Les recettes douanières de l’Algérie se sont établies à 159,78 milliards de dinars en janvier et février 2019, contre 136,49 milliards de dinars durant la même période de 2018.
Selon la direction générale des douanes (DGD), cette amélioration hausse de 17,06% des recettes douanières s’explique par l’accroissement de la valeur des importations exprimées en dinars algérien, alors que la valeur de ces importations libellées en devise (dollars) ait connu une baisse de -2,90% par rapport aux deux premiers mois de l’année 2018, engendrée par l’appréciation de la cotation dollars/dinar.
En effet, les importations ont totalisé 867,47 milliards de dinars (7,32 milliards US) durant les deux mois de l’année 2019, contre 860,35 milliards de dinars (7,54 milliards US) durant les deux premiers mois de 2018, soit une évolution de l’ordre de +0,83% de la valeur en dinars des importations.
L’amélioration des Recettes douanières perçues par les douanes a servi à alimenter le budget de l’Etat à hauteur de 136,31 mds de dinars, contre 118,40 milliards de dinars, en hausse de 15,13% durant la période de comparaison.
Affectation des recettes douanières
Les recettes affectées à la caisse de garantie et de solidarité des collectivités locales (CGSCL) ont atteint 14,21 milliards de dinars, contre 12,38 milliards de dinars, soit une hausse de 14,78% durant la même période de comparaison.
Selon la DGD, les recettes destinées à la caisse nationale des retraites (CNR) se sont établies à 8,18 milliards de dinars, contre 4,94 milliards de dinars, en hausse de 65,64%.
Quant aux recettes destinées aux comptes d’affectation spéciales (CAS), elles se sont établies à près de 904 millions de dinars, contre 550,35 millions de dinars, enregistrant ainsi une augmentation de 64,25%.
Durant janvier et février derniers, les recettes affectées aux communes ont totalisé 166,61 millions de dinars, contre 221,27 millions de dinars, en baisse de près de 25 % par rapport à la même période en 2018.
Cette performance a été réalisée grâce à la maîtrise des éléments de la taxation, notamment de la valeur en douane, qui sert d’assiette sur la base de laquelle sont calculés les droits et les taxes à l’importation.
Pour rappel, les recouvrements effectués par les Douanes en 2018, avaient excédé les 1 000 milliards de dinars, en hausse de 2% par rapport à l’année d’avant.
Yanis Oumakhlouf
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