Consacrée au secteur de l’industrie, entre autres, une réunion du gouvernement, sous la présidence du Premier ministre, Aimene Benabderrahmane, a eu lieu samedi 31 juillet dernier. A l’occasion, Ahmed Zeghdar, qui a affecté, depuis sa nomination à la tête du secteur, une bonne partie de son temps à des réunions avec des responsables de groupes industriels publics, a présenté une série de proposions pour une relance de l’économie dans un contexte de double crise sanitaire et financière, en plus de nombreuses entraves à l’investissement, en majorité d’ordre administratif.
Ainsi, apprend-on de la lecture d’un communiqué des services du Premier ministère, sanctionnant les travaux de cette réunion, le ministre de l’Industrie a évoqué cinq axes stratégiques qui ont pour objectif majeur de lever les blocages au bon fonctionnement de l’économie nationale.
Dans le même ordre établi par le représentant du gouvernement, les cinq axes consistent pour la relance de l’économie nationale, en la préservation de l’outil de production, le développement de l’intégration locale, l’identification des activités à soutenir dans le cadre de la relance de l’investissement, l’inclusion de l’économie industrielle privée et l’amélioration de la gouvernance des entreprises économiques nationales.
Dans sa communication, le ministre de l’Industrie a souligné aussi l’urgence d’autres mesures qui vont dans le même sens, entre autres, la nécessité de libérer l’acte d’investir, la dématérialisation des procédures administratives, engager une profonde réforme fiscale, poursuivre le dialogue public-privé, redéfinir le rôle de la banque en tant qu’accompagnateur et conseiller de l’entreprise, et dépénalisation de l’acte de gestion. Les mêmes propositions formulées depuis des années par les acteurs économiques, tous secteurs confondus.
Parmi les problèmes posés avec insistance par ces mêmes acteurs économiques, celui du foncier industriel. A ce sujet, le chef de l’exécutif, également ministre des Finances, a donné instruction au ministre de l’Industrie de procéder à un «recensement exhaustif» des occupations des zones industrielles et celles d’activités pour un assainissement réel de leurs situations. Ce qui devra permettre la réalisation de projets et la relance d’autres en suspens.
Il est à souligner que le ministre Zeghdar, juste après sa réunion, jeudi dernier, avec les responsables du groupe GETEX, il a reçu ceux d’un autre groupe industriel public, en l’occurrence AGM (Algerian Group of Mechanics). Comme c’était le cas avec les précédents, les discussions ont porté sur la situation financière de tout le groupe et de chacune de ses filiales, les difficultés sur le terrain et les perspectives d’avenir. Le représentant du gouvernement a réitéré son appel à travailler en coordination avec les autres groupes industriels et à encourager la production nationale, en faisant appel notamment aux compétences nationale.
Ce matin, dimanche 1er août, M. Zeghdar s’est réuni avec les responsables du Groupement Algeria Corporate Universities (GACU), considéré comme trait d’union entre les opérateurs économiques et les universités du pays.
S. H.
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