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  • CarOpti : La digitalisation automobile à portée des Algériens

    CarOpti : La digitalisation automobile à portée des Algériens

    Deux années de travail pour la mettre au monde, dont la première était consacrée à l’étude du marché et la prospection et la seconde à sa mise en place. La première application exclusivement dédiée aux automobilistes, en l’occurrence CarOpti, vient de voir le jour.

    Cette application dont le lancement officiel interviendra en début d’année 2022 se veut un véritable carnet de santé complètement digitalisée qui offre une visibilité sur la vie du véhicule, la traçabilité de l’ensemble de ses données tant techniques (documents) que matériels (pièce de rechange), mais surtout qui permet aux automobilistes de localiser les points de vente, de l’après-vente, de dépannage, des assurances, des garagistes et des ateliers spécialisés, des vulcanisateurs, des lavages et graissages de véhicules, pour ne citer que ces aspects auxquels les automobilistes accordent une importance capitale et qui revêtent un caractère salvateur dans un marché à la recherche de solutions professionnelles, à l’instar de CarOpti.

    Hind Benghanem, de la société Gyrus Technologie, conceptrice de cette application, a, lors d’une rencontre avec la presse, déclaré que «CarOpti est dédiée à l’entretien des véhicules, certes, mais constitue une banque de données tant pour les automobilistes, les assureurs, les professionnels du secteur automobile qu’aux acteurs qui sont engagés dans la prévention et la sécurité routière».

    Pour Mme Benghanem qui pour rappel est également présidente du Symposium international sur la trans-logistique de transit et l’entreposage des marchandises (Sittem), cette application révolutionnaire permettra également à l’automobiliste de s’adapter au monde digital, de faire un suivi en temps réel de son véhicule, de ses dépenses, des prises de rendez-vous chez le garagiste du coin, chez un concessionnaire ou tout autre intervenant dans ce secteur.

    En outre, CarOpti se veut une valeur ajoutée pour les automobilistes nonchalants qui butent souvent sur de lourdes contraventions à cause du non-renouvellement d’une police d’assurance, de la vignette automobile et du contrôle technique de leurs véhicules.

    CarOpti optimisera certainement les efforts des automobilistes qui, au demeurant, gagneront du temps, de l’argent et, cerise sur le gâteau, la gratuité de cette application.

    Uberiser les métiers au service de l’automobiliste

    Comme l’a expliqué Mme Benghanem lors de sa présentation devant les médias spécialisés, il suffit de télécharger et de s’inscrire (gratuitement), d’introduire les coordonnées de son véhicule et de fournir les renseignements de chaque opération, et ce, selon les actes opérés sur le véhicule, comme les réparations, les vidanges, le crédit bancaire, le plein de carburant, etc.

    Très intelligible et facile à utiliser sur son portable, sa tablette ou sur le Web, CarOpti offre une multitude de services et se veut aussi un «pense-bête» pour les automobilistes qui n’auront plus à chercher ces bouts de papier qui disparaissent dans l’habitable du véhicule ou encore dans son portefeuille.

    «Grâce à CarOpti, nous allons constituer une banque de données. Nos équipes vont sillonner les ateliers pour sensibiliser leurs propriétaires à télécharger cette application et les motiver pour l’utiliser sur tel ou tel produit. Nous allons même dédier un espace pour la prise des rendez-vous pour éviter les déplacements inutiles, notamment pour ceux qui travaillent à plein temps. Nous allons Uberiser tous les métiers au service de l’automobiliste. J’estime, en toute modestie, qu’il s’agit d’une solution exportable à bien des égards au vu de la richesse des contenus de sa plateforme», a indiqué Mme Benghanem.

    A la question de savoir si des acteurs des métiers automobiles ont déjà adhéré à cette application, Mme Benghanem a affirmé que «tous les garagistes que nous avons visités ont favorablement accueilli CarOpti. C’est extraordinaire, ils ont réagi positivement à l’application, car ils estiment que, eux aussi seront gagnants du fait CarOpti permettra de fidéliser la clientèle».

    Si pour le moment CarOpti n’est disponible que sur Android et la version Web, Mme Benghanem a révélé qu’elle le sera, très bientôt, sur IPhone.

    Par ailleurs, elle a révélé que Gyrus s’attelait à lancer une autre application pour gérer les flottes d’entreprises. Déclinée sous le même format, cette dernière sera exclusivement dédiée au parc roulant des entreprises soucieuses d’assurer, elles aussi, un retour sur investissement.

    A noter que la société Gyrus organisera, à longueur d’année, des compagnes de sensibilisation en direction des conducteurs sur la nécessité d’accorder une importance capitale à l’entretien des véhicules, notamment le consommable, et la sécurité routière.

    Lancée à titre expérimental, mais ouverte aux inscriptions, CarOpti sera opérationnelle et fera parler d’elle dès le début de l’année 2022. On y reviendra…

    Yanis Aït Lamara

  • Voitures neuves: Zeghdar explique les raisons du refus massif des agréments

    Voitures neuves: Zeghdar explique les raisons du refus massif des agréments

    Le ministre de l’Industrie, Ahmed Zeghdar, vient de jeter un pavé dans la mare en signifiant à qui veut l’entendre que l’importation des véhicules neufs a suscité une précipitation démesurée de certains opérateurs à vouloir postuler au détriment du cahier des charges régissant cette activité.

    S’exprimant, ce matin, devant les députés de l’Assemblé populaire nationale (APN), M. Zeghdar a affirmé que « la grande rentabilité de ce créneau a suscité l’intérêt des opérateurs économique venus déposer leurs demandes pour pouvoir accéder en premier à ce marché. La précipitation dans le dépôt des dossiers s’est toutefois négativement impactée notamment sur le respect du cahier des charges ».

    La messe est dite, le ministre ira jusqu’à accuser un opérateur, sans le citer, d’avoir investi sur une terre agricole où il s’attelait à ouvrir des showrooms et des ateliers du service après-vente (SAV).« Il est inconcevable d’octroyer un agrément pour l’exercice de cette activité sur une terre agricole », a déclaré le ministre devant les représentants du peuple.

    Alors que l’Hémicycle s’attendait à des mesures qui pourraient, enfin, mettre un terme à la pénurie généralisée des voitures en Algérie, mais surtout d’éviter une deuxième année blanche consécutive, M. Zeghdar a mis fin aux espoirs des opérateurs et des clients en soulignant qu’« aucun agrément pour l’importation des voitures n’a jusqu’à l’heure été délivré compte tenu des réserves émises par la commission spécialisée ».

    Voudrait-il dire qu’aucun des 66 concessionnaires automobiles ne répondait guère aux clauses du cahier des charges ? Même si le ministre ne l’affirme pas pour le moment, mais sa réponse à une question orale sonnait comme « positive ».

    Et pour cause, il dira que « la commission technique chargée d’examiner les demandes d’agrément pour l’exercice de l’activité de concessionnaires de véhicules neufs a étudié jusqu’à présent 27 dossiers sur 66 déposés par les opérateurs économiques. Cependant, aucun agrément n’a été délivré pour diverses réserves émises par la commission ».

    Selon M. Zeghdar, huit dossiers ont fait l’objet de réserves notifiées aux opérateurs et leur examen est reporté jusqu’à l’obtention des informations complémentaires exigées par son département. Pis encore, le ministre précisera aux députés que « les autres dossiers ont reçu un avis défavorable ».

    Un refus massif que le ministre impute aux réserves mentionnée par le Comité interministériel et qui portent sur les infrastructures nécessaires pour l’exercice de cette activité, dont les showrooms et les dépôts, notamment en ce qui concerne sa nature juridique.

    « Les agréments seront accordés seulement avec un avis favorable de la commission technique », explique encore M. Zeghdar qui rappelle, par ailleurs, que les demandes déposées au niveau de la commission portent sur l’importation de véhicules touristiques et utilitaires, camions, tracteurs, autocars et camionnettes, engins roulants, tracteurs agricoles et motocycles.

    Cela étant dit, la sortie de M. Zeghdar a eu le mérite de mettre fin aux Fakenews qui ont inondé, depuis plus de deux semaines, les réseaux sociaux, dont la majorité annonçait le retour imminent à l’importation des voitures neuves en Algérie.

    Du reste, ce dossier est loin de connaitre son épilogue sachant que ces concessionnaires ont récemment saisi le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, pour intervenir en « urgence » pour dénouer une situation intenable.

    Rabah Nadri

  • Concessions automobiles : Les membres du comité technique chargé de l’étude des dossiers désignés

    Concessions automobiles : Les membres du comité technique chargé de l’étude des dossiers désignés

    L’arrêté portant désignation des membres du comité technique chargé de l’examen et du suivi des dossiers relatifs à l’exercice de l’activité de construction de véhicules, son organisation et son fonctionnement, ainsi que l’Arrêté portant désignation des membres du comité technique interministériel chargé de l’examen et du suivi des dossiers relatifs à l’exercice de l’activité de concessionnaires de véhicules neufs, son organisation et son fonctionnement, ont été publié au journal officiel n° 65 du 04 novembre.

    Des arrêtés qui viennent en applications des dispositions 18, 41 et 43 du décret exécutif n° 20-226 du 19 août 2020.      

    Ainsi le comité technique chargé de l’examen et du suivi des dossiers relatifs à l’exercice de l’activité de construction de véhicules est constitué de 8 membres dont 4 du ministère de l’Industrie, les autres membres représentent les ministères des finances, des mines, du commerce et la Chambre Algérienne de l’Industrie et du Commerce.

    Pour rappel, selon l’article 18 du décret exécutif n° 20-226 du 19 août 2020, le comité technique doit être composé de  7 membres dont 3 représentants du ministère de l’industrie.        

    Présidée par Fateh Lekfif, représentant du ministre de l’industrie, ce comité  a entre autre mission d’instruire les demandes introduites pour l’exercice de l’activité de construction de véhicules.

    Le comité est habilité à « émettre un avis conforme sur les demandes de l’autorisation provisoire permettant aux investisseurs d’accomplir les démarches nécessaires pour la réalisation de l’investissement, objet de la demande. Et d’émettre un avis conforme sur les demandes des investisseurs, relatives à l’agrément définitif et les décisions d’évaluation technique pour l’exercice de l’activité de construction de véhicules. ».

    Le comité technique qui peut, s’il le souhaite,  faire appel à  des experts ou organismes habilités, dans le cadre d’un accompagnement technique, est également habilité à d’émettre un avis conforme en cas de non-respect des engagements pris par les investisseurs au titre du cahier des charges à l’activité de construction de véhicules annexé au décret exécutif n° 20-226 du 19 aout 2020.

    Dans son article 7 l’arrêté précise que « l’avis technique du comité est pris à la majorité absolue des membres présents. En cas de partage des voix, celle du président est prépondérante. »

    Sur ce même journal officiel   est également  publié l’Arrêté portant désignation des membres du comité technique interministériel chargé de l’examen et du suivi des dossiers relatifs à l’exercice de l’activité de concessionnaires de véhicules neufs, son organisation et son fonctionnement.

    Présidé par Hafid Tahar, représentant du ministre de l’industrie, ce comité comprend 5 membres, dont deux du ministère de l’industrie, un du commerce, un des finances et un autre des mines.

    Le comité  est chargé « d’examiner les dossiers de demande d’autorisations provisoires et d’agréments définitifs, d’émettre un avis à l’attention du ministre chargé de l’industrie sur les demandes relatives à l’agrément définitif, sur étude des dossiers présentés et rapport de visite établi par le directeur de wilaya chargé de l’industrie, territorialement compétent, d’émettre un avis sur le retrait et les suspensions des agréments, attribués et de veiller au respect de la réglementation régissant l’activité.»

    Chacun des comités est assisté par un secrétariat technique, qui en plus des missions qui lui sont assignés par le décret 20-226 du 19 aout 2020, est chargé de l’enregistrement des dossiers de demande de souscription jusqu’au classement des dossiers.

    Rabah Nadri

  • Industrie et importation Automobile: Les grands axes des nouveaux cahiers des charges

    Industrie et importation Automobile: Les grands axes des nouveaux cahiers des charges

    Les nouveaux cahiers des charges, celui relatif  aux conditions et aux modalités d’exercice de l’activité de construction de véhicules, et celui fixant les conditions et modalités d’exercice de l’activité de concessionnaires de véhicule automobile, remorques et semi-remorques neufs, ont été publié sur le journal officiel N°49, du 19 Aout 2020, date à laquelle ils entrent en vigueur.

    La construction automobile, confinée jusque-là dans le montage (CKD-SKD), sera soumise à des conditions strictes. Dans le nouveau cahier des charges, un ensemble de conditions sont stipulées dans le Chapitre 2, les articles de 3 à 17.

    En vertu de la nouvelle réglementation régissant l’industrie automobile en Algérie, l’investisseur postulant à l’activité de construction de véhicules est soumis à l’obtention d’une autorisation provisoire délivrée par le ministre chargé de l’industrie.

    Les pièces constitutives du dossier sont : la demande d’obtention de l’autorisation provisoire; le cahier des charges daté, signé et paraphé par la personne dûment habilitée et portant la mention « lu et approuvé »; la fiche d’engagement qui y est jointe en annexe II du cahier des charges, doit être datée et signée;  une copie des statuts de la société, faisant ressortir l’activité de construction de véhicules.

    Par ailleurs, une étude technico-économique du projet est établie. Elle doit, notamment faire ressortir, l’étude détaillée du projet, se rapportant aussi bien aux aspects techniques que financiers et commerciaux du projet, avec des prévisions chiffrées sur trois exercices d’exploitation; la liste des principaux équipements et installations, objet de l’investissement, et les emplois à créer par catégorie ; l’organisation et la disposition des infrastructures devant abriter l’activité (plans détaillés).

    Les niveaux des investissements (montants d’investissement) envisagés, par étape, en adéquation avec les niveaux d’intégration projetés ; les niveaux de production projetés par type et modèle et par étape en volume de production, et la liste des principaux composants, pièces et parties à importer et ceux à fabriquer localement (soit par intégration interne, soit en sous-traitance).

    Est exigé également, l’engagement d’obtention du numéro d’identification mondiale du constructeur (WMI) propre à l’usine installée en Algérie, pour le marquage du numéro de châssis à apposer sur tous les véhicules à produire à partir du premier véhicule sorti de chaîne.

    Une fois complété, le dossier est déposé auprès du secrétariat technique d’un comité, qui sera présidé par le Ministre de l’Industrie ou son représentant.

    Ledit Comité est composé de trois représentants du ministère de l’Industrie, et d’un représentant des ministères des Finances, du Commerce, des Mines et de la Chambre algérienne du Commerce et de l’Industrie (un représentant chacun).

    Le rôle de ce Comité consiste à d’émettre un avis conforme sur les demandes des investisseurs relatives à l’agrément provisoire ; de donner un avis conforme sur les demandes des investisseurs relatives à l’agrément définitif et les décisions d’évaluation technique, après visite sur site; et enfin d’émettre un avis conforme en cas de non-respect des engagements pris par les investisseurs au titre du cahier des charges.

    Cependant le comité peut faire appel à l’avis d’experts ou organismes habilités. Quant à l’autorisation provisoire, elle est délivrée dans un délai n’excédant pas trente (30) jours ouvrables qui suivent la date de délivrance du récépissé de dépôt.

    La démarche provisoire permet au concessionnaire d’accomplir les démarches nécessaires pour la réalisation de son investissement. Sa durée de validité de l’autorisation provisoire est fixée pour une période n’excédant pas trente-six (36) mois.

    Cependant, l’exercice effectif de l’activité de construction de véhicules est conditionné par l’obtention de l’agrément définitif.

    Le dossier doit comprendre une demande d’obtention de l’agrément définitif ; une copie du registre du commerce ; le numéro d’identification fiscale « NIF » ; les documents attestant l’existence des infrastructures et des équipements nécessaires à la construction de véhicules tels que déclarés à la demande de l’autorisation provisoire ; et le justificatif du numéro d’identification mondiale du constructeur « WMI » propre à l’usine installée en Algérie délivré par l’organisme habilité. Ce dossier est déposé auprès du secrétariat technique du comité en charge.

    L’agrément définitif ne sera délivré qu’une fois que des inspections techniques d’habilitation sont effectuées sur le site. Quant au taux d’intégration il est estimé comme suit : dès le démarrage de l’activité, un taux d’intégration minimum de 30% est exigé ; 3ème année : 35 % ; 4ème année : 40 % ; et 5ème année : 50%.

    Automobile: L’importation de véhicules « balisée »

    Le second décret qui vient d’être publié au journal officiel, concerne les nouvelles conditions relatives à l’importation des véhicules neufs. La première condition pour exercer cette activité automobile est le fait que les importations se feront via des sociétés détenues entièrement par des algériens résidents.

    Comme il sera procédé à la réinstauration des systèmes de quotas « L’importation de véhicules est soumise au régime des quotas, par marque de véhicules, dans le respect des critères de transparence ». Précise le décret qui ajoute que le concessionnaire « ne peut prétendre qu’à un seul agrément de concessionnaire lui permettant d’exercer l’activité et représenter jusqu’à deux marques de véhicule sur le territoire. »

    Ledit décret ajoute également, que « le concessionnaire de véhicules neufs est tenu de s’approvisionner auprès d’un constructeur concédant ou d’une entité affiliée au constructeur concédant et s’engage à n’importer que les véhicules dont les marques sont portées dans le cahier des charges. »

    Comme il leur interdit de réviser les prix après signature du contrat de vente avec le client. « Le prix de vente figurant sur le bon de commande du véhicule neuf doit être ferme, non révisable et non actualisable à la hausse. Il doit être établi en toutes taxes comprises et inclure, éventuellement, les rabais, ristournes, remises consentis ainsi que les avantages fiscaux prévus par la législation en vigueur. ».

    Le décret stipule également que le délai de livraison du véhicule au client ne doit pas dépasser 45 jours pour l’automobile, remorque et semi-remorque et 90 jours pour l’engin roulant.

    La délivrance des agréments se fera d’abord par le ministère de l’Industrie qui délivrera une autorisation provisoire qui « ne constitue, en aucun cas, une autorisation d’exercice de l’activité. » Ce document valable 12 mois est délivré 30 jours après le dépôt du dossier auprès du même ministère.

    Brahim Salah

  • Noureddine Seriak: « Baic Algérie vise l’exportation vers l’Afrique et l’Europe»

    Noureddine Seriak: « Baic Algérie vise l’exportation vers l’Afrique et l’Europe»

    Le P-DG de Baic Algérie, Noureddine Seriak, a révélé, aujourd’hui lors d’une conférence de presse animée à Alger, que son entreprise vise l’exportation vers la Libye, la Tunisie, la Mauritanie, mais aussi vers l’Espagne, l’Allemagne et l’Italie.

    «Notre usine est tout à fait conforme à la réglementation sur plusieurs plans. D’un point de vue technique, l’usine, avec la certification du partenaire chinois, est conforme également aux standards internationaux, et produit des véhicules qui répondent aux normes du constructeur», a déclaré Noureddine Seriak.

    En ce sens, Noureddine Seriak dira que l’entreprise a renforcé ses activités d’assemblage automobile au niveau de son usine de Batna et que «ce projet a démontré davantage de persévérance et insistance dans la réalisation de ce projet, et qui annonce aujourd’hui le renforcement des activités de l’usine, afin d’entamer une étape très importante pour tout le pays, l’exportation vers 3 pays d’Afrique, mais aussi, dans un futur proche, vers des pays d’Europe, avec l’autorisation du partenaire Chinois».

    Noureddine Seriak expliquera que son usine répond  à toutes les exigences du gouvernement algérien, en affichant un taux d’intégration de 26 %, qui atteindra 34 à 36 % dès le lancement des nouvelles unités de soudure et peinture, dont les travaux d’installation vont démarrer bientôt, et 55 % dans une troisième phase lors de l’entame de la fabrication des moteurs et boîte de vitesse.

    Notamment après le récent déblocage des kits d’assemblage CKD/SKD où l’usine s’est engagé à se mettre en conformité avec la réglementation et compte assembler 8 000 unités d’ici la fin de l’année 2019, sachant que cette unité affiche une capacité de production de 150 véhicules/jour.

    Baic Algérie a également procédé à la livraison de la Baic D-20 assemblée en Algérie, à quelques-uns de ses clients.

    La Baic est animée d’un bloc moteur essence livré par Mitsubishi, 1.3l de 100 Ch et embarque entre autres de 2 airbags, régulateur de vitesse, climatisation manuelle à affichage digital, des commandes au volant, une radio MP3, le tout au prix de 1 530 000 DA.

    Rabah Nadri

  • Automobile: Le groupe Gruau inaugure ses ateliers à Alger

    Automobile: Le groupe Gruau inaugure ses ateliers à Alger

    Le groupe Gruau, leader français de la carrosserie industrielle a, officiellement, inauguré ses ateliers à Alger en présence de l’ambassadeur de France en Algérie, Xavier Driencourt. C’est ce dernier qui, dans un twit a donné cette information.

    Situés dans la localité de Dergana, ces ateliers du groupe Gruau seront dédiés aux aménagements en transport des personnes à mobilité réduite, le frigo, l’atelier SAV, l’ambulance de transfert et autres bennes, mais aussi aux panneaux en polyester.

    «Heureux d’avoir inauguré les ateliers du Groupe Gruau à Alger, leader français de la carrosserie industrielle. Gruau mise sur l’avenir industriel de l’Algérie, crée des emplois et exporte des panneaux en polyester produits en Algérie. Un bel exemple de réussite FR-DZ». a annoncé, le week-end dernier, l’ambassadeur de France en Algérie.

    Installé en Algérie en 2008 avec une société de droit algérien, le groupe Gruau s’était impliqué avec Peugeot Algérie avec une unité semi-industrielle de transformation des véhicules utilitaires légers à Oued Semmar quand le gouvernement exigeait aux concessionnaires automobiles de développer une activité industrielle ou semi-industrielle pour pouvoir prétendre à l’obtention d’une licence d’importation des véhicules.

    Sur sa lancée, le groupe Gruaua, ensuite, assuré la prise en charge des différents véhicules commercialisés à destination de l’Algérie avant de lancer le service Gruau Minute à Dergana.

    Présent en Algérie depuis 2008 avec une entreprise de droit algérien, le Groupe Gruau a décidé de donner plus d’ampleur à sa filiale algérienne.

    Il faut savoir que ce groupe était lié à l’Algérie depuis 30 ans, avec comme objectifs d’assurer le suivi du parc livré, le service après-vente, l’assistance, la coordination et les conseils aux clients, la transformation locale de véhicules et d’autres services du SAV.

    Le groupe diversifiera très vite ses activités avant de lancer Gruau Minute dans son atelier de où les clients pouvaient solliciter d’autres prestations, les interventions dans les entretiens mécaniques, la carrosserie et l’électricité automobile.

    Yanis Oumakhlouf

  • Automobile: Plus de 920 millions de dollars de kits importés en 3 mois

    Automobile: Plus de 920 millions de dollars de kits importés en 3 mois

    La facture d’importations des kits SKD et CKD, destinés au montage des véhicules, a enregistré, durant le premier trimestre de l’année en cours, une hausse vertigineuse, selon les Douanes algériennes.

    En effet, selon la même source, cette facture d’importations de kits destinés au montage automobile était établie à 920,86 millions dollars, soit une augmentation de 21,41% par rapport à l’année 2018 où les opérateurs avaient importé pour un montant de 758,47 millions de dollars  de collections SKD et CKD.

    Cette augmentation a notamment touché les véhicules de transport de personnes et de marchandises et les pièces détachées servant à l’entretien des véhicules d’occasion ont affirmé les Douanes algériennes.

    Ainsi, les importations de kits SKD, destinées au montage des véhicules de transport de personnes et de marchandises, ont augmenté de plus de 100%, ont atteint 226,63 millions de dollars durant les trois premiers mois de l’année, contre 105,81 millions de dollars à la même période de l’année 2018, soit une hausse de 120,82 millions de dollars (114,2%).

    En outre, cette facture a été marquée par la hausse des importations des pièces détachées servant à l’entretien des véhicules d’occasion.

    Ces derniers ont connu une hausse et la facture était établie à 102,23 millions de dollars, contre 76,70 millions de dollars durant la même période de 2018, soit une hausse de 26,53 millions de dollars (+33,29%).

    Par ailleurs, cette tendance haussière a concerné, aussi la facture des importations des tracteurs, qui a atteint 59,17 millions de dollars, contre 46,80 millions de dollars, soit une augmentation de 26,43%.

    l’importation de kits SKD pour le montage des véhicules légers a atteint 694,23 millions de dollars

    En revanche, le montant de l’importation des kits SKD utilisées dans le montage des véhicules légers ont atteint 694,23 millions de dollars, contre 652,66 millions de dollars à la même période de l’année 2018, soit une hausse de près de 41,6 millions de dollars (+6,37%).

    Malgré une année marquée par la hausse de la facture d’importation des kits SKD et CKD, le gouvernement algérien n’a pris aucune précaution, encore moins une décision pour rappeler à l’ordre les constructeurs pour miser sur un tissu de sous-traitance à même de contribuer à la baisse des dépenses en devises.

    Pour rappel, en 2018, la facture globale des collections CKD-SKD s’était établie 3,73 milliards de dollars en 2018, contre 2,2 milliards de dollars en 2017, en hausse annuelle de 1,53 milliard de dollars (+70%), pour le montage de 180 000 unités, dont les véhicules de tourisme et utilitaires et les véhicules de transport des personnes et de marchandises, en produits finis.

    Durant la même année, l’Algérie n’avait produit que 4 500 véhicules industriels. Cet état de fait a poussé le gouvernement à prendre, lors de son dernier conseil, des décisions pour limiter les importations afin de réduire le déficit de la balance des paiements et préserver les réserves de change.

    Parmi les décisions rendues publiques, la réduction des importantes des collections SKD et CKD et destinés au montage des voitures touristiques, mais aussi ceux destinés à l’assemblage des produits électroménagers, et l’élaboration d’une démarche portant sur les mécanismes juridiques qui permettraient au citoyen d’importer les véhicules de moins de 3 ans.

    Salim Oukaci

  • Automobile: retour de l’importation des véhicules de «moins de 3 ans»

    Automobile: retour de l’importation des véhicules de «moins de 3 ans»

    L’information relative au retour de l’importation des véhicules de moins dev 3 ans était déjà dans l’air et ce qui n’était qu’une simple rumeur vient d’être actée lors d’une réunion du Conseil du gouvernement, présidée par le Premier ministre, Noureddine Bedoui.

    En effet, le retour des importations des véhicules d’occasion, tant souhaité par beaucoup d’Algériens fait partie des décisions importantes qui ont été prises mercredi par le gouvernement qui a chargé les ministres des Finances et du Commerce d’élaborer une conception sur les mécanismes juridiques permettant au citoyen d’importer les véhicules d’occasion, notamment à partir de l’Europe.

    Cette décision intervient quatorze ans après que le gouvernement algérien eut décidé d’arrêter l’importation des véhicules dit de «moins 3 ans» sur le sol algérien pour des raisons de sécurité.

    Aussi, cette décision importante visait à atteindre la réduction de la facture annuelle d’importation des kits CKD/SKD destinés au montage des voitures touristiques.

    Durant les années 2012, 2013 et 2014, la facture d’importation des véhicules neufs avait atteint près de 7 milliards de dollars avant que le gouvernement ne décide d’aller vers les licences et les quotas d’importation pour réduire les dépenses en devises et l’investissement dans une activité industrielle ou semi industrielle.

    Mais, les résultats escomptés par le gouvernement et les clients algériens sont loin d’être atteints et l’Algérie avait dépensé en 2018 plus de 3,7 milliards de dollars pour l’assemblage de 180 000 unités, alors que l’activité de la sous-traitance, telle que énoncée dans le cahier des charges, n’était pas au rendez-vous.

    Par ailleurs, ces restrictions vont également toucher les kits destinés à la fabrication des produits électroménagers, électroniques et téléphones mobiles.

    En ce sens, le ministre des Finances a présenté un exposé sur les mesures à prendre pour réduire le déficit de la balance des paiements et la préservation des réserves de change.

    Le ministre des Finances a été chargé de formuler des propositions concrètes et pratiques, applicables lors du prochain Conseil du gouvernement, relatives aux mesures susceptibles de réduire la facture d’importation des produits électroménagers et électroniques (dits produits blancs) ainsi que des téléphones portables.

    Yanis Oumakhlouf

  • Youcef Yousfi Inaugure une usine de montage automobile à Batna

    Youcef Yousfi Inaugure une usine de montage automobile à Batna

    Implantée dans la commune d’El Djerma, au nord – est de la wilaya de Batna, la nouvelle usine de montages de véhicules de marque sud- Coréenne  Kia ainsi que des bus et des camions de marque Hyundai, Gloviz de Global Group, a été inaugurée ce 24 septembre 2018, par le ministre de l’industrie et des mines Youcef Yousfi.

    Selon les déclarations faites par un  responsable  de Global Group au site AlG 24 , cette usine où seront montés quatre modèles de voitures de la marque Kia à savoir, Picanto, Sorento, Sportage et Cerato, commencera la production avec une capacité initiale de 50 000 véhicules. Cette capacité connaîtra une évolution certaine puisqu’il est prévu qu’elle atteigne jusqu’à 100 000 véhicules par année, plus tard  et aura un taux d’intégration national qui sera de l’ordre de 50%.

    Pour ce qui est de la création d’emplois, l’usine emploiera dans un premier temps 2000 personnes. Puis, à partir de l’entrée en effective de la phase de production et l’agrandissement des capacités de production, il est prévu que le nombre des travailleurs atteindra les 5000 dès l’année 2019.  Le responsable a également expliqué que dans le sillage de cette usine, des sous-traitants activant dans la fabrication du plastique et des équipements pour les voitures, les bus et les camions,   verront le jour. Ce seront 1000 PME qui seront créés affirme-il.

    Pour rappel, le groupe dont l’objectif est de diminuer le prix des véhicules et de développer le tissu de la sous-traitance locale, a signé il y a quelques mois, plusieurs accords avec la société sud-coréenne GDH, ayant pour objectif d’accompagner les petites entreprises. Le groupe a également signé un  accord avec l’université de Batna et   la direction de l’emploi de la wilaya, ayant pour finalité la formation de  2500 employés. Un autre accord, signé avec la direction de la formation professionnelle, prévoit de former 1000 jeunes aux métiers de l’automobile.

    K.M.B

  • Une délégation de sénateurs tchèques en visite à SOVAC PRODUCTION

    Une délégation de sénateurs tchèques en visite à SOVAC PRODUCTION

    En visite officielle au Conseil de la Nation, la semaine dernière, une délégation du Sénat Tchèque a visité la fin de semaine dernière, l’usine SOVAC PRODUCTION.

    La délégation a été conduite par le Vice‐président du Sénat de la République Tchèque, M. Ivo Bàrek, l’ambassadeur de la République Tchèque à Alger, M. Martin VAVRA et par M. Tahar Khellil, Vice-président du Conseil de la Nation. Cette visite est intervenue dans le cadre de l’encouragement de la coopération commerciale et  économique des deux pays et la volonté des parlementaires à accompagner les deux gouvernements de leurs pays respectifs et les encourager dans cet échange.

    C’est ainsi, que les sénateurs tchèques se sont intéressés à l’ensemble du projet de SOVAC PRODUCTION et sa portée sur l’économie algérienne et sur le développement de l’industrie automobile. Après une visite dans l’enceinte de l’usine et les explications fournies par les responsables de SOVAC PRODUCTION, les sénateurs tchèques se sont félicité de la mise en place de cette usine dans des délais records et ont apporté leur soutien pour les prochaines phases de l’usine qui consistent à développer le CKD et la sous‐traitance.

    Les sénateurs tchèques se sont également intéressés à l’emploi, la formation et le système social appliqué par SOVAC PRODUCTION au profit de ses employés.

    « Nous souhaitons voir SOVAC PRODUCTION prendre la dimension d’un village automobile ou toutes les familles de Relizane puissent un jour avoir un membre à l’intérieur de cette usine, comme c’est le cas à l’usine ŠKODA, à Mlada Boleslav », a déclaré le Vice‐président du Sénat de la République Tchèque, M. Ivo Bàrek.