Catégorie : Starts-up

  • ANPT : Lablabee consacrée «Startup de l’année» à Londres

    ANPT : Lablabee consacrée «Startup de l’année» à Londres

    C’est une startup algérienne, fondée à Oran, qui a été consacrée «Startup de l’année» à Londres par le prestigieux World Communication Awards. Un couronnement dont est également fière l’ANPT (l’Agence nationale de promotion et de développement des parcs technologiques) de Sidi Abdallah (Alger) étant l’incubateur de cette startup qui, devons-nous le souligner, est aussi présente en Europe où elle s’est bâtie une réputation et bénéficie d’un soutien clair de business angels. En septembre de cette année, Lablabee a réussi une levée de fonds de 1,4 million d’euros.

    Pour en revenir à l’évènement de Londres, apprend-on d’un communiqué rendu public par l’ANPT, la distinction de Lablabee a eu lieu en marge de la 24e édition du Total Telecom Congress, organisé par Total Telecom en Angleterre. La Startup est spécialisée dans les télécommunications,  précisément le Telco Cloud.

    Fondée par deux ingénieurs en télécom, Samir Tahraoui et Mahfoud Sidi Ali Mebarek, rapporte l’ANPT, Lablabee propose une solution innovante et révolutionnaire pour l’industrie des télécommunications permettant, à moindre coût et hors domination des marques constructeurs, la montée en compétence et le développement du capital humain grâce à ses laboratoires virtuels de formation spécialisés dans ces domaines stratégiques et dont les équipements physiques sont très onéreux.

    Grâce à cette solution innovante, l’accès aux technologies tel que 5G, Cloud, DevOps,…et autres, devient accessible et à la portée de tous.

    Dans une précédente déclaration, en marge de l’annonce de la levée de fonds en Europe, le cofondateur Samir Tahraoui, a affirmé : «Je crois que l’avenir des réseaux de télécommunication sera ouvert, élastique et évolutif. Avec LabLabee, nous préparons l’industrie à cette transformation par le biais d’une plateforme virtuelle immersive et pratique pour rendre les technologies Telco Cloud comme la 5G ou l’OpenRAN accessibles comme nous l’avons fait avec les technologies web en termes de délai, de procédure et de flexibilité».

    Avec cette distinction à Londres, il est certain que la startup Lablabee sera davantage connue à travers le monde et sollicitée pour des partenariats avec de grandes entreprises.

    K.M

  • Store Virtuel: Le nouvel espace commercial d’Algérie Télécom

    Store Virtuel: Le nouvel espace commercial d’Algérie Télécom

    Algérie Télécom passe à la réalité virtuelle. L’opérateur public vient de lancer un nouvel espace : Store Virtuel. Il offre la possibilité à ses clients d’accéder à tous ses services, à partir de n’importe quel endroit du pays, à tout moment, exprimer leurs besoins ou faire part de leurs préoccupations comme s’ils sont réellement dans une agence Actel, sans se déplacer physiquement. Surtout pas de temps à perdre dans des files d’attente pour la simple raison qu’elles n’ont pas de raison d’être dans cet espace.

    Store Virtuel est opérationnel depuis samedi 30 juillet 2022. C’est une réalisation d’une jeune startup, spécialisée dans les technologies immersives, appelée CeneReality, à sa tête le jeune architecte Richa Abderrahim.

    CeneReality est incubée par l’Agence nationale de promotion et de développement des parcs technologiques (ANPT). Il est clair que ce travail est le fruit du partenariat officialisé, en juin dernier, entre l’ANPT et Algérie Télécom.

    Dans un communiqué rendu public, l’ANPT informe de la réalisation par CeneReality de la première agence virtuelle en Algérie pour le compte d’Algérie Télécom.

    Ce premier projet innovant dans le domaine de la réalité virtuelle, souligne l’ANPT, «est le fruit du partenariat signé au mois de juin dernier entre l’ANPT et Algérie Télécom pour l’épanouissement des startups». C’est aussi le «formidable travail de notre très jeune startup CeneReality spécialisée dans le réalité virtuelle, représentée par son co-fondateur Richa Abderrahim, architecte de formation, et accompagné par l’incubateur de Sidi Abdellah à Alger (ANPT)».

    De son côté, Algérie Télécom indique que Store Virtuel permet aux clients «d’accéder en ligne à un éventail d’offres et services d’Algérie Télécom afin de gagner du temps et d’éviter les déplacements au niveau des agences commerciales».

    Cette solution virtuelle est appliquée entièrement en mode 3D et 360°. Elle contient trois espaces : un espace d’accueil, un espace dédié aux équipements et services commercialisés dans le réseau commercial «Boutique Idoom», et un espace exclusivité.

    Sonia Miloud

  • «Leaders Generation by LG »: La 1ère étape du programme clôturée

    «Leaders Generation by LG »: La 1ère étape du programme clôturée

    LG ELECTRONICS ALGERIE et INJAZ El DJAZAIR ont clôturé aujourd’hui la première session de formation présentielle du programme «Leaders Generation by LG », qui accompagne les jeunes étudiants dans le cadre de la création de projets innovants au niveau de l’incubateur de startup Algeria Venture.

    Lors de la cérémonie de clôture qui a eu lieu au niveau du siège d’ ICOSNET à Chéraga, les responsables de LG ELECTRONICS ALGERIE et INJAZ EL DJAZAIR  ont remis 50 attestations de participations à plusieurs jeunes issus de plusieurs universités et écoles.

    Ce premier atelier du programme «Leaders Generation by LG » est basé sur deux jours d’accompagnement sous forme de 3 modules: une connaissance de l’écosystème entrepreneurial algérien, une acquisition des soft skills nécessaire à l’entrepreneuriat et enfin les compétences clefs pour manager son entreprise.

    Cette action est le fruit d’un partenariat de LG ELECTRONICS ALGERIE et INJAZ EL DJAZAIR conclu le 25 mai 2022 à l’occasion du lancement et de la présentation du programme «Leaders Generation by LG ». Celui-ci s’étalera sur une année pour permettre à près de 500 jeunes universitaires d’acquérir un ensemble de compétences entrepreneuriales.

    Ce cursus est scindé en différentes parties dont des ateliers en ligne ont été organisées et ouvert aux jeunes de l’ensemble des wilayas et qui ont vu la participation de plus de 150 personnes, en plus des séances des ateliers en présentiel.

    A la fin de cette première phase dédiée aux développements de compétences, une vingtaine d’étudiants seront sélectionnés dans l’objectif de concourir pour le titre d’ambassadeur et auront la charge d’organiser des événements entrepreneuriaux locaux.

    A travers le programme «Leaders Generation by LG » LG s’associe à un acteur majeur de l’entreprenariat social pour promouvoir des initiatives citoyennes et donner la chance à de jeunes étudiants algériens de prétendre au rang de leaders de l’innovation dans un futur proche.

    LG ELECTRONICS ALGERIE est heureux de faire partie de cette aventure, à travers laquelle il réaffirme son engagement d’entreprise citoyenne à soutenir l’innovation et les acteurs qui en font leur but. Elle contribue également à promouvoir les acteurs locaux dans un certain nombre d’activités importantes en matière de solidarité, de soutien, de support à des causes et à l’environnement.

    Avec INJAZ EL DJAZAIR, une association riche de 12 années d’existence et qui a pu accompagner plus de 80 000 jeunes dans près de 40 wilayas du pays, à travers plus de 20 programmes d’accompagnement, LG scelle un partenariat social durable qui vise à supporter, soutenir et promouvoir une future génération de jeunes entrepreneurs leaders de l’innovation.

    À propos de INJAZ EL DJAZAIR

    Injaz el Djazair est une association à but non lucratif faisant partie du réseau de Injaz el Arab, un network  régional regroupant 13 pays et activant dans le domaine éducatif avec des programmes d’accompagnements élaborés par Junior Achievement Worldwide; une association internationale qui soutient les jeunes avec des programmes de promotion de l’entrepreneuriat, l’employabilité et l’éducation financière.

    Elle travaille étroitement avec les universités et les grandes écoles. Cette collaboration permet à INJAZ El Djazair de mettre en place ses programmes pour accompagner les jeunes dans le développement de leurs compétences afin de les encourager à réaliser leurs projets entrepreneuriaux ou de rejoindre le monde du travail au sein de l’entreprise.

    Durant ses 12 années d’existence Injaz el Djazair a pu accompagner plus de 80 000 étudiants dans 40 wilayas du pays à travers plus de 20 programmes de formation ce qui représente plus de 1,5 millions d’heures de formation. Cela a été réalisé grâce à des partenaires et institutions dont le nombre a dépassé la barre des 100 organisations.

    A propos de LG ELECTRONICS :

    La philosophie de LG s’articule autour du respect de la personne, de la sincérité, et du retour à l’essentiel. Le géant sud-coréen s’engage à se mettre au service des clients, en leur offrant des solutions répondant à leurs besoins et de nouvelles expériences par un effort d’innovation constant, afin de leur permettre d’améliorer leur bien-être quotidien.

    Les produits signés LG s’adressent à des consommateurs exigeants et sensibles, des individus soucieux d’entreprendre de nouvelles activités et de se lancer de nouveaux défis, de manière à multiplier les expériences et mener une vie meilleure. LG Electronics a développé son image de marque de manière constante et progressive, afin de partager sa devise, « Life’s Good ». LG Electronics s’applique à marier le contemporain et l’authentique et ne cesse d’évoluer pour s’adapter aux idéaux des temps modernes.

  • Le Salon «Africa Disrupt» à Alger avant fin 2022

    Le Salon «Africa Disrupt» à Alger avant fin 2022

    «Africa Disrupt» rassemblera les plus grands acteurs de l’innovation et des nouvelles technologies, notamment de grandes entreprises technologiques, des start-up, ainsi que des personnalités reconnues dans ce domaine.

    A la réunion hebdomadaire du gouvernement, tenue hier sous la présidence du Premier ministre, Aïmene Benabderrahmane, le ministre délégué chargé de l’Economie de la connaissance et des Startups, Yacine Oualid, a présenté une communication sur l’organisation à Alger, avant la fin 2022, du Salon «Africa Disrupt».

    «Africa Disrupt» est le «plus grand évènement technologique du continent», selon les propres mots du représentant du gouvernement, pleinement engagé, en sa qualité de ministre et de représentant de l’Algérie, dans un processus d’accélération de l’évolution numérique dans le pays mais aussi dans le continent noir.

    Selon le communiqué des services du Premier ministère, «Africa Disrupt» «rassemblera les plus grands acteurs de l’innovation et des nouvelles technologies, notamment de grandes entreprises technologiques, des start-up, ainsi que des personnalités reconnues dans ce domaine».

    Du 31 mai au 2 juin derniers, notre pays a abrité le Digital africain summit. Durant trois jours, les participants ont tenté de répondre à une question fondamentale : quelle est la stratégie à mettre en place pour accélérer l’évolution numérique en Afrique, avec la perspective de réaliser les objectifs du développement durable ?

    Dans l’allocution d’ouverture, Tadjeddine Bachir, le président du Groupement algérien des acteurs du numérique (GAAN), l’organisateur de ce somment, a souligné l’impératif d’aller de l’avant dans ce domaine pour rattraper un retard de plusieurs années dans tout le continent noir : «Nous avons aujourd’hui, plus que jamais, le devoir, la responsabilité historique de saisir l’opportunité unique que nous offre le digital et les technologies, pour rattraper le retard civilisationnel qui nous sépare du monde».

    De son côté, le Pr Mohamed Belhocine, commissaire de l’Union africaine, chargé de l’éducation, de la science et de la technologie, est revenu sur la nécessité de mettre en place un écosystème adéquat qui sera à même de permettre l’accélération de l’évolution technologique dans l’ensemble des pays africains. L’intervenant a mis en avant le rôle du secteur privé mais aussi celui de la femme dans ce processus de transformation numérique. Il y va du développement durable de l’Afrique, a-t-il soutenu.

    L’évolution numérique en Afrique, a-t-il affirmé, permettra la reprise économique et la construction de systèmes durables et plus résilients. Des services meilleurs seront fournis aux populations et aux entreprises, dans les domaines du e-commerce, la santé, la finance, l’éducation, l’agriculture et autres. Ils peuvent être fournis aussi bien par le secteur public que privé. Les PME et les startups doivent s’impliquer également.

    Le Salon «Africa Disrupt» vient donc pour consolider et renforcer toutes les démarches entreprises pour l’évolution numérique de l’Afrique;

    Sonia Miloud

  • Partenariat Algeria Venture-Google for Startups

    Partenariat Algeria Venture-Google for Startups

    Au pavillon dédié entièrement aux startups et leurs activités, à la 53ème Foire internationale d’Alger (FIA 2022), une convention de partenariat a été signée, ce jeudi, entre l’accélérateur public «Algeria Venture» et Google for Startups.

    La convention de partenariat entre l’accélérateur public «Algeria Venture» et Google for Startups a été signée par Sid Ali Zerrouki, le directeur général d’Algeria Venture, et le responsable de l’écosystème des développeurs de Google dans la région MENA, Salim Abid, en présence du ministre délégué chargé de l’Economie de la connaissance et des Startups, Yacine Oualid.

    Ce partenariat est considéré de grande importance du fait qu’il met en relation l’accélérateur algérien avec un des plus grands accélérateurs de startups au monde. En effet, apprend-on, Google for Startups est une branche de Google qui exploite un accélérateur de startups mondial et d’autres programmes qui aident les startups à se développer.

    Allant dans le détail, les deux nouveaux partenaires expliquent que cette relation avec Google for Startups permettra à Algeria Venture et les startups algériennes d’accéder à des informations et tirer parti des ressources. Il est question notamment de formation.

    A ce propos, 120 startups seront formées chaque année au Design Thinking. 30 autres seront impliquées dans un programme d’accélérateur complet. Algeria Venture accédera également au réseau mondial de Google, aux informations d’un certain nombre de programmes de démarrage et aux meilleures pratiques.

    Et une convention avec MentorGate

    A la même occasion, une autre convention a été signée entre le même accélérateur public «Algeria Venture» un réseau incubateur et accélérateur de startups présent dans plus de 18 pays à travers le monde, appelé «MentorGate».

    Elle a été signée par Sid Ali Zerrouki et Mohamed Serri, respectivement directeur général d’Algeria Venture et représentant de MentorGate, également sous la supervision du ministre, Yacine Oualid, auquel s’est joint, dans l’après-midi, le ministre de la Poste et des Télécommunications, Karim Bibi Triki.

    De ce deuxième partenariat, rapporte M. Zerrouki, il est attendu que les startups algériennes puissent s’étendre à l’international, exporter leurs produits et services, ainsi que créer des filiales à l’étranger, tout en attirant des investissements dans le pays.

    Sonia Miloud

  • Startups : Lancement prochain d’un crédit à l’innovation (Yacine Oualid)

    Startups : Lancement prochain d’un crédit à l’innovation (Yacine Oualid)

    Un crédit à l’innovation, destiné spécialement aux porteurs de projets innovants, sera prochainement lancé au profit des startups, a indiqué, ce samedi, le ministre délégué chargé de l’Economie de la connaissance et des Startups, Yacine Oualid. Le crédit à l’innovation, nouveau produit, finalisé par les services du département ministériel, sera présenté en Conseil du gouvernement, a-t-il rapporté.

    Le ministre était à Béjaïa où il s’est entretenu, à nouveau, avec des porteurs de projets qui l’ont relancé sur ce problème de financement. Se montrant rassurant, il a assuré de la pertinence de sa proposition au gouvernement et des grandes chances de son aboutissement, étant donné que le crédit à l’innovation s’inscrit dans le cadre des dispositifs financiers et règlementaires, adoptés depuis 2021 et qui visent à créer l’écosystème favorable au développement des startups et des projets innovants.

    A rappeler, à ce propos, le travail en étroite collaboration avec la Cosob (Commission d’organisation et de surveillance des opérations de la bourse) qui a fini par mettre en place un premier laboratoire dédié au développement de l’innovation technologique, en l’occurrence le Finlab.

    Ce laboratoire de financement des startups a été lancé officiellement en septembre 2021. Depuis, les trois partenaires (Cosob, Finlab et les startups) travaillent ensemble, soutenus dans leurs actions par le département ministériel mais aussi d’autres parties, entre autres l’Union algérienne des sociétés d’assurance et de réassurance (UAR) pour ce qui est des startups qui activent dans le domaine des assurances et dont certaines ambitionnent de devenir des Insurtechs.

    La semaine dernière, le même ministre a annoncé le lancement d’un premier programme de télévision portant sur l’innovation. Le nouveau programme portera le nom : «Innovation». Il est attendu de ce nouvel espace de faire découvrir aux grands investisseurs, appelés «Business Angels», les nouveaux projets présentés par les startups, dans un objectif clair de financement.

    Samia Hanifi

  • Label Startup : les nouvelles normes d’attribution fixées

    Label Startup : les nouvelles normes d’attribution fixées

    Désormais, les nouvelles normes permettant d’établir le caractère innovant de l’entreprise et d’obtenir le label Startup , ont été officiellement dévoilées par le ministère délégué auprès du Premier ministre chargé de l’économie de la connaissance et des startups.

    En effet, pour l’obtention du label Startup, le ministère délégué auprès du Premier ministre chargé de l’économie de la connaissance et des startups a introduit, depuis la dernière révision du cadre juridique, « quatre normes objectives permettant d’établir le caractère innovant de l’activité de l’entreprise », a souligné un communiqué rendu public, précisant qu’une seule norme suffit à l’entreprise pour obtenir le label Startup.

    Plus explicite, ces normes qui permettent d’attribuer le label Startup consistent en les dépenses dans la recherche et le développement (si l’entreprise dépense 15% de son chiffre d’affaires dans la recherche et le développement), la qualité des membres fondateurs (si la moitié des membres du staff fondateur détiennent un doctorat ou plus) et une propriété intellectuelle (si l’entreprise obtient un brevet d’invention ou un programme enregistré au niveau national ou international).

    La quatrième  norme pour décrocher le label Startup exige de présenter un prototype. Le demandeur du label peut « présenter au moins un prototype de l’innovation soumise », indique la même source, précisant que « ce prototype peut prendre plusieurs formes à l’instar d’une plateforme électronique en version finale ou en version demo, un prototype du produit s’il est industrialisé, un lien vers l’application de l’entreprise concernée ou une vidéo illustrative. »  

    Concernant les avantages fiscaux, le label Startup accorde l’appui du ministère délégué et la possibilité d’obtention d’un financement, sachant que la demande du label Startup se fait via l’inscription sur le site www.startup.dz.

    Il important de mentionner que malgré quelques avancées, l’Algérie enregistre un retard dans ces domaines-là. Pour prouve, l’analyse de certains classements sur les cinq dernières années démontre le modèle algérien trouve des difficultés à améliorer les conditions de développement de son économie numérique.
    En effet, Algérie a des difficultés à progresser et à augmenter son score. Ces données expliquent, que dans le domaine de l’attractivité des économies dont l’innovation est l’un des critères de son évaluation, l’Algérie se classe à la 166e place sur 190 pays étudiés (Malaisie 24e, Rwanda 41e, Oman 69e, Kenya 80e.).


    Par ailleurs, d’autres observateurs insistent sur la nécessité pour les acteurs de l’économie numérique, de prendre connaissance de leur rôle dans la croissance économique à travers la création des emplois et l’amélioration de la productivité. Les parties prenantes à ce processus ont toutes un rôle prépondérant à jouer dans la construction de ce lien, disent-ils.

    Création de start-up, un autre défi à relever

    Pour certains experts, l’Algérie est très en retard en matière de création de start-up. Ceci est du estiment-ils, notamment au problème de financement. En effet, le manque du financement et d’aide à ces jeunes porteurs d’idées innovantes est un des obstacles. « Ces jeunes startup ne peuvent pas s’aventurer et de prendre des risques pour se lancer dans ce domaine faute du manque de financement», expliquent-ils.


    Certains d’entre eux ont déploré, par ailleurs, le manque d’espace pour regrouper ces jeunes startups d’une façon régulière afin de faciliter la création et la collaboration. Également, ils ont souligné l’importance de faire connaître aux jeunes porteurs de projets les différents outils qui pourront leur permettre de financer leurs start-up. Et enfin, il est important de mettre en place un encadrement des start-up numériques, notamment la mise en place d’une stratégie et d’une loi régissant ce genre d’entreprises.

    Nacima Benarab

  • Algeria Venture : 3 conventions-cadres pour l’accompagnement des startups

    Algeria Venture : 3 conventions-cadres pour l’accompagnement des startups

    L’accélérateur public des startups «Algeria Venture» a signé, aujourd’hui, trois conventions-cadres avec le Groupe industriel Elec El Djazair et les deux organismes publics INAPI (Institut national algérien de la propriété industrielle) et ANDPMEPI (Agence nationale du développement des PME et de la promotion de l’innovation). Les trois nouveaux partenaires s’engagent à assurer l’accompagnement nécessaire aux porteurs de projets pour la mise en place de nouvelles startups.

    La signature des conventions-cadres a eu lieu au Centre international des conférences (CIC) à Alger, à l’occasion de la tenue de la deuxième Conférence nationale des startups «Algeria Disrupt 2022».

    La première de ces trois conventions-cadres est conclue entre «Algeria Venture» et L’INAPI, signée par le directeur général de l’accélérateur public, Sid Ali Zerrouki, et Abdelhafid Belmehdi, le directeur général de l’INAPI, est une convention de soutien au dépôt de brevets pour les startups.

    La deuxième dite «Open Innovation» a été signée par le même représentant d’Algeria Venture et le DG d’Elec El-Djazair, Mustapha Ferfara, alors que la troisième a été paraphée par Hakim Toussar, en sa qualité de DG de l’ANDPMEPI.

    Organisée par le ministère délégué chargé de l’Economie de la connaissance et des Startups, cette deuxième édition d’Algeria Disrupt a vu la présence de représentants du gouvernement, à leur tête, le Premier ministre, Aïmene Benabderrahmane, le Médiateur de la République, Brahim Merad et d’autres représentants de l’Etat.

    A l’ouverture des travaux, M. Benabderrahmane a réitéré l’engagement de l’Etat à soutenir les porteurs de projets, financièrement et autres. Ainsi, a-t-il rappelé, depuis 2020, des mesures ont été prises pour aider les jeunes à atteindre leur objectif d’obtenir le label «startup» et mener à terme leurs projets innovants.

    Il a cité la mise en place et le renforcement d’un cadre règlementaire de l’innovation et des moyens de paiement électronique, la révision du cadre législatif du commerce électronique, la révision en cours du code du commerce et la simplification et la facilitation des procédures de création de start-up.

    A présent, le nombre des startups en Algérie est de 750. Les incubateurs sont au nombre de 38. Selon le Premier ministre, le nombre des porteurs de projets qui ont bénéficié du soutien financier du Fonds national des startups est de 390, la signature de conventions-cadres va inéluctablement favoriser l’émergence des porteurs de projets.

    Pour rappel, l’accélérateur public «Algeria Venture» a ouvert ses portes, au Parc des Grands Vents d’Ouled Fayet (Alger), il y a exactement une année, soit le 2 mars 2021. Il a été créé par décret exécutif N°20-356 du 30 novembre 2020. Le nouvel établissement est à caractère industriel et commercial. Il est placé sous la tutelle du ministre chargé des start-ups. Il est «l’outil des pouvoirs publics pour la mise en œuvre de la politique nationale pour la promotion et la gestion des structures d’appui des start-up, notamment à travers les incubateurs, les accélérateurs et le développement de l’innovation».

    Entre autres missions à sa charge, la participation dans la mise en œuvre de la stratégie nationale en matière de promotion et de gestion des structures d’appui des start-ups, par secteur d’activité, participation à la création de nouvelles structures d’appui pour le renforcement des capacités nationales d’accompagnement de l’innovation, en vue de favoriser la création de start-up et la contribution au développement économique et social.

    Karima Mokrani

  • Le premier salon Digimact dédié aux JMO-2022 reporté

    Le premier salon Digimact dédié aux JMO-2022 reporté

    Prévue initialement du 1e au 3 février, la première édition du Salon Mediterranean Digital Action (Digimact), placée sous le thème «Le digital au service du Marketing territorial et urbain à l’ère des Jeux Méditerranéens d’Oran (JMO-2022) », se déroulera du 5 au 7 mars au Centre des Conventions d’Oran.

    Selon les organisateurs, ce report est imposé, d’une part, par « la nouvelle vague du Covid-19 qui sévit en Algérie, caractérisée par la rapide diffusion du variant Omicron » et, d’autre part, « suite à l’annonce du gouvernement d’interdire tous les rassemblements ».

    Il faut noter que dix-neuf équipes ont étés retenues pour produire des solutions pour accompagner les Jeux méditerranéens d’Oran (JMO-2022).

    En ce sens, les organisateurs indiquent que des facilitateurs et des Coach professionnels se sont relayés pour encadrer les participants en ligne, notamment via des outils collaboratifs et de visio-conférence ainsi que la plateforme Hackathon exclusivement dédiée à cet évènement.

    Pour réussir un tel pari, plusieurs rencontres virtuelles ont été organisés durant ces trois jours de compétition non-stop au profit des challengers pour donner des informations, lancer les différentes phases et donner des consignes. 

    Après cette compétition, les membres du jury se sont réunis pour décrypter les projets présentés, alors que les lauréats retenus seront dévoilés le 5 février prochain.

    Les trois meilleurs projets seront récompensés le 5 mars prochain, c’est à dire à l’ouverture du salon Digimact au centre des Conventions d’Oran.

    Par ailleurs, les organisateurs affirment que Digimact regroupera toutes les énergies activant dans les métiers du numérique, la production de solutions digitales, comme les Data center, les fournisseurs d’équipements, les startups, les développeurs d’applications, fournisseurs d’accès, les opérateurs de la téléphonie, les plateformes de Cloud Computing, les services internet des objets (IOT), les banques et les assurances, les agences digitales, les clubs scientifiques, les gestionnaires d’applications mobiles, «en mesure d’apporter une valeur ajoutée à un événement d’envergure internationale tel que les JMO-2022 ainsi qu’aux défis qui l’accompagnent».

    «Digimact c’est aussi un programme riche en animations, conférences, workshops, panels qui accompagnera l’exposition, notamment des espaces de networking B to B avec des professionnels IT algériens et internationaux pour partager les expériences et les meilleures pratiques et échanger sur les processus de la transformation digitale qui connecte désormais informatique et métiers», précisent les organisateurs.

    Notons, enfin que Digimact est parrainé par les ministres de la Poste et des Télécommunications, de la Numérisation et des Statistiques et le ministre légué auprès du Premier ministre chargé de l’Economie de la Connaissance et des Start-Up.

    Rabah Nadri

  • temtem One France mets à disposition des produits 100% algériens

    temtem One France mets à disposition des produits 100% algériens

    temtem One France : la super App multi-services qui met à disposition de la diaspora algérienne en France des produits 100% algériens

    En plus de répondre aux besoins locaux des Algériens et de permettre à la diaspora algérienne à l’étranger d’effectuer des achats pour leur famille en Algérie, temtem One s’étend sur le territoire Français. En effet, suite à la demande de bon nombre de ses clients, la start-up propose depuis le 6 mai 2021 des produits algériens ainsi que d’autres services : boucherie, pâtisserie, et traiteurs de qualité et au meilleur prix.

    Comment ?

    Les Algériens résidant à l’étranger peuvent désormais, grâce à l’application commander leurs marques de produits algériens préférés : Bimo, Hamoud Boualem, Ifri… avec une livraison partout en France en moins de 24 heures !

    Il leur suffit de passer leur commande sur l’application et de payer avec leur carte bancaire (VISA, MasterCard, American Express) et temtem se chargera de livrer leur commande en 1H en mode express sur Paris première couronne ou en mode standard en 24H sur tout le territoire français.

    temtem One France contribue à l’exportation des produits locaux et permet aux marques algériennes de pénétrer de nouveaux marchés.

    En effet, en proposant des produits du pays, temtem One offre l’opportunité aux marques algériennes de se positionner sur le marché français, ce qui constitue un axe de développement idéal et un fort potentiel pour l’export.

    A propos de temtem One

    temtem One est une application mobile qui propose de nombreux services pour répondre à tous les besoins quotidiens des utilisateurs :

    • temtem chauffeurs privés et Karos covoiturage pour la mobilité
    • Market pour l’épicerie et courses à domicile
    • Shopping pour tous les achats : vêtements, hi-fi, téléphonie, électroménager, jeux-vidéos, cosmétiques, automobile, parapharmacie, …
    • Santé pour la consultation à domicile : générale, spécialité…
    • Bricolage pour la réparation à domicile : plomberie, électricité, serrurerie…

    Depuis mai 2021, Islam Slimani est l’ambassadeur de l’application temtem One.

    La startup prévoit également de couvrir le Maroc, la Tunisie, le Sénégal, la Côte d’Ivoire et le Mali.

    temtem One en chiffres :

    • 50 employés,
    • +450 000 clients
    • +10 000 partenaires chauffeurs et livreurs