Catégorie : National

  • Assurances : débat autour de la loi sur la protection des données personnelles

    Assurances : débat autour de la loi sur la protection des données personnelles

    A la veille de l’entrée en vigueur de la loi 18-07 relative à la protection des personnes physiques dans le traitement des données personnelles prévue pour le mois d’août, les Assureurs suivent de près cette question et s’y préparent déjà en s’appuyant sur des experts en sécurité informatique et en droit pour éviter toute éventuelle sanction.

    Et c’est à travers un séminaire organisé ce dimanche par l’Union algérienne des Sociétés d’assurance et de réassurance (UAR) au siège de la Société algérienne des assurances (SAA) et en collaboration avec l’INSAG, que les professionnels ont échangé sur cette loi adoptée en 2018.

    Publiée dans le journal officiel n°34 en date du 10 juin 2018, cette loi affirme clairement que «le traitement des données à caractère personnel, quelle que soit son origine ou sa forme, doit se faire dans le cadre du respect de la dignité humaine, de la vie privée, des libertés publiques et ne doit pas porter atteinte aux droits des personnes, à leur honneur et à leur réputation».

    Dans un monde dominé aujourd’hui par la Big Data, « la protection des données personnelles est devenu un enjeu de souveraineté nationale », estime Tadjeddine Bachir, consultant en protection de donnée et expert en système d’information lors de son intervention, durant laquelle il a longuement expliqué le rôle de l’Autorité nationale de protection de données à caractère personnel (ANPDP), qui aura la charge de faire appliquer la loi 18-07.

    Cela explique la mise en place par l’Algérie de ce dispositif juridique et la création d’une institution qui veillera à la stricte application de la loi à laquelle aussi bien les assureurs que plusieurs autres secteurs ont l’obligation de s’y conformer, non pas seulement pour éviter des sanctions d’ordre pénal mais pour «instaurer un lien de confiance » entre le fournisseur de service et l’utilisateur. 

    Ce dernier et grâce à cette loi aura à l’avenir la possibilité d’agir en cas d’usage non autorisé de sa part de ses données personnelles. Dans le cas des Assurances, les compagnies d’assurances sont surtout confrontées au risque de fuite des données personnelles de leurs clients via les sous-traitants.

    Evoquant l’impact qu’aura la loi 18-07 sur les assureurs, l’expert en droit numérique Riad Aradj affirme pour sa part que « les compagnies d’Assurances auront besoin d’une période d’adaptation pour s’y conformer », comme cela avait été le cas dans de nombreux pays qui ont mis en place des dispositifs juridiques similaires pour protéger les données personnelles de leurs citoyens. Afin d’éviter le piège des sanctions qui pourraient découler du non-respect de la sécurité et de la confidentialité des données, M. Bachir a lancé quelques pistes de réflexion durant les débats qui ont suivi les communications des intervenants.

    Il s’agit entre autres, en réponse aux inquiétudes des assureurs, de «faire signer une charte informatique à tous les employés pour préciser les responsabilités de tout un chacun, de bien évaluer les risques avec les sous-traitants, ou encore de «procéder à un archivage intermédiaire dans certains cas où l’obligation légale oblige exige parfois une longue durée de prescription légale », a ajouté M. Bachir.

    Pour rappel, le régime de sanctions qu’impose la loi sur la protection de données personnelles peut se limiter à des avertissements de la part de l’ANPDP ou aller jusqu’au pénal avec le risque de fermeture définitive de l’entreprise, dont les dirigeants encourent des peines de prison et de fortes amendes.

    Mais pour Yassine Grar, expert en sécurité informatique, «l’expérience nous l’a déjà montré. le régime de sanctions ne fonctionne pas à tous les coups. Il faudrait plutôt faire dans la pédagogie et la sensibilisation » pour amener les entreprises, chacune dans son secteur d’activité, à se conformer à la nouvelle loi. Un travail de communication est en fait nécessaire pour expliquer aux parties concernées l’importance des données personnelles pour la sécurité des personnes et la souveraineté des pays, suggère les experts qui rappellent que le transfert de données à l’étranger sans autorisation est interdit.

    L. M.

  • Avec un potentiel de 1,5 milliard m3/an : le recyclage des eaux usées comme alternative pour atténuer l’exploitation des ressources souterraines

    Avec un potentiel de 1,5 milliard m3/an : le recyclage des eaux usées comme alternative pour atténuer l’exploitation des ressources souterraines

    Dans un contexte marqué par une diminution des réserves en eaux de surface, en raison de la baisse des précipitations ces dernières années et pour atténuer le recours aux réserves souterraines, considérées comme «stratégiques», tel que vient de le déclarer le président de la République lors de la réunion du Conseil des ministres de dimanche 2 juillet 2023, le cap est désormais mis sur la généralisation du recours aux eaux recyclées issues des stations d’épuration.

    Ainsi, au moment où le chef de l’Etat a fixé l’objectif de 40% des eaux issues du recyclage à utiliser dans l’agriculture et l’industrie, le secteur des ressources en eau se dirige donc vers l’instauration d’un nouveau mode de gestion et d’exploitation des ressources hydriques plus rationnel, privilégiant notamment le recours aux ressources non conventionnelles et diminuer la pression sur les réserves disponibles.

    Cette nouvelle orientation est en tout cas une alternative plus que nécessaire dans le contexte actuel. Cependant, compte tenu de l’importance des potentialités à travers les différentes wilayas du pays en matière d’exploitation des eaux issues du processus de recyclage, le renforcement du réseau de stations d’épuration dans les différentes régions du pays s’impose pour renforcer les disponibilités en eaux économiques (agricole et industrielle).

    Ce potentiel, selon le professeur Brahim Mouhouche de l’ENSA d’El Harrach (Ecole nationale supérieure d’agronomie), atteint un volume de 1,5 milliard m3 d’eaux usées qui peuvent être récupérées et recyclées annuellement.

    «Il faut capter toutes les ressources hydriques existantes», suggérait-il récemment, mettant en garde que les ressources conventionnelles ont atteint la limite de leur utilisation. C’est donc pour pallier le déficit en la matière que Brahim Mouhouche plaide sans cesse en faveur d’une «utilisation plus efficiente des eaux usées», dont le pays jouit d’ailleurs d’«un potentiel énorme».

    Toutefois, pour optimiser l’utilisation des eaux recyclées beaucoup reste à faire lorsque l’on sait qu’actuellement, la proportion des eaux récupérées et recyclées à travers le réseau des stations d’épuration n’atteint même pas 10% du potentiel existant. En dépit de leur importance, dans l’état actuel des choses, «le recyclage des eaux usées ainsi que celles de drainage n’est exploité qu’à hauteur de 5 à 10% du potentiel existant», regrette le professeur Mouhouch estimant que ce taux est insignifiant.

    Le nombre d’autorisations de forage passe de 6.000 à 26.000 entre 2020 et 2022

    C’est d’ailleurs pour une meilleure valorisation de ces ressources, peu exploitées jusque-là, et afin d’asseoir une nouvelle stratégie en la matière, que le président de la République a ordonné l’élaboration d’un plan bien défini et ficelé, qui tienne compte du nombre d’indicateurs et comprenant notamment l’identification précise du volume récupéré suivant le procédé d’épuration, des besoins nationaux et le recensement technique de toutes les stations d’épuration.

    Ainsi, l’élargissement de l’installation de stations d’épuration à l’ensemble des wilayas du pays, notamment celles à vocation agricole ou industrielle, est une mesure judicieuse pour atténuer le recours aux eaux souterraines, dont l’utilisation a fortement augmenté ces deux dernières années, notamment pour l’agriculture, en raison de la baisse sensibles des précipitations.

    En effet, le nombre d’autorisations délivrées pour la réalisation de nouveaux forages ne cesse d’augmenter, avec plus de 26.000 autorisations octroyées en 2022, contre 13.000 en 2021 et 6.000 en 2020, a indiqué en avril dernier le ministre de l’Hydraulique à l’APN.

    A la faveur des mesures prises ces dernières années, facilitant l’accès aux nappes souterraines, avec l’accélération des démarches de délivrance d’autorisations pour la réalisation de nouveaux forages, le ministère de l’Hydraulique a fait savoir aussi que les eaux souterraines exploitées à hauteur de 35 à 40%, il y a cinq ans, représentent aujourd’hui un taux d’exploitation de 60%.

    C’est donc pour limiter le recours à ces réserves sûres et «stratégiques», comme vient de le souligner le chef de l’Etat, qu’il est opté désormais pour la mobilisation de ressources non conventionnelles, comme les eaux usées à recycler.

    Mohamed Naïli

  • Visite du Président dans des wilayas du centre : lancement de projets et annonce de nouvelles mesures

    Visite du Président dans des wilayas du centre : lancement de projets et annonce de nouvelles mesures

    Après son message rendu public hier et où il est revenu sur les différentes réalisations et réformes économiques ayant touché plusieurs volets ces deux dernières années, le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a effectué aujourd’hui mercredi une visite d’inspection au centre du pays, l’ayant conduit dans les wilayas de Boumedes, Alger et Tipaza, où il a inspecté plusieurs projets en cours et donné le coup d’envoi pour le lancement de la réalisation d’autres à l’occasion du 61ème anniversaire de l’indépendance.

    Dans la wilaya de Boumerdes, le président de la République a posé la première pierre pour le lancement des travaux de réalisation de la station de dessalement d’eau de mer de Cap Djinet, à l’est de la wilaya. La station en question est considérée parmi les principales stations installées successivement à travers le littoral du pays ces dernières années, avec une capacité de production d’eau potable pouvant atteindre 300 000 m3/jour, tel que le projet a été présenté sur place par les responsables en charge de sa réalisation à l’occasion de la visite du chef de l’Etat.

    Aménagée sur une superficie de 16 hectares, la station de Cap Djinet est appelée à son entrée en service à contribuer au renforcement des disponibilités en eau potable destinée à l’approvisionnement de la wilaya de Boumerdes et une partie des localités de l’est de la Capitale. Outre l’approvisionnement en eau potable, cette nouvelle station permettra aussi d’appuyer les disponibilités en eau d’irrigation à mettre à la disposition des agriculteurs, sachant que la wilaya de Boumerdes est à vocation agricole par excellence, étant l’un des bassins maraichers et fruitiers du pays.

    Jusqu’à 80% d’exonération d’impôts sur le dessalement d’eau de mer

    A cette occasion, il a été rappelé que le projet en question s’inscrit dans le cadre du plan de développement initié par le président de la République pour la période s’étalant entre 2022 et 2026 et qui prévoit la réalisation de cinq stations de même taille à travers les wilayas d’Oran, Béjaïa, El Tarf, Boumerdès et Tipaza, avec une capacité de 300 000 m3/jour chacune.

    « Chacune des wilayas du pays bénéficiera de sa part dans le cadre du programme spécial de réalisation de stations de dessalement d’eau de mer », a tenu à assurer le président de la République à l’occasion de sa sortie, avant d’évoquer la nécessité de renforcer l’alimentation en eau de la wilaya de Tizi Ouzou. «La wilaya de Tizi Ouzou doit bénéficier de l’apport des stations de dessalement. Il faut réfléchir à la réalisation de stations de dessalement de l’eau de mer à Tigzirt et à Azzeffoune», a déclaré le chef de l’Etat.

    Dans la wilaya de Tipaza, qui a été la deuxième étape de son périple ce mercredi, le président Tebboune a procédé à la pose de la première pierre du projet de station de dessalement d’eau de mer Fouka 2, chapeauté par la filiale du groupe Sonatrach, Algerian Energy Company (AEC), et dont les travaux de réalisation sont confiés à la société nationale Cosider Canalisations.

    D’une capacité similaire à celle de la Cap Djinet, à savoir 300 000 m3/jour, la station Fouka 2 est dotée de six unités de production de 50 000 m3/jour chacune, 12 réservoirs et deux canalisations principales qui acheminent l’eau à partir de pompes situées à 1 000 mètres du rivage, ont expliqué les responsables du projet sur place.

    Ainsi, cette nouvelle unité de dessalement, aussi vitale, permettra d’alimenter en eau potable, outre la wilaya de Tipaza, les localités de l’ouest de la capitale ainsi que plusieurs communes de la wilaya de Blida, couvrant ainsi les besoins d’un total de 3 millions d’habitants à son entrée en activité.

    Après avoir constaté sur place l’excellence avec laquelle les travaux y sont menés, le président de la République a salué, à l’occasion de sa visite, «la compétence et le professionnalisme des entreprises algériennes qui réalisent ces projets». Il a annoncé en outre que la prochaine loi de Finances prévoit des exonérations d’impôt allant jusqu’à 80% pour toutes les entreprises qui activent dans le domaine du dessalement d’eau de mer.

    Des projets réalisés par des compétences et avec des matériaux 100% algériens

    Il est a noté enfin que les projets d’usines de dessalement d’eau de mer, qui sont actuellement en cours de réalisation à travers les wilayas côtières du pays, permettront d’atteindre un volume global à hauteur de 42% des besoins exprimés à travers le territoire national en matière d’approvisionnement en eau potable à l’échéance 2024 et 65% à l’horizon 2030, tel qu’il ressort du plan de développement déployé par le chef de l’Etat depuis 2022.

    Dans la wilaya d’Alger, troisième étape de sa visite, le président Tebboune a procédé à l’inauguration du nouvel hôpital des grands brûlés qui vient d’être réalisé dans la localité de Zeralda à l’ouest de la capitale. D’une capacité d’accueil de 140 lits, avec à sa tête notamment un personnel médical et administratif des plus qualifié, cette nouvelle structure de santé spécialisée est dotée de tous les moyens et matériels les plus modernes pour garantir la meilleure prise en charge possible des patients souffrants de brûlures graves.

    Par la suite, le président Tebboune s’est rendu dans la commune de Douira où il a posé la première pierre du projet de 10 670 logements de type AADL, faisant partie du nouveau quota de 14 442 unités prévues dans la wilaya d’Alger. Confirmant qu’il n’y a presque plus de bidonvilles dans la capitale, le chef de l’Etat a affirmé que les nouveaux logements sont réalisés par des compétences et avec des matériaux 100% algériens.

    M. Naïli

  • Conseil des ministres : Le Président fixe l’objectif de 40% d’eaux traitées dans l’agriculture et l’industrie à court terme

    Conseil des ministres : Le Président fixe l’objectif de 40% d’eaux traitées dans l’agriculture et l’industrie à court terme

    Le Conseil des ministres de ce dimanche 02 juillet a examiné la question de l’eau et de la gestion des ressources hydriques, le rôle d’Algérie Poste dans la généralisation des moyens de paiement électroniques.

    Le renforcement des facultés de médecine et la facilitation du retour des compétences nationales établies à l’étranger ont également été examinées lors de la réunion du Conseil des ministres que vient de présider ce dimanche le chef de l’Etat, Abdelmadjid Tebboune.

    Concernant le dossier de l’eau, c’est le dossier de l’utilisation des eaux recyclées issues des stations d’épuration qui vient d’être examiné. A ce propos, le président de la République a demandé de «fixer l’objectif de 40% d’eaux recyclées à utiliser à court terme dans l’irrigation agricole et le secteur de l’industrie».

    Pour ce faire, le chef de l’Etat a, lors de ce Conseil des ministres, instruit les responsables du secteur pour procéder à l’élaboration d’un plan précis comprenant des indicateurs comme « l’identification du volume global des eaux récupérées des stations d’épuration et les besoins au niveau national, le recensement technique de toutes les stations d’épuration à l’arrêt et celles en activité au niveau de chaque wilaya et chaque commune dans le but d’évaluer les capacités de production disponibles, l’identification de tous les besoins techniques de ces stations pour procéder à leur modernisation, selon le plan d’action du gouvernement ».

    Le chef de l’Etat a demandé aussi à accorder la priorité dans ce domaine aux wilayas non encore dotées en stations d’épuration pour pouvoir exploiter leur potentiel en la matière dans les secteurs agricoles et industriels et limiter ainsi le recours systématique aux eaux contenues dans les nappes souterraines qui font partie des « réserves stratégiques » du pays.

    Généralisation de la fibre optique d’ici la fin 2024

    Pour ce qui est du dossier relatif au « rôle d’Algérie Poste dans la généralisation de la numérisation et de l’intégration des moyens de paiement électroniques », le chef de l’Etat a donné des orientations pour la génération de l’utilisation de la fibre optique d’ici la fin 2024.

    Dans le même registre, le chef de l’Etat a donné instruction concernant l’amélioration du débit internet et dépasser les lacunes techniques récurrentes, tout en insistant sur la nécessité d’accorder un grand intérêt à la question de la sécurité informatique et la considérer comme « une question de souveraineté nationale ».

    Ce Conseil des ministres s’est également penché sur le renforcement des facultés de médecine et leur dotation en moyens modernes, tant pédagogiques que matériels, le président Tebboune a instruit le ministère de tutelle à cet égard à se pencher sur la création d’annexes pour «diminuer la pression sur les facultés centrales».

    Enfin, le président Tebboune a donné instruction pour faciliter le retour des compétences nationales établies à l’étranger pour leur participation à la nouvelle dynamique du développement de l’économie nationale, suggérant ainsi de faire du ministère des Affaires étrangères et de la communauté nationale établie à l’étranger « un pont entre ces compétences et le pays ».

    M. N.

  • Renault Trucks : Premiers essais du camion électrique en 2024 en Algérie

    Renault Trucks : Premiers essais du camion électrique en 2024 en Algérie

    Les premiers essais du camion électrique de la marque Renault Trucks se dérouleront en 2024 en Algérie. C’est ce qu’a annoncé, ce matin à Alger, le directeur général de Renault Trucks Algérie, Stéphane Harmand, en marge de la clôture de la deuxième édition de la caravane Eco Drive & Road Safety tour, une initiative exclusive du constructeur qui vise à promouvoir la conduite économique et la sécurité routière auprès des conducteurs de camions et des professionnels du transport.

    En présence de l’ambassadeur du royaume de Suède en Algérie, Bjorn Haggmark, M. Harmand a révélé que «Renault Trucks effectuera les premiers essais du camion électrique de la marque en 2024 en Algérie pour mieux cerner le comportement du conducteur de nos camions, d’autant que cette caravane s’inscrit en droite ligne de l’écoconduite. Et qui dit écoconduite, dit réduction de la consommation de carburant, des émissions de CO2 et des coûts opérationnels».

    A la concession Réseau Poids Lourds (RPL) de Rouiba, où s’est déroulé la dernière session de cette formation, M. Haggmark a justement évoqué la réduction des émissions du CO2 et l’avenir de Renault Trucks qui s’attache à réduire son impact sur le climat, non sans souligner tout l’intérêt de la firme suédoise d’orienter davantage, à l’avenir, les conducteurs de poids lourds vers les énergies non-polluantes, comme l’électrique et l’hybride.

    Pour M. Harmand, cette deuxième édition, qui a vu la participation de près de 100 conducteurs, a été un succès. «Nous allons organiser la troisième édition l’année prochaine et nous allons encore densifier notre réseau, car nous sommes, pour le moment, les seuls à organiser une telle initiative. Nous allons même travailler avec plusieurs institutions pour enrichir cette expérience en Algérie », a souligné le patron de Renault Trucks.

    A l’issue de cet événement itinérant qui s’est déroulé dans huit wilayas du pays, à savoir M’Sila, Bejaia, Sétif Tadjenant, Constantine, Guelma, Oran et Alger, Renault Trucks a réussi à sensibiliser ses conducteurs aux bonnes pratiques de conduite à travers des séances de formation pratiques et interactives, encadrées par des instructeurs spécialisés de Renault Trucks.

    Durant cette caravane, les formateurs ont également mis l’accent sur les techniques de conduite efficaces pour optimiser les performances énergétiques des camions.

    A noter que cet événement a également touché des conducteurs de poids lourds issus de la concurrence, les professionnels du transport, y compris les conducteurs et les gestionnaires de flotte, les propriétaires d’entreprises de transport et d’autres acteurs de l’industrie, afin de leur inculquer les valeurs, mais surtout les enjeux de l’écoconduite et de la sécurité routière.

    Farid Belgacem

  • Abdelmadjid Tebboune inaugure la 54e Foire internationale d’Alger

    Abdelmadjid Tebboune inaugure la 54e Foire internationale d’Alger

    Le président de la République Abdelmadjid Tebboune a procédé ce mardi à l’inauguration de la 54e édition de la Foire internationale d’Alger qui se tient au Palais des expositions des Pins Maritimes de la Safex du 20 au 25 du mois en cours.

    L’Italie qui est l’invité d’honneur de cette édition de la Foire internationale d’Alger participe avec 13 exposants. Près de 640 participants, algériens et étrangers. La FIA 2023 a pour thème « Algérie : vision et nouvelles perspectives».

    En effet, quelques 638 exposants dont 165 étrangers sont présents à Alger et représentant pas moins de 30 pays, selon les chiffres fournis par les organisateurs de la FIA, qui constitue un rendez-vous annuel importants, notamment pour les entreprises locales qui profiteront durant cinq jours des opportunités d’affaires pour nouer d’éventuels partenariats internationaux.

    De nombreux acteurs des secteurs économiques, industriels et des services prennent part à la foire internationale, dont celui des industries chimiques et pétrochimiques, industries militaires, industries électronique et électrique, l’agroalimentaire, le BTP et l’industrie mécanique et sidérurgie.

    Selon le ministre du Commerce et de la Promotion des exportations, Tayeb Zitouni, cette année enregistre une forte et exceptionnelle participation des grandes entreprises algérienne.

    Au moins 472 exposants locaux, répartis sur 157 entreprises publques et 316 entreprises privées, activant dans les secteurs cités plus haut, ont répondu présents. Le ministère de la Défense nationale participe à lui seul avec 15 entreprises, selon les organisateurs.

    Par ailleurs, les pays les plus représentés sont la Jordanie (25), la Turquie (22), la Syrie (20), l’Iran (11), la Palestine, en plus de la participation de la République arabe sahraouie démocratique.

    Rabah Nadri

  • Il vise à ouvrir davantage le marché : un nouveau cahier de charges pour le contrôle technique des véhicules

    Il vise à ouvrir davantage le marché : un nouveau cahier de charges pour le contrôle technique des véhicules

    Un nouveau cahier des charges régissant le contrôle technique des véhicules sera bientôt promulgué pour revoir plusieurs clauses de l’actuel décret, notamment en termes des facilités à accorder aux opérateurs dans leur investissement.

    C’est ce qu’a annoncé, aujourd’hui, le ministre des Transports, Youcef Chorfa, lors d’une visite de travail et d’inspection dans la wilaya d’Oum El Bouaghi, révélant que ce nouveau décret,  qui se trouve actuellement à l’étude au niveau du Secrétariat général du Gouvernement, sera publié prochainement afin d’ouvrir davantage le marché dans ce domaine.

    Tout en affirmant que «toutes les facilités seront accordées aux investisseurs dans le domaine du contrôle technique des véhicules à l’avenir», le ministre qui s’exprimait en marge de la mise en service d’une agence de contrôle technique de véhicules légers et lourds, réalisée dans la localité de Ouled Khaled (commune de Sigus), fruit d’un investissement privé, a souligné que «ces facilités seront consenties dans l’optique de mettre en place un réseau solide de contrôle technique des véhicules à travers le pays».

    Et si l’actuel décret oblige les opérateurs à intervenir dans tous les segments de véhicules, ce qui les contraint à consentir de lourds investissements, outre les opérations d’entretiens, M. Chorfa a révélé que le prochain texte de loi mettra fin à cette obligation.

    « L’obligation faite aux agences d’intégrer dans leur activité de contrôle trois types de véhicules (voitures légères, utilitaires et motocycles) sera supprimée. Ainsi, l’investisseur aura la possibilité de consacrer ses interventions à l’une de ces trois catégories seulement ».

    Par ailleurs, M. Chorfa a affirmé que « les portes de l’investissement sont ouvertes » et que « des facilitations seront accordées aux prestataires afin qu’ils puissent obtenir les documents nécessaires, notamment le certificat de conformité », non sans mettre en avant que cette activité, à l’instar de tous les secteurs des services, crée de la richesse et de l’emploi.

    Pour rappel, le contrôle technique périodique des véhicules est actuellement régi par le décret N° 01-14 du août 2011 relative à l’organisation, la sécurité et la police de la circulation routière.

    Cette activité est notamment soumise au décret N° 03-223 du 10 juin 2003 relatif à l’organisation du contrôle technique des véhicules automobiles et les modalités de son exercice, modifié et complété par le décret 17-255 du 18 septembre 2017 et l’arrêté ministériel du 15 juin 2004, portant définition du cahier des charges-type portant conditions et modalités de création et d’exploitation d’une agence de contrôle technique des véhicules automobiles.

    Farid Belgacem

  • Avec une deuxième augmentation de 2 milliards DA : La CNMA a presque doublé son capital social en 2023

    Avec une deuxième augmentation de 2 milliards DA : La CNMA a presque doublé son capital social en 2023

    La CNMA (Caisse de mutualité agricole) vient de procéder à une deuxième opération d’augmentation de son capital durant l’année en cours seulement. Au terme de cette deuxième augmentation, le capital du leader des assurances agricoles atteint désormais les 10 milliards de dinars, après avoir été à 8 milliards de dinars, annonce un communiqué rendu public par l’assureur, soit une augmentation de 2 milliards de dinars.

    En mars dernier, la CNMA a procédé à une première augmentation de son capital de 2,5 milliards de dinars, en le portant de 5,5 à 8 milliards de dinars. La société d’assurance a ainsi presque doublé son capital en l’espace de quelques mois, au terme de ces deux opérations d’augmentation d’une valeur totale de 4,5 milliards de dinars.

    A l’issue de cette décision, le communiqué de l’assureur souligne que la caisse «continue sur sa lancée en procédant à une deuxième augmentation de son capital social en 2023 pour passer de 8 à 10 milliards de DA», donc après «une première augmentation du capital (qui) a eu lieu en mars de cette année pour être suivie d’une deuxième augmentation, soit une hausse totale de 82% ».

    Cette évolution reflète les performances de la caisse mutuelle, estiment ses responsables, avec des résultats « en forte progression», ce qui a permis de réaliser «des résultats excédentaires ces dernières années», précise le même communiqué, alors qu’auparavant, la CNMA a fait savoir que  «c’est sa bonne santé financière, l’évolution de son activité et ses résultats excédentaires réalisés ces dernières années qui ont rendu cette opération (d’augmentation de capital) possible», ce qui est le « fruit d’une exigence dans la manière d’exercer le métier d’assureur mutualiste, proche de ses clients ».

    Vers de nouveaux produits adaptés aux défis induits par le changement climatique

    Misant sur l’amélioration de la qualité des services offerts à ses clients, la CNMA a opté pour l’extension de son réseau et sa densification, pour se rapprocher davantage des milieux agricoles. Le réseau de la caisse mutuelle a ainsi atteint 70 caisses régionales et plus de 550 agences locales au courant de cette année 2023, ce qui permet de « couvrir tout le territoire national, notamment les wilayas du sud, en proposant ses produits à cette région spécifique », précise le spécialiste de l’assurance agricole.

    Avec l’extension de son réseau, la CNMA exprime aussi sa volonté d’aller au-delà de la simple couverture de risques agricoles, en allant vers l’accompagnement des acteurs du secteur agricole sur le terrain à travers «le conseil et le suivi relationnel basé sur la proximité», en s’engageant envers ses sociétaires et clients pour leur fournir de «meilleures prestations afin de répondre à leurs besoins et concevoir des produits adaptés à leurs investissements».

    Toutefois, l’amélioration de la qualité des services offerts par le leader des assurances agricoles passe inévitablement par l’adaptation des produits proposés aux nouveaux défis pour assurer une meilleure couverture des nouveaux risques, notamment ceux induits par le changement climatique et les épisodes de sécheresse récurrents.

    A cet égard, rappelle-t-on, en mai dernier, le ministre de l’Agriculture et du développement rural, Abdelhafidh Henni, a fait état d’une «réforme juridique» au niveau de la CNMA afin de lui permettre de proposer des produits d’assurance couvrant les risques dus au changement climatique.

    «Il faut obligatoirement intégrer la problématique de calamité naturelle dans la nomenclature de la CNMA», c’est pourquoi, le dossier est ouvert pour permettre à la Caisse de «disposer d’un encrage juridique pour commencer à indemniser les agriculteurs victimes de sécheresse», a déclaré le ministre de l’agriculture.

    M. Naïli

  • Projets de lignes ferroviaires pour le secteur minier, Tebboune exige de la rigueur dans la réalisation

    Projets de lignes ferroviaires pour le secteur minier, Tebboune exige de la rigueur dans la réalisation

    Le projet de réalisation des lignes ferroviaires Gara Djebilet-Oran et Tébessa-Annaba et du complexe sidérurgique de Béchar ont été hier, au cœur de la réunion du Conseil des ministres, durant lequel le président de la République Abdelmadjid Tebboune a insisté sur l’importance de ces grands chantiers pour l’économie nationale et sur l’impact social sur les populations locales.

    «Eu égard à l’importance stratégique du projet de Gara Djebilet, Monsieur le Président a mis l’accent sur l’importance de faire preuve de rigueur dans le cadre d’une vision prospective, dans la concrétisation de ce type de projet conformément aux normes scientifiques et technologiques, au mieux des intérêts du pays et du citoyen, afin de contribuer à l’amélioration de son niveau de vie», a affirmé le chef de l’Etat, lit-on dans un communiqué de la Présidence de la République.

    Pour rappel, le gouvernement avait examiné fin mai dernier, lors d’une réunion présidée par le Premier ministre Aïmene Benabderrahmane, l’état d’avancement des projets de lignes ferroviaires et celui de Gara Djebilet, auxquels les pouvoirs publics portent une importance capitale, vu leur potentiel de production, de transformation des minerais extraits ainsi que le nombre d’emploi qu’ils devront générer à moyen et à long terme.

     «Les préparatifs envisagés ont permis de programmer le lancement dès le mois de juin prochain la réalisation des sections ferroviaires d’Annaba-Bouchegouf (54 km), le contournement de Tébessa / Tenoukla (43 km), et l’embranchement du nouveau gisement de Bled El Hadba (23 km) et ce, en sus de la ligne Oued Kebrit – Djebel Onk sur 177 km, qui sera livrée avant la fin de l’année en cours», lit-on dans le communiqué qui a sanctionné cette réunion en date du 31 mai 2023.

    En plus des projets de lignes ferroviaires «Il a également été fait état de l’avancement du dossier de réalisation du port minéralier d’Annaba, ainsi que l’achèvement des études de réalisation du premier tronçon de la ligne ferroviaire de la mine de Gara Djebilet, sur 200 km à partir de Béchar et ce, avant la fin du mois de juin 2023», ajoute la même source.

    Pour rappel, les réserves de fer de la mine de Gara Djebilet sont estimées à plus de 3,5 milliards de tonnes (haute concentration de phosphore).

    La première phase d’exploitation du gisement sera faite dans sa partie ouest, où les réserves sont estimées à 1,7 milliards de tonnes. Plus de 3000 postes sont à la clé pour le lancement des travaux de ce projet stratégique visant, selon les pouvoir publics, à sécuriser l’approvisionnement des usines nationales de métallurgie et de sidérurgie en matières brutes.

    L’exploitation de cette mine se fera dans le cadre d’un partenariat algéro-chinois. Un mémorandum avait été signé en mars 2021 entre l’Entreprise nationale de fer et de l’acier (FERAAL) et un consortium d’entreprises chinoises constitué des entreprises CWE, MCC et Heyday Solar.

    En avril dernier, un protocole d’accord de partenariat a été conclu entre FERAAL et le complexe sidérurgique Tosyali de Bethioua à Oran portant sur le lancement d’une unité de production de concentré de minerai de fer dans la wilaya de Béchar, dans un délai de 24 mois et pour une capacité de production de 500.000 tonnes par an de concentré de minerai de fer à partir d’un million de tonnes de minerai, selon les termes de ce texte.

    La wilaya de Béchar a été choisie pour devenir un véritable pôle sidérurgique, dans le cadre d’un vaste plan de valorisation de ce mégaprojet d’exploitation du minerai de fer de Gara Djebilet.

    Concernant le complexe intégré de phosphate de Tébessa, le projet devrait permettre à l’Algérie de devenir leader en matière d’engrais avec une production prévisionnelle annuelle de 5,4 millions de tonnes. Le projet devrait créer 12 000 emplois dans sa phase de réalisation et 6000 emplois dans sa phase d’exploitation, tandis que le nombre d’emplois indirects seront d’au moins 24 000.

    Lyès M.

  • Conseil des ministres : Cap sur l’industrie minière, le développement local et la lutte contre les comportements ayant coûté cher au Trésor public

    Conseil des ministres : Cap sur l’industrie minière, le développement local et la lutte contre les comportements ayant coûté cher au Trésor public

    Considérées comme l’un des piliers de la nouvelle politique de développement économique mise en œuvre ces dernières années, l’exploitation minière, mais aussi son aval qu’est l’industrie sidérurgique vont connaitre le lancement d’importants projets structurants. Ce secteur a ainsi été l’un des principaux dossiers examinés lors du Conseil des ministres qu’a présidé le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, ce dimanche.

    Les débats ont porté sur les projets de réalisation des voies de communication menant vers les gisements miniers et les bassins de l’industrie sidérurgique.

    Selon le communiqué rendu public à l’issue de la réunion, un exposé ministériel conjoint a été présenté sur l’état d’avancement des projets de réalisation des lignes ferroviaires pour le raccordement du périmètre minier de Gara Djebilet à la wilaya portuaire d’Oran ainsi que le complexe sidérurgique de Béchar et la ligne Tebessa-Annaba.

    Tenant compte de l’importance stratégique de ce secteur, le chef de l’Etat a réitéré la nécessité de faire preuve de rigueur, en s’appuyant sur une vision prospective, dans la réalisation de projets de cette catégorie, selon le communiqué repris par l’APS.

    Le développement local, notamment dans les wilayas de l’intérieur, a été également au centre des débats lors du dernier Conseil des ministres et, dans ce volet, c’est le dossier relatif au programme complémentaire pour le développement de la wilaya de Djelfa qui a été examiné.

    A ce propos, selon le même communiqué, le chef de l’Etat a ordonné de presque quadrupler le programme de l’habitat rural prévu pour cette wilaya, en le portant de 4 000 à 15 000 logements ruraux. Cependant, dans la perspective de renforcer les collectivités locales dans les zones de l’intérieur, le président Tebboune a chargé le gouvernement de se pencher sur la promotion des daïras d’Aïn Oussara et Messaad, dans la wilaya de Djelfa, et El Abiodh Sidi Cheikh, dans la wilaya d’El Bayadh, en wilayas déléguées.

    Renforcement de l’arsenal juridique

    Outre le développement économique et local, le Conseil des ministres de ce dimanche s’est penché sur la poursuite du renforcement et l’actualisation du tissu législatif et réglementaire dans divers domaines. Deux projets de loi portant respectivement règles de prévention, d’intervention et de limitation des risques liés aux catastrophes et code de procédures civiles et administratives ont été présentés, tandis que des exposés ont été présentés, dont l’un porte sur les axes d’un projet de loi-cadre sur la lutte contre le faux et usage de faux, souligne le même communiqué.

    Les orientations du président Tebboune lors de ce Conseil des ministres ont notamment porté sur l’introduction d’amendements au code de procédures civiles et administratives et sur l’adoption de nouvelles méthodes de travail devant permettre d’alléger la charge sur la Cour suprême, et ce, en chargeant notamment les tribunaux commerciaux de régler les conflits financiers et commerciaux au lieu de la plus haute juridiction du pays.

    Pour ce qui est du projet de loi-cadre sur la lutte contre le faux et usage de faux, l’objectif du chef de l’Etat est de contrecarrer tous les comportements ayant coûté au Trésor public des sommes faramineuses ces dernières années, est-il souligné dans le communiqué du Conseil des ministres.

    Enfin, en prévision de la saison estivale qui vient de commencer, le Conseil des ministres a débattu des préparatifs d’accueil des membres de la communauté algérienne établie à l’étranger qui, comme chaque année, connait une grande affluence durant cette période.

    M. N.