Le cahier des charges fixant le contenu ainsi que les modalités et les mécanismes en vue de la fourniture du service universel des communications électroniques a été rendu public par la commission intersectorielle chargée de la gestion du fonds d’appui du service universel de la poste et du service universel des communications électroniques, commission sous tutelle du Ministère de la poste, des télécommunications, des technologies et du numérique.
Ce que comprend le service universel
Le service fourni doit garantir selon les principes d’égalité, de continuité, d’universalité et d’adaptabilité, la disponibilité du service notamment les appels d’urgence, la téléphonie et l’internet mobile à un débit minimum de deux (2) mégabits/seconde et concerne 750 communes enclavées et a faibles densité de population réparties sur 38 wilayas à travers le territoire national.
Certaines communes aux reliefs montagneux et accidentées concernées par ce service universel ne sont pas éloignées de grandes villes et de grands centres urbains comme Constantine, Annaba et Oran.
Il doit également fournir le service pour 178 axes routiers non couverts par les réseaux existants actuellement et concerne principalement les dix wilayas du sud et du grand sud connues pour l’étendue de leur territoire et la longueur des axes routiers les reliant aux autres localités des hauts plateaux et du Nord du pays.
A propos du cahier des charges
Le cahier des charges s’adresse uniquement aux opérateurs de communications publics ou privés, légalement agrées par l’Agence de Régulation des Postes et Télécommunications et titulaires de licence d’établissement et d’exploitation de réseau de télécommunication mobiles.
Il faut rappeler que la grande étendue du territoire national (plus grand pays d’Afrique en superficie), et l’occupation inégale des espaces (90 % de la population vit sur moins de 12 % du territoire) rendent aléatoire la couverture malgré les efforts colossaux fait par l’Algérie à l’instar de ce qui a été fait pour l’électrification, l’acheminement du gaz et de l’eau.
Le monde connecté aujourd’hui et les nouvelles habitudes de consommation accentuent la pression sur les pouvoirs publics pour répondre à des besoins devenus pratiquement incompressibles.
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