Le premier accélérateur de start-up en Algérie, appelé Algeria Venture ouvre grandes ses portes, aux porteurs de projets. Il est au Parc des Grands Vents d’Ouled Fayet (Dounia Parc) dans la capitale, Alger.
Algeria Venture a été inaugurée officiellement, le mardi 02 mars 2021 par le Premier ministre, Abdelaziz Djerad. Ce dernier a clairement affirmé la disponibilité de tout le gouvernement à investir dans les idées innovantes, en assurant un accompagnement efficace des jeunes initiateurs de projets et d’idées innovantes.
C’est une priorité du chef de l’Etat, Abdelmadjid Tebboune qui, lors de la rencontre nationale sur la relance économique, les 18 et 19 août 2020, a affirmé que les start-up seront une locomotive du nouveau développement économique. 2021 a été annoncée comme étant l’année des start-up. l’ouverture d’Algeria Venture vient pour concrétiser une promesse.
«Le Président de la République a insisté, à maintes reprises, sur l’impératif de réunir toutes les conditions et moyens nécessaires pour leur (start-up) permettre de s’acquitter pleinement de leur rôle dans le processus de diversification économique escompté», a rappelé Djerad.
Et d’ajouter : «le gouvernement s’emploie à poursuivre ses efforts en vue de moraliser la vie économique, lutter contre les pratiques bureaucratiques et assurer un environnement serein propice aux porteurs d’idées, notamment les jeunes, pour les aider à réaliser leurs projets, au titre des facilitations administratives accordées par le Gouvernement dans le cadre du plan de la relance économique».
En effet, tout un dispositif a été mis en place dans cette optique. L’ouverture de l’accélérateur public, le premier du genre dans le pays, a été promise lors de cette rencontre sur la relance économique.
C’est désormais chose faite Algeria Venture est là , au grand bonheur des porteurs de projets, de plus en plus nombreux à se lancer dans l’aventure, décidés à accélérer la digitalisation dans tous les secteurs. «Nous sommes là pour vous aider par tous les moyens dont nous disposons» a assuré Djerad, dans un échange avec la jeune Maha Ammouche, qui s’est distinguée par ses travaux et ses actions pour l’émergence de ces petites entreprises innovantes.
Lors de cette cérémonie, le Premier ministre a été accompagné par d’autres représentants du gouvernement dont le ministre des Start-up et de l’économie de la connaissance, Yacine Oualid, ainsi que le premier responsable du secteur de l’Energie, Mohamed Arkab mais aussi les représentants de la compagnie nationale pétrolière Sonatrach.
C’est elle qui a réalisé et financé ce projet d’accélérateur public. Encore une fois, le Groupe pétrolier confirme sa présence aux côtés des jeunes, sa volonté de travailler en partenariat avec les entreprises nationales, son engagement dans le processus de digitalisation et son engagement de l’innovation.
Algeria Venture est créé par décret exécutif N°20-356 du 30 novembre 2020. Le texte indique que le nouvel établissement public est à caractère industriel et commercial. Il est placé sous la tutelle du ministre chargé des start-ups. Il est «l’outil des pouvoirs publics pour la mise en œuvre de la politique nationale pour la promotion et la gestion des structures d’appui des start-up, notamment à travers les incubateurs, les accélérateurs et le développement de l’innovation».
Entre autres missions à sa charge, la participation dans la mise en œuvre de la stratégie nationale en matière de promotion et de gestion des structures d’appui des start-ups, par secteur d’activité, participation à la création de nouvelles structures d’appui pour le renforcement des capacités nationales d’accompagnement de l’innovation, en vue de favoriser la création de start-up et la contribution au développement économique et social.
Aussi, indique le même texte de loi, l’accélérateur public des start-up est habilité à «conclure tout marché ou accord avec les organismes nationaux et/ou étrangers relatif à son domaine d’activité», «réaliser toute opération industrielle, commerciale, mobilière et immobilière inhérente à ses activités et de nature à favoriser son développement», «réaliser toute opération financière en relation avec la participation dans le capital de fonds d’investissement dédiés aux start-up» et «faire appel à toute compétence ou organisme pour les besoins d’expertise, d’encadrement et de suivi des start-up».
Karima Mokrani
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