Catégorie : Finances

  • A 225 DA sur le marché parallèle : nouveau record historique de l’euro face au dinar

    A 225 DA sur le marché parallèle : nouveau record historique de l’euro face au dinar

    Aussitôt le décret portant modalités de dédouanement des véhicules d’occasion de moins de 3 ans importés publié la semaine dernière au Journal officiel, suivi du communiqué des services de Douanes annonçant le lancement de ces opérations de dédouanement, le marché parallèle des devises entre en pleine ébullition.

    Lors d’une virée auprès de certains cambistes dans la matinée d’hier, il a été remarqué que la devise européenne vient d’atteindre, sur le marché parallèle, un niveau record jamais égalé par le passé en se vendant à 225 dinars pour un euro. « L’euro n’a jamais atteint ce taux sur le marché noir depuis son lancement il y a plus de 20 ans », déclare, air étonné, un gérant d’un magasin d’habillement au centre-ville de Tizi Ouzou plus réputé comme bureau de change que pour le commerce de vêtements.

    «Je viens juste de raccrocher au téléphone avec un commerçant d’Alger qui fait le change au marché Clauzel et avec qui je travaille aussi à distance lorsqu’un client souhaite récupérer ses devises dans la Capitale ou si quelqu’un d’Alger souhaite les récupérer ici, il m’a affirmé qu’hier dimanche, certains ont vendu pour 226 DA/1 euro », ajoute-t-il.

    Toutefois, sur la plateforme Forex Algérie, qui suit en permanence l’évolution du taux de change des différentes devises au marché parallèle, l’euro est affiché à 221 DA à l’achat  et 223 DA à la vente, mais, de l’avis des cambistes, ce taux ne reflète pas la réalité. « Ce site doit effectuer une mise à jour », commente le cambiste de Tizi Ouzou.

    Quel qu’il en soit, comparés au taux de change officiel, c’est un énorme écart avec une envolée spectaculaire des taux atteints sur le marché parallèle. Sur le site de la Banque d’Algérie en effet, la cotation journalière pratiquée au niveau des guichets fait état d’un euro à 145,15 DA à l’achat et 145,22 DA à la vente ce 6 mars 2023. Le dollar américain, lui, est à 136,25 DA à l’achat et 136,27 DA à la vente pour la même journée, ceci au moment où sur le marché parallèle, le billet vert est à 210 DA à l’achat et 213 DA à la vente.

    Interrogé sur l’évolution de ces taux de change sur le marché parallèle, le même cambiste fait remarquer qu’ « en tout cas c’est depuis deux ou trois mois que le taux de change de l’euro a commencé à grimper graduellement, plus exactement depuis l’annonce de la reprise de l’importation des voitures d’occasion. Mais cette semaine, la demande sur l’euro a fortement augmenté, parce que le gouvernement a annoncé le début de ces opérations d’importation ».

    Quand les cambistes innovent

    Quant à la tendance pour les jours ou semaines à venir en perspective, il estime que « tel que je connais ce marché, le taux de change de l’euro et du dollar risque de continuer de monter ou du moins se maintenir à ce niveau actuel, parce qu’il faut savoir qu’en cette période de l’année, il y a peu de devises qui entrent au pays, ce n’est pas comme l’été ou les périodes des vacances avec l’arrivée en masse des émigrés. En ce moment, il n’y a que les petites sommes issues des pensions de retraites qui sont versées en Algérie qui arrivent sur le marché parallèle ».

    En effet, lorsque l’on sait que la nouvelle réglementation mise en œuvre pour encadrer ces opérations d’importation de véhicules d’occasion exige de l’acquéreur de payer le prix de la voiture achetée avec ses fonds propres, donc sans aucune possibilité au niveau de la banque pour l’obtention de devises au taux de change officiel, il est prévisible que les candidats à l’importation de ce type de véhicules vont se ruer sur le marché parallèle, ce qui a fini donc par faire flamber les taux de change.

    Outre les transactions classiques d’achat et de vente de billets sur le marché, comme cela se fait traditionnellement au Part Saïd à Alger, Sétif, Tizi Ouzou et autres places publiques à travers différentes wilayas, désormais de nouvelles modalités de change ont fait leur apparition facilitant ainsi la circulation des devises en provenance de et vers l’étranger. Il s’agit de recours à l’achat de devises directement à l’étranger, particulièrement en France, et ce, en payant en dinar le cambiste en Algérie et l’équivalent en devise est récupéré auprès d’un correspondant une fois arrivé en France.

    «Comme c’est des sommes importantes, dépassant généralement les 10 000 euros, les acheteurs préfèrent récupérer leurs devises une fois arrivés sur place pour éviter de voyager avec de grosses sommes. Moi personnellement, je travaille en collaboration avec 4 ou 5 cambistes qui font le change à Paris et Marseille. Je récupère leurs sommes en dinar ici, eux fournissent le montant équivalent en euro là-bas, puis on partage la marge bénéficiaire qui se dégage », nous explique le même cambiste, précisant que « cette formule a toujours existé mais désormais elle est devenue plus fréquente, parce que beaucoup de personnes évitent de prendre des risques, notamment avec les dispositifs de contrôle au niveau des Douanes, craignant d’éventuelles saisies ».

    Mohamed Naïli

  • «Algeria Fintech & E-Commerce» : participer au développement de l’activité e-commerce

    «Algeria Fintech & E-Commerce» : participer au développement de l’activité e-commerce

    L’innovation dans les technologies financières revêt une importance capitale pour son impact sur le système financier mondial, c’est ce que les organisateurs de «Algeria Fintech & E-Commerce» ont voulu faire ressortir à travers cet évènement.

    L’Algérie donne une grande importance à ce volet sachant que l’innovation dans la technologie financière améliorera les industries de paiement. C’est dans ce sens que s’est tenue le Sommet «Algeria Fintech & E-Commerce», l’événement qui connecte les acteurs du secteur lié aux technologies financières et au commerce électronique en Algérie.

    La rencontre a eu lieu le 18 et 19 février 2023 au Centre International des Conférences CIC- Abdelatif Rahal et ce sous le parrainage du ministre de la Poste et des Télécommunications et du ministre de l’Economie de la Connaissance et des Startups et Micro-entreprises, et le ministre de la Numérisation et des Statistiques, en partenariat avec le Groupement Algérien des Acteurs du Numérique «GAAN», selon un communiqué de l’organisateur «Guiddini».

    «L’événement a pour objectif principal de participer au développement de l’activité e-commerce et du paiement en ligne en Algérie ainsi que de contribuer de manière significative aux objectifs du gouvernement. L’événement ambitionne aussi d’offrir l’opportunité de tisser des liens privilégiés avec de potentiels partenaires et clients et se positionne comme espace incontournable pour un débat constructif autour des sujets de l’actualité Fintech & E-commerce.», Indique-t-on.

    La même source précise notamment que cet événement est dédié à toutes entités privées ou publiques faisant partie de l’écosystème de la technologie financière et du commerce en ligne, telles que les institutions financières, les banques, les compagnies d’assurance, les webmarchands, les startups, Hébergeurs, les prestataires de services de livraison et de logistique.

    Il s’adresse également aux visiteurs passionnés par le domaine du commerce en ligne et des technologies de paiement qui souhaitent rencontrer les grandes institutions financières en Algérie où ils auront aussi l’opportunité de prendre part à des conférences et ateliers pratiques autour de différentes thématiques.

    « Les organisateurs de cet événement promettent de communiquer toutes les suggestions des acteurs du domaine aux autorités concernées, afin de faire progresser la numérisation et le commerce électronique et la technologie financière en particulier en Algérie », ajoute-t-on.

    Le futur de la Fintech et du E-commerce en Algérie

    Deux jours de conférences et de débats passionnants ont été consacrés à mettre en lumière le rôle et les enjeux du commerce électronique et de la technologie financière en Algérie.

    «Algeria Fintech & E-Commerce»  veut être un espace incontournable pour un débat constructif autour des sujets d’actualité relatifs à cet événement.» Les thématiques abordées lors de cette rencontre concernent les paiements-mobile, open-banking, blockchain, E-wallet, RegTech, InsurTech PSP…

    « Le monde de la finance est complexe et particulièrement propice à de nouveaux buzzwords et concepts qui viennent remettre en question nos connaissances sur le secteur. C’est pourquoi nous avons choisi de nous pencher sur des thématiques bien particulières sur la fintech au sein de notre évènement Algeria Fintech & E-commerce avec des opérateurs et des experts qui nous feront l’honneur d’être présents et partageront leurs expertises et leurs passions au cours d’ateliers et de débats animés», indique les organisateurs.

    Notons que des experts du domaine étaient présents pour animer des conférences et des débats sur le rôle et les enjeux du E-commerce et de la Fintech en Algérie.

    R.N

  • L’introduction du dinar numérique confrontera le marché parallèle ( Benmouhoub)

    L’introduction du dinar numérique confrontera le marché parallèle ( Benmouhoub)

    Le Directeur général de la Bourse d’Alger, Yazid Benmouhoub, a révélé, dans un entretien accordé au journal Ech-chaab la volonté de créer un nouveau marché au niveau boursier pour les entreprises  émergentes. Il s’attend également à ce que plusieurs entreprises s’intègrent en bourse au cours de l’année 2023, et que l’année en cours soit témoin du véritable lancement de la Bourse en Algérie.

    Soutenir les entreprises émergentes

    Sur une question concernant le rôle de la bourse d’Alger à soutenir notamment les entreprises  émergentes et intensifier leur tissu à travers la bourse,  M. Benmouhoub dira qu’à l’avenir, la bourse pourrait être un levier de financement pour les startups qui ont connu une croissance importante, surtout après leur positionnement sur le marché et leur forte présence.

    «Ces entreprises sont initialement financées par le trésor public, en particulier le fonds pour les startups. Cela suggère peut-être qu’au cours des prochaines années, lorsque ce fonds se retirera de la mission de financement, la meilleure alternative passera par la Bourse d’Alger. Nous avons parlé d’étudier la mise en place d’un marché des entreprises émergentes au niveau de la Bourse d’Alger pour soutenir ces institutions, ainsi que pour soutenir l’économie du savoir, car c’est l’une des priorités des hautes autorités du pays et de la priorité du Président de la République », a-t-il déclaré.

    Sur le même sujet, le DG de la Bourse d’Alger précise qu’il est possible que la Bourse apporte un financement ou un accompagnement, c’est-à-dire au départ pour ces sociétés, afin de simplifier le processus de cotation et de simplifier le fonctionnement de la bourse et ses activités, en plus des moyens et outils utilisés, ainsi que l’évaluation des prix.

    «Nous pouvons également fournir ces facilités. D’autre part, nous aspirons à ce que ces sociétés acceptent, à l’avenir, l’accès à la bourse. On sait que les entreprises qui démarrent ont besoin de fonds énormes, c’est-à-dire que leur financement est énorme, car leur croissance est rapide et s’accélère, et donc pour être accompagnées, la meilleure façon parfois pour ces entreprises est de bénéficier d’un financement par le bourse, parce que la bourse n’exige pas de garanties en nature, contrairement à ce que le système exige Banque, parce que les fonds ne sont pas limités en valeur, donc, l’entreprise a la capacité de financer ses projets », Poursuit M. Benmouhoub.

    En 2023, l’entrée en bourse de certaines entreprises des secteurs public et privé

    Concernant le nombre d’institutions cotées en bourse, M.Benmouhoub tient à préciser qu’il existe 5 sociétés cotées en Bourse d’Alger, elle est liée à quatre grandes entreprises et une moyenne entreprise, assimilables à deux entreprises du secteur public, représentées par « Al-Aurassi Hotel » et « Saidal» du secteur public, et deux sociétés du secteur privé telles que « Alliance assurances» et « Biopharm » spécialisées dans l’industrie pharmaceutique, ainsi qu’une mini-société « Awan Invest », active dans le secteur du tourisme.

    Il dira à ce sujet : «Nous tenons des réunions continues avec les entreprises, notamment les entreprises du secteur privé, les grandes et les petites entreprises qui ont manifesté leur intérêt pour les modalités d’introduction en bourse, et nous essayons de simplifier les concepts lors de ces réunions et la nature des procédures. Nous attendons également avec impatience, au cours de l’année 2023, l’entrée de certaines entreprises des secteurs public et privé. Si deux entreprises s’intègrent en bourse au cours de l’année en cours, nous considérons qu’il s’agit d’un exploit.» dira le DG de la Bourse d’Alger.

    «Dans le cas où 5 ou 10 entreprises le feront, nous nous en félicitons vivement, et plus le nombre est élevé plus il est bon et positif pour la bourse et pour les entreprises ainsi que pour l’économie nationale, car il ne faut pas oublier que le principal objectif est de faire avancer la roue du développement économique.», fait remarquer le DG de la Bourse d’Alger.

    Cotation de la monnaie numérique à la bourse

    Pour ce qui est de la cotation de la monnaie numérique à la bourse, le DG de la bourse d’Alger explique que cet aspect concerne la Banque d’Algérie, car les transactions au niveau de la bourse sont essentiellement des transactions numériques. Les actions et les obligations ont été numérisées depuis l’an 2000, selon lui, mais la numérisation des transactions ou la numérisation du dinar permettra d’abord d’atteindre l’inclusion financière et permettra également à un plus grand nombre d’Algériens de faire face aux produits financiers disponibles dans le secteur financier, bancaires et produits d’assurance.  

    Quant à la numérisation des transactions financières, elle permet la transparence des transactions, précise M. Benmouhoub, ce qui devrait favoriser l’entrée des entreprises à la bourse. « Si la bourse est numérique et utilise les moyens d’un système de négociation numérique, en plus de l’existence du dinar numérique, il ne fait aucun doute que cela permettra d’activer la négociation et l’utilisation et l’exploitation des produits financiers disponibles de la meilleure façon, ainsi que l’apport de fonds qui sont en dehors du secteur formel», dira M. Benmouhoub.

    Fatiha A

  • Nouvelles dispositions fiscales: «Créer un climat favorable aux affaires»(DGI)

    Nouvelles dispositions fiscales: «Créer un climat favorable aux affaires»(DGI)

    L’Association des banques et établissements financiers (ABEF) a organisé aujourd’hui, lundi 16 janvier 2022, au siège de la direction générale d’Algérie Poste à Alger, une journée d’information sur les dispositions fiscales contenues dans la loi de finances 2023.

    Des responsables des banques publiques et des compagnies d’assurances, le directeur de la Bourse d’Alger, des représentants des services des douanes, ainsi que des cadres de la nouvelle agence de promotion de l’investissement (AAPI) étaient au rendez-vous. 

    Le président de l’ABEF, Lazhar Latrach, assure que l’ABEF est dans son rôle de transmettre l’information juste aux concernés chaque fois que besoin est. Il y a moins d’un mois, elle a fait de même, en organisant une journée d’information sur la finance islamique, au CIC Abdelatif Rahal à Alger.

    Inciter à l’investissement

    Cette initiative de l’ABEF se veut une démarche de plus pour expliciter les nouvelles dispositions fiscales contenues dans la loi de finances 2023, ces dernières devant inciter à l’investissement et encourager la production nationale, selon les propres mots utilisés par Mme Amel Abdellatif, la directrice générale des impôts, à la faveur notamment de la promulgation d’une nouvelle loi sur l’investissement et la promulgation des textes d’application.

    La directrice générale des impôts, Mme Abdellatif, soutient que les nouvelles dispositions fiscales permettront de créer un climat favorable aux affaires. Elle précisera que les incitations fiscales ne datent pas de cette année 2023 : «La loi de finances 2023 est une continuité des lois de finances précédentes depuis celle de 2020. Elles s’inscrivent dans l’objectif de simplifier les procédures et concernent les entreprises et les investisseurs».

    Dans sa présentation, le sous-directeur de la fiscalité directe à la direction générale des impôts, Mohand Ameur, est revenu sur les simplifications en matière d’investissement mais aussi de réinvestissement des avantages fiscaux.

    La mesure phare étant le réinvestissement de 30% des bénéfices correspondants aux exonérations ou réductions accordées. Il s’agit de réinvestir un montant équivalent à 30% du bénéfice réalisé, durant une période de quatre années.

    Les opérations de réinvestissement peuvent prendre plusieurs formes, entre autres, l’acquisition d’actifs, matériels ou immatériels, entrant directement dans les activités de production de biens et de services, acquisition des titres de placements, acquisition d’actions, de parts sociales ou de titres assimilés…etc.

    D’autres mesures telles que l’exclusion des véhicules de 9 places, de la taxe sur les véhicules de société sont à même d’alléger la charge fiscale pesant sur ces sociétés.

    Pour ce qui est de l’application, au titre de l’impôt forfaitaire unique (IFU) de l’imposition à la marge au lieu du chiffre d’affaires, concernant les produits de large consommation dont les marges et prix sont réglementés, la mesure vise à réduire la charge fiscale des détaillants qui commercialisent ces produits.

    Le représentant de la DGI s’est employé également à présenter et expliquer les dispositions visant à encourager et à promouvoir la finance islamique.

    Finance islamique

    L’une porte sur l’institution d’une exonération temporaire de 5 ans, à compter du 1er janvier 2023, au profit des bénéfices issus des dépôts dans les comptes d’investissement, réalisés dans le cadre des opérations bancaires relevant de la finance islamique. «Cela va permettre aux investisseurs d’accélérer l’amortissement comptable des actifs» indique Sofiane Mazari, le chef de division de la finance islamique au Crédit populaire d’Algérie (CPA).

    Pour M. Mazari, «toutes les dispositions fiscales qui touchent à la finance islamique dans la loi de finance 2023, ainsi que les lois de finances précédentes, sont là pour assurer une espèce de neutralité fiscale entre les produits classiques et les produits islamiques. Il n’y aura pas de frottements fiscaux pour les produits islamiques. Autrement dit, pas de surcoûts sur ces produits islamiques qui seraient induits par la fiscalité. La compétitivité se fera purement sur le plan commercial».

    Karima Mokrani

  • Mesures fiscales 2023 : les précisions de la Direction générale des impôts

    Mesures fiscales 2023 : les précisions de la Direction générale des impôts

    La Direction Générale des Impôts (DGI) vient de publier les principales dispositions fiscales contenues dans la loi de finances pour l’année 2023, lesquelles visent la simplification et l’harmonisation des procédures fiscales, l’incitation à l’investissement, la mobilisation des ressources fiscales et la lutte contre la fraude fiscale.

    Dans un communiqué, la DGI précise que le reversement des retenues à la source afférentes aux traitements, salaires, pensions et rentes viagères opérées par les contribuables est soumis au régime simplifié des professions non commerciales.

    Il a été prévu dans le cadre des dispositions de la LF 2023, que les retenues à la source afférentes aux traitements, salaires, pensions et rentes viagères, opérées par les contribuables soumis au régime simplifié des professions non commerciales, sont désormais versées trimestriellement (au lieu de mensuellement), soit au plus tard le 20 du mois qui suit le trimestre civil au cours duquel elles ont été opérées, et ce au même titre que les contribuables soumis au régime de l’IFU.

    Concernant les mesures d’incitation à l’investissement, il est prévu l’institution d’exonérations permanentes et temporaires en matière d’IBS. Dans le cadre de la LF 2023, les exonérations ont été introduites en matière d’IBS : Une exonération permanente au profit des coopératives de la pêche et de l’aquaculture et leur union, bénéficiant d’agrément délivré par leur tutelle, en vue de favoriser leur création.

    Cette exonération, selon ce communiqué qui recense toutes mesures fiscales contenues dans la LF 2023, s’applique uniquement aux opérations réalisées entre sociétaires appartenant à la même coopérative. Une exonération temporaire de 5 ans, à compter du 1er janvier 2023, au profit des bénéfices issus des dépôts dans les comptes d’investissement, réalisés dans le cadre des opérations bancaires relevant de la finance islamique.

    Pour ce qui est de l’encouragement de la recherche et développement dans les entreprises, la DGI précise que la LF 2023 a introduit des aménagements. Il s’agit de la révision de 100.000.000 DA à 200.000.000 DA du plafond de déductibilité, du résultat fiscal, des dépenses engagées dans le cadre de la recherche et développement au sein des entreprises, et ce à concurrence de 30% au lieu de 10% du revenu ou du bénéfice ;  de l’octroi du même avantage fiscal aux dépenses engagées dans le cadre d’innovation ouverte, réalisée avec les entreprises disposant du label «star-up» ou «incubateur». Lors que ces dépenses sont engagées simultanément dans une entreprise, le montant des dépenses déductibles fiscalement est plafonné à 200.000.000 DA.

    Rabah Nadri

  • Algérie: Les réserves de change atteignent 60 milliards de dollars

    Algérie: Les réserves de change atteignent 60 milliards de dollars

    Les réserves de change en Algérie ont atteint les 60 milliards de dollars, a indiqué, ce lundi, le gouverneur de la Banque d’Algérie, Salah Eddine Taleb, à l’ouverture des travaux de la conférence sur les défis futurs des banques centrales, organisée à l’occasion de la célébration du 60ème anniversaire de la création de la Banque d’Algérie. Soit l’équivalent de près d’une année et demie d’importations de biens et de services.

    Pour le représentant de la banque centrale algérienne, l’année 2022 a été marquée par «l’adoption d’une politique monétaire pragmatique» qui s’est traduite par la maîtrise de «l’inflation importée». Le gouverneur de la banque d’Algérie soutient que le «système bancaire algérien a montré une grande flexibilité» malgré la double crise sanitaire et énergétique.

    Contacté par DzEntreprise, l’économiste Omar Berkouk affirme que ce montant de 60 milliards de dollars de réserves de change était prévisible vu les cours du pétrole. Selon le spécialiste, les mesures prises par le gouvernement algérien en matière de contrôle et de réduction des importations anarchiques, couplées à la hausse des recettes des hydrocarbures, ont produit cette augmentation des réserves de change.

    Toutefois, dit-il, «cela ne traduit pas une amélioration de l’économie algérienne. Elle confirme seulement que la santé économique de l’Algérie dépend toujours du gaz et du pétrole».

    Pour l’économiste, il y a nécessité de mettre à profit cette nouvelle manne financière pour engager les réformes structurelles nécessaires au véritable décollage de l’économie algérienne si l’ambition du pays est de rejoindre les BRICS. Il faut construire les conditions d’une croissance endogène de 6% par an pendant au moins cinq ans, poursuit notre interlocuteur.

    M. Berkouk plaide pour que les réformes portent sur le marché financier, le secteur public marchand, les subventions généralisées, les entraves à la création privée de richesses et de valeur. Aussi, il est nécessaire de préparer une convertibilité du dinar algérien pour donner confiance aux IDE.

    Karima Mokrani

  • Finance islamique : lancement en 2023 des sukuk (Djamel Kassali)

    Finance islamique : lancement en 2023 des sukuk (Djamel Kassali)

    Le ministre des Finances, Brahim Djamel Kassali, a annoncé aujourd’hui, à l’ouverture des travaux d’une journée d’études sur la finance islamique, organisée au Centre international des conférences à Alger, le lancement, en 2023, des sukuk pour les besoins de la finance islamique.

    M. Kassali a affirmé que le cadre juridique et règlementaire régissant le marché des sukuk sera mis en place en 2023. Selon le ministre, l’Algérie dispose aujourd’hui de 294 guichets bancaires qui proposent des produits de la finance islamique, soit 66 217 comptes d’une valeur de 49 milliards de dinars de dépôts et des financements d’une valeur de 5 milliards de dinars.

    Dans son intervention, le ministre des Finances s’est félicité du développement de l’industrie de la finance islamique dans le pays, à la faveur d’une nouvelle législation et d’un engagement des banques et des compagnies d’assurances à ouvrir de nouvelles agences et de nouvelles fenêtres de façon à intéresser un grand nombre de citoyens et d’investisseurs à travers le pays.

    Le lancement des sukuk est attendu par tous les acteurs du marché financier, entre autres,  les banques, les compagnies d’assurances et la bourse d’Alger.

    «C’est un message clair. Cela va animer la bourse. Nous sommes très optimistes quant à l’avenir de la finance islamique. La finance islamique va aider encore au financement de toute l’économie nationale» soutient le président de l’ABEF (Association professionnelle des établissements bancaires et financiers), Lazhar Latrach. Et ce dernier d’assurer de la  mise en place progressive de nouveaux produits charia compatibles selon les besoins et les demandes des clients. A préciser que cette rencontre de la finance islamique est organisée par l’ABEF.

    De son côté, le directeur général de la Bourse d’Alger, Yazid Benmouhoub, affirme que cela va permettre aux banques et aux compagnies d’assurance qui offrent des produits de la finance islamique de pouvoir investir leur argent, le placer à travers les sukuk, voire procéder à des levées de fonds.

    Financer des projets d’infrastructures

    Pour Nacer Haider, le directeur général de Salam Bank, connu pour son grand engagement en faveur du développement de la finance islamique, l’arrivée prochaine des sukuk sera, en effet, à même d’apporter de grands changements et accélérer cette industrie naissante.

    «Les sukuk sont un instrument de financement des besoins du Trésor public, de l’État ou d’entreprises privées, à travers l’émission de titres financiers qui sont l’équivalent des obligations et des bons du Trésor. La direction générale du Trésor, en coopération avec la Banque islamique de développement, travaille actuellement sur le lancement du premier suk souverain» nous dit-il.

    Le directeur général de Salam Bank précise que ces sukuk serviront à financer des projets d’infrastructures qui sont financés soit par le budget d’équipement ou par le concours temporaire du Trésor public. La singularité de ces sukuk conformes à la charia réside dans le fait qu’ils ne représentent pas un droit de créance sur l’Etat ou sur l’entreprise mais un droit de propriété sur des actifs réels. Selon notre interlocuteur, les sukuk participeront au rendement généré par les projets financiers.

    Le représentant de la banque islamique assure que la finance islamique est en pleine croissance en Algérie. En moins de deux ans, la mobilisation de l’épargne est considérée assez satisfaisante bien qu’il y ait plus de ressources connectées que de financements charia compatibles accordés. M. Haider fait observer qu’il y a un excédent au niveau de cette trésorerie et qu’il faudra donc rémunérer à partir des projets financés.

    Pour ce qui est de la banque qu’il dirige, Salam Bank en l’occurrence, Nacer Haider rapporte qu’en l’espace de 12 mois, «nous avons pu collecter 10 milliards de dinars supplémentaires en compte épargne et 13 milliards de dinars en compte d’investissement. Nous avons des taux de croissance à deux chiffres, ce qui témoigne de la capacité de cette industrie financière islamique à contribuer à l’effort d’inclusion financière».

    Karima Mokrani

  • Finance islamique : 500 milliards de dinars de dépôts

    Finance islamique : 500 milliards de dinars de dépôts

    De l’avis de tous les intervenants à la 7ème édition du Forum algérien de la finance islamique, organisée ce mercredi 09 novembre à Alger, l’écosystème est en nette amélioration, favorisant progressivement le développement de l’industrie de la finance islamique dans le pays. L’édition s’est tenue sous le thème : «la finance islamique comme levier de développement en Algérie, un avenir plein d’ambitions».

    Depuis le lancement du premier guichet, le montant des dépôts collectés dans l’ensemble des banques publiques qui assurent désormais les services de la finance islamique s’élève à plus de 500 milliards de dinars, a indiqué Sofiane Mazari, directeur de la division finance islamique du CPA (Crédit populaire d’Algérie).

    Pour le CPA, apprenons-nous de son représentant, jusqu’au 31 octobre dernier, «nous avons pu avoir 26 000 clients qui ont des comptes islamiques au niveau du CPA. Cela nous a permis de lever quelques 16 milliards de dinars en l’espace d’une année et demie». L’intervenant précise qu’il s’agit là de comptes courants et de comptes d’épargne, ces derniers représentants 9/10 du total des comptes.

    M. Mazari affirme que les autorités publiques ont fait beaucoup pour ouvrir ce champ, en rappelant que c’est un engagement du président de la République. Dans les lois de finance des trois à quatre dernières années, «il y a toujours des dispositions qui parlent de la finance islamique. C’est un signal fort de la volonté politique de développer l’industrie de la finance islamique dans notre pays» poursuivra-t-il.

    Le représentant du CPA fera observer également que l’avant-projet du code du commerce cite clairement le mot «sukuk». Cela signifie que dans quelques mois peut être, une loi viendra consacrer ce principe de mise en place des sukuk.

    «Le lancement des sukuks permettra d’élargir la sphère d’inclusion financière et de bancarisation. La digitalisation aussi va contribuer à la propagation de cette culture bancaire au sein de la société» soutient, de son côté, Nacer Hideur, le directeur général d’Al-Salam Bank.

    De Mme Athmania de la Banque nationale d’Algérie (BNA), nous apprenons que cette banque est en train de se pencher sur le côté Corporate. «Nous avons enregistré pas mal de demandes de la part des entreprises» a-t-elle rapporté.

    Ouverture prochaine d’une agence El-Djazair Takaful

    Présent à cette rencontre, Mahfoudh Ziane Bouziane, le P-DG d’El Djazair Takaful, récemment créée, a annoncé l’ouverture d’une première agence Takaful, avant la fin de cette année 2022, au centre commercial de Zeralda à Alger.

    De son côté, Chakib Kacimi El-Hassani, le P-DG de la compagnie spécialisée dans l’assurance Takaful des personnes, en l’occurrence Family Takaful, rapporte que la compagnie s’est installée dans des locaux du Fonds national d’investissement (FNI) à Bir Khadem, également dans la wilaya d’Alger.

    Elle aussi, Family Takaful se mettra à lancer ses activités avant la fin 2022 à la différence qu’elle n’aura pas d’agence propre à elle pour le moment : «On va utiliser les guichets islamiques des banques et on va utiliser le réseau de notre compagnie sœur El Djazair Takaful».

    Intéresser la diaspora

    Par ailleurs, lors de cette même rencontre sur la finance islamique, Ben Terdeyet Zoubeir, CEO de Yochbee, a fait une intervention où il a mis en avant le rôle de la diaspora algérienne dans le développement du pays, à travers notamment les aides financières octroyées par ces membres de la communauté algérienne à l’étranger à leurs familles qui résident dans le pays. L’intervenant a souligné l’importance d’intéresser cette diaspora pour intégrer les canaux de la finance islamique.

    Une autre intervention, celle-ci de l’expert international, Karim Chouchane, a porté sur les risques de cybersécurité dans la finance islamique et la nécessité de mettre les moyens nécessaire pour les prévenir.

    Karima Mokrani

  • Salim Telidji : «La valeur des réserves de change placées en euro connaîtra une baisse»

    Salim Telidji : «La valeur des réserves de change placées en euro connaîtra une baisse»

    Dans le présent entretien, Salim Telidji, directeur des Méthodes CNED au Ministère des Finances, appelle à la vigilance et à la réactivité suite à la baisse de la valeur de l’euro. Une baisse avantageuse pour l’économie algérienne dans la mesure où les exportations sont libellées en dollar et 50% des importations en euros. Cet avantage risque d’être englouti par la hausse de l’inflation dans la zone euro.

    En ce qui concerne l’augmentation des prix du gaz à l’international, Salim Telidji soutient que les recettes supplémentaires engendrées vont permettre à Sonatrach d’investir plus dans l’augmentation de ses capacités de production de gaz et par conséquent, sécuriser les approvisionnements de ses clients.

    Quel est l’impact de la parité euro-dollar sur l’Algérie ?

    Salim Telidji : La monnaie européenne a connu une baisse de 10% par rapport au dollar américain depuis le début de l’année. Cette baisse est due à la divergence de politique monétaire entre les USA et l’UE, avec une hausse des taux d’intérêts directeurs de la Fedral Reserve plus rapide. Ceci a provoqué une fuite des flux financiers de placements en euro vers des placements en dollar US, entraînant une baisse de l’euro. Les conditions économiques et géopolitiques en Europe, notamment avec les répercussions du conflit en Ukraine, sont venues aggraver les incertitudes autour de la valeur de l’euro.

    Cette baisse est-elle, Mr Salim Telidji, avantageuse pour l’économie algérienne?

    Cette baisse de l’euro par rapport au dollar US est avantageuse pour l’économie algérienne dans la mesure où les recettes des exportations sont libellées en dollar et 50% des importations sont en euro. La valeur des importations en euro se trouve ainsi mécaniquement en baisse une fois réglées en dollar US. Mais cet avantage risque d’être englouti par la hausse de l’inflation dans la zone euro qui connaît une hausse sans précèdent, avec un taux de 8,6% en juin 2022.

    L’autre impact sur l’Algérie de cette baisse de l’euro, cette fois négatif, est sur les réserves de change placées en monnaie européenne (euro) et dont la valeur connaîtra une baisse. Ce qui appelle à la vigilance et à la réactivité de la part de la Banque d’Algérie

    Les deux chambres du parlement viennent d’adopter le nouveau code de l’investissement. Les textes d’application sont annoncés pour les jours à venir. Selon vous Mr Salim Telidji, peut-on espérer une reprise réelle de l’investissement national aussi bien qu’étranger dans notre pays ?

    Effectivement, la promulgation prochaine de la nouvelle loi relative à l’investissement, ainsi que des textes d’application y afférent, constitue un signal positif envers les investisseurs quant à la volonté politique forte des pouvoirs publics de relancer l’investissement productif dans le pays.

    La nouvelle loi relative à l’investissement apporte des améliorations significatives, notamment à travers la limitation du rôle du CNI à la seule mission de proposer la stratégie de l’Etat en matière d’investissement, le renforcement et la clarification des missions de l’ANDI, ainsi que la création des guichets uniques.  Cette loi vise aussi à garantir la pérennité du cadre législatif pour une durée minimale de 10 ans, ce qui constitue une avancée appréciable pour les investisseurs en quête de stabilité juridique.

    Néanmoins, il est à signaler que la reprise réelle des investissements est tributaire, d’une part, de l’application effective des dispositions de la nouvelle loi sur le terrain, et d’autre part, de l’amélioration du climat des affaires en général à travers la levée des entraves bureaucratiques, l’accès au foncier industriel et la modernisation du système bancaire.            

    Sonatrach est en train de négocier avec ses partenaires une révision à la hausse des prix du gaz. Qu’en pense Salim Telidji ?

    Les contrats d’approvisionnement de gaz à long terme avec des pays producteurs assurent aux fournisseurs un approvisionnement en gaz naturel, tout au long de l’année, à un prix défini dans le contrat. Ils sont conclus pour des durées pouvant atteindre jusqu’à 30 ans.

    Les contrats de long terme assurent une certaine sécurité d’approvisionnement en gaz naturel. Ils garantissent aux consommateurs un approvisionnement en gaz naturel continu et à des prix compétitifs

    La renégociation des prix est une opération tout à fait normale tel que prévue dans les contrats. En effet, les clauses contractuelles prévoient la révision des prix du gaz de manière périodique. La Sonatrach ne fait qu’activer ces clauses pour adapter le prix du gaz aux nouvelles conditions du marché. Il est à rappeler que ces mêmes clauses ont été utilisées par les clients de la Sonatrach pour demander des baisses de prix lors de la phase de cours bas du gaz.

    Les recettes supplémentaires vont permettre à la Sonatrach d’investir plus dans l’augmentation de ses capacités de production de gaz, ce qui va sécuriser les approvisionnements de ses clients.

    Entretien réalisé par Karima Mokrani  

  • Banques : Vers l’ouverture de filiales à l’international

    Banques : Vers l’ouverture de filiales à l’international

    Le projet de création de filiales de banques algériennes à l’étranger, notamment en Afrique, est en voie de concrétisation. Présidant une réunion du Conseil des ministres, ce dimanche, le président Tebboune a donné son accord pour l’adoption de la stratégie proposée par le gouvernement.

    «Le Conseil des ministres a approuvé la stratégie d’ouverture d’agences bancaires à l’étranger, notamment dans les pays africains» est-il indiqué dans un communiqué sanctionnant les travaux de cette réunion.

    Pour rappel, il s’agit principalement de trois banques, à savoir : la Banque nationale d’Algérie (BNA), le Crédit populaire d’Algérie (CPA) et la Banque extérieure d’Algérie (BEA). Toutes les trois devront désormais ouvrir des agences dans des pays africains.

    L’ouverture de filiales de banques algériennes à l’étranger est une des revendications majeures des opérateurs économiques algériens et des organisations patronales concernés directement par des projets d’exportation vers l’Afrique, encouragés en cela par l’entrée en vigueur de l’accord de zone de libre-échange intercontinentale africaine (Zlecaf) et d’autres actions facilitant l’accès aux pays africains et l’ouverture du marché algérien.

    A souligner que pour la BEA, cette dernière a engagé des démarches pour l’ouverture d’un bureau de sa filiale «BEA Internationale» en France. Cela à la demande des membres de la communauté algérienne établie dans ce pays.

    Pour en revenir à la stratégie gouvernementale de création de filiales des trois banques publiques à l’étranger, prioritairement en Afrique, le Premier ministre, Aïmene Benabderrahmane, a assuré, le 18 mai dernier, de la finalisation du projet avant la fin de l’année en cours.

    Lors d’une réunion du gouvernement, le chef de l’exécutif a affirmé que «l’ensemble des démarches relatives à la mise en œuvre de la première phase du projet d’ouverture des agences bancaires à l’étranger devront être finalisées avant la fin de l’année en cours». M. Benabderrahmane a soutenu que ce projet «constitue une réelle opportunité pour le rayonnement économique de l’Algérie, particulièrement sur le continent africain».

    Karima Mokrani