Le Royaume Uni: Une opportunité économique à saisir pour l’Algérie

Après sa sortie de l’Union Européenne (Brexit), le marché de Royaume Uni représente un marché d’une importance capitale pour l’Algérie dans les domaines économique et commercial en raison des changements prises dans la législation commerciale britannique.

 « Le gouvernement britannique a ouvert le champ d’action vers tous les continents autres que l’Europe afin de satisfaire ses besoins », a indiqué ce mercredi 30 juin, Moncef Zemmouchi, gérant du Conseil d’Affaires Algéro-Britannique (UKABC), lors d’une journée d’information sous thème « marche de Royaume Uni : Perspectives après Brexit et opportunités d’exportations » organisée en collaboration avec l’Agence Nationale de promotion du commerce extérieur ALGEX.  


Qualifié de « sur et attractif », le marché britannique offre de multiples avantages aux opérateurs   notamment ceux des pays en voie de développement comme l’Algérie », a affirmé Zemmouchi, ajoutant qu’il est indispensable de s’organiser et se professionnaliser pour exporter vers ce pays qui consomme annuellement 300 milliards de livres sterling de produits agricoles annuellement. 

Il a par ailleurs, appelé le gouvernement algérien de s’orienter « rapidement » vers ce marché de 65 millions d’habitants et qui se situe à deux heures et demi de vol d’Alger.

« Avec la sortie du Royaume Uni de l’UE, l’Algérie a une carte à jouer notamment dans le domaine de l’agriculture et ses exportations vers ses partenaires britanniques. Il y a aujourd’hui, un potentiel intéressant qu’il faut saisir et de nouvelles passerelles qui peuvent être créer entre les deux pays ».


Autre avantage que l’Algérie peut tirer est bien son rôle de porte d’entrée vers le continent africain où la présence de l’industrie et des services britanniques reste limitée dans certains pays. « L’Algérie est considéré pour les britanniques comme un pays aux opportunités immenses. Ils la considèrent la porte de l’Afrique par excellence », a ajouté Moncef Zemmouchi. Il soutient que l’Algérie dispose en effet, d’importants atouts qui lui permettent de se positionner sur le marché du Royaume Uni. 

Pour rappel, en février 2020, Mohamed Haneche , directeur général de l’Europe, au ministère des Affaires étrangères avit affirmé, lors du forum d’affaires organisé par l’x (FCE) et Developing markets associates (DMA) que « L’Algérie et le Royaume-Uni doivent négocier un accord de coopération globale pour substituer à l’accord d’association avec l’Union européenne (UE) après le Brexit »

Des négociations avait-il précisé qui vont aboutir à un accord gagnant-gagnant « qui permettra de profiter des changements que connait l’Algérie avec l’élection d’un nouveau Président et le Royaume-Uni avec sa sortie officielle de l’Union européenne, pour hisser les relations entre les deux pays au niveau de leurs potentiels énormes.»

Un accord qui doit mettre en place des  mécanismes pour améliorer le flux des investissements entre l’Algérie et le Royaume Uni, dans les deux sens.

L’ambassadeur du Royaume-Uni en Algérie, Barry Lowen, avait lors de ce même évènement  affirmé que la sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne allait permettre à son pays d’aller vers de nouveaux partenariats à travers le monde. C’est également avait-il souligné une belle opportunité pour développer et renforcer les relations commerciales du Royaume Uni avec l’Algérie dans de nombreux secteurs.

Pour rappel, des Forums sur l’investissement sont régulièrement organisés entre les hommes d’affaires Britanniques et Algériens pour évaluer les opportunités d’échanges commerciaux et d’investissement entre les deux pays.

N.B



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