Catégorie : Banques

  • ABEF : une nouvelle note pour réglementer les importations

    ABEF : une nouvelle note pour réglementer les importations

    L’Association des banques et des établissements financiers (ABEF) vient de publier une nouvelle note pour expliciter les modalités d’exercice des activités d’importation de matières premières, produits et marchandises destinés à la revente en l’état, des modalités note-t-on, censées, selon cette association « réglementer cette activité conformément au décret exécutif N° 21-94 du 9 mars 2021 », publié il y a une année déjà.

    Selon l’ABEF, ce changement concerne le code d’activité exercée aux renseignements déjà repris dans le certificat devra être pris en charge par les établissements bancaires des nouveaux, notamment les renseignements exigés aux importateurs pour la domiciliation de leurs opérations de commerce extérieur.

    « L’ABEF a été rendue destinataire d’un courrier émanant du secrétaire général du ministère du Commerce et de la Promotion des exportations, nous informant que les services de son département ministériel ont procédé à la modification du modèle de certificat de respect des conditions, accordé aux opérateurs économiques, activant dans le domaine de l’importation et ce, en rajoutant le code d’activité exercée, aux renseignements déjà repris dans ce certificat », peut-on lire dans ladite note adressée au premiers responsables des banques.

    Aussi, précise cette association, « le certificat qui fait l’objet de modification n’est autre qu’une déclaration à travers laquelle l’opérateur s’engage à respecter les conditions et les modalités d’importation de matières premières, produits et marchandises destinés à la revente en l’état exigées par le décret exécutif N° 05-458 du 30 novembre 2005 ».

    Dans cette note l’ABEF, que préside le directeur général de la Banque extérieure d’Algérie (BEA), Lazhar Latrach, il est demandé aux banques  de prendre en compte la modification apportée sur le modèle du certificat de respect des conditions et « de s’assurer de la concordance du produit à importer avec le code d’activité inscrit sur le certificat de respect et ce, avant de procéder à la domiciliation bancaire de la facture d’importation ».

    Il faut noter que ce sont les premières modifications apportées par le ministère du Commerce, un an après la publication du décret exécutif N° 21-94 du 9 mars 2021.

    Rabah Nadri

  • Leasing : MLA Algérie a mobilisé plus de 8 milliards DA en 2021

    Leasing : MLA Algérie a mobilisé plus de 8 milliards DA en 2021

    La société de crédit-bail Maghreb Leasing Algérie (MLA) a mobilisé 8.2 milliards de financements au profit des entreprises à travers le territoire national  au cours de l’exercice 2021, ce qui le positionne au premier rang des financements leasing en Algérie, a indiqué cet établissement financier sur les réseaux sociaux.


    D’après les derniers indicateurs financiers établis entre 2019 et 2020 par l’association des établissements bancaires et financiers (ABEF), ce secteur traverse depuis 2016 une période difficile impactée par la crise du bâtiment et travaux publics, à laquelle s’ajoutent la conjoncture économique et la crise sanitaire Covid-19. En effet, le montant des approbations s’élève à 65 milliards DA contre 88 milliards DA en 2019, soit une diminution de 26%


    De même en matière de mise en force qui enregistre une baisse de 39%, passant de 64.4 milliards DA en 2019 à 39.2 milliards DA en 2020. L’encours a connu une augmentation de 12% en 2020 pour un montant globale de 151.6 milliards DA. Sachant que le taux de pénétration du marché de la location avec option d’achat reste faible, représentant 2% du financement de l’économie nationale.


    La même source a estimé que le secteur compte actuellement 15 institutions réparties en deux groupes distincts. D’un côté, les établissements financiers spécialisés dans location avec option d’achat et de l’autre, les banques ou établissements financiers ayant une direction de crédit-bail.

    Neuf banques, Al Baraka, BNP Paribas, Société générale, Al Salam Bank, Gulf Bank, Cnep, Housing Bank for Trade & Finances et Trust Bank Algeria, offrent des services de leasing et détiennent une part de marché de 71% en 2020 avec un encours global de 115 milliards de dinars.

    Et Six établissements financiers, Société nationale de leasing, Maghreb Leasing Algeria, Arab Leasing Corporation, Ijar Leasing Corporation, Sofinance et El Djazaïr Ijar, détiennent une part de marché de 29% en 2020 avec un encours global de 47 milliards de dinars.

    Durant la même période, les parts de marché des principaux intervenants sont Al Baraka 29,57 %, Société Générale Algérie 12,70%, Maghreb Leasing Algérie 9,52 %, BNP Paribas 8,32 %, Al Salam Bank 7,29 %, Housing Bank 7,11 %, Sofinance 6,63 %, Arab Leasing Corporation 5,11 %, Société nationale de leasing 5,03 %, Natixis 2,96 %, Algeria Gulf Bank 1,74 %.


    Selon certains observateurs, plusieurs facteurs expliquent la baisse sensible du marché de la location avec option d’achat en Algérie dont principalement la crise sanitaire liée à l’épidémie de Covid-19, l’augmentation sensible du coût de refinancement des sociétés de leasing et la rareté des projets d’investissements impactés par la hausse du taux de change, dépréciation du dinar et taux d’inflation élevé.


    Ainsi que l’environnement de marché caractérisé par l’instabilité réglementaire et l’indisponibilité du matériel roulant sur le marché local et la lenteur dans la réalisation des opérations d’importation, et surtout l’instauration du taux effectif global (TEG) par la Banque d’Algérie qui  fait préjudice à l’activité du fait qu’elle soit basée sur le principe de marge et non pas du taux d’intérêt qui impose aux sociétés spécialisées de transcrire ces taux sur les contrats de crédit-bail

    Nacima Benarab

  • Les modalités d’ouverture des comptes de trésorerie devise fixées

    Les modalités d’ouverture des comptes de trésorerie devise fixées

    Faisant suite à sa note de la fin janvier dernier, portant sur l’autorisation faite aux banques d’ouvrir des comptes de trésorerie devise sur ses livres, la Banque d’Algérie, dans une nouvelle note datée du 7 février en cours, a fixé les modalités d’ouverture et de fonctionnement de ces comptes.

    Ainsi, apprend-on, les banques intermédiaires agréées concernées par cette ouverture de comptes de trésorerie, doivent «s’adresser à la Direction de traitement des opérations de marchés à travers une demande écrite dans laquelle seront indiquées les monnaies. Une notification leur sera transmise marquant la date du début de fonctionnement du compte». Pour ce qui est de l’alimentation de ces comptes, il s’agit de «virements provenant des comptes devises clientèles ou fonds propres de la banque concernée, ainsi que des comptes de trésorerie devises d’une autre banque de droit algérien et vice-versa». La transcription des opérations sur les livres de la Banque d’Algérie s’effectue quotidiennement pendant les jours ouvrés.

    Selon la même note, les banques sont tenues aussi de déclarer leurs transactions «via des messages SWIFT sous format (MT199) et qui doivent comprendre les numéros de comptes à mouvementer, le montant et la devise en chiffres et en lettres, l’objet et la nature de l’opération, ainsi que le nom de la banque bénéficiaire si le cas se présente». Des avis de débit (MT900) et/ou de crédit (MT910), ainsi que des relevés de comptes (MT950) sont transmis aux banques concernées confirmant l’exécution de leurs transactions.

    En ce qui concerne la gestion financière des opérations sur ces comptes de trésorerie devise, celle-ci est du ressort des banques. La Banque d’Algérie indique qu’elle se réserve le droit de demander toutes informations complémentaires afférentes à ces opérations.

    Pour rappel, dans une précédente note, les banques ont été informées qu’elles peuvent ouvrir des comptes de trésorerie devise sur les livres de la Banque d’Algérie.

    Ces comptes seront dédiés au traitement des opérations de trésorerie devise conclues entre banques pour leur compte ou pour le compte de leur clientèle, et sont soumis aux mêmes règles de fonctionnement et d’habilitation que celles régissant le compte trésorerie dinar» poursuit la même source, est-il précisé. Aussi, «ces comptes fonctionnent de façon créditrice et ne doivent en aucun cas afficher une position débitrice». Le compte devise fonds propres continuera à être dédié à toutes les opérations propres à la banque».

    Samia Hanifi

  • Les banques autorisées à ouvrir des comptes devises sur les livres de la Banque d’Algérie

    Les banques autorisées à ouvrir des comptes devises sur les livres de la Banque d’Algérie

    Les banques commerciales sont désormais autorisées à ouvrir des comptes de trésorerie devise sur les livres de la Banque d’Algérie, indique une note de la Banque d’Algérie, portant le N°02-2022, signée hier par le directeur général des changes, Louai Zidi. Elle annonce une avancée importante pour la libération du marché de change en Algérie et le développement de la liquidité en devises.

    «En application de l’article 4 du règlement n° 2020-04 du 15 mars 2020, relatif au marché interbancaire des changes, des opérations de trésorerie devise et aux instruments de couverture du risque de change, nous informons les banques qu’elles peuvent ouvrir des comptes de trésorerie devise sur les livres de la Banque d’Algérie» lit-on dans cette note.

    Ces comptes seront dédiés au traitement des opérations de trésorerie devise conclues entre banques pour leur compte ou pour le compte de leur clientèle, et sont soumis aux mêmes règles de fonctionnement et d’habilitation que celles régissant le compte trésorerie dinar» poursuit la même source, précisant que «ces comptes fonctionnent de façon créditrice et ne doivent en aucun cas afficher une position débitrice». Le compte devise fonds propres continuera à être dédié à toutes les opérations propres à la banque».

    Les banques sont tenues de transmettre à la Banque centrale, plus précisément sa direction générale chargée des relations financières extérieures, «la liste des personnes habilitées à le mouvementer». Selon la même source, les mécanismes de fonctionnement des comptes devises trésorerie seront détaillés par une note de cette même direction générale chargée des relations financières extérieures.

    Cette note vient de lever beaucoup d’entraves à la gestion des opérations de change sur le marché interbancaires, soutient Mohamed Haichour, membre du club d’Alger du Centre algérien de diplomatie économique. Il affirme qu’avec ces comptes de trésorerie devises, les banques intermédiaires pourront vendre et acheter librement les devises auprès de leurs clients et contreparties bancaires.

    Les banques commerciales pourront vendre des devises en SPOT directement à leurs clients pour les paiements de leurs fournisseurs. La balle est désormais chez les banques intermédiaires pour upgrader leurs process internes des opérations de change.

    Samia Hanifi

  • Lazhar Latrach (ABEF): Retour au crédit automobile dès 2022

    Lazhar Latrach (ABEF): Retour au crédit automobile dès 2022

    Le président de l’Association professionnelle des banques et établissements financiers (ABEF) et  directeur général de la Banque extérieure d’Algérie (BEA), Lazhar Latrach, a révélé, lors de son passage ce lundi 13 décembre 2021 à la Radio nationale, que les crédits dédiés à l’acquisition de nouvelles voitures seront de retour avec la reprise de l’activité de l’importation automobile dont la  révision du cahier des charges devant réguler l’activité est prévue avant la fin janvier 2022. Il a également affirmé que l’étude des dossiers ne dépassera pas une semaine.

    Sur un autre sujet, le président de l’Association professionnelle des banques et établissements financiers Lazhar Latrach a indiqué qu’entre 2020 et 2021, les banques publiques ont contribué à hauteur de 5.455 milliards de dinars, au financement des secteurs d’investissement, notamment ceux visant principalement à développer les exportations.   

    Lazhar Latrach a ainsi souligné que «les banques publiques ont un rôle majeur dans le plan national de relance économique, en accompagnant les investisseurs pour lancer leurs projets», ajoutant que «les banques nationales, notamment publiques, sont celles qui jouent un rôle majeur dans le financement de l’économie».

    Cela s’explique par les instructions strictes données par le Premier ministre et ministre des Finances, Aïmene Benabderrahmane, au début de l’année 2021, dans lesquelles il a exhorté les banques à financer et accompagner les entreprises et les investisseurs, a-t-il précisé.

    Lazhar Latracha ajouté que «malgré les circonstances difficiles que traverse le monde en général et l’Algérie en particulier en raison de la pandémie du coronavirus, les banques et les institutions financières ont joué un rôle principal en accompagnant ce programme et en finançant tous les projets d’investissement à valeur ajoutée».

    Dans le même contexte, il a révélé que «les délais d’étude des dossiers au niveau des banques ne sont plus que d’un mois pour les prêts d’investissement et 10 jours pour les prêts d’exploitation», en soulignant qu’«entre 2020 et 2021, les banques ont répondu favorablement à 95% des demandes de prêt».

    Selon les chiffres avancés par Lazhar Latrach, en 2020, les banques publiques ont étudié plus de 6.814 dossiers et 5.785 autres au cours de l’année 2021.
    «Malgré la pandémie, les banques publiques ont fait un excellent travail afin d’accompagner tous les investisseurs et étudier leurs dossiers et également rééchelonner les prêts des établissements en difficulté à cause de la pandémie», insiste-t-il.


    Pour conclure, le directeur général de la Banque extérieure d’Algérie (BEA) a estimé que «l’Algérie a fait de grands progrès dans la consolidation de la banque islamique, qui a atteint les objectifs souhaités, après avoir réussi à attirer plus de 10 milliards de dinars algériens».

    Nacima Benarab

  • Exportation des services: Les précisions de la Banque d’Algérie

    Exportation des services: Les précisions de la Banque d’Algérie

    La vulgarisation et l’exploitation des amendements visant  à promouvoir les exportations liés à l’économie de la connaissance, est aujourd’hui « une priorité pour son application et pour une meilleure compréhension».  
    C’est du moins ce qui a souligné Louai Zidi, directeur général des changes auprès de la banque d’Algérie, lors de la 4eme Edition du forum Rakmana du groupement Algérien des Acteurs Numériques (GAAN) tenue aujourd’hui à Alger, sous thème « Exportation des services ».

    Des propos adressés notamment aux professionnels et aux startups activant dans le domaine numérique présents lors de l’événement ou la majorité ont affirmé que cette nouvelle mesure n’est toujours pas appliquée sur le terrain. 


    A ce titre, le représentant de la banque d’Algérie a précisé que les textes ne sont pas bien exploités. « La banque d’Algérie ainsi qu’autres banques auront beaucoup d’efforts à engager, malgré que l’instruction qui permet aux exportateurs des services de disposer la totalité des devises est claire ».
    Il a ajouté que « ce ne sont pas toutes les banques qui ont bien compris nos instructions », en soulignant que la communauté bancaire à tendance à mettre de temps pour digérer certains changements.

    Louai Zidi a d’ailleurs appelé les entreprises a dénoncé les abus de certaines  banques primaires auprès de la commission bancaire, afin de prendre en charge leurs doléances, en précisant que la banque d’Algérie est prête  de revoir les textes s’ « il y a une difficulté de les appliquer ».


    Sur une question relative aux certaines confusions soulevées par des opérateurs   dans le règlement de la banque d’Algérie et son instruction d’application, Louai Zidi a expliqué que certains opérateurs « n’ont pas compris la différence entre le compte d’un commerçant appelé auparavant compte moral, et le compte d’un professionnel non commerçant ».

    Il a tenu a expliqué qu’un compte professionnel concerne notamment des médecins, des avocats, des journalistes et autres qui peuvent faire des contributions à l’international. Ces derniers qui ne sont pas concernés par la domiciliation peuvent aujourd’hui disposer de la totalité de leurs devises, à condition de déclarer les opérations effectuées.  Il a rappelé, qu’avant l’application de ce règlement « la domiciliation a été obligatoire au préalable pour toute opération ».      

    Selon ces dires, l’exception a été faite pour le compte de devises commerçant qui englobe les entreprises ou l’instruction a précisé, que « 80% de ces recettes doivent être destinés à l’importation des biens et services et 20% doivent être orientés vers la promotion des exportations », a-t-il ajouté.

    Pour sa part, M. Boualem Bouadma, directeur régional de  l’agence nationale de promotion du commerce extérieur (ALGEX) a souligné que certaines réformes tardent à être appliquées en raison de manque de la communication entre les différents intervenants. « Les institutions publiques et l’administration doivent gérer adéquatement ses relations avec les entreprises », a-t-il noté, invitant les entreprises à se rapprocher d’Algex, afin de tirer profit de ses services d’accompagnement dans leurs démarches et actions d’exportation.  

    Nacima Benarab

  • Ouverture prochaine du capital des banques publiques

    Ouverture prochaine du capital des banques publiques

    L’ ouverture prochaine du capital des banques publiques au même titre que toutes les entreprises publiques a été annoncée, ce dimanche, à l’issue d’une réunion du Conseil des ministres, présidée par le chef de l’Etat, Abdelmadjid Tebboune.

    L’ ouverture du capital des banques publiques est une revendication qui date de plusieurs années, exprimée par un grand nombre d’opérateurs et autres acteurs économiques, en plus de simples citoyens qui n’ont eu de cesse de se plaindre de dysfonctionnements nombreux au niveau de toutes les banques à travers le pays.

    Le manque de liquidités, de plus en plus manifeste, suite notamment à la chute des prix du pétrole et, de façon générale, la dégradation de la situation économique du pays, vient compliquer davantage la situation.

    En mai 2020, alors qu’il était ministre des Finances dans le gouvernement Djerad, Aymen Benabderrahmane, a annoncé cette ouverture du capital, en la limitant toutefois à certaines banques, sans préciser celles qui sont concernées.

    Ce dimanche, un communiqué du Conseil des ministres indique que le président de la République a donné des instructions pour «trouver des solutions efficaces, ouvrir le capital des sociétés publiques, y compris les banques et s’éloigner de la gestion administrative».

    Contacté par Dz Entreprise, l’analyste financier, Omar Berkouk, affirme  que l’ouverture du capital des banques publiques est «un vieux serpent de mer». Il rappellera qu’en 2007, il y a eu une tentative d’ouverture du capital du CPA (10%) mais l’opération n’a pas abouti. La Société générale a été pressentie. A l’époque, il n’y avait pas «d’urgence mais une volonté d’orientation libérale de l’économie». Aujourd’hui, «il y a urgence de recapitaliser les banques publiques pour leur permettre de se maintenir à flots et pour satisfaire l’énorme besoin de financement de l’économie nationale qu’il s’agisse du secteur public ou privé».

    L’analyste financier fait observer que cette opération est annoncée dans un contexte financier très difficile. Dès lors, «que l’opération soit de gré à gré avec un partenaire ou par appel à l’épargne publique en bourse, son succès relèvera du miracle tant la confiance est absente et que les banques sont mal en point».

    Karima Mokrani

  • Paiement électronique:  protocole d’accord entre la BNA et l’UGCAA

    Paiement électronique: protocole d’accord entre la BNA et l’UGCAA

    Un protocole d’accord portant sur le développement du paiement électronique a été signé, ce mercredi, entre la Banque nationale d’Algérie (BNA) et l’Union générale des commerçants et artisans algériens. La cérémonie de signature a eu lieu en présence du directeur général de la BNA, Mohamed Lamine Lebbou, le SG de l’UGCAA, Hazeb Ben Chahra, ainsi que le secrétaire général du ministère des Finances, Brahim Kassali.

    En vertu de cet accord, la BNA s’engage à mettre à la disposition des commerçants et des artisans de l’UGCAA, des cartes bancaires et des terminaux de paiement électronique (TPE). Une action parmi d’autres qui est à même de relancer aussi bien les commerçants que les simples citoyens sur la nécessité de passer au plus vite au paiement électronique et celui mobile dans un souci de réduire le recours et à la liquidité et de promouvoir l’inclusion financière.

    A rappeler, à ce propos, que des journées portes ouvertes sur l’inclusion financière, initiée par l’Association des banques et des établissements financiers (ABEF) ont été organisées, durant le mois d’avril dernier, à travers tout le pays.

    Toutes les banques y ont apporté leur part. De même, des actions et des démarches des pouvoirs publics pour inciter à l’utilisation des TPE n’ont pas cessé depuis des années mais avec très peu de résultats sur le terrain. L’obligation de doter les commerces de ces équipements a été toujours reportée à une date ultérieure.

    A travers la signature de ce protocole d’accord, il est à espérer que l’adhésion au paiement électronique mais aussi celui mobile s’élargisse de façon progressive, les retombées de la propagation rapide du virus de la Covid-19 obligent.

    Pour ce qui est du paiement mobile de la BNA, ce qui est appelé «wimpay», les derniers chiffres datant du mois de mars dernier indiquent que les souscripteurs à cette application, commerçants ou autres, ont atteint le nombre de 1400, ayant effectué 800 transactions, entre transfert d’argent et paiement.

    Samia Hanifi

  • Crédits accordés aux entreprises: Les dispositions de bonification du taux d’intérêt prorogées au 30 juin 2021

    Crédits accordés aux entreprises: Les dispositions de bonification du taux d’intérêt prorogées au 30 juin 2021

    Les dispositions de bonification, à titre exceptionnel, par le Trésor public du taux d’intérêt des crédits accordés par les banques et établissements financiers aux entreprises et particuliers en difficulté, décidées suite à la propagation de la crise de la Covid-19, sont maintenues et courent jusqu’au 30 juin 2021.

    Pour rappel, une première prorogation de ces dispositions de bonification avait été décidée par les pouvoirs publics, les contractants de crédits avaient jusqu’au 31 mars 2021 pour s’acquitter de leur obligations, comme le précise le décret exécutif publié au journal officiel n°13 de l’année en cours.

    Cette nouvelle prorogation, motivée par les difficultés que rencontrent les entreprises lourdement impactées par la pandémie, fait elle aussi l’objet d’un projet de décret exécutif, fixant les modalités de maintien de ces dispositions. Décret examiné, lors d’une récente réunion du Gouvernement présidée par le Premier ministre, Abdelaziz Djerad. Le nouveau texte a été présenté par le ministre des Finances, Aymen Benabderrahmane.

    Selon un communiqué des services du Premier ministère, le projet du nouveau décret «modifie et complète le décret exécutif N°20-239 du 31 août 2020 fixant les modalités de maintien, à titre exceptionnel, par le Trésor public de la bonification du taux d’intérêt des crédits accordés par les banques et établissements financiers en faveur des entreprises et particuliers en difficulté à cause de la pandémie du coronavirus».

    cette même source précise que «le projet de décret prévoit le maintien exceptionnel de cette bonification jusqu’au 30 juin 2021 en vue de venir en aide aux entreprises et aux particuliers ayant subi les conséquences de la pandémie de Covid-19, sachant que la disposition prise par le gouvernement avait pris effet depuis le 1er mars 2020».

    Dans son article premier, le décret exécutif N°20-239 du 31 août 2020, fixant les modalités de maintien de ces dispositions, précise que les crédits dont il est question sont ceux d’investissement, d’exploitation ainsi que ceux immobiliers qui ont fait l’objet de rééchelonnement ou de report de paiement des échéances en faveur des entreprises et particuliers en difficulté à cause de la pandémie.

    Ainsi le trésor public continue à prendre en charge la bonification des taux d’intérêt. Sont concernées par les nouvelles dispositions, «les échéances à partir du 1er mars 2020, y compris les échéances pour les crédits qui seront en dépassement de la durée contractuelle suite au rééchelonnement
    et /ou au report d’échéances» et les crédits «ayant déjà fait l’objet de rééchelonnement, et pour lesquels des échéances ne sont pas honorées à la date du 1er mars 2020 et postérieurement».

    Aussi, est-il précisé dans l’article 3 du même décret de l’année 2020, sont concernés par ces dispositions les crédits accordés par les banques et les établissements financiers aux entreprises pour le financement des projets d’investissement, ainsi que les promoteurs immobiliers participant à la réalisation des programmes publics de logements.

    Autres concernés par ces dispositions, les particuliers pour l’acquisition d’un logement collectif, la construction d’un logement rural ainsi que d’un logement individuel réalisé sous forme groupée dans des zones définies des wilayas du Sud et des Hauts-Plateaux.

    Sont aussi cités les jeunes promoteurs, les bénéficiaires du micro-crédit, les chômeurs promoteurs âgés entre 30 à 50 ans, les agriculteurs, les éleveurs et petits exploitants.

    Le même texte de loi cite les bénéficiaires des crédits agricoles et agroalimentaires à court, moyen et long termes y compris ceux destinés au matériel agricole acquis dans le cadre de la formule leasing ainsi que les bénéficiaires des crédits de campagne, d’exploitation et d’investissement à consentir aux activités de la pêche et de l’aquaculture.

    L’article 4 du décret en question indique que les montants de la bonification du taux d’intérêt des crédits accordés par les banques et les établissements financiers sont imputés aux comptes d’affectation spéciale appropriés.

    Samia Hanifi

  • Finance islamique: Bank ABC lance «alburaq»

    Finance islamique: Bank ABC lance «alburaq»

    Bank ABC, ayant obtenu l’autorisation de la Banque d’Algérie pour la commercialisation de produits de la finance islamique, a inauguré aujourd’hui son premier guichet « alburaq » dédié aux opérations de la finance islamique qui se situe au niveau de l’agence de Bir Mourad Rais à quelques pas du siège de la banque présente en Algérie depuis 1998.

    Ce premier guichet sera suivi par deux autres prévus cette année au niveau des agences de Sétif et de Hassi Messaoud avant le déploiement d’autres guichets sur le réseau d’agences de Bank ABC.

    « Il existe une demande réelle pour la finance islamique de la part des clients en Algérie, des entreprises comme des particuliers. C’est une finance dont le mode de fonctionnement repose sur les principes de la charia islamique. La finance islamique connait depuis quelques années un engouement croissant à l’échelle mondiale. Bank ABC Algérie souhaite aujourd’hui avec sa fenêtre « alburaq », devenir un des pionniers de la finance islamique en Algérie » déclarait Monsieur Nadir IDIR, Directeur Général de Bank ABC Algérie.

    « La fenêtre de la finance islamique « alburaq » se distingue par un cadre organisationnel innovant, garantissant l’indépendance de son activité par rapport à l’activité conventionnelle de Bank ABC. Son offre commerciale compte 14 produits conçus soigneusement et conformément aux dispositions et principes de la charia islamique pour répondre aux besoins de la clientèle d’entreprises, professionnels et particuliers et lui confèrent une offre complète et concurrentielle. 

    Aussi, et afin de s’assurer de la conformité charaique, la banque s’est dotée d’un comité de contrôle charaique composé de grands spécialistes de la charia islamique jouissant d’une grande maitrise des sciences islamiques, économiques, juridiques et bancaires, dont le rôle consiste à orienter, contrôler et superviser les opérations de la finance islamique de Bank ABC menées à travers « alburaq ».

    Il y’a lieu de rappeler que la banque a obtenu pour « alburaq » ainsi que pour ses produits de la finance islamique, les certificats de conformité charaique auprès de l’Autorité Charaique Nationale de la Fetwa pour l’industrie de la Finance Islamique. » ajoutait Monsieur Samir REZAK, Directeur de la Finance Islamique de Bank ABC Algérie.

    « Le lancement du guichet « alburaq » s’inscrit, conformément à notre vision, dans le cadre de l’engagement de Bank ABC à contribuer à l’effort du développement et de promotion de l’économie nationale. » concluait Monsieur Nadir IDIR, Directeur Général de Bank ABC Algérie.

    Enfin, et en adéquation avec sa politique de communication, Bank ABC Algérie organisera très prochainement une conférence en ligne pour présenter les détails et les spécificités de son offre de la finance islamique.

    Communiqué de presse