Catégorie : Starts-up

  • L’équipe ITdrops remporte la 14ème compétition régionale Injaz El Arab

    L’équipe ITdrops remporte la 14ème compétition régionale Injaz El Arab

    L’équipe ITdrops, seule représentante de l’Algérie à la 14ème compétition régionale des jeunes entrepreneurs d’Injaz El Arab, a remporté le prix du meilleur produit, sacrant ainsi une année d’effort avec un produit destiné à la lutte contre la pandémie mondiale du Covid-19.

    Après avoir remporté la compétition nationale d’Injaz El Djazair en octobre dernier, cette jeune équipe composée d’étudiants de l’Institut de génie Electrique et électronique (IGEE), a su relever le défi et porter haut le drapeau Algérien.

    Rigoureux, persévérants et innovants, les jeunes d’ITdrops n’ont cessé d’émerveiller les 13 pays participants, permettant à l’Algérie d’avoir sa 5ème distinction après 10 ans d’existence d’Injaz El Djazair.

    Cette 14ème édition digitalisée de bout en bout et qui a débuté le 1ère novembre a vu ITdrops participer à une série de challenge des plus grandes entreprises, comme Google, Fedex, Citi Bank, Mastercard ou encore Investcorp.

    Pour rappel, ITdrops a été créée lors de la pandémie du covid-19. Un projet associant l’IT et l’hygiène, permettant ainsi d’avoir une nouvelle approche de la désinfection grâce à un produit distingué Drop & Hands qui vient en réponse au besoin primordiale de désinfection suite à la crise sanitaire du Covid-19.

    Après 10 ans d’existence et plus de 45 000 jeunes formés, Injaz El Djazair membre du réseau Injaz El Arab, regroupant 14 pas de la région MENA, lancera en Janvier 2021, la 10ème éditions de son programme le parcours de l’Entrepreneur qui permettra à des centaines de jeunes à travers le territoire nationale d’avoir les outils clefs pour développer leurs potentiel entrepreneurial.

    Une édition qui s’adapte aux contextes avec une plateforme en ligne disponible en version web et application mobil et permettant ainsi aux jeunes d’apprendre tout en préservant leurs santés vu la conjoncture sanitaire.

    Communiqué de presse

  • L’ambassade des Etats-Unis souligne les opportunités d’entrepreneuriat en Algérie

    L’ambassade des Etats-Unis souligne les opportunités d’entrepreneuriat en Algérie

    L’ambassade des Etats-Unis à Alger est engagée à favoriser l’esprit d’entreprise et à diversifier l’économie en Algérie, et dispose d’un cadre de programmes visant à le faire, selon les propos tenus par Gautam Rana, le chargé d’affaires à l’ambassade des Etats-Unis lors d’une conférence virtuelle sur l’entrepreneuriat tenue mardi matin.

    L’entrepreneuriat, l’innovation et la prise de risque sont profondément ancrés dans la structure des Etats-Unis, a déclaré Rana lors de la conférence «Entrepreneuriat en Algérie: défis et opportunités », organisée par l’ambassade des Etats-Unis et diffusée en direct sur sa chaîne YouTube. 

    Lors de la conférence, Rana a évoqué de célèbres entrepreneurs américains tels que Steve Jobs d’Apple, Jeff Bezos d’Amazon et Elon Musk de Tesla et SpaceX.

     «Ces personnes ont vécu l’essence même du« rêve américain »- que l’Amérique est un endroit où les gens qui prennent des initiatives et travaillent dur peuvent construire leur propre avenir et atteindre leurs objectifs», a-t-il déclaré.

    Rana a également parlé d’un certain nombre de programmes organisés par l’ambassade des Etats-Unis et visant à aider les Algériens à développer des compétences entrepreneuriales et professionnelles. Au fil des ans, l’Initiative de Partenariat pour le Moyen Orient (MEPI) du gouvernement américain a soutenu de nombreux projets d’entrepreneuriat en Algérie, mis en œuvre par des organisations locales et internationales talentueuses, notamment l’Algerian Startup Initiative et World Learning présentes à la conférence d’aujourd’hui. 

    Les derniers projets d’entrepreneuriat du MEPI ont permis la formation de milliers de jeunes entrepreneurs, le lancement de centaines de nouvelles entreprises et la stabilité de dizaines d’entreprises émergentes dans plus de 20 wilayas à travers le pays.

    Le programme d’entrepreneuriat le plus connu de l’ambassade des États-Unis est peut-être Andi Hulm, le premier programme de télé-réalité sur l’entrepreneuriat en Algérie, produit par l’ambassade des États-Unis et diffusé à la télévision algérienne au début de l’année en cours.  L’émission sera rediffusée sur la chaîne YouTube de l’ambassade des Etats-Unis à Alger à partir de cette semaine. 

    Lors de la conférence le ministre délégué de l’Economie de la connaissance et des startups Yacine El-Mehdi Oualid a noté que l’Algérie «est confrontée actuellement à de grands défis, le plus important étant le passage d’un modèle économique basé sur les revenus pétroliers à une économie plus durable, plus résiliente et plus ambitieuse». Appelant à une plus grande innovation pour stimuler la croissance économique, le ministre délégué a déclaré que «pour résoudre les problèmes de demain, nous avons besoin de nouvelles solutions et idées aujourd’hui».

    Lors de sa présentation, El-Mehdi Oualid a souligné les progrès réalisés récemment en Algérie en termes de mise à disposition de ressources pour les entrepreneurs, notamment la création d’un nouveau fonds public baptisé « Algerian Start-up Fund » pour l’investissement dans les startups ainsi que le lancement du premier accélérateur public de startups, Algeria Venture, qui «offre des financements, des formations, du coaching et tout ce dont une startup a besoin pour démarrer. »

    L’ambassade des Etats-Unis a organisé mardi une conférence sur l’entrepreneuriat et la croissance du secteur privé en tant que facteurs essentiels du développement et de la diversification de l’économie algérienne, à l’occasion de la Semaine mondiale de l’entrepreneuriat. Aujourd’hui, plus de 180 pays célèbrent la Semaine mondiale de l’entrepreneuriat, dont l’objectif est de permettre à quiconque, n’importe où, de l’Amérique à l’Algérie, de démarrer et de développer une entreprise plus facilement.

    La conférence virtuelle sur l’entrepreneuriat de ce mardi a également réuni les entrepreneurs algériens Ahmed Ramy Mebrouk, fondateur du réseau artistique Feynan et leader de NRecylci, qui ambitionne à devenir le premier écosystème de recyclage en Algérie; et Chada El Islam Benmahcene, la directrice générale de la future ENTROGX Academy, qui se concentrera sur l’écosystème technologique dans le sud de l’Algérie. Parmi les autres panélistes figuraient Yacine Rahmoun de l’Algerian Startup Initiative ainsi que Mehdi Bentoumi et Hamza Koudri de l’ONG World Learning.

  • L’écosystème monétique présenté aux Start-ups à l’ANPT

    L’écosystème monétique présenté aux Start-ups à l’ANPT

    Présenter l’écosystème monétique aux Start-ups, ainsi que toutes les opportunités qu’offre cet écosystème pour ces entités, est l’objet de la rencontre qui se tient ce jeudi 22 octobre 2020, au siège de l’incubateur du Technoparc, Sidi Abdellah, à Alger, à partir de 8h 30.

    Organisée par le GIE Monétique, cette deuxième rencontre s’inscrit dans le cadre du plan de développement 2020/2022, ayant pour but d’enrichir l’écosystème des paiements électroniques, initié par le ministère des finances.

    Pourquoi une journée dédiée à l’écosystème monétique ?

    À travers cette journée d’information dédiée aux Start-ups et les petites entreprises, les organisateurs ont pour principal objectif la promotion du système de paiement électronique auprès de ces entités.« Cette journée vise à mettre en avant les opportunités en termes d’activités et de métiers que peut représenter l’écosystème entourant le paiement électronique pour le développement des startups désireuses de l’intégrer en créant de la valeur localement. »Précisent les organisateurs.

    D’autres objectifs sont assignés à cette journée à savoir, l’identification des segments d’activités porteurs et à même d’intéresser les Start up et enfin dégager les options permettant à ces entités de nouer des partenariats avec les acteurs financiers, c’est-à-dire les banques et Algérie Poste.

    La rencontre aura lieu au niveau de l’Agence nationale des parcs technologiques, cyber parc Sidi Abdellah. Elle réunira plusieurs participants à savoir le GIE Monétique, les membres du groupement banques et Algérie poste, la société des services bancaires, l’ANPT et enfin les Start-ups.

    Après l’accueil des participants, le Ministre délégué des Start-ups, le président du conseil de direction du GIE et l’administrateur du GIE, donneront des allocutions pour encadrer la rencontre et définir les axes qui seront développés.

    Le déroulement de cette journée d’information, selon le programme annoncé, permettra de faire la présentation de plusieurs aspects du plan de développement comme l’écosystème du paiement électronique, les fonctions monétiques tout comme il sera question de l’émission de produits et services monétiques, l’homologation et la conformité, la sécurité et la lutte anti-fraude.

    L’étude de cas permettra à une Start-up spécialisée dans le domaine des paiements électroniques à l’international de raconter son succès story. Ce qui ne manquera pas d’encourager les autres Start-ups et les petites entreprises présentes lors de cette rencontre.

    Après les communications de présentation, un débat sera animé qui va tourner autour du paiement électronique, dans tous ses aspects et, permettra d’enrichir les recommandations  auxquelles aboutira la rencontre.

    Il est à rappeler que dès la fin de l’année 2019, les pouvoirs publics accordent un grand intérêt pour les Start-ups. Plusieurs rencontres leurs sont accordées et une série de mesure concernant le statut de ces entités et leur financement, sans oublier les exonérations dont elles bénéficient ainsi que l’accompagnement par les incubateurs.

    K.M.B

    A propos de l’ANPT

    L’Agence Nationale de Promotion et de Développement des Parcs Technologiques est une Entreprise publique à caractère industriel et Commercial, créée le 24 mars 2004.

    L’Agence dont le siège est au Cyberparc de Sidi-Abdellah à Alger a pour principales missions la création d’un écosystème national TIC,  encourager une plus grande pénétration technologique dans la société algérienne, la définition, l’implémentation et la généralisation des TIC  et la mise en place d’outils, de mécanismes et de compétences nécessaires au développement des TIC.

    Objectifs des parcs technologiques algériens :

    Mise à disposition de l’infrastructure pour l’accompagnement des entreprises TIC; Renforcement de l’innovation et de l’entrepreneuriat grâce aux incubateurs; Attirer les investissements étrangers ; Augmentation du taux de création des nouvelles entreprises ; Augmentation des investissements du secteur privé ; Freiner la fuite des cerveaux et faciliter la création d’entreprise en Algérie ; Diversification des sources de revenu national.

    L’ANPT compte  un réseau de 6 incubateurs à travers le territoire (Alger (Sidi Abdellah), Oran, Sidi Bel Abbes, Annaba, Bordj Bou Arreridj et Ouargla.  
  • Sonatrach s’investit dans le monde des Start-up

    Sonatrach s’investit dans le monde des Start-up

    Entreprise citoyenne par excellence, le Groupe Sonatrach s’est pleinement investi dans le monde des Start-up et de la micro entreprise. Il est même devenu la locomotive dans le domaine, en parrainant,  finançant et en accompagnant des dizaines de Start-up à travers le pays.

    La plus récente initiative est la contribution, dimanche dernier, en compagnie de l’Agence nationale de valorisation des résultats de la recherche et du développement technologique (ANVREDET) à la création d’un incubateur universitaire pour les startups au niveau de l’université « Kasdi Merbah » de Ouargla.

    La Sonatrach contribue à la création d’un incubateur universitaire

     « Afin de renforcer et de valoriser son rôle en tant que partenaire économique et opérateur social, la Sonatrach a contribué, en compagnie de l’ANVREDET, à la création d’un incubateur universitaire pour les startups au niveau de l’université « Kasdi Merbah » indique un communiqué de Sonatrach.

    Ce projet vise à valoriser les recherches scientifiques et les différents travaux d’innovation et à les concrétiser, à travers l’accompagnement des porteurs de projets innovateurs pour la création de startups et de PME.

    Sonatrach a même initié en septembre dernier avec la wilaya d’Alger, le lancement du premier « accélérateur public », qui sera livré d’ici fin 2020. Le projet qui se trouve au niveau de « Dar-Tech » au parc Dounia à Alger, est un espace permettant de booster et d’accélérer l’innovation.

    Une fois livré, ce projet s’érigera même, une fois livré, en un espace de débat d’idées et un carrefour réunissant les propriétaires d’accélérateurs et incubateurs, des représentants de banques et centres de recherche et des représentants d’entreprises publiques et privées.

     C’est aussi Sonatrach qui est à l’origine du hub d’innovation technologique « Dar Tech 2030 », dédié aux start-up. Cette plateforme a pour missions, l’encouragement des actes collaboratifs, la connectivité entre porteurs d’idées, la promotion du partage, l’innovation au profit de Sonatrach, la réalisation d’infrastructures visant la consolidation de l’écosystème national d’innovation technologique.

     Sonatrach a également pris part, dimanche dernier à Ghardaïa, à la première journée d’information sur la promotion des micro-entreprises, des start-up et de la préservation de l’environnement dans le secteur de l’énergie.

     Une occasion pour les jeunes universitaires de s’informer et de connaître les opportunités d’investissement offertes par le secteur de l’énergie et de  l’environnement dans différents domaines d’activité.

    Il convient de rappeler que le PD-G de Sonatrach M Toufik Hakkar a instruit les directeurs généraux des filiales du Groupe pour accorder 10 % des marchés aux PMI-PME, tout en annonçant la mise en place d’une nouvelle direction au sein du groupe pour accompagner et orienter les start-up.

     Brahim Salah

  • Abdelhakim Berrah: «Bientôt un compartiment de financement pour les Start-up à la Bourse d’Alger»

    Abdelhakim Berrah: «Bientôt un compartiment de financement pour les Start-up à la Bourse d’Alger»

    Un compartiment de financement dédié aux Start up et intitulé « compartiment d’excellence »,  sera prochainement crée au sein de la Bourse d’Alger, a annoncé le président d’organisation et de surveillance des opérations de bourse (COSOB), Abdelhakim Berrah, lors de la conférence nationale des Start up « Algeria disrupt 2020 ».

    « Nous sommes en phase de création de ce compartiment dédié aux Start up au sein de la Bourse d’Alger, où des entreprises ayant atteint une certaine maturité  et stabilité financière peuvent venir solliciter et relever des financements » explique Abdelhakim Berrah, le président de la COSOB.

    Toujours selon les explications de Abdelhakim Berrah, la création de ce compartiment au sein de la Bourse d’Alger, se fera grâce à la collaboration de plusieurs banques et autres acteurs financiers, sans oublier les services du ministère délégué de l’économie de la connaissance et des Start up.

    Abdelhakim Berrah, a également fait un rappel concernant l’écosystème des Start up, c’est-à-dire les autres mécanismes de financement de ces entités à savoir, les banques dont le rôle est primordial dans le développement des Start up. En plus du financement participatif proposé par  le nouveau fonds crée dans l’optique de soutenir les porteurs de projets innovants et intelligents.

    Abdelhakim Berrah annonce la création plateforme numérique

    Il est également fait état de la création d’une plateforme numérique dont la gestion est assurée par un conseiller en financement participatif agréé par la COSOB. Ce conseiller aura pour mission principale de réaliser la collecte de fonds auprès de  d’investisseurs particuliers ou même d’institutions qui croient dans le potentiel de création et de développement de Start-up Algériennes.

    Lors de cette rencontre dédiée aux Start-up, il a été officiellement annoncé le lancement du Fonds national pour le financement de ces entités économiques. Un nouveau mécanisme dont l’avantage est de permettre aux jeunes porteurs de projets innovants d’éviter le parcours du combattant que constitue le recours aux banques.

    Institué par l’article 45 de la loi de finances complémentaire pour l’année 2020, le statut de conseiller en investissements participatifs qui aura à gérer, sur internet, les plateformes de placement de fonds de grand publics, dans des projets participatif, y est longuement expliqué.

    Toutes ces facilitations visent un même but, celui de permettre aux Start up d’avoir de meilleures conditions pour évoluer et se développer sainement, d’autant que ces dernières avaient beaucoup de difficultés pour se maintenir en l’absence d’un écosystème favorable.

    Pour rappel, dès la fin de l’année 2019, les pouvoirs publics ont commencé à montrer de l’intérêt aux Start up, à travers une conférence nationale parrainée par le premier ministre et, dédiée aux mesures annoncées dans le projet de loi de finances 2020 à savoir, les exonérations du paiement des impôts et taxes.

    Par la même occasion l’annonce était faite portant création du fonds national d’appui aux Start up et la création de zones technologiques au niveau national.

    Yasmine Meddah

  • « Algeria Disrupt 2020 » : Plusieurs mesures annoncées

    « Algeria Disrupt 2020 » : Plusieurs mesures annoncées

    Nouveau modèle économique oblige, le développement des Start-up s’avère être un secteur stratégique dans le plan d’action du gouvernement et c’est ce qui a été rappelé lors de l’évènement « Algeria Disrupt 2020 ».

    La Conférence nationale des Start-up « Algeria Disrupt 2020 », à laquelle ont pris part hier, pas moins de 1.000 participants, permettra de vulgariser l’action ministérielle en matière d’économie de la connaissance et de start-up et de rappeler que ces entreprises « sont la locomotive de l’économie de demain ».

    Il s’agit de créer des start-up pionnières aptes à commercialiser leurs produits partout dans le monde, en permettant aux jeunes innovants de bénéficier des mêmes mécanismes de financement que dans les pays développés et de concrétiser leurs projets novateurs.

    Cependant, pour mettre fin aux entraves bureaucratiques se dressant devant ces initiatives novatrices, la mise en place d’un fonds spécial de financement des Start up a été la principale mesure décidée par le chef de l’Etat, qui a d’ailleurs tenu à ouvrir la Conférence « Algeria Disrupt 2020 ». 

    « Algeria Disrupt 2020 » a été une autre occasion au cours de laquelle, M Tebboune a réitéré son engagement d’ « en finir avec les pratiques bureaucratiques ». Des pratiques, note le chef de l’Etat, « qui ont privé les meilleurs de nos enfants de concrétiser leurs projets et de réaliser leurs rêves et poussé nombre d’eux à l’émigration ». « Si tous les Algériens se plaignent de la bureaucratie, les jeunes en sont encore plus contrariés (…) », a-t-il relevé dans son mot inaugural d’ « Algeria Disrupt 2020 ».

    Ainsi, et pour permettre à ces jeunes de concrétiser leurs projets, une batterie de mesures a été prise, à commencer par la mise en place d’un nouveau système déclaratif au profit des porteurs de projets innovants leur permettant de concrétiser leurs idées loin de toute entrave. Des mesures rapellés à l’occasion de l’« Algeria Disrupt 2020 ». Il suffit à toute personne souhaitant créer une start-up de le déclarer seulement…une fois la production lancée, elle devra obtenir le registre de commerce.

    Comme il est nécessaire de créer un « écosystème » qui permettra à ces jeunes de concrétiser leurs projets. Ce dispositif leur garantira des mécanismes de financement adéquats à travers la création du Fonds de financement des Start-ups. La création de ce fonds appelé ASF (Algerian Start-up Fund) est le fruit d’un travail de collaboration entre le ministère délégué de l’Economie de la connaissance et des start-up et de six entreprises publiques (Sonatrach, BDL, CPA, BEA, BNA, Cnep-Banque).

    Le nouveau mécanisme de financement permettra d’éviter les banques et la lenteur bureaucratique qui en découle, d’autant plus que le nouveau système, en dépit du fait qu’il soit basé sur la notion de risque,  se distinguera par la flexibilité. Par ailleurs, un appel a été lancé en direction des investisseurs privés pour financer les projets.

    Même la bourse d’Alger se met de la partie, puisque la Commission d’Organisation et de Surveillance des Opérations de Bourse (COSOB) a annoncé par le biais de son président, Abdelhkim Berrah, la  création prochaine d’un compartiment de financement dédié aux start-ups au sein de la Bourse d’Alger. Ce qui sera fait « en collaboration avec les banques et acteurs de la place financière ». A t’il indiqué en marge de l’« Algeria Disrupt 2020 ».

    Avantages fiscaux…

    Au plan fiscal, des incitations sont également prévues. Elles sont Introduites au titre de la Loi des Finances Complémentaires pour 2020, au profit des start-up en plus des facilitations pour accéder au foncier industriel pour la création des incubateurs et accélérateurs d’entreprises considérés comme très importants dans l’accompagnement des start-up.

    Les avantages fiscaux qui sont concédés par l’Etat pour les entrepreneurs qui lancent des start-up consistent en la suppression des taxes (TVA, TAP et l’IBS) dans le but d’orienter les efforts de ces créateurs vers l’innovation. Pour sa part, le ministre délégué chargé de l’économie numérique a fait savoir que son département ministériel s’apprête à lancer le 15 octobre prochain une plateforme numérique ouverte à tous les jeunes porteurs de projets innovants « afin de s’identifier et de pouvoir obtenir le label start-up institué par un décret exécutif ».

    Par ailleurs, en plus de la labellisation des produits des Start up, dont le Comité a été mis en place conformément au décret exécutif 20-254 du 15 septembre 2020 et des exonérations fiscales, des exonérations douanières pendant la phase d’exploitation, sont  également prévues.

    Des jeunes honorés par le Chef de l’Etat en marge de l’« Algeria Disrupt 2020 »

     Enfin, et pour être à l’écoute de cette jeunesse pétrie de qualité et d’intelligence, le chef de l’Etat a tenu à honorer 07 jeunes innovateurs, ayant entre 11 et 15 ans, dont trois ayant remporté un concours international de robotique en Corée du Sud.

     Il a fait de même pour trois jeunes lycéens innovateurs venus de la wilaya de Sétif, lauréats d’un concours international de robotique en Corée du Sud, ainsi que quatre autres jeunes venus de la wilaya de M’sila. M Tebboune s’est entretenu avec les jeunes créateurs de Start up qui lui ont présenté leurs projets. Un geste fortement apprécié par ces derniers, sachant que toutes les mesures prises en leur faveur ne font que les rassurer et surtout les encourager à aller de l’avant.

    Brahim Salah

  • Le comité de labellisation des Start-up officiellement crée

    Le comité de labellisation des Start-up officiellement crée

    La création du comité national de labellisation des Start-up est enfin officialisée par le décret exécutif n°20-254 du 112 septembre 2020 et publié au journal officiel n°55.

    Les missions désignées à ce comité de labellisation concernent l’attribution de labels pour « les Start up », « les projets innovants » et enfin « l’incubateur »  en fixant et précisant les missions et le fonctionnement de ce dernier.

    Composé de  représentants de différents ministères désignés pour une durée de trois années renouvelables, ce comité de labellisation est présidé par le Ministre chargé du secteur des Start-up et de l’économie de la connaissance.

    Il se réunit deux fois par mois pour étudier et décider de l’attribution des labels destinés aux jeunes sociétés innovantes, aux porteurs de projets innovants et enfin le label incubateur.

    Selon les précisions apportées par le décret exécutif n°20-254, pour être éligible au label « Start up », la société doit impérativement répondre à des conditions à savoir, être de droit algérien et ne pas dépasser huit ans d’existence.

    D’autres conditions sont directement au modèle d’affaire en précisant que les produits développés, ou les solutions proposées  doivent être innovants.

    Pour ce qui est du capital social de la société, il doit être détenu à hauteur de 50% par des personnes physiques et des fonds d’investissements agréés.

    Procédures pour la labellisation

    Les entreprises désireuses d’obtenir le label Start-up doivent s’inscrire via le portail électronique national des Start-up, en complétant cette inscription par un dossier administratif  précisé  dans le portail. Dans un délai maximum de 30 jours, la réponse est envoyée au demandeur qui bénéficie de ce label pour une durée de quatre ans renouvelable une fois.

    Pour ce qui est du label « projets innovants », il faut être une personne physique ou même un groupe de personnes présentant un projet innovant. L’obtention de ce label se fait également à travers l’inscription dans le portail électronique dédié aux Start up.

    Les documents accompagnant l’inscription pour la labellisation doivent porter les précisions quant à l’innovation du projet et prouver son fort potentiel de développement et de croissance économique, sans oublier l’expérience et les qualifications  de la personne ou du groupe en charge de ce projet. Ce label est attribué pendant deux années renouvelables deux fois.

    Le troisième label est en rapport avec « l’incubateur » en précisant quelles sont exactement les missions qu’il doit accomplir. En fait, ce label concerne toute institution, qu’elle soit publique, privée ou  même organisée en partenariat public –privé  et permet d’apporter un appui ou soutien aux Start up, ainsi qu’aux porteurs de projets intelligents et innovants. Ce soutien se présente sous la forme d’hébergement, formation, conseil et enfin financement.

    Pour bénéficier du statut et label d’incubateur, l’institution doit s’inscrire également à travers le portail électronique des Start-up et présenter un plan d’aménagement détaillé de l’incubateur, une liste des équipements dont il dispose, les services qu’il peut offrir aux Start up, ainsi qu’une liste détaillée des formations et encadrement proposés. Ce label est valable pour une durée de cinq ans, et ouvre droit à des aides et un soutien étatique.

    Il est à rappeler que les Start-up  en Algérie, ont bénéficié ces derniers temps comme les exonérations d’impôts, la création de zones technologiques, la facilitation d’accéder au foncier et au registre de commerce, la création d’une cellule d’écoute et de médiation pour rapprocher les jeunes porteurs de projets du ministère des Start-up.

    Sans oublier les mesures concernant la définition du statut de ces entités, la création d’un Fonds d’appui et de développement de l’éco système Start-up, qui prend en charge le financement de la faisabilité des projets, le financement de l’élaboration du Business plan et de l’assistance techniques et enfin le financement des formations et de l’incubation.

    Rania Derouiche

  • HackAlgeria«#Post-Covid19»: Lancement du programme «Innovate Algeria»

    HackAlgeria«#Post-Covid19»: Lancement du programme «Innovate Algeria»

    La Confédération Algérienne du Patronat Citoyen CAPC a lancé, aujourd’hui, son programme de soutien aux startups et à l’innovation : «Innovate Algeria», à l’occasion de la cérémonie de remise des prix aux lauréats de HackAlgeria«#Post-Covid-19».

    Pour rappel, ce sont 171 projets de HackAlgeria #Post-Covid-19 qui sont entrés en compétition. Une compétition très serrée pour sélectionner 5 lauréats dans chacune des trois (03) catégories.

    Le lancement des inscriptions le 17 mai 2020, la plateforme HackAlgeria a enregistré plus de 350 idées reparties sur 1500 participants à travers les 48 wilayas du pays, avec un taux de participation de plus 50 % d’étudiants et plus de 30% de femmes.

    M. Kamel Youcef-Toumi, Professeur de génie mécanique, Co-Directeur du Centre des systèmes d’ingénierie complexes KACST/ MIT (Japon-USA), Directeur du programme de bourses Ibn Khaldoun et Directeur du Laboratoire de recherche en mécatronique Massachusetts Institute of Technology (MIT) est l’Ambassadeur de ce programme.

     A travers «Innovate Algeria», la CAPC marque son engagement à accompagner les startups et les projets innovants à se développer dans un écosystème dynamique.

    Le Président de la Confédération Algérienne du Patronat Citoyen CAPC, M. Mohamed Sami Agli, a annoncé à cette occasion que le programme «Innovate Algeria» a inscrit, comme première action, l’accompagnement des lauréats de HackAlgeria à promouvoir leurs projets à l’occasion d’importants rendez-vous dédiés à l’innovation (Emerging-Valley en décembre 2020 et VivaTech au courant de l’année 2021) mais aussi à MIT avec le soutien du Pr. Kamel Youcef-Toumi.

    Le HackAlgeria #PostCovid19 a été lancé le 17 mai, avec notre partenaire Media & Events. Le comité d’organisation a reçu plus de 350 idées réparties sur 1500 participants à travers plus de 48 wilayas du pays, avec une participation record des étudiants à plus de 50% et de femmes à plus de 30%. 171 projets étaient en compétition : 63 projets dans la Santé, 47 projets autour de la Société, 30 projets pour l’économie, 19 dans la gouvernance et enfin 12 projets dans la Finance FinTech.

    A l’issue de ce véritable marathon technologique qui s’est déroulé complètement en ligne, via la plateforme HACKALGERIA, le jury a sélectionné les 20 lauréats du concours.

     La catégorie meilleure Initiative

    FinTech CROWdz Ahlem Khebizi Guelma

     Santé MonUrgence Amal Akli Tizi Ouzou

    Société GARINI – CLEVER Abbas Oudda Oran

    Economie Colivery Oussama Bouchia Bordj Bou Arreridj

    Gouvernance ELWASSIL – LightD Abdelhak Ouchar Alger

    Catégorie Meilleure Startup

    FinTech BAG Mehdi Boumaza Alger

    Santé CORONAPHOBIA PsyTest Djalila Rahali Oran

    Société Cardaty Sami Aissaoui El Tarf

    Economie Brilog Ibrahim Tabbani Alger

    Gouvernance Smart Bridge Mohamed Abdallah Blida

    Meilleure Avancée Technique

    FinTech PayPratic Nacer Djaafri Souk Ahras

    Santé YSA MED Mourad Mohammed Benosman Tlemcen

    Société Cov-Fight Imad Eddine Tibermacine Biskra

    Economie CovidRescue Sami Chagar Sétif

    Gouvernance coFake Riad Bensalem Alger

    Les cinq coups de cœur gagnants

    1-Meilleur projet Woman-In-Tech: Gouvernance – Meilleure Initiative : PapiLic – Cherifa Hamroun (Tizi Ouzou)

    2- Société – Meilleure Initiative : E-RKEB – Adlane Chaouche (Tissemsilt)

    3- Santé – Meilleure Startup : VaccinMe – Yani Idaghi (Béjaïa)

    4- Santé – Meilleure Avancée Technique: Aicha Manar Abbad (Adrar)

     5- Fin-tech- Meilleure Avancée Technique: Joomla-Technical – Sabrina Soualhi (Sétif)

  • Agreenvest, une plateforme pour le financement des projets agricoles

    Agreenvest, une plateforme pour le financement des projets agricoles

    Booster l’agriculture en Algérie, est l’objectif qui a motivé un groupe d’étudiants de l’école nationale polytechnique, tous élèves ingénieurs,  pour créer la plateforme Agreenvest .

    Cette plateforme propose un financement participatif pour les agriculteurs afin qu’ils développent leur projet d’une manière satisfaisante.

    Selon le chargé des relations extérieures d’Agreenvest, Taibi Badreddine, l’idée de créer cette plateforme n’est pas née du jour au lendemain: « elle est le résultat d’une observation réfléchie du monde agricole en Algérie, un monde  caractérisé par le manque de ressources financières, même si les compétences existent et sont capables de grandes réalisations ».

    Créée il y a quelque mois seulement, Agreenvest est une junior entreprise crée dans le cadre du programme de partenariat Injaz El Djazair.

    Elle se veut, selon les déclarations de ses créateurs: « cette plateforme est spécialement dédiée aux investisseurs et agriculteurs. Elle propose un modèle de financement ayant recours à la finance participative. Pour ce faire, elle propose un service complémentaire aux autres différents modes de financements destinés au secteur agricole. »

    La mise en relation entre les investisseurs et les agriculteurs se fera à partir de la plateforme Agreenvest. Il est également possible d’y retrouver tous les projets validés avec une description détaillée de chaque projet.  L’accompagnement des parties impliquées dans cette opération, c’est-à-dire l’investisseur et l’agriculteur, se fera pour toutes les étapes du projet.

    Agreenvest, un réseau d’information

    En plus du financement, la plateforme met à la disposition des agriculteurs des informations pouvant les intéresser comme le réseau des fournisseurs d’équipements agricoles, la main d’œuvre disponible ainsi que le suivi nécessaire, avec pour but de libérer l’agriculteur des tâches secondaires afin qu’il se focalise sur le cœur de son métier. Des rapports périodiques sont présentés aux investisseurs pour les mettre au courant de l’avancement du projet.

    A propos d’Injaz el Djazair

    Pour rappel, Injaz el Djazair est une association à but non lucratif. Elle fait partie de l’organisation Injaz El Arab, qui s’intéresse aux jeunes dans les 15 pays de la région MENA (Moyen-Orient et Afrique du nord) à travers des programmes ayant pour but la promotion de l’entrepreneuriat.

    Elle est présente en Algérie depuis l’année 2010 sous l’égide du club CARE. Depuis cette date, Injaz El Djazair compte à son actif la prise en charge de plus de 600 étudiants à travers les grandes écoles et les universités Algériennes, comme celle d’Alger, Boumerdes, Oran, M’sila et enfin Bejaia.

    K.M.B

  • Financement des start-up: Enfin un fonds d’aide!

    Financement des start-up: Enfin un fonds d’aide!

    Dès la semaine prochaine, le fonds spécialement dédié au financement des start-up sera opérationnel. C’est ce qu’a annoncé le ministre délégué auprès du premier ministre, chargé de l’économie de la connaissance et des start- up, Yacine El Mahdi Oualid, lors de la visite de travail qu’il a effectuée à Constantine

    « Ce fonds, dédié au financement des start-up, permettra un financement en adéquation avec la nature et la demande des entreprises innovantes » préciseYacine El Mahdi Oualid.

    « Ce fonds sera régi par des mécanismes de financement basés essentiellement sur le capital risque. C’est un mode de financement spécifique des jeunes entreprises innovantes et de haute technologies ». tient à préciser le ministre délégué auprès du premier ministre, chargé de l’économie de la connaissance et des start- up.

    Ce Fonds vient à point nommé pour permettre l’essor de start-up en Algérie. D’autant, que l’on sait que les porteurs de projets se plaignent toujours de l’absence d’un financement des start-up dans toutes les étapes de développement. Ce qui fait qu’elles sont nombreuses à mettre la clé sous la paillasson dès les premières années, parfois même à peine crées.

    Concernant le financement des start-up, pour rappel, le ministre avait  à partir de Bordj Bou Arréridj annoncé le recours au crowfunding pour financer les start-up en Algérie. La Commission d’organisation et  de surveillance des  opérations de bourse a été chargée de travailler sur le crowfunding, un outil de financement adapté aux start-up. Il permet de collecter des fonds à travers des plateformes internet.

    L’information concernant le crowfunding est donnée par le président de la commission d’organisation et de surveillance des opérations de Bourse

    Actuellement, il est recensé 3.000 start-up seulement à l’échelle nationale, ce qui est très peu en comparaison du potentiel humain existant.

    En principe, vu le potentiel humain, après la mise en place des différentes dispositions d’organisation et d’accompagnement, ainsi que toutes les aides et allègement fiscales prévues par les pouvoirs publics et l’avènement du fonds pour le financement des start-up, le nombre devraient considérablement ne manquera pas d’augmenter.

    En plus de’ l’annonce de l’entrée en opération du fonds dédié aux financement des start-up, leministre a également annoncé la prochaine création de zones technologiques, spécialement dédiées aux porteurs de projets.

    Ce qui permettra de mettre fin aux problèmes du foncier et d’encourager la compétitivité de ces entités économiques. Pour rappel, le difficile accès au foncier, est un des handicaps qui freinent les porteurs de projets. Autre facteur bloquant, l’inexistence d’un statut type pour les start-up.

    Accès au foncier et financement des start-up

    Il affirme que l’Etat fait tout ce qui est possible pour organiser le domaine des start-up en promulguant des textes de lois et en instaurant un cadre réglementaire permettant l’essor de ces start-up.

    les mesures en faveur des start-up, sont de plus en plus remarquée comme la création récemment d’une cellule d’écoute et de médiation au profit des porteurs de projets innovants et des start-up, avec pour objectif d’aplanir toutes les difficultés entravant la réalisation des projets.

    Il est aussi fait état de la création d’un portail électronique des appels d’offres et consultations www.safqatic.dz.  

    Ce portail est spécialement dédié aux start-up et micro entreprises, crées dans le cadre du dispositif de soutien à l’emploi des jeunes ANSEJ et spécialisées dans le secteur des postes et télécommunications.

    L’intérêt de ce portail électronique pour les porteurs de projets réside dans le fait que l’on y retrouve  tous les appels d’offres des marchés publics en rapport avec le secteur des postes et télécommunications.

    D’autre part, le portail en question permettra de concrétiser l’opération de numérisation totale du processus des marchés, à commencer par la publication des cahiers des charges jusqu’à l’octroi final du marché.