SADA : une opportunité d’échanges et de coopération gagnant-gagnant

La deuxième édition du Salon africain des affaires (SADA) s’est ouverte Hier après midi au Palais des expositions de la Safex à Alger. Elle durera trois jours, avec au menu plusieurs conférences-débats sur les échanges commerciaux sur le continent africain, dans le cadre notamment de la nouvelle Zone de libre-échange mise en place par l’Union africaine, la ZLECAF (Zone de libre-échange continentale africaine).

Pas moins de 23 pays, avec un total de 80 exposants, prennent part à cette deuxième édition du SADA, l’occasion d’échanger sur les opportunités d’investissement et de coopération dans divers domaines, allant de l’agriculture, l’industrie agroalimentaire et pharmaceutique, le textile, les énergies renouvelables et les mines au secteur du bâtiments et des travaux publics, en passant par les télécommunications et les technologies de l’information, ainsi que les services.

Interrogé en marge de la cérémonie d’ouverture, Yasser Korani, Chef du bureau commercial de l’ambassade d’Egypte en Algérie, estime que « ce salon est un véritable espace d’échange et de prospection de nouveau marché, en prenant en considération les besoins spécifiques de chaque pays ». Ce dernier se réjouit du niveau des échanges entre son pays et l’Algérie, avançant le chiffre d’un milliard de dollars et de quatre milliards d’investissements égyptiens en Algérie.

Présent au Sada avec son industrie agroalimentaire et ses produits du terroir, l’Angola est l’invité d’honneur du Salon que les organisateurs ont placé sous le thème «Ensemble pour une Afrique forte ».

Riche de ses multiples ressources naturelles et terres rares, mais aussi de sa ressource humaine, le continent africain représente en effet un marché de plus de 1,2 milliards de consommateurs et aiguise tous les appétits des grandes puissances économiques mondiales.

Avec la création de la ZLECAF, une opportunité historique s’offre à ces pays, dont l’Algérie qui a renoué avec sa profondeur africaine, avec la construction en cours d’un véritable partenariat économique et commercial avec le voisin mauritanien, la relance du projet de la route transsaharienne (un total de 10 000 kilomètres) reliant notre pays à quatre voisins du Sahel (Mali, Niger, Tchad mais aussi le Nigeria), ainsi que la Tunisie, sans oublier le vaste projet du gazoduc transsaharien reliant le Nigeria et l’Algérie sur plus de 4182 kilomètres.

Concernant les activités du SADA, des rencontres entre opérateurs est prévue, en plus des conférences qui tournent autour des perspectives de développement de la coopération intra-africaine et de création d’une dynamique d’investissements dans les divers domaines cités auparavant.

L. M.

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