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  • ABEF : une nouvelle note pour réglementer les importations

    ABEF : une nouvelle note pour réglementer les importations

    L’Association des banques et des établissements financiers (ABEF) vient de publier une nouvelle note pour expliciter les modalités d’exercice des activités d’importation de matières premières, produits et marchandises destinés à la revente en l’état, des modalités note-t-on, censées, selon cette association « réglementer cette activité conformément au décret exécutif N° 21-94 du 9 mars 2021 », publié il y a une année déjà.

    Selon l’ABEF, ce changement concerne le code d’activité exercée aux renseignements déjà repris dans le certificat devra être pris en charge par les établissements bancaires des nouveaux, notamment les renseignements exigés aux importateurs pour la domiciliation de leurs opérations de commerce extérieur.

    « L’ABEF a été rendue destinataire d’un courrier émanant du secrétaire général du ministère du Commerce et de la Promotion des exportations, nous informant que les services de son département ministériel ont procédé à la modification du modèle de certificat de respect des conditions, accordé aux opérateurs économiques, activant dans le domaine de l’importation et ce, en rajoutant le code d’activité exercée, aux renseignements déjà repris dans ce certificat », peut-on lire dans ladite note adressée au premiers responsables des banques.

    Aussi, précise cette association, « le certificat qui fait l’objet de modification n’est autre qu’une déclaration à travers laquelle l’opérateur s’engage à respecter les conditions et les modalités d’importation de matières premières, produits et marchandises destinés à la revente en l’état exigées par le décret exécutif N° 05-458 du 30 novembre 2005 ».

    Dans cette note l’ABEF, que préside le directeur général de la Banque extérieure d’Algérie (BEA), Lazhar Latrach, il est demandé aux banques  de prendre en compte la modification apportée sur le modèle du certificat de respect des conditions et « de s’assurer de la concordance du produit à importer avec le code d’activité inscrit sur le certificat de respect et ce, avant de procéder à la domiciliation bancaire de la facture d’importation ».

    Il faut noter que ce sont les premières modifications apportées par le ministère du Commerce, un an après la publication du décret exécutif N° 21-94 du 9 mars 2021.

    Rabah Nadri

  • Leasing : MLA Algérie a mobilisé plus de 8 milliards DA en 2021

    Leasing : MLA Algérie a mobilisé plus de 8 milliards DA en 2021

    La société de crédit-bail Maghreb Leasing Algérie (MLA) a mobilisé 8.2 milliards de financements au profit des entreprises à travers le territoire national  au cours de l’exercice 2021, ce qui le positionne au premier rang des financements leasing en Algérie, a indiqué cet établissement financier sur les réseaux sociaux.


    D’après les derniers indicateurs financiers établis entre 2019 et 2020 par l’association des établissements bancaires et financiers (ABEF), ce secteur traverse depuis 2016 une période difficile impactée par la crise du bâtiment et travaux publics, à laquelle s’ajoutent la conjoncture économique et la crise sanitaire Covid-19. En effet, le montant des approbations s’élève à 65 milliards DA contre 88 milliards DA en 2019, soit une diminution de 26%


    De même en matière de mise en force qui enregistre une baisse de 39%, passant de 64.4 milliards DA en 2019 à 39.2 milliards DA en 2020. L’encours a connu une augmentation de 12% en 2020 pour un montant globale de 151.6 milliards DA. Sachant que le taux de pénétration du marché de la location avec option d’achat reste faible, représentant 2% du financement de l’économie nationale.


    La même source a estimé que le secteur compte actuellement 15 institutions réparties en deux groupes distincts. D’un côté, les établissements financiers spécialisés dans location avec option d’achat et de l’autre, les banques ou établissements financiers ayant une direction de crédit-bail.

    Neuf banques, Al Baraka, BNP Paribas, Société générale, Al Salam Bank, Gulf Bank, Cnep, Housing Bank for Trade & Finances et Trust Bank Algeria, offrent des services de leasing et détiennent une part de marché de 71% en 2020 avec un encours global de 115 milliards de dinars.

    Et Six établissements financiers, Société nationale de leasing, Maghreb Leasing Algeria, Arab Leasing Corporation, Ijar Leasing Corporation, Sofinance et El Djazaïr Ijar, détiennent une part de marché de 29% en 2020 avec un encours global de 47 milliards de dinars.

    Durant la même période, les parts de marché des principaux intervenants sont Al Baraka 29,57 %, Société Générale Algérie 12,70%, Maghreb Leasing Algérie 9,52 %, BNP Paribas 8,32 %, Al Salam Bank 7,29 %, Housing Bank 7,11 %, Sofinance 6,63 %, Arab Leasing Corporation 5,11 %, Société nationale de leasing 5,03 %, Natixis 2,96 %, Algeria Gulf Bank 1,74 %.


    Selon certains observateurs, plusieurs facteurs expliquent la baisse sensible du marché de la location avec option d’achat en Algérie dont principalement la crise sanitaire liée à l’épidémie de Covid-19, l’augmentation sensible du coût de refinancement des sociétés de leasing et la rareté des projets d’investissements impactés par la hausse du taux de change, dépréciation du dinar et taux d’inflation élevé.


    Ainsi que l’environnement de marché caractérisé par l’instabilité réglementaire et l’indisponibilité du matériel roulant sur le marché local et la lenteur dans la réalisation des opérations d’importation, et surtout l’instauration du taux effectif global (TEG) par la Banque d’Algérie qui  fait préjudice à l’activité du fait qu’elle soit basée sur le principe de marge et non pas du taux d’intérêt qui impose aux sociétés spécialisées de transcrire ces taux sur les contrats de crédit-bail

    Nacima Benarab

  • Lazhar Latrach (ABEF): Retour au crédit automobile dès 2022

    Lazhar Latrach (ABEF): Retour au crédit automobile dès 2022

    Le président de l’Association professionnelle des banques et établissements financiers (ABEF) et  directeur général de la Banque extérieure d’Algérie (BEA), Lazhar Latrach, a révélé, lors de son passage ce lundi 13 décembre 2021 à la Radio nationale, que les crédits dédiés à l’acquisition de nouvelles voitures seront de retour avec la reprise de l’activité de l’importation automobile dont la  révision du cahier des charges devant réguler l’activité est prévue avant la fin janvier 2022. Il a également affirmé que l’étude des dossiers ne dépassera pas une semaine.

    Sur un autre sujet, le président de l’Association professionnelle des banques et établissements financiers Lazhar Latrach a indiqué qu’entre 2020 et 2021, les banques publiques ont contribué à hauteur de 5.455 milliards de dinars, au financement des secteurs d’investissement, notamment ceux visant principalement à développer les exportations.   

    Lazhar Latrach a ainsi souligné que «les banques publiques ont un rôle majeur dans le plan national de relance économique, en accompagnant les investisseurs pour lancer leurs projets», ajoutant que «les banques nationales, notamment publiques, sont celles qui jouent un rôle majeur dans le financement de l’économie».

    Cela s’explique par les instructions strictes données par le Premier ministre et ministre des Finances, Aïmene Benabderrahmane, au début de l’année 2021, dans lesquelles il a exhorté les banques à financer et accompagner les entreprises et les investisseurs, a-t-il précisé.

    Lazhar Latracha ajouté que «malgré les circonstances difficiles que traverse le monde en général et l’Algérie en particulier en raison de la pandémie du coronavirus, les banques et les institutions financières ont joué un rôle principal en accompagnant ce programme et en finançant tous les projets d’investissement à valeur ajoutée».

    Dans le même contexte, il a révélé que «les délais d’étude des dossiers au niveau des banques ne sont plus que d’un mois pour les prêts d’investissement et 10 jours pour les prêts d’exploitation», en soulignant qu’«entre 2020 et 2021, les banques ont répondu favorablement à 95% des demandes de prêt».

    Selon les chiffres avancés par Lazhar Latrach, en 2020, les banques publiques ont étudié plus de 6.814 dossiers et 5.785 autres au cours de l’année 2021.
    «Malgré la pandémie, les banques publiques ont fait un excellent travail afin d’accompagner tous les investisseurs et étudier leurs dossiers et également rééchelonner les prêts des établissements en difficulté à cause de la pandémie», insiste-t-il.


    Pour conclure, le directeur général de la Banque extérieure d’Algérie (BEA) a estimé que «l’Algérie a fait de grands progrès dans la consolidation de la banque islamique, qui a atteint les objectifs souhaités, après avoir réussi à attirer plus de 10 milliards de dinars algériens».

    Nacima Benarab

  • Restrictions des importations: Nouveau tour de vis de l’ABEF

    Restrictions des importations: Nouveau tour de vis de l’ABEF

    L’Association des banques et des établissements financiers (ABEF) vient d’envoyer une correspondance aux banques pour les rappeler à l’ordre pour réduire les importations des consommables alimentaires et non-alimentaires.

    Selon ladite correspondance, l’ABEF exige des banquiers «de s’abstenir de procéder à la domiciliation bancaire pour les opérateurs économiques qui ne disposent pas des autorisations préalables à l’importation, délivrées par les services du ministère du commerce ».

    En effet, l’ABEF précise que ces biens, désormais, interdits de domiciliation bancaire, touchent « les produits cosmétiques et d’hygiène corporelle, les produits toxiques ou présentant un danger particulier ».

    Dans le détail, l’ABEF fait référence au décret exécutif N° 10-114 du 18 avril 2010 relatif à la liste indicative par catégories de produits cosmétiques et d’hygiène corporelle.

    Concernant les produits toxiques, l’ABEF fait référence au décret exécutif N° 97-254 du 8 juillet 1997 qui définit les consommables et contenant des substances chimiques « dont l’utilisation est interdite ou réglementée ».

    L’ABEF rappelle que  l’importation de ces produits contenant une ou plusieurs substances chimiques interdites sont soumis à une dérogation spéciale qui doit être  délivrée par le ministre du Commerce, et ce, précise encore cette association, « après avis du conseil d’orientation scientifique et technique du centre algérien du contrôle de la qualité et de l’emballage ».

    A noter que cette nouvelle note de l’Association intervient sur instruction du Trésor public qui, le 24 novembre dernier, a estimé nécessaire de réduire la facture d’importation pour faire face au déficit budgétaire pour équilibrer la balance commerciale.

    L’urgence sur la période 2021-2023 étant d’aller vers un cadrage macroéconomique, l’Etat jugeait aussi nécessaire de faire aboutir sa démarche pour brider les importations abusives des produits fabriqués localement et dont le rapport qualité/prix est compétitif.

    Rabah Nadri

  • L’ABEF évalue l’impact du Covid-19 sur les entreprises

    L’ABEF évalue l’impact du Covid-19 sur les entreprises

    Dans une correspondance adressée à l’Association des banques et établissements financiers (ABEF), le Ministère des finances demande à ce que les banques procèdent à l’évaluation des préjudices que les opérateurs économiques ont subis du fait du Covid-19, ainsi que du manque à gagner pour ces entreprises.

    Le Ministère, à travers cette correspondance adressée à l’ABEF, insiste dans cette démarche, sur les opérateurs économiques et spécialement les petites et moyennes entreprises et les petits métiers.

    Entreprise dont le portefeuille est mis à rude épreuve par la crise sanitaire due au coronavirus et les mesures de confinements prises pour ralentir la propagation du virus, précise la note du ministère à l’ABEF.

    Cette mesure préconisée par le Ministère des finances s’inscrit en droite ligne dans le cadre de la contribution des pouvoirs publics dans la lutte qu’ils ont entrepris pour réduire les impacts de la pandémie du Coronavirus sur l’économie nationale.

    Pour rappel, les banques avaient été instruite pour reporter le paiement des tranches de crédit, arrivant à échéance, ou le rééchelonnement des créances de la clientèle impactée par la conjoncture induite par le Covid 19. Et de consentir de nouveaux crédits à la clientèle ayant bénéficié des mesures de report ou de rééchelonnement.

    L’application de ces mesures est laissée à la discrétion des banques et des établissements financiers, avait précisé l’ABEF dans une note adressée aux banques.

    Ces mesures dont l’objectif est de sauvegarder les entreprises et l’outil de production concernent le report et /ou le renouvellement des échéances de crédits, pour une durée de six mois depuis le 1er mars 2020.

    Il s’agit des crédits dont l’échéance de paiement était fixée au 31 mars 2020. Des mesures que l’ABEF, est invitée aujourd’hui à évaluer

    En plus de cette mesure, il est à souligner la prorogation des dates limites d’utilisation des crédits ainsi que les différés de paiement, sans oublier l’annulation des pénalités de retard de créances payables à la date du 31 mars 2020.

    « Ces mesures sont soutenues par le Trésor public, par le maintien de l’avantage de la bonification des taux d’intérêt aux crédits d’investissements »  est t-il expliqué dans la correspondance du Ministère des finances adressée à l’ABEF.

     Il est à rappeler que l’accord de principe a été notifié par le Trésor public aux banques, et qu’un décret exécutif pour fixer les modalités d’application de ces mesures est en voie de signature.

    Dans le même ordre d’idées, la Banque d’Algérie a mis au point un dispositif exceptionnel pour assurer la sauvegarde de l’économie nationale. Ce dispositif est  encadré par l’instruction n° 05.220 du 6 avril 2020.

    Il préconise des mesures exceptionnelles portant sur l’allègement de certaines dispositions prudentielles s’appliquant aux banques et autres établissements financiers. 

    Ces mesures concernent la  liquidité, les fonds propres et classement de créances, et ce, pour adopter règles prudentielles relatives à la situation exceptionnelles que vit notre pays, et qui se répercute invariablement sur l’économie nationale.

    Une autre mesure vient d’être adoptée par le Ministère des finances et concerne le gel des paiements des charges financières pour les opérateurs économiques impactés par les retombées de la crise sanitaire.

    « Dans le cadre de la mise en œuvre des directives de Monsieur le Président de la république, données lors du conseil des ministres du 26 juillet 2020, visant à alléger la charge fiscale incombant aux opérateurs économiques touchés par les retombées de la crise sanitaire et à veiller à la relance et à la préservation de leur activités, il est porté à la connaissance des contribuables la décision de geler le paiement des charges financières » lit-on dans le communiqué publié par le Ministère des finances.

    Grâce à cette mesure, tous les opérateurs économiques bénéficient de la suspension de l’application de toutes pénalités, amendes et majorations qui sont d’ordinaire appliquées en cas de retard dans l’accomplissement de leurs obligations fiscales et ce, durant toute la période du confinement sanitaire.

    Les opérateurs économiques dont l’activité a provisoirement cessé en raison des restrictions édictées pour l’exercice de cette même activité, peuvent désormais solliciter un échéancier pour le paiement de leurs impôts,  et autres taxes, en relation avec l’état de leur trésorerie.

    A propos de l’ABEF

    Pour rappel, l’Association des banques et établissements financiers ( ABEF), a entre autres missions de représenter les intérêts collectifs de ses membres vis-à-vis des tiers, notamment auprès des Pouvoirs Publics et de la Banque d’Algérie.

    Créée en 1994 par 9 membres (les principales banques publiques) compte actuellement, vingt-neuf membres dont vingt banques, cinq sociétés de leasing et quatre établissements financiers.

    K.M.B

  • Transfert des devises: A quoi obéirait un Comité de veille et de suivi ?

    Transfert des devises: A quoi obéirait un Comité de veille et de suivi ?

    Un comité de veille et de suivi, chargé de suivre l’évolution du transfert des devises vers l’étranger a été mis en place dans le souci de renforcer la vigilance en matière de transactions financières avec le reste du monde.

    Si, jusqu’ici, le ministère des Finances estime que ce comité, composé de hauts fonctionnaires du ministère des Finances, de représentants de la Banque d’Algérie (BA) et de représentants de la Communauté bancaire (ABEF), vise à «s’assurer que les opérations de transferts en devises par les banques, en tant qu’intermédiaires agréés, sont exécutées dans le strict respect de la réglementation des changes édictée par la Banque d’Algérie», il n’en demeure pas moins que cette structure, la première du genre, suscite moult interrogations

    En effet, l’installation du comité chargé de la veille et du suivi du du transfert des devises intervient une semaine après que la direction générale des impôts eut instruit de ses services à effectuer des contrôles sur les entreprises demanderesses des devises et s’assurer de leur traçabilité.

    D’autant plus que le ministère des Finances précise que ces opérations de du transfert des devises sont classées en trois catégories, dont la première concerne le règlement des opérations d’importation de biens et services, conformément à la législation et à la réglementation régissant le commerce extérieur et des changes en vigueur.

    Il affirmera que la seconde catégorie concerne les transferts dans le cadre d’investissements à l’étranger effectués par un opérateur résident en Algérie et que celles-ci ne peuvent être effectuées qu’après autorisation du Conseil de la monnaie et du crédit (CMC).

    Quant à la troisième catégorie, elle porte sur les transferts des dividendes liés à des investissements directs en Algérie. Ces transferts sont exécutés conformément aux dispositions légales et réglementaires, sur la base d’un dossier constitué dans le strict respect de la réglementation des changes, régissant ce volet.

    Le ministère des Finances développera, par ailleurs, que, s’agissant de du transfert des devises cash, relatifs à des exportations physiques de billets de banques, celles-ci sont encadrées rigoureusement par la réglementation en vigueur et font l’objet d’un contrôle strict au niveau des postes frontaliers par les services compétents.

    Du coup, la création d’un comité de cette nature dévoile des failles à plusieurs niveaux quant au bon usage des devises, sachant que les Douanes algériennes font partie de l’organisation mondiale des banques avec laquelle elle échange des informations à chaque fois que la situation financière l’exigeait sur tel ou tel opérateur.

    Mieux, ce comité s’inscrit en porte-à-faux avec une structure institué au niveau du ministère des Finances et qui mène et contrôle ce genre d’opérations. Car, au demeurant, toute opération bancaire transite par la mère des banques, à savoir la Banque d’Algérie, qui remonte systématiquement l’information à ladite structure chargée du suivi de toutes les opérations au niveau du ministère des Finances.

    A moins que des failles avérées et non dénoncées étaient constatées, ce comité se veut, ainsi, un nouvel mécanisme pour mettre fin aux pratiques douteuses dans les dépenses des devises qui, par ailleurs, ont toujours été soumises à des contrôles très rigoureux.

    Salim Oukaci

  • Economie bleue en Afrique: L’Algérie au Forum de Tunis

    Economie bleue en Afrique: L’Algérie au Forum de Tunis

    L’Algérie prendra part, au mois de juin prochain à Tunis, au deuxième Forum sur l’économie bleue en Afrique (ABEF) et déléguera des experts, des décideurs politiques, des entrepreneurs et des investisseurs pour débattre des questions stratégiques et proposer des recommandations à même de contribuer à l’économie bleue au continent noir.

    Selon Leila Ben Hassen, fondatrice et P-DG de Blue Jay Communication, organisatrice de l’ABEF, cette année le Forum auquel participeront plus de 150 représentants de la société civile et des organisations multilatérales, sera plus que jamais tourné vers l’action, afin de créer des partenariats, faciliter les investissements et créer des emplois pour la jeunesse africaine tout en engageant davantage les femmes dans la chaîne de valeur de l’économie bleue.

    Dans un communiqué rendu public, elle a estimé qu’«il est impossible aujourd’hui de parler de croissance si elle n’est pas durable et si nous ne tenons pas compte de son impact social et environnemental».

    Ce qui est à l’ordre du jour du Forum sur l’économie bleue en Afrique

    Les sujets de discussion de l’ABEF porteront, notamment, sur des thématiques liées aux partenariats public-privé, pêche et aquaculture, ports et commerce, énergie des océans, gouvernance et sécurité, pollution et gestion des déchets, autonomisation des femmes dans le secteur maritime, éducation des jeunes et technologie et financement des océans.

    L’ABEF vise à promouvoir des idées nouvelles et audacieuses permettant d’accélérer une transformation structurelle en Afrique et à créer des emplois pour une jeunesse dynamique en pleine croissance.

    Le Forum offre une plateforme unique aux différents acteurs engagés en faveur des océans pour partager leurs idées sur la réalisation de l’objectif de développement durable et présenter de nouvelles opportunités d’investissement dans les industries océaniques traditionnelles et émergentes, tout en facilitant les partenariats public-privé et le networking.

    Lors de sa première édition, les intervenants et délégués de l’ABEF avaient souligné l’importance de la coopération internationale, de l’éducation et de financements innovants pour développer l’économie bleue en Afrique à plus grande échelle.

    Ils avaient, notamment, souligné que pour y parvenir, gouvernements et secteur privé devaient impérativement adopter une approche concertée et coordonnée.

    Rappelons que l’industrie maritime africaine est estimée à environ 1 000 milliards de dollars par an tandis que la valeur des actifs des différents écosystèmes de l’économie bleue serait d’environ 24 000 milliards de dollars.

    L’économie des océans représente donc un énorme potentiel en matière de création d’emplois et de sources de revenus pour les communautés locales, tout en apportant une réponse aux problématiques du changement climatique et de la durabilité des ressources naturelles.

    Yanis Oumakhlouf