Un impôt européen serait la panacée
Cet échec largement anticipé, n’a aucunement surpris. Bien avant la fin du sommet, des voix se sont élevées pour souligner qu’il n’était pas urgent d’arrêter le budget pluriannuel.
Angela Merkel a par ailleurs précisé que « si nous avons besoin d’une deuxième étape, alors nous devons nous donner le temps «. Le budget en question, de l’ordre de 973 milliards d’euros, représente 1% du PIB de l’Union européenne sur une période de 7ans.
Autrement dit, même sans accord, l’économie de l’Union continuera de fonctionner.
Dans les faits, l’enjeu de ce sommet semble beaucoup plus politique qu’économique. Néanmoins, le vote du budget est important à plus d’un titre :
plusieurs programmes sont à cours d’argent, et le budget 2013-2020 n’est pas réglé .
En attendant, la commission européenne a demandé aux Etats une rallonge de 9milliards d’euros, mais cette requête n’a pas encore abouti .
Il demeure que les Européens restent obnubilés par le budget 2013-2020, alors qu’il reste des factures impayées de 2012.
Enfin, l’Europe doit faire face à une double problématique, promouvoir la rigueur et encourager la ré-industrialisation.
L’objectif est que l’industrie représente à nouveau 20% du PIB de l’UE en 2020 contre 16% actuellement .
Pour ce faire, l’UE a estimé les besoins à 1000 milliards pour l’efficacité énergétique et les énergies renouvelables.
La politique d’austérité prônée par les Etats européens n’est pas pour arranger les choses.
Mobiliser les investissements demeure difficile.
Les experts préconisent un changement dans le mode de financement de l’Europe.
Ils proposent notamment la mise sur pied d’un impôt européen.
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