Catégorie : L’entreprise du jour

  • Serport: Progression de 3% du trafic de marchandises durant le 1er semestre 2021

    Serport: Progression de 3% du trafic de marchandises durant le 1er semestre 2021

    Les dix entreprises portuaires relevant du Groupe « Serport » ont enregistré une progression de 3% du trafic global de marchandises durant le premier semestre 2021, pour atteindre 58,7 millions de tonnes contre 56,8 millions de tonnes au cours de la même période de 2020. 

    C’est ce qui a révélé ce matin Ben Krourou Hassan, directeur du développement du groupe des services portuaires « Serport » lors de son passage à la radio nationale, précisant qu’une croissance de 6% des exportations a été également enregistrée au cours des six mois de l’année en cours, par rapport à la même période de l’année précédente. 

    La croissance du trafic global de marchandises est attribuée selon l’invité de la chaine1, à « la liquidité des transactions dans les ports, ainsi qu’au taux élevé de croissance des exportations, ce qui renforce la position des ports algériens dans le processus de pousser l’économie nationale à poursuivre sa croissance », a-t-il ajouté.  

    Pour ce qui est de la nouvelle stratégie du groupe « Serport », M. Ben Krourou  a souligné qu’elle se base principalement sur l’investissement dans le capital humain et du développement des infrastructures, visant à augmenter la capacité des ports actuels, en se dotant des équipements nécessaires afin de suivre le rythme des changements intervenus dans le secteur de transport maritime. 

    A ce titre, le directeur du développement du groupe « Serport » a indiquéque plusieurs projets sont en cours de réalisation. Il a cité notamment le terminal des conteneurs au port d’Alger et le terminal des conteneurs au port de Djendjen, qui aura une profondeur de 18 mètres, permettant l’entrée des plus gros navires.  

    Il est également programmé la réalisation d’un autre terminal des conteneurs au port d’Oran ainsi qu’un poste minerai au port de Djendjen, 5 nouveaux postes d’amarrage au port d’Arzew, un poste d’amarrage minier pour l’exportation des phosphates au port d’Annaba et une extension qui sera réalisée au niveau du port de Skikda. 

    Il est programmé ainsi, l’acquisition des équipements portuaires et des grues portuaires destinés à charger automatiquement des sacs de ciment, sans oublier le programme de numérisation qui sera adopté prochainement et ce dans le but d’améliorer le rendement des ports de « Serport », explique M. Ben Krourou.    

    Il a souligné qu’un certain nombre de mesures ont été prises également dans le but d’améliorer les services, en particulier ceux liés à l’exportation, comme assurer la liquidité dans le transit des marchandises sur une courte période, des réductions de 50% pour chaque processus d’exportation, et mettre une plateforme numérique à la disposition des opérateurs économiques.

    Le même responsable a rappelé par ailleurs que le groupe « Serport » qui emploie actuellement16 000 travailleurs, exploite dix institutions portuaires commerciales, 45 ports de pêche et quatre institutions logistiques, ainsi qu’une entreprise de numérisation. 

    Nacima Benarab

  • Indice de gouvernance des ressources naturelles: remarquable progression de Sonatrach

    Indice de gouvernance des ressources naturelles: remarquable progression de Sonatrach

    Sonatrach enregistre une progression remarquable dans son classement de l’indice de gouvernance des ressources naturelles. L’institut de gestion des ressources naturelles (Naturel Resource Governance Institute) de New York qui est une organisation indépendante fait état d’une augmentation de 18 points en 2020 par rapport à l’année 2017. L’information est rapportée et publiée par la compagnie algérienne sur sa page Facebook.

    Ainsi, lit-on dans le communiqué de Sonatrach, «dans une évaluation intermédiaire de l’indice de gouvernance des ressources pour l’année 2020, publié par l’institut de gestion des ressources naturelles de New York, le groupe Sonatrach a enregistré une progression remarquable dans son classement, avec une augmentation de 18 points par rapport à 2017». Selon le même institut, la performance du groupe pétrolier algérien est satisfaisante et positive.

    La même source rappelle que l’indice de gestion des ressources mesure la qualité de gestion des ressources des pays et les classe. Suivra une enquête envoyée à 150 experts à travers 81 pays pour validation. Dans le rapport de l’année 2017, la note de Sonatrach était de 47/100 avec un chiffre d’affaires de 70 366 millions de dollars.

    En juin dernier, c’est le magazine Jeune Afrique qui a classé la compagnie algérienne première en Afrique pour l’année 2021. Un choix effectué parmi 500 entreprises africaines. Satisfait de sa position de leader, le groupe Sonatrach, dans un communiqué rendu public, a indiqué que ce «couronnement» n’est pas le premier du genre et a été réalisé en pleine pandémie de virus Covid-19.

    A ce propos, le P-DG de Sonatrach, Toufik Hakkar, a assuré que les activités de production de la compagnie n’ont pas été impactées par la Covid-19, le groupe ayant réussi à atteindre ses objectifs avant le déclenchement de la pandémie. En terme d’investissement, et à l’instar de toutes les compagnies pétrolières à travers le monde, l’activité a connu un ralentissement.

    En visite de travail à Hassi Messaoud (Ouargla), en avril de cette année, M. Hakkar a mis en avant la nécessité de réduire les coûts de production et de rationaliser les dépenses au niveau des différentes infrastructures du groupe.

    Karima Mokrani

  • Sonatrach réitère son engagement à atténuer les émissions de gaz à effet de serre (GES)

    Sonatrach réitère son engagement à atténuer les émissions de gaz à effet de serre (GES)

    Dans un message à l’occasion de la journée mondiale de l’environnement, aujourd’hui, samedi 05 juin 2021, le P-DG de la compagnie nationale des hydrocarbures, Toufik Hakkar, a affirmé l’engagement de Sonatrach à intensifier ses efforts pour «atténuer nos émissions de gaz à effet de serre (GES)».

    Cela, «à travers l’amélioration de notre efficacité énergétique, l’élimination du torchage et la mise à l’évent des gaz, la réduction des fuites et le lancement de projets forestiers à fort potentiel d’absorption du gaz à effet de serre».

    De même, a assuré le N°1 de la compagnie algérienne, Sonatrach ne ménagera aucun effort pour «s’attaquer aux autres problèmes environnementaux pour protéger la biodiversité de notre patrimoine naturel, préserver la qualité et la disponibilité de nos ressources hydriques, garantir la qualité de l’air et utiliser efficacement les ressources naturelles».

    M. Hakkar assurera que Sonatrach, «entreprise citoyenne, s’inscrit résolument dans une démarche engagée en faveur de la préservation et de la protection de l’ensemble des écosystèmes de notre pays, réaffirmant son engagement à œuvrer en faveur du développement durable et responsable».

    Aussi, poursuivra-t-il : «notre engagement sincère et multiforme est ainsi conforté dans la déclaration générale de la politique HSE de Sonatrach, signée le 16 mars 2021, qui proclame que Sonatrach, en sa qualité d’acteur énergétique majeur, ambitionne de se hisser aux standards internationaux et vise l’excellence en matière de préservation et de restauration des milieux et écosystèmes naturels».

    K.M

  • Incendie dans une installation gazière à Hassi R’mel : les précisions de Sonatrach

    Incendie dans une installation gazière à Hassi R’mel : les précisions de Sonatrach

    Un incendie s’est produit, dimanche 23 mai 2021, dans une station de pompage de gaz à Hassi R’mel (Laghouat) sans toutefois provoquer des dégâts matériels ni de pertes humaines, a assuré Sonatrach dans un communiqué sur sa page Facebook. Ce dernier diffusé suite à des informations «non précises» sur le sinistre pour reprendre les propres propos tenus par la compagnie nationale.

    Ainsi, est-il indiqué dans le communiqué, «suite à la diffusion d’informations non précises sur la survenue d’un incendie dans une installation au niveau de la station de pompage de gaz GR5 relevant de la zone de Hassi R’mel, Sonatrach informe que cet incendie s’est déclaré, le 23 mai 2021 à 13h40 au niveau d’une installation en cours de maintenance et a été maîtrisé en l’espace d’une demi-heure, grâce à l’intervention rapide et efficace des unités de Sonatrach, entraînées pour ce genre de cas». Et de poursuivre : «dans  de tels cas, il a été procédé à l’activation du système des urgences commun entre l’ensemble des unités spécialisées de Sonatrach et de la Protection civile ».

    La compagnie nationale assure que l’incendie de la station de pompage de gaz à Hassi R’mel n’a eu aucun impact sur la continuité de l’exploitation.

    En septembre 2020, Sonatrach a dû faire face à un des sinistres les plus difficiles auquel est confrontée cette activité: deux fuites au niveau de l’oléoduc reliant le bassin de Hamra (Hassi Messaoud) à Skikda. Elles ont causé un important incendie dans la wilaya d’El Oued.

    La première fuite a eu lieu à la sortie de la station de pompage SP2 de la commune de Djemaa (El Oued) et la seconde localisée au PK 263 d’El Baadj, dans la commune d’El Meghir.

    Sonatrach a mobilisé d’importants moyens matériels et humains pour y faire face et a procédé à un arrêt temporaire du pompage au niveau de l’oléoduc. Tout comme elle a pris en charge certaines revendications des populations locales.

    «Sonatrach a mobilisé toutes les équipes techniques spécialisées pour effectuer les réparations nécessaires dans les meilleurs délais et dans des conditions sûres pour assurer la sécurité des personnes et des installations, en tenant compte de la préservation de l’environnement», avait assuré la compagnie dans un communiqué.

    Karima Mokrani

  • Bomare Company et l’Université de Blida lancent un Master professionnel

    Bomare Company et l’Université de Blida lancent un Master professionnel

    A la rentrée universitaire 2021/2022, l’Université Saad Dahleb de Blida prévoit de lancer en partenariat avec la société Bomare Company, un Master professionnel qui a pour intitulé « automatique Appliqué » et qui sera un nouveau département d’automatique et électrotechnique. C’est du moins ce qui a annoncé le directeur général de Bomare Company, Ali Boumediene lors d’une conférence de presse consacrée à cet évènement tenue aujourd’hui à Blida.

    Ali Boumediene a affirmé que cette initiative vise à  » créer un écosystème à travers l’université, de répertorié les petites et moyennes entreprises afin de fabriquer des composants électroniques pour notre activité, en Algérie au lieu de les importer de la Corée et de la Chine ».

    Ainsi, Bomare Company démontre sa vision à préparer l’économie de la connaissance en 2030, échéance à laquelle l’entreprise commencera à produire selon les critères de l’industrie 4.0, a souligné son directeur général, ajoutant que pour devenir plus compétitifs, « nous aurons besoin de développer davantage de start-up, et d’investir dans l’innovation ». Un écosystème qui lui permettra à cette échéance d’exporter des quantités importantes sur les marchés internationaux.

    Il a rappelé par ailleurs que Bomare Company a toujours majoré la formation à travers sa structure  » Bomare Academy » qui a pu former plus de 380  jeunes diplômés depuis novembre 2008 et a procédé à la signature de plus de 130 contrats d’insertion professionnelle.

    En 2016, cette société privée a signé également un contrat avec l’université de Bilda afin d’accompagner et de former les étudiants dans la partie pratique. Une année après, Bomare Company a installé dans la même université une ligne d’insertion de cartes électroniques d’une valeur de 1,5 million de dollars.

    Pour sa part le recteur de l’université de Blida, Mohamed Benzina a salué ce partenariat le qualifiant  d’exemplaire, puisque selon ses dires,  » Il important que les universités algériennes  soient  impliquées directement dans le développement de l’économie du pays ».

    N.B

  • Bomare Company aspire à exporter 7,5 millions d’appareils vers l’Europe   avant fin 2021

    Bomare Company aspire à exporter 7,5 millions d’appareils vers l’Europe avant fin 2021

    La société algérienne Bomare Company spécialisée dans la fabrication de produits électroniques sous sa marque commerciale « Stream System », s’apprête à lancer avant fin 2021, un projet d’une valeur financière de  3,5 milliards de dollars, qui consiste à produire de 7,5 millions d’appareils, destinés à l’export vers l’Europe, avons-nous appris auprès de son Directeur général Ali Boumediene.

    Il s’agit d’un projet d’envergure qui s’inscrit dans le cadre d’un partenariat algéro-européen et qui vise à créer pas moins de 10000 emplois directs et quelques 1000 petites et moyennes entreprises sous-traitantes. Il a également pour objet de faire économiser «environ 500 millions de dollars à l’économie nationale», a fait remarquer ce même responsable qui souligne que le projet se fera sur plusieurs phases, sur trois années au maximum. Ali Boumediene espère des facilitations administratives et douanières pour pouvoir concrétiser et rapidement ce projet.

    Depuis sa création en 2001, Bomare Company ne cesse de se développer, traduisant ainsi la vision de son fondateur, orientée vers l’exportation.

    Pour rappel, Ali Boumediene a été d’ailleurs élu «Meilleur Entrepreneur Algérien 2021» par le célèbre magazine europeanceo.com.
    En effet, cette société privée exporte depuis 2015, notamment vers l’Espagne, le Portugal et dernièrement vers l’Italie.

    Le marché italien est le marché le plus important pour Bomare Company, en matière de volume puisque, « en un mois seulement nous avons vendu 10 000 téléviseurs Stream».  

    Bomare Company compte également pénétrer le marché Allemand, le plus important en Europe avec une consommation annuelle de 15 millions téléviseurs.    

    Pour rappel, Bomare Company a été élu meilleur exportateur algérien en 2019, par le World Trade Center Algérie.   

    Nacima Benarab

  • Sonatrach: signature de conventions-cadres avec 7 universités de l’est du pays

    La compagnie nationale des hydrocarbures, Sonatrach, a signé, jeudi 08 avril 2021, des conventions-cadres avec 7 établissements universitaires de la région-Est du pays. Il s’agit des universités de Constantine 1 et 3, Batna 2, Sétif, Oum El Bouaghi, Guelma et Jijel.

    La cérémonie de signature a eu lieu à Constantine, Sonatrach étant représentée par son directeur central de la recherche et du développement, Mustapha Benamara.

    Le Groupe pétrolier est engagé dans une politique de soutien de l’action gouvernementale visant à assurer la sécurité énergétique du pays et à rapprocher le monde universitaire du marché de l’emploi et de l’économie de façon générale. Sonatrach qui n’est pas à sa première démarche d’aide et d’accompagnement des chercheurs universitaires et de la recherche scientifique et technologique ambitionne de créer des pôles d’excellence dans tous les métiers liés aux hydrocarbures et aux énergies renouvelables.

    Le but de ces conventions, a indiqué le représentant de Sonatrach, est de créer, à moyen terme, un pôle technologique spécialisé dans le domaine de l’énergie. Cela, à travers, la mise en place d’un écosystème qui facilitera l’accès des chercheurs algériens aux travaux pratiques.

    Lors de cette même sortie, la compagnie pétrolière a conclu deux contrats à durée déterminée avec le Centre de recherche en biotechnologie (CRBT) et l’Ecole nationale polytechnique de Constantine (ENPC).

    Fin décembre 2020, Sonatrach a répondu favorablement à la demande de l’USTHB de lui fournir des produits désinfectants et des bavettes lavables. En octobre 2019, la compagnie pétrolière a signé une convention-cadre avec l’université 20 août 1955 de Skikda, visant la création d’un pôle d’excellence en pétrochimie. En juin 2017, un partenariat a été conclu avec l’université d’Oran USTO-Mohamed Boudiaf.

    Le groupe pétrolier a clairement défini ses objectifs de sa formalisation de sa relation avec les universités du pays. Il s’agit, entre autres, de la promotion de pôles d’excellence dans les domaines liés aux activités de Sonatrach, le renforcement des relations dans les domaines technique, scientifique et technologique, l’organisation de formations de professionnalisations des travailleurs de l’entreprise et de ses filiales, le parrainage des meilleurs étudiants et la mutualisation des moyens d’essais et  les laboratoires dont disposent les deux parties, à savoir Sonatrach et les université.  Il est question aussi de l’organisation de colloques, séminaires et autres rencontres professionnelles.

    Karima Mokrani

  • Bassin de Berkine: de nouveaux accords entre Sonatrach et ENI

    Bassin de Berkine: de nouveaux accords entre Sonatrach et ENI

    Les deux compagnies pétrolières Sonatrach et ENI poursuivent leur politique de partenariat pour davantage de découvertes et de réalisations dans les champs pétroliers et gaziers algériens, principalement celui de Berkine, situé à quelques 300 km de Hassi Messaoud, dans la wilaya d’Ouargla.

    De nouveaux accords ont été conclus aujourd’hui, jeudi 25 mars 2021, entre les deux parties, algérienne italienne, à la faveur d’une nouvelle rencontre entre le P-DG de la compagnie nationale, M. Toufik Hakkar et l’Administrateur Délégué d’Eni, M. Claudio Descalzi, tenue cette fois-ci à Milan.

    Un communiqué de Sonatrach indique que le premier accord signé «s’inscrit dans le cadre du processus de conclusion d’un nouveau contrat d’hydrocarbures sous l’égide de la nouvelle loi d’hydrocarbures 19-13». Il vise la réalisation d’un programme pour la relance des activités d’exploration et de développement dans la région du bassin de Berkine. De même, il prévoit «la réalisation d’un hub de développement de gaz et de pétrole brut à travers une synergie avec les installations existantes du périmètre 405b».

    Le second accord est un mémorandum d’entente qui porte, entre autres, sur le bio-raffinage, la production de l’hydrogène et le développement des énergies renouvelables.

    L’autre axe, et non des moindres, abordé lors de cette rencontre (et celles précédentes) est celui de la formation et de l’expertise. A ce sujet, les deux parties ont convenu des modalités de collaboration à travers la coopération entre Eni Corporate University et l’Institut Algérien du Pétrole (IAP).

    Fin de l’année dernière, plus précisément le 10 décembre 2020, un accord renforçant le partenariat dans ce même bassin de Berkine a été signé à Alger par les deux responsables, Toufik Hakkar et Claudio Descalzi.

    «Un Protocole d’accord, ayant pour objet l’élaboration d’une feuille de route fixant les démarches nécessaires en vue d’une éventuelle conclusion d’un ou de plusieurs contrats d’hydrocarbures dans le bassin de Berkine, sous l’égide du nouveau dispositif légal et règlementaire régissant les activités hydrocarbures, a été signé aujourd’hui entre Sonatrach et Eni», a indiqué la compagnie pétrolière algérienne dans un communiqué. Et de souligner que la formation dans les métiers Oil & Gas, la recherche et le développement, les énergies nouvelles, la transition énergétique, ainsi que la protection de l’environnement ont été au menu.

    De nouveaux accords et de nouveaux axes de coopération qui viennent confirmer l’engagement des deux groupes pétroliers à raffermir les liens déjà assez solides entre les deux partis. Toufik Hakkar affirme : «nos relations avec Eni, traditionnellement très étroites, ne peuvent qu’être confortées à travers la signature de ces accords et le déploiement de plusieurs axes, notamment, la formation et la recherche & développement». M. Descalzi qualifie, de son côté, les relations «partenariales multidimensionnelles» liant Eni à Sonatrach, d’excellentes. Cela témoigne, a-t-il dit lors de la rencontre de décembre 2020, de «l’engagement pris par Eni et Sonatrach pour renforcer leur partenariat en Algérie, dans le respect d’une stratégie commune de développement accéléré des projets».

    En mars de la même année 2020, la compagnie pétrolière algérienne a annoncé avoir réalisé, en partenariat avec le groupe italien, la construction d’un gazoduc qui relie les sites de Bir Rebaa Nord (BRN) et de Menzel Ledjmet Est (MLE) dans le Bassin de Berkine.

    D’une longueur de 185 km, d’un diamètre de 16 pouces, le nouveau gazoduc dispose d’une capacité de transport de 7 millions de standard mètres cubes de gaz par jour. Selon les responsables de Sonatrach, cette nouvelle réalisation permettra l’exportation du gaz associé et le développement des champs gaziers des blocs de Berkine Nord. Dans ce même espace, le forage et les raccordements des quatre premiers puits ont été achevés, après une année seulement de l’entrée en vigueur des accords conclus en février 2019 entre les deux parties, est-il précisé.

    Karima Mokrani

  • Normalisation: Convention entre la Sonatrach et l’Ianor

    Normalisation: Convention entre la Sonatrach et l’Ianor

    La compagnie nationale des hydrocarbures Sonatrach a procédé aujourd’hui, mercredi 20 janvier 2021, à l’installation officielle du Comité d’éthique de l’entreprise et à la signature d’une convention-cadre avec l’Institut algérien de normalisation et de certification (IANOR), a-t-elle indiqué dans un communiqué.

    Les deux évènements ont eu lieu lors d’une même cérémonie présidée par son P-DG, Toufik Hakkar, en présence des membres du Conseil d’administration, ainsi que les cadres exécutifs et centraux.

    Le Comité d’éthique de Sonatrach dépend directement du P-DG de l’entreprise et est composé de quatre membres, un président et un secrétaire.

    Garante de l’application et du respect des principes d’éthique dans la conduite de toutes les opérations de ses activités, tel que mentionné dans son code de conduite, Sonatrach œuvre, à travers l’installation de ce comité, à s’assurer en permanence du respect des règles d’éthique dans ses relations avec ses travailleurs, ses partenaires commerciaux mais aussi l’environnement.

    «Ce Comité a pour mission la mise en œuvre de la charte d’éthique de Sonatrach, accompagnée des règles et procédures applicables dans ce cadre. Il intervient également sur les pratiques en relation avec les engagements de Sonatrach envers les parties prenantes notamment ses employés et ses partenaires commerciaux, ainsi que l’environnement» est-il précisé dans le communiqué.

    C’est dans cette perspective que Sonatrach a engagé le partenariat avec l’institut de normalisation et de certification, ce dernier devant l’aider dans tout le processus menant à un respect réel des normes algériennes et règles d’éthique dans toutes ses activités et toutes ses relations.

    «Concernant la signature d’une convention-cadre sur la normalisation et la certification, cette dernière concerne l’accompagnement par l’IANOR des structures de Sonatrach dans le domaine de la normalisation, la certification et comporte diverses activités connexes, à l’instar de la formation, la sensibilisation, le renforcement de capacités, l’appui-conseil et l’assistance dans ce domaine» est-il encore précisé dans le même communiqué. Aussi, «cet accompagnement couvre l’implémentation au sein de Sonatrach des standards internationaux traitant de la responsabilité sociétale et l’éthique en entreprise».

    Le code de conduite de la compagnie pétrolière nationale stipule que «pour son développement et l’accomplissement de ses missions, Sonatrach s’appuie sur les deux axes complémentaires de ses valeurs : les valeurs fondamentales et les valeurs d’entreprise».

    Les valeurs fondamentales sont l’engagement dans l’intérêt du pays, l’esprit d’entreprise, l’éthique, le professionnalisme, la confiance et l’esprit d’équipe, la gouvernance exemplaire, la quête de l’excellence et l’équité.

    Les valeurs d’entreprise sont la formation et l’amélioration des compétences des employés, la veille et la maîtrise de la technologie, l’amélioration et la qualité de l’environnement social, la satisfaction des clients et l’esprit de marketing, le respect des partenaires, le transfert de savoir-faire vers les autres entreprises algériennes, le respect de l’environnement et une démarche de développement durable.

    Le 16 juin 2020, quatre unités de production de Sonatrach ont obtenu la certification ISO 50001 attestant d’une gestion énergétique optimisée, d’un bon système de management de l’énergie et d’une bonne gouvernance.

    La compagnie nationale déploie de grands efforts dans tous ses domaines d’activités pour se mettre toujours au niveau des normes algériennes et des standards internationaux et arracher plus de certifications, comptant sur ses propres compétences et le soutien de cet institut de normalisation et de certification.

    Pour rappel, l’IANOR a été érigé en établissement public à caractère industriel et commercial (EPIC) par décret exécutif N° 98-69 du 21février 1998 modifié et complété par le décret exécutif N° 11-20 du 25 janvier 2011.

    Il est chargé, entre autres, de l’élaboration, la publication et la diffusion des normes algériennes, la centralisation et la coordination des travaux de normalisation, l’adoption de marques de conformité aux normes algériennes et de labels de qualité et l’application des conventions et accords internationaux dans les domaines de la normalisation.

    Samia Hanifi

  • Chloral: Arkab promet de lever les contraintes à l’exportation de sel

    Chloral: Arkab promet de lever les contraintes à l’exportation de sel

    L’opération d’exportation des produits de l’entreprise Chloral, dont la base d’extraction et d’exploitation est située à Biskra, est tributaire de la levée des contraintes financières et logistiques.

    Alors que Chloral a signé d’importants contrats pour exporter un volume de 1 500 000 tonnes de sel de déneigement vers l’Europe, notamment vers la France, la Suède, la Finlande et la Norvège, et en Amérique du Nord (Québec, Toronto, Detroit et Chicago), les contraintes liées à l’accès au financement des moyens logistiques et les lenteurs administratives ont provoqué un véritable blocage.

    Lors de sa visite, sur le site industriel d’exploitation du sel Biskra, le ministre des mines, Mohamed Arkab, a envoyé un signal fort aux responsables de Chloral, en s’engageant à lever tous les obstacles administratifs et bancaires qui entravent les opérations d’extraction et d’exportation de l’entreprise.

    Chloral a, en effet, soumissionné auprès des communes des pays importateurs de sel de déneigement en Europe et en Amérique du Nord et des contrats ont été signés pour l’exportation en 2021 de 1 500 000 de sel de déneigement et en pastilles.

    L’accès au financement des moyens logistiques pour exporter, ainsi que la lenteur des procédures administratives,  demeure cependant une entrave à la réalisation de ses opérations d’exportation dans des délais et des couts compétitifs.

    Chloral a investi sur 40 hectares en partie importante en fonds propres, dans trois unités de transformation inédites afin de réaliser ses objectifs de production pour les marchés domestique et international.

    L’entreprise va produire 2 000 000 de tonnes de sel de déneigement, 120 000 tonnes de sel alimentaire et 80 000 tonnes de sel en pastilles et produira, dans une deuxième phase, 200 000 tonnes d’hypochlorite de calcium (eau de javel) et 20 000 tonnes de soude caustique par an.

    La société Chloral est un acteur privé important dans le domaine minier. Il a obtenu en 2014 le permis d’exploitation et la mise en valeur pour une durée de 20 ans renouvelable, de la mine de Djebel El Maleh dans la wilaya de Biskra, l’un des plus grands gisements miniers d’Afrique qui s’étale sur une superficie de 200 hectares.

    L’exploitation de la carrière et les 3 unités de transformation devront générer 400 emplois directs et 1200 emplois indirects, faisant de l’entreprise Chloral un acteur important de l’emploi dans ces régions enclavées de cette partie du pays.

    A ce jour, et faute de financements suffisants, seules les unités de traitement de sel de déneigement et l’unité de sel alimentaire,  bientôt opérationnelle, ont été réalisées.

    Mais l’unité de production de chlore et de soude est à seulement 20% de réalisation en l’attente de crédits d’investissements.

    Tous les projets de Chloral peuvent être bonifiés, s’ils pouvaient normalement bénéficier des dispositifs existants, accéder au financement bancaire, et ne pas être handicapés par l’administration face à la concurrence mondiale qui, elle, bénéficie d’aides publiques à l’exportation notamment dans la logistique.

    Alors que l’Algérie connait l’une des plus graves crises économiques de son histoire et une raréfaction de ses revenus énergétiques, il est plus que jamais urgent d’accompagner et de soutenir des entreprises comme Chloral qui s’orientent vers l’export et ambitionnent de devenir des pourvoyeuses de devises pour le pays.

    Yanis Oumakhlouf

    A propos de Chloral

    La société Chloral, premier groupe minier privé d’Algérie, exploite la mine de sel du site de Biskra qui représente l’un des plus vastes gisements de sel à ciel ouvert du continent africain.

    Bénéficiant de la richesse considérable et diversifiée de ses sols, le premier groupe minier algérien qui emploi quelques 400 personnes, a une capacité de production de 600 tonnes jour.

    L’entreprise Chloral, des produits de qualité optimale et adaptés à diverses applications :

    • Sel de déneigement: export
    • Sel industriel: chimie, forage pétrolier, traitement des eaux, cosmétiques, industrie pharmaceutique, agriculture
    • Sel alimentaire: préparations agroalimentaires, conservation naturelle des aliments, sel de cuisine