Le Centre national de contrôle et de certification des semences et plants procède actuellement au contrôle et à la certification plus de 200 000 hectares, dont 180 000 hectares de semences potagères, de 22 000 hectares de plants de pommes de terre et de 12 500 000 plants d’arbres fruitiers et vignobles.
Importance de la certification des semences potagères
Selon la directrice dudit centre, Zakia Mellah, qui s’exprimait lors des Journées portes ouvertes sur les activités de son institution, Mme Mellah a affirmé que «l’opération de certification est un moyen important et nécessaire pour donner une plus-valu aux produits végétaux et agricoles, en vue d’assurer leur conformité aux normes internationales dans la chaîne de production et faciliter leur commercialisation au niveau international».
Lors de cette rencontre, par ailleurs placée sous le thème «la certification au service de la sécurité alimentaire et de la souveraineté nationale», cette responsable a précisé que les opérations de contrôle de qualité des semences et des plants, effectuées jusqu’en 1992, relevaient des missions des instituts techniques qui avaient un double rôle à assumer en tant que producteur et contrôleur, ce qui était contraire aux lois en vigueur au niveau international.
Ces missions stipulent la séparation de l’opération de production de celle du contrôle. Mme Mellah, qui a salué l’orientation de l’actuelle politique agricole qui œuvre à assurer la sécurité alimentaire, le secteur de l »’agriculture accorde une importance primordiale au développement des semences et des plants, lequel constitue le premier maillon de la chaîne de production agricole.
De son côté, le secrétaire général du ministère de l’Agriculture, Kamel Chadi, a mis l’accent sur l’importance de la certification qui constitue «un outil irremplaçable pour l’évaluation des produits agricoles», notamment les produits végétaux, en garantissant un système de production reconnu répondant aux exigences internationales.
Le même responsable a fait état de trois millions de quintaux de semences produites par an, au niveau national, dans la céréaliculture, tandis que les niveaux de production dans la filière de la pomme de terre ont atteint 3,7 millions de quintaux de semences par an au niveau national.
Kamel Chadi également proposé l’élaboration d’une stratégie d’orientation, de formation et de communication sur les nouvelles techniques relatives à la certification des semences et des plants et l’évaluation des impacts socio-économiques des nouvelles technologies sur la filière des semences et des plants, à travers une coopération interprofessionnelle efficace.
Du reste, il a estimé que l’encouragement de l’investissement privé local et étranger, la création de grandes exploitations agricoles, le développement permanent des filières agricoles stratégiques (céréales, lait, fourrages et viandes), le soutien et l’accompagnement des porteurs de projets prometteurs et l’établissement des bases des filières agricoles et industrielles destinées à l’exportation figurent parmi les principales réformes engagées par le ministère de tutelle afin de soutenir la croissance économique du pays.
Cette nouvelle orientation, a-t-il ajouté, a permis la définition des perspectives du secteur pour la période 2017-2022, et ce pour renforcer la sécurité alimentaire du pays et diversifier l’économie nationale.
Salim Oukaci
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