Les actifs des banques atteindraient les 18 800 milliards de dollars en 2013.
Selon le cabinet Ernest & Young, et en dépit de la crise que vit la finance occidentale depuis 2007, marquée notamment par la crise des subprimes (crédits hypothécaires américains à risque), la faillite de la banque américaine Lehman Brothers ou bien encore le scandale Madoff , les actifs des banques islamiques devraient atteindre 18 800 milliards de dollars en 2013.
Se basant sur la charia, la finance islamique bannit toute spéculation et adosse ses produits à des actifs réels.
Par ailleurs, au-delà des marchés au Moyen –Orient et en Asie du Sud Est, de nouvelles perspectives s’offrent aux banques islamiques, notamment dans certains pays, entre autres du Maghreb.
Ernest & Young estime que l’avènement de nouveaux dirigeants islamistes au pouvoir à la faveur du printemps arabe va booster le recours aux banques islamiques
L’Egypte travaille déjà à l’émission de « Sukuks », des obligations d’Etat qui ne servent pas d’intérêt et reposent sur des actifs tangibles. L’Irak et la Libye planchent eux aussi sur la mise en place d’un cadre réglementaire pour les banques islamiques.
Cependant, la profitabilité des banques islamiques est nettement inférieure à celle des banques conventionnelles.
Ces dernières ont dégagé une rentabilité des capitaux de 11,6%, en moyenne, contre 15,3% pour les premières.
Cet écart s’explique par l’écart en grande partie lié au manque de standardisation de la finance islamique. Elle varie d’un pays musulman à un autre, selon que l’interprétation de la charia est différente fait remarquer le cabinet
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