitéré le potentiel du marché algérien et les opportunités qu’il offre pour exporter des voitures et des pièces vers les marchés de la région.

    Il faut noter que cette audience intervient moins d’un mois après la nomination d’un administrateur judiciaire pour permettre à l’entreprise de poursuivre ses activités, maintenir les emplois et débloquer les comptes bancaires.

    Cette mesure a suscité l’inquiétude du groupe allemand, d’autant que ce dernier avait engagé des capitaux dans cette usine située à Relizane.

    Du reste, le groupe Sovac continuait à fonctionner après la mise en détention préventive, il y a six mois, de son P-DG, Mourad Oulmi.

    Sovac réagit au communiqué du ministère de l’Industrie

    Hier, Sovac a réagi au communiqué du ministère de l’Industrie. Pour ce groupe, qui se dit par ailleurs rassuré de la tenue de cette importante réunion entre le ministère de l’industrie et les représentants du groupe Volkswagen, en présence des ambassadeurs, «le gouvernement a encore une fois réitéré son engagement à faire aboutir la 2ème phase du projet du développement industriel de Sovac Production».

    Sovac affirmera que ce grand projet est composé de deux volets : le premier est relatif à l’installation des équipementiers en Algérie pour la production de la pièce de première monte, qui sera, dans sa majorité, destinée à l’exportation et le 2ème volet consiste à développer les Process de Production à l’usine de Relizane.

    «Nous saluons particulièrement la mise en place par la ministre de l’Industrie et des Mines, d’un groupe de travail composé de techniciens du ministère de l’industrie, du groupe Volkswagen et de Sovac.

    Ce groupe de travail va ainsi permettre l’accélération de ces projets et permettre à Sovac d’être conforme aux délais fixés dans le cahier de charge qui régit l’activité automobile, notamment sur le volet relatif à l’intégration locale», conclut la même source.

    Yanis Oumakhlouf

  • Quotas kits SKD/CKD : Les précisions de Djamila Tamazirt

    Quotas kits SKD/CKD : Les précisions de Djamila Tamazirt

    Les quotas kits SKD/CKD, décidés par le gouvernement ont fait l’objet de précisions de la part de la ministre de l’industrie et des Mines, Djamila Tamazirt.

    «Il s’agit de mesures transitoires visant à réajuster la balance des paiements et à apporter des correctifs à même de mieux orienter le dispositif d’incitation dédié à la filière automobile». La ministre affirme que les mesures, appliquées dernièrement dans la filière montage automobile, pour réduire la facture de l’importation des kits SKD/CKD, n’étaient pas définitives.

    Lors d’une audience qu’elle a accordée à l’ambassadeur d’Espagne en Algérie, Djamila Tamazirt a tenu à rassurer son vis-à-vis, et à travers lui l’ensemble des investisseurs étrangers, que l’Algérie respectait ses engagements avec ses partenaires, tout en réitérant la volonté du gouvernement algérien à poursuivre son accompagnement du secteur du montage automobile, connaissant une pleine mutation, pour arriver à une industrie automobile intégrée.

    Les quotas des kits SKD/CKD pour faire baisser la facture d’importation

    En mai dernier, des décisions importantes avaient été prises par le gouvernement pour faire baisser la facture annuelle d’importation des kits SKD/CKD destinés au montage des voitures touristiques, ainsi qu’à la fabrication des produits électroménagers, électroniques et de la téléphonie mobile.

    Chargés notamment du contrôle et de la taxation du flux de l’import et de l’export, les services des Douanes algériennes ont reçu instruction d’entamer l’application de la réduction de l’importation des kits SKD/CKD, utilisés dans le montage automobile, par une limitation des quotas.

    Une correspondance adressée par la direction générale des Douanes à ses services, dont l’APS a obtenu une copie, précise les quotas d’importation des kits SKD  alloués pour l’année 2019, aux quatre constructeurs automobiles, dont les projets et les programmes de production (modèles) ont été validés par le Conseil national de l’investissement (CNI).

    A cet effet, le document indique que le montant alloué à la SPA Renault-Algérie Production (RAP), pour cette année, est de 660 millions de dollars, dont 50% sont destinés aux véhicules d’une cylindrée inférieure à 2 000 cm3.

    Concernant les modèles validés de ce concessionnaire franco-algérien, la correspondance cite la Renault symbole, la Clio 4 et la Dacia Sandero Stepway.

    Le montant alloué à la SARL Tahkout Manufacturing Company, a été plafonné, quant à lui, à 360 millions de dollars, dont 50% sont réservés aux véhicules d’une cylindrée inférieure à 2.000 cm3.

    Les modèles validés par le CNI de ce concessionnaire sont: Hyundai Tucson, Santarém, Accent RB, Sonata, I10, I 20, et Creta.

    S’agissant du montant alloué à la SPA Sovac production, il a été plafonné à 600 millions de dollars, dont 50% sont réservés aux véhicules d’une cylindrée inférieure à 2.000 cm3.

    Les modèles validés de ce constructeur algéro-allemand, sont le Caddy, la Golf, la Skoda octavia et la Seat Ibiza. Enfin, le montant alloué  à la SARL Gloviz (KIA) est 380 millions de dollars, dont 50% consacrés aux véhicules d’une cylindrée inférieure à 2.000 cm3.

    Salim Oukaci

  • Tamazirt lance un plan pour l’approvisionnement du complexe Sider El Hadjar

    Tamazirt lance un plan pour l’approvisionnement du complexe Sider El Hadjar

    Un plan de travail a été élaboré pour les mines de Boukhadra et Ouenza, relevant de la société des mines de fer l’Est (MFE) pour assurer l’approvisionnement du complexe Sider El Hadjar, situé à Annaba, en fer brut nécessaire pour ses activités de production.

    C’est ce qu’a révélé, aujourd’hui lors d’une cours d’une conférence de presse animée au siège de la wilaya de Tébessa, la ministre de l’Industrie et des Mines, Djamila Tamazirt, affirmant que «ce plan de travail, qui sera mis en œuvre dès aujourd’hui, implique de scinder les travailleurs en trois équipes travaillant chacune 8 heures».

    Abordant les moyens nécessaires mobilisés pour transporter quotidiennement 7 000 tonnes de fer brut vers le complexe Sider El Hadjar dont 5 000 tonnes de la mine de l’Ouenza et 2 000 tonnes de celle de Boukhadra pour assurer la disponibilité de la matière première indispensable pour le fonctionnement du haut fourneau du complexe.

    Djamila Tamazirt a souligné qu’«une commission interministérielle a été constituée pour suivre la mise en œuvre de ces instructions et transmettre un rapport à ce propos au gouvernement».

    L’opportunité étant de mettre le doigt sur la plaie, Djamila Tamazirt a également évoqué les créances de la société des mines de fer de l’Est vis-à-vis du complexe Sider El Hadjar, dépassant fin août dernier, les 4,7 milliards de dinars.

    A cet effet, Djamila Tamazirt a relevé que «cette accumulation de dettes est liée au problème de transport de la matière première par camions au lieu de la voie ferrée, objet d’une opération de réhabilitation».

    Assurant que «ce problème sera traité très prochainement au cours d’une réunion interministérielle avec les cadres centraux et les représentants des deux parties».

    Djamila Tamazirt a rappelé que «8 milliards de dinars ont été octroyés depuis 2017 pour la rénovation du matériel et engins d’extraction de fer dans les mines de Ouenza et Boukhadra pour renforcer la cadence de production et atteindre les objectifs fixés».

    Depuis le début de l’année en cours, le complexe Sider El Hadjar a enregistré plusieurs arrêts d’activité dus aux perturbations de ses approvisionnements en matière première, alors que ce complexe avait prévu une production globale d’ici la fin de l’année de près de 590 000 tonnes de produits ferreux contre 700 000 tonnes en 2018.

    Yanis Oumakhlouf

  • Industrie automobile : Tamazirt exige un taux d’intégration de 15%

    Industrie automobile : Tamazirt exige un taux d’intégration de 15%

    A partir de Bordj Bou Arreridj, où elle se trouvait aujourd’hui pour l’ouverture de l’année scolaire 2019/2020, Djamila Tamazirt, ministre de l’Industrie et des Mines n’a pas manqué, comme à chacune de ses sorties sur le terrain, d’aborder la situation de l’industrie automobile en Algérie.

    En effet, après avoir rappelé que les constructeurs automobiles en Algérie entamaient leur 3éme année de production, la ministre a fait remarquer que le taux d’intégration dans l’industrie automobile, devait être de l’ordre de 15%.

    Pour  Djamila Tamazirt, le fait que les entreprises soient « toutes à leur troisième année de production permet l’émergence d’un tissu industriel de PME, de développer cette activité et de s’orienter vers l’exportation ».

    Pour rappel, le  ministère  de l’Industrie et des Mines avait annoncé, en début de l’année en cours, par la voix de son secrétaire général que les entreprises de montages automobiles en Algérie avaient 24 mois pour atteindre un taux d’intégration de 40%  en vue de réduire la facture d’importation des CKD/SKD destinés à l’assemblage de véhicule.

    Les opérateurs exerçant les activités de montage de véhicules ont conformément au cahier de charges jusqu’à la fin de l’année en cours pour atteindre 10% avait rappelé à ce moment le SG du ministère de  l’Industrie et des Mines.

    Le Décret Exécutif n° 17-344 du 28 Novembre 2017 qui fixe  les conditions et les modalités d’exercice de l’activité de production et de montage de véhicules est quelques peu mis entre parenthèses, par des décisions comme celle prise en mai dernier concernant  la limitation des importations des kits SKD et CKD destinés au montage automobile.

    Notons enfin que le Taux d’intégration exigé à court terme par les pouvoirs publics, pour l’industrie automobile, parait impossible à atteindre dans l’immédiat du fait de l’absence d’un tissu industriel de sous –traitance et du climat morose  qui caractérise l’économie nationale impactée par la situation politique du pays.

    Pour rappel de nombreux chefs d’entreprises, ayant investit dans l’industrie automobile sont poursuivis pour atteinte à l’économie nationale sont incarcérés dont deux propriétaire d’Unité de montage véhicule.

    R.N

  • Tamazirt appelle à  consolider le partenariat Algéro-Russe

    Tamazirt appelle à consolider le partenariat Algéro-Russe

    Le partenariat Algéro-Russe a été au cœur des discussions entre la délégation algérienne présente en Russie pour prendre part à l’INNOPROM dirigée par la ministre de l’industrie et ministre d’industrie et du commerce russe.

    Madame Djamila Tamazirt, Ministre de l’industrie et des mines, qui représente l’Algérie au salon international de l’industrie INNOPROM, à Ekaterinburg en Russie, a pris part à la cérémonie officielle d’ouverture de ce salon qui s’est tenue le dimanche 7 juillet 2019 en  présence de plusieurs ministres de l’industrie de nombreux autres pays à l’instar de la Biélorussie, du Cambodge, de la Turquie et d’Azerbaïdjan.

    Etaient, également, présents à la cérémonie le gouverneur de la région de Sverdlovsk et plusieurs hautes personnalités internationales.

    Lors de cette cérémonie madame la Ministre a eu plusieurs entretiens avec les représentants des gouvernements présents portant sur la coopération et les opportunités de partenariats dans les domaines tels que la métallurgie, la sidérurgie, les mines ainsi que la sous-traitance automobile et le numérique.

    Au premier jour de cette manifestation et après une visite au siège de l’entreprise Trubprom spécialisée dans la production de tubes en acier destinés aux hydrocarbures ainsi qu’une école de formation dans ce domaine, Madame la Ministre a visité les différents stands des entreprises présentes à cette manifestation.

    A cette occasion, les nouveautés et innovations proposées par ces entreprises dans le domaine de l’industrie et des mines notamment celles relatives à l’utilisation du numérique ainsi que l’industrie 4.0 ont été présentées à Madame la Ministre.

    Le partenariat Algéro-Russe

    Madame la ministre a été reçue en audience par Monsieur Denis Manturov ministre d’industrie et du commerce russe, en présence de son excellence Monsieur l’ambassadeur d’Algérie à Moscou Smail Allaoua. Lors de cette audience les deux parties se sont  félicitées de l’excellence des relations bilatérales.

    A cet effet, les opportunités de partenariats dans les domaines qui intéressent nos deux pays et  notamment la métallurgie, les mines, la mécanique, la sous-traitance et l’agro-industrie ont été abordées.

    Le domaine minier constitue un axe de coopération très important pour l’Algérie qui aspire à développer ce secteur en s’appuyant sur l’expérience et l’expertise avérées de la Russie dans ce domaine a indiqué Madame la Ministre.

    Pour sa part, le Ministre russe a fait part de son souhait d’intensifier la coopération dans ce domaine et a indiqué la disponibilité  des entreprises de son pays pour un accompagnement des entreprises Algériennes ainsi que dans les autres domaines identifiés par les deux parties notamment la sidérurgie dans le cadre de la modernisation du complexe d’El Hadjar, le machinisme agricole, la transformation des hydrocarbures et la construction automobile.

    Enfin Madame la Ministre a appelé les entreprises russes à renforcer leur présence en Algérie dans le cadre d’un partenariat gagnant-gagnant pour consolider les relations économiques entre nos deux pays.

    Dans le même cadre Madame la Ministre  a reçu les représentants de l’entreprise Rosgeologiya  et de l’université des mines de l’Oural. Les discussions ont porté sur les attentes des entreprises Algérienne dans ce domaine notamment le développement de la recherche, l’exploration et la formation de la ressource humaine.

    À cet effet, une feuille de route a été tracée pour mettre en place d’un plan d’actions pour une coopération dans les domaines de l’exploration et de l’exploitation des ressources naturelles intégrant en priorité le volet de la formation et du perfectionnement de l’encadrement.

    À la fin de cette visite, Madame la Ministre a invité Monsieur Manturov, Ministre russe de l’industrie et du commerce à l’effet d’effectuer une visite en Algérie durant le 4ème trimestre de l’année 2019.

    Une visite durant laquelle il conduira une délégation d’hommes d’affaires et qui sera l’occasion de conforter les relations économiques et consolider l’amitié entre les deux pays.

    Communiqué de presse

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  • Imetal et Sonelgaz signent une convention pour l’intégration nationale

    Imetal et Sonelgaz signent une convention pour l’intégration nationale

    Les groupes Sonelgaz et Imetal ont signé, aujourd’hui à Alger une convention-cadre pour la promotion de la fabrication localement d’équipements sidérurgiques et métallurgiques utilisés dans les secteurs électrique et gazier.

    Selon les termes de ladite convention-cadre, les deux partenaires visent la conclusion entre les  filiales des deux groupes publics de contrats d’application, de contrats programmes et de contrats à commandes, dans leurs domaines d’activités respectifs.

    La cérémonie de signature s’est déroulée en présence de la ministre de l’Industrie et des Mines, Djamila Tamazirt, le ministre de l’Energie, Mohamed Arkab, ainsi que du P-DG de Sonelgaz, Chahar Boulakhras, et du P-DG d’Imetal, Tarek Bouslama.

    D’emblée, le ministre de l’Energie a indiqué que la convention-cadre «avait pour but de soutenir et de promouvoir la fabrication des équipements, dont a besoin l’Algérie dans les secteurs électrique et gazier.

    Selon Mohamed Arkab, «ce partenariat devrait promouvoir la fabrication et l’assemblage local et participer au développement du tissu industriel du pays, tout en garantissant la qualité de produit. De plus, la convention permettra de répondre à la demande nationale, mais aussi d’exporter une partie de cette production à l’étranger, notamment sur le marché africain».

    Pour sa part, Djamila Tamazirt a fait savoir que «la préférence nationale en termes d’industrie constitue un axe majeur dans la démarche de substitution aux importations conformément à la feuille de route du gouvernement».

    En ce sens, elle révélera qu’«une étude affinée de nos importations a permis d’identifier des filières que nous pouvons satisfaire à travers des produits locaux compétitifs tels que les produits sidérurgiques».

    Elle affirmera encore que la commande publique constitue un levier privilégié pour permettre aux entreprises locales de production, publiques notamment, de bénéficier d’un carnet de commande en mesure d’élever la productivité de l’outil installé.

    Pour Chahar Boulakhras, «Sonelgaz est l’une des sociétés ayant compris que la dépendance à l’importation n’est pas une fatalité et que le choix pour une intégration nationale, même difficile, demeure possible grâce à la mise en valeur des potentialités et des ressources innombrables que recèle notre pays».

    Il ajoutera que «Sonelgaz s’inscrit dans la vision d’algérianiser les Process en partie ou en intégralité même lorsqu’il s’agit de projets attribués à des entreprises étrangères».

    Pour rappel, Sonelgaz avait signé en janvier dernier une convention avec le groupe mécanique public AGM, portant sur les prestations liées aux équipements industriels, le machinisme, le matériel de travaux publics, les moteurs et la sous-traitance.

    Le groupe Imetal est constitué de 16 filiales et de 19 sociétés en participation activant dans la sidérurgie, la métallurgie, la transformation sidérurgique, les services la chaudronnerie et la construction métallique.

    Salim Oukaci

  • Sous-traitance automobile: Des conventions signées avant fin 2019

    Sous-traitance automobile: Des conventions signées avant fin 2019

    Le secteur de la sous-traitance automobile, va être renforcé dès l’année prochaine. En effet des conventions seront signées avant la fin de l’année 2019 avec des équipementiers automobiles nationaux et internationaux pour fabriquer des pièces et des composants nécessaires pour les usines d’assemblage de véhicules en Algérie.

    C’est ce qu’a indiqué la ministre de l’Industrie et des Mines, Djamila Tamazirt, affirmant que les équipementiers de tous les opérateurs seront présentés d’ici la fin d’année en vue de signer des conventions de sous-traitance et de fabrication de pièces de rechange, permettant ainsi de remplir la condition du taux d’intégration nationale qui accuse jusque-là un grand retard.

    Ces conventions interviennent suite aux discussions menées avec les entreprises activant dans le domaine d’assemblage automobile en Algérie, en présence des ambassadeurs des pays des constructeurs.

    «Nous avons convenu lors de ces discussions de passer à la deuxième étape, en se penchant sur la question d’intégration nationale exigé dans les cahiers des charges des entreprises d’assemblage et qui était de 15%  à la troisième année et de 40% à la cinquième année», a expliqué Mme. Tamazirt qui a rassuré, par ailleurs, que «les opérateurs du secteur de l’assemblage des véhicules poursuivront leur activités normalement à partir de 2020 en respectant leurs engagements pris envers l’Etat algérien».

    Elle affirmera, en ce sens, que «les ambassadeurs et les opérateurs voulaient s’assurer que la dynamique de l’industrie automobile telle qu’elle a été projetée par l’Etat algérien n’a pas été compromis. Nous avons expliqué qu’il s’agit de mettre les dossiers en conformité avec les engagements. Les entreprises en production sont maintenus et les engagements seront respectés de part et d’autre».

    Ainsi, développe-t-elle, «toutes les entreprises vont reprendre leurs activités à partir de 2020 sur la base des engagements souscrits dans les cahiers des charges et dans la cadre réglementaire régissant ce secteur notamment le décret 334-17 du 28 novembre 2017  qui met l’accent sur la sous-traitance automobile pour atteindre les taux d’intégrations consacrés dans les cahiers de charges. (…) L’année 2019 est une année de réajustement par rapport aux comportements de certains industriels. Cette année nous avons remis les pendules à l’heure».

    Abordant le projet Peugeot, Mme. Tamazirt a également rassuré que son usine était toujours en construction et devrait être opérationnelle au 1er semestre 2020.

    La ministre a assuré également que son département ministériel continuait d’examiner toutes les demandes pour l’installation d’une usine d’assemblage de véhicules en Algérie, dans le cadre de la poursuite de la stratégie du secteur qui vise à produire 600 000 véhicules à l’horizon 2023.

    Interrogée sur les demandes rejetées par le ministère, Mme. Tamazirt a expliqué qu’il s’agit de cas de non-conformité au dispositif de loi, ou de dossiers incomplets.

    «La plupart des demandes rejetées n’ont pas remplis la condition d’associer un constructeur de renommée mondiale dans le capital pour assurer le transfert de technologies et d’assurer un taux d’intégration appréciable», a conclu la ministre.

    Salim Oukaci